Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
5. Lionne an Servien Paris 1645 Januar 5

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Lionne an Servien


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Paris 1645 Januar 5

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Ausfertigung: AE , CP All. 50 fol. 38–39 = Druckvorlage.

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Ermahnung zu friedfertigem Verhalten gegenüber d’Avaux, Verurteilung des Schreibens
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Serviens an den Frankfurter Deputationstag durch Mazarin. Zurückhalten des Memorandums
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über die Scheindeklaration.

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Je

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Hugues de Lionne (1611–1671), Neffe Abel Serviens; ab 1643 Sekretär Mazarins ( Valfrey S.
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IX–XCVI).
n’auray pas l’honneur de vous entretenir fort amplement pour cette fois,

[p. 21] [scan. 69]


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une violente douleur de dentz qui me retient au lict depuis trois jours m’en
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ostant le moyen, et de plus les dépesches et les mémoires que vous recevrez
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de monseigneur le Cardinal

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Jules Mazarin (Julio Raimondo Mazzarini) (1602–1661), 1641 Kardinal, seit 1643 als
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Nachfolger Richelieus Erster Minister Frankreichs.
et de monsieur le comte de Brienne sont si
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amples qu’il me reste peu à y adjouster, si ce n’est pour vous supplier aussi
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instamment que je puis |:de vouloir vaincre vos sentimens dans les choses
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que vous aurez à démesler avec monsieur d’Avaux qui ne chocqueront
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point directement vostre réputation dissimulant ou plustost mesprisant
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toutes les niches qu’il continuera de vous faire:|, vous asseurant que |:plus
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vous y apporterez de prudence et de modération, plus vous vous acquerrez
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de gloire et d’estime dans l’esprit de tout le monde:|.

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D’Avaugour und Brégy haben mir die Schreiben ausgeliefert, die Sie ihnen
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aufgetragen haben

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Charles Dubois (um 1600–1657), baron d’Avaugour, französischer Resident bei der schwedi-
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schen Armee ( DBF IV Sp. 824–826; Inventaire S. 145, 147; Chéruel , Avaugour); er war von
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Torstenson nach Paris geschickt worden und hatte in Münster Station gemacht ( APW II B 1
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nr. 328, 335); Nicolas de Flécelles (gest. 1689), comte de Brégy ( DBF VIII Sp. 195f.); er kam
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von seiner Mission in Polen zurück und war ebenfalls über Münster gereist ( APW II B 1 nr.
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328); die Schreiben, die die beiden überbrachten, konnten nicht ermittelt werden.
. J’ay receu aussi par l’ordinaire celle que vous m’escrivez

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Nicht ermittelt; vermutlich hatte das Schreiben einen ähnlichen Inhalt wie Serviens
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Memorandum an Brienne über diesen Sachverhalt ( APW II B 1 nr. 343, Beilage).

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sur |:la lettre que vous avez faicte seul à l’assemblée de Francfort. Je n’auray
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pas peu de peine à soustenir ce que vous avez faict:| en ce rencontre
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|:monsieur d’Avaux ayant gagné les

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15 devans] dechiffriert: desjans.
devans et sur la proposition que vous
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luy en avez faicte ayant escript dès la sepmaine passée de sy fortes raisons
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au contraire à Son Eminence

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APW II B 1 nr. 327.
qu’après:| les avoir considérées il me dict ces
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propres motz |:‘seroit-il-bien possible que monsieur Servien fist une si
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grande faulte?’:| adjoustant |:qu’il falloit mieux que cette dépesche demeu-
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rast en arrière qu’en l’escrivant seul faire esclatter:| par ce moyen:| vostre
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division et la rendre publicque dans toute l’Allemagne. Je ne laisseray pas
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d’y faire ce qui me sera possible mais:| je croy que |:l’oppiniastreté de
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monsieur d’Avaux à ne mettre pas ‘maiestas christianissima’ n’a esté que
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pour vous obliger à faire ce que vous avez faict croyant que vous en seriez
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blasmé et qu’il auroit lieu de faire retentir ses plainctes haultement comme
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il a desjà commencé à dire que vous vouliez faire croire à un chacun que
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vous estes le seul directeur de l’ambassade:|.

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J’ay leu vostre mémoire contenant |:les considérations sur la proposition de
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remettre les choses comme en 1618:|

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APW II B 1 nr. 329.
. J’ay esté d’advis de |:le supprimer
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aussy bien que le précédent et de n’en parler point à Son Eminence parce
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que cette proposition est tout à faict contraire à son sens sur quoy mesme

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elle vous a mandé des raisons sy forstes et sy convainquantes:|. J’ay mieulx
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aymé |:luy laisser l’impression qu’il a qu’elle vient de monsieur d’Avaux. Je
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ne l’ay faict que:| estant bien certain que |:vos raisons n’auroient pas esté
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admises et prétends vous avoir rendu un grand service:| puisque mesme on
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ne doibt pas |:tant regarder sy une chose est bonne en soy comme si elle
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sera receue, ce qui m’a faict vous conjurer que si vous avez quelque sens
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contraire à quelqu’une des choses qui sont contenues:| dans les mémoires
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que l’on vous envoye |:de n’en rien tesmoigner et laisser courir parce
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qu’elles ont esté meurement examinées et celuy qui contesteroit au contrai-
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re courroit risque d’estre tondu. Ce seroit une bonne rencontre pour vous
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sy monsieur d’Avaux s’y engageoit:|.

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