Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
257. Servien an Brienne Münster 1644 September 24
Münster 1644 September 24
Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 393–394’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
CP All. 30 fol. 360–361. Kopie: AE , CP Holl. 25 fol. 250–251’.
Auf nr. 242. Ernennung eines Gesandtschaftssekretärs: Saint Romain, Brasset.
Komplimente. Il ne me reste à respondre à vostre lettre du 10 e que sur l’article
du secrétaire duquel nous n’avons point reparlé entre nous depuis la récep-
tion de la lettre de la Reyne . J’ay déclaré franchement à tous ceux qui
prennent intérest dans la chose que, comme elle est proposée sans que je
l’aye sceu, je n’y feray ny solicitation ny réserve et me contenteray d’exécuter
respectueusement tout ce qui me sera ordonné. Je ne vous cèleray point que
la nomination de Monsieur de Saint Romain m’a un peu surpris, parce
qu’il m’a tesmoigné cy devant grande aversion et quelque sorte de mespris
pour cette charge et que je ne sçay d’où luy est aujourd’huy inspiré ce
changement qui le luy faict agréer. Je ne considérois point que la plume
m’estant ostée pour tumber entre ses mains et joignant par ce moyen la
qualité de secrétaire de l’Ambassade nommé par la Reyne à celle de Résident
qu’il a désjà, me réduiroit à demeurer seul et inutile entre deux personnes
qui n’ont qu’une mesme affection, dont l’une a tous les honneurs et l’aultre
auroit tout le travail de nostre employ, sy je n’appréhendois que dans le
cours de la négotiation nous aurons souvent besoin d’envoyer Monsieur de
Saint Romain en divers lieux où son industrie sera peult estre plus nécessaire
pour négotier que sa capacité ne le sera parmy nous pour escripre. Quant
à Monsieur Brasset, je ne le cognois pas de longue main, mais dans le peu
de commerce que nous avons eu avec luy, je l’ay recognu très digne d’un
meilleur employ que celuy qu’il a et presque l’unicque cappable de se bien
acquitter de celluy cy. Voylà, Monsieur, tout ce que je vous en puis dire
Vgl. auch [ nr. 252. ] Die Antwort Briennes vom 8. Oktober 1644 – Ausfertigung: AE , CP All.
31 fol. 41–41’ – enthält nur Komplimente.
après quoy sy les choses demeuroient en l’estat qu’elles ont esté jusqu’icy,
je continueray de bon cœur selon ma petite portée à travailler tant que je
pourray et qu’on le vouldra. Sy l’on y apporte du changement, j’auray un
peu plus de soulagement et peult estre plus de moyen de conserver ma santé,
laquelle néantmoins je ne plaindray jamais quand il fauldra servir la Reyne
nostre bonne maistresse, au contraire je m’estimeray tousjours très heureux
de sacriffier ma propre vie pour exécuter l’honneur de ses commandemens.