Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
164. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1644 Juli 9

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d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1644 Juli 9

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Konzept: AE , CP All. 29 fol. 326–329’. Kopien: AE , CP All. 37 fol. 281–286 = Druck-
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vorlage

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Der Handschrift des Klartextes und dem Aktenzusammenhang nach zu urteilen an Mazarin über-
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sandt , eventuell als Beilage zu [ nr. 165. ]
; Eingang nach nr. 179: 1644 Juli 20; AE , CP All. 27 fol. 319–324. Druck: Nég.
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secr. II, 1 S. 91–93; Gärtner III S. 238–247.

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Bericht über die Konferenzen mit Salvius: Verwendung der Subsidien; eventuelle Abreise je eines
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französischen und schwedischen Gesandten. Bitte an den Erzbischof von Bremen um Pässe für die
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schwedischen Gesandten. Angebot von Verhandlungen über die Erneuerung der Vollmachten. Erneu-
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tes Invitationsschreiben. Polnisches Vermittlungsangebot. Beschwerde bei den Mediatoren; Mittei-
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lung , die Schweden seien zur Erneuerung der Vollmachten bereit. Ablehnung der Rückkehr der
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dänischen Vermittler durch die Schweden; Absicht des Kaisers, ohne Vermittler mit den Ständen zu
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verhandeln. Bemühungen des Kaisers, die schwedisch-dänischen Verhandlungen nach Osnabrück zu
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ziehen. Verlauf der Reise La Thuilleries. Ankunft Brégys; Arbeit an seiner Instruktion.

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Konferenz mit Salvius

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Das Folgende inhaltlich wie in [ nr. 157. ]
: Wir konnten den Schweden die Subsidien nicht verweigern
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und kamen mit Salvius überein, daß mit der bereits fällig gewesenen Rate die schwe-
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dischen Verpflichtungen gegenüber Rákóczy erfüllt werden und der Rest für die
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schwedischen Truppen in Pommern oder für die Truppen Torstensons nach ihrer
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Rückkehr ins Reich verwendet wird. Salvius weigerte sich, diesbezüglich eine schrift-
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liche Verpflichtung einzugehen, versprach aber, daß Torstenson und seine Beauftragten
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dies vor Aushändigung der Gelder tun würden. Wir werden Meulles darüber infor-
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mieren , ebenso La Thuillerie, damit er in seinen Verhandlungen in Dänemark unsere
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Vorsichtsmaßnahmen zur Geltung bringt.

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Après ce point et l’envoy des deux gentilhommes qui doivent |:aller trouver
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le Ragostki de la part du Roy et de la Couronne de Suède, qui fist aussi
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résolu avec Monsieur Salvius:|, il s’estendist fort sur la conduitte des Impé-
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riaux et sur le peu de disposition qu’ilz font paroistre à la paix, pour nous
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demander ce que nous jugions qu’il fallust faire de nostre costé en cas qu’ilz
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continuassent un procéddé si desraisonnable. A la vérité, Monsieur, nous
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nous sommes trouvéz bien en peine pour luy respondre quand il nous a fait
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considérer qu’ilz sont à Osnabruk depuis longtemps sans avoir communi-
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cation avec personne, que celle qui doit estre faitte des pouvoirs à l’entrée
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de tous les traittéz leur estre [!] refusée par les Impériaux. Que toutes leurs
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lettres sont interceptées ou arrestées publiquement et leurs gens maltraittéz
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quand ilz sortent de la ville. Que quand ilz s’en plaignent et en demandent
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satisfaction, non seulement on n’y apporte point de remède, mais on ne
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leur a point fait de response aux lettres de plaintes qu’ilz en ont escrites

[p. 341] [scan. 431]


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aux Ambassadeurs de l’Empereur

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Vgl. dazu Oxenstierna und Salvius an Königin Christina, Osnabrück 1644 Mai 17/27, Druck:
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APW II C 1 nr. 161 S. 219–222 mit Beilage K.
. Qu’il n’y a pas seulement seureté dans
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le chemin d’icy à Osnabruk qui par le traitté préliminaire doit estre rendu
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aussi libre et asseuré que le séjour des villes où nous sommes. Que la con-
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férence que nous avons résolu de faire à my chemin aiant esté rompue par
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les advis qu’ilz avoient eu[s] que les trouppes de l’Archevesque de Brêmen
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vouloient entreprendre sur leurs personnes, lorsqu’on luy a envoyé un
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trompette pour estre esclaircy de ses intentions et luy demander un passe-
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port , après avoir retenu quelque temps le trompette il l’a renvoié sans se
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vouloir expliquer ny accorder aucun passeport, et qu’ainsy les violences et
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voyes de fait que les Impériaux n’ozent pas ouvertement entreprendre contre
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eux, ilz les font faire soubz main ou du moins souffrent qu’elles soient faittes
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par d’autres qui n’ozeroient y penser s’ilz croioient que l’Empereur l’eust
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désagréable et fust offencé, comme il le devroit estre du peu de respect
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qu’on porte à ses ordres et à ses passeportz dans le milieu de l’Allemagne.

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Nous ne vous représentons qu’en substance ce qu’il a touché à diverses
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reprises et estendu en plusieurs discours qu’il a tousjours conclu[s] en nous
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demandant si nous estions obligéz de souffrir toutes les indignitéz que les
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Impériaux nous voudroient faire sans en tesmoigner quelque ressentiment,
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qu’il estoit à craindre que nostre patience et nostre modération ne fust
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imputée à foiblesse, et que pour les empescher de faire ce jugement il luy
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sembloit à propos de nous en remuer plus vivement que nous n’avions fait
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jusques à présent, et que peut estre il ne seroit pas inutile si on apportoit
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quelque remède aux contraventions passées et qu’on ne prist pour l’advenir
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une résolution de traitter plus sincèrement, |:que l’un de nous commençast
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à se retirer après avoir faict sçavoir aux Princes et Estatz de l’Empire les
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justes causes qui nous y obligeoient et en tesmoignant que sa retraicte seroit
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bientost suivye de celle de son collègue:| si on ne tenoit bientost avec nous
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de la part des ministres de l’Empereur une conduitte plus raisonnable, |:et
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que le Baron Oxenstiern et luy prendroient en mesme temps une semblable
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résolution:|.

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Encores qu’il touchast beaucoup de choses qui nous estoient aussy sensibles
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qu’à luy, nous creusmes devoir plustost appaiser ou modérer son ressenti-
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ment que de l’augmenter. C’est pourquoy après luy avoir représenté qu’il
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ne falloit rien faire avec précipitation |:et qu’il falloit bien se garder de
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rompre légèrement une assemblée qui avoit esté convoquée avec tant de
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peine:|, nous demeurasmes d’accord ensemble de faire seulement de part
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et d’autre une partie des choses qu’il nous avoit proposées, et voicy par
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ordre les résolutions que nous avons prises d’un commun consentement,
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dont mesme nous venons d’avoir la confirmation par des lettres de Monsieur
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le Baron de Rorté qui en a entretenu Monsieur le Baron Oxenstiern .

[p. 342] [scan. 432]


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Premièrement nous nous sommes chargez d’envoyer de nostre part à l’ Arche-
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vesque de Brêmen pour obtenir ses passeportz et establir de son consente-
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ment une entière seureté à nos conférences, sur ce que nous ayant fait une
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honneste response à nostre lettre circulaire, remplie toutesfois de plaintes
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contre la Couronne de Suède sur la guerre présente de Dannemark, nous
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avions tout sujet d’espérer qu’il ne nous refuseroit pas ce que nous luy
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demanderions, puisqu’il n’y seroit pas moins convié par la raison et la justice
8
que par nostre prière. Que cependant |:pour mettre plus avant les Impériaux
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dans leur tort:|, nous pourrions offrir de travailler icy présentement à la
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réformation des pouvoirs, pourveu que la minutte qui en seroit concertée
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fust commune pour Munster et pour Osnabrug, que les pouvoirs fussent
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réfforméz aux deux lieux en mesme temps et que lorsque les expéditions
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en seroient arrivées selon la forme nouvelle qui en seroit concertée, la com-
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munication en seroit faitte aux deux lieux en mesme temps et de la mesme
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sorte. Vour remarquerez s’il vous plaist, Monsieur, que nous faisons par ce
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moyen une advance bien considérable par delà ce qui estoit porté par l’escrit
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dont nous vous avons cy devant envoyé la coppie

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Als Beilage zu [ nr. 150. ]
, parce que alors nous
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n’avions offert de réformer les pouvoirs qu’après que la communication
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auroit esté faitte à Osnabrug de ceux qui ont esté apportez comme on a fait
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icy, et à présent nous nous contentons que laditte communication soit seule-
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ment faitte après que les nouveaux pouvoirs auront esté envoyéz icy en
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suitte de la réfformation qui en aura esté convenue présentement.

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Que |:dans quelque temps nous escririons une seconde lettre circulaire pour
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presser les Princes et Estatz de venir ou députer icy, les informer de ce qui
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s’est passé jusqu’à présent, leur faire conoistre l’artifice de nos partyes et la
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facilité que nous avons apportée en toutes choses, et les advertir que si les
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Impériaux ne prennent une autre conduicte à l’advenir et ne font paroistre
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de plus véritables dispositions pour la paix, nous serons enfin obligés de
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penser à nostre retraicte, afin de ne contribuer pas icy plus longtemps par
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nostre présence au desseing qu’ilz peuvent avoir de repaistre le monde de
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fausses espérances:|.

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Que si |:le Roy de Poloigne continuoit d’offrir sa médiation pour le traicté
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de paix, nous pourrions l’accepter pour Munster si:| la Reyne l’avoit agréa-
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ble , qu’à la vérité pour Osnabrug il n’avoit pas pouvoir d’y donner son
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consentement, quoyque depuis quelque temps, principalement |:depuis que
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ledict Roy est en vefvage et que les Impériaux y ont perdu un si bon Résident
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comme estoit la feue Reyne sa femme

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Caecilia Renata, Königin von Polen, war am 24. März 1644 gestorben.
, il eust bien recognu que la Suède
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n’avoit receu de la Pologne que des démonstrations d’amitié:|, à quoy nous
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avons tasché de luy faire comprendre que nous n’avions pas peu contribué
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aux occasions qui s’en estoient présentées.

41
Voilà, Monsieur, le résultat des plus importans pointz que nous avons résolu
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avec Monsieur Salvius en deux visites communes et deux particulières que

[p. 343] [scan. 433]


1
chacun de nous a eu avec luy séparément. Aussitost après son départ nous
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avons fait sçavoir à Messieurs les Médiateurs les grandes plaintes qu’il nous
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avoit faittes, ausquelles nous avons adjousté celles que nous avions sujet
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de faire en nostre particulier pour quelque mauvais traittement qui avoit
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esté fait depuis peu à l’un de nos domestiques. En suitte de quoy nous leur
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avons donné l’escrit qu’ilz avoient différé de prendre à nostre dernière
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audience , en les asseurant que comme nous ne voulions rien obmettre de
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ce qui estoit à nostre pouvoir pour advancer les affaires, |:aussi nous ne
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demeurerions pas longtemps de prendre une résolution contraire si les
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Impériaux ne changeoient bientost de conduicte:|, et que nous prétendions
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que le mesme acte qui servoit aujourd’huy de preuves des bonnes et sincères
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dispositions que nous avons pour la paix, serviroit dans quelque temps à
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nous justiffier envers le publique |:lorsque nous serions contrainctz de nous
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retirer:|; que nous les supplions d’y bien penser et d’y apporter les remèdes
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nécessaires cependant qu’il nous estoit |:encore permis de les attendre,
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parce qu’ilz deviendroient inutiles aussitost que nous croirions que la dignité
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du Roy ne nous permettroit pas d’avoir une plus longue patience:|. Que
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nous estions obligéz de leur déclarer en confidence |:que Messieurs les
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Ambassadeurs suédois avoient la mesme intention, et peut estre n’auroient
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ilz pas voulu différer davantage l’exécution si nous ne les avions supplié[s]
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de patienter encore pour quelque temps. Que cependant pour mettre tous-
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jours plus la raison de nostre costé et faire paroistre plus à descouvert les
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sentimens de nos partyes:|, nous avions porté lesditz Sieurs Ambassadeurs
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de Suède à consentir que nous convinssions présentement de la réformation
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des plains pouvoirs, pourveu que ce qui seroit fait icy servist aussy pour
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Osnabrug et que lorsque l’on en feroit cy après une nouvelle communication
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elle fust faitte aux deux lieux en mesme temps. Nous sommes obligéz de
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vous dire que Messieurs les Médiateurs trouvèrent nostre proposition si
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raisonnable que si nos parties ne s’y accordoient pas, ilz confessoient que
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nous serions très bien fondéz en toutes les résolutions que nous voudrions
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prendre et justiffiéz devant tout le monde des inconvéniens qui en pourroient
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arriver. Nous recogneusmes mesmes qu’ilz n’estoient pas faschéz d’avoir en
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main de quoy rendre tesmoignage de la vérité quand l’occasion le requerre-
34
roit , et qu’ilz estoient résolus sur nos remonstrances de parler plus fortement
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à nos parties qu’ilz n’avoient point encor fait.

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Nous leur fismes sçavoir ensuitte comme ayans demandé à Monsieur Salvius
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si son collègue et luy ne donneroient pas un passeport aux Ambassadeurs
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de Dannemark s’ilz se disposoient de revenir à Osnabrug, il nous avoit
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respondu |:qu’outre qu’ilz n’avoient point de pouvoir pour cela:|, ilz ne
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croyoient pas que les Sénateurs de Dannemarck et moins encor ceux de
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Suède voulussent consentir que les différens des deux Royaumes fussent
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traittéz en Allemagne ny ailleurs que sur leurs limites suivant ce qui est

[p. 344] [scan. 434]


1
porté par leurs anciens traittéz; que pour la médiation, le Roy de Dannemark
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avoit desjà recognu publiquement par ses lettres qu’il n’y pouvoit plus pré-
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tendre , ny se mesler des intérestz de la Suède pour les accommoder pendant
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les hostilitéz qu’elle exerçoit contre luy. Qu’à la vérité, il eust bien souhaitté
5
de continuer son entremise pour les différens des Princes d’Allemagne, mais
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que nous sçavions de bon lieu que l’Empereur ne vouloit point recevoir de
7
médiateur particulier entre luy et les membres de l’Empire, et que par ces
8
raisons le Roy de Dannemarck n’avoit plus rien à faire aujourd’huy à Osna-
9
brug ny comme Médiateur ny comme partie.

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Néantmoins nous apprenons d’ailleurs que le dessein de l’Empereur est de
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faire renvoyer le différend de la Suède et du Dannemarck à Osnabrug et que
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c’est un des principaux sujetz pour lesquelz il a envoyé vers le Roy de
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Dannemarck, mais nous espérons que Monsieur de La Thuillerie le relèvera
14
de cette peine. On nous asseure

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Rorté in [ nr. 159. ]
qu’il estoit party le 24 du mois passé des
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quartiers de Monsieur Torstenson pour passer dans l’isle de Funen et de là
16
vraysemblablement se rendre au lieu où estoit le Roy de Dannemarck.

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Nous avons icy Monsieur de Brégy depuis peu de jours, lequel s’est résolu
18
de faire le voiage de Pouloigne, ayant appris que la Reyne avoit eu la bonté
19
pour luy de le laisser à son choix. Nous allons travailler au premier jour à
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sa despêche, affin qu’il puisse partir au plustost avec celuy qui doit passer
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en Transsylvanie.

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