Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
102. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 Mai 14
Paris 1644 Mai 14
Aus [ nr. 106 ] geht hervor, daß [ nr. 102 ] bereits vor Eingang von [ nr. 73 ] also vor dem 11. Mai
geschrieben war.
Ausfertigung: AE , CP All. 27 fol. 31–35 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 29 fol. 91–
92’; AE , CP All. 32 fol. 270–270’ und 272–272’; AE , CP All. 37 fol. 130–130’. Druck:
Nég. secr. II, 1 S. 196f.; Gärtner III S. 51–56.
Kurialien für die Gesandten von Venedig, der Generalstaaten und von Savoyen. Zerstörung der
spanischen Hoffnungen auf Partikularverhandlungen durch die Verträge mit den Generalstaaten.
Verhandlungen trotz der Mängel an der spanischen Vollmacht. Verzicht auf die Anführung aller
Besitztitel des Königs in der französischen Vollmacht. Keine weitere Antwort auf nr. 65 und 66.
Erweisen Sie Contarini die geforderten Kurialien; die Egalität bleibt schließlich
gewahrt. Diesen Anspruch provozierte d’Avaux, als er Contarini nach dessen erster
Visite bis zur Karosse begleitete. Daran anknüpfende Forderungen der General-
staaten sind unberechtigt. Mit Rücksicht auf ihre Macht wird man eine Lösung
finden müssen; schlagen Sie die nach Ihrer Meinung beste vor. Savoyen wird die gleichen
Kurialien wie die Generalstaaten beanspruchen
Das Ganze ausführlicher in [ nr. 101. ]
L’advantage que les traittéz que vous avez passéz à La Haye
Vgl. [ S. 6 Anm. 2. ]
cette Couronne nous est cognu, et nous avions préveu qu’il importoit du
tout de lever aux ennemis l’espérance de faire un traitté séparé avec les
Hollandois. Il ne nous desplait pas que les Espagnolz ayent pénétré nostre
intention ny mesme publié leur sentiment sur celuy que nous avions eu.
Cela d’un costé les met hors de garde et leur fait comprendre que nous y
sommes bien et qu’ilz ne gaigneront rien ny par leurs artifices ny par leur
flegme, puisque nous sommes résolus de les laisser venir; que si bien sans
vous arrester aux déffautz de leurs pouvoirs vous ne laissez pas d’entrer en
conférence, ayants esté remarquéz et demandé qu’ilz ayent à les réparer, ilz
auront eu la honte d’estre repris ou se préparent d’estre couverts de blasme
s’ilz venoient à y apporter de la difficulté, car par là le public congnoistroit
qu’ilz n’ont jamais eu intention d’avancer le traitté de la paix mais seulle-
ment , plubliant y voulloir entendre, essayer de se mesnager les advantages
qu’ilz attendent du tempz dont nous aurions grand subject de bien espérer,
c’est l’estat où sont noz armées et les leur.
Pour les titres, chacun les prend comme il veut, et par raison outre que la
coustume auctorise ce que nous avons observé, nous avons deub nous
contenter d’exprimer les seulz que nous prenons, qui comprennent soubz
eux tous les autres, que si l’on adjouste à celuy de Roy de France celuy de
Roy de Navarre, c’est parce que cette dernière Couronne est indépendante
de la première, à laquelle la Catalongne estant réunie, comme par le droict
de l’espée les autres provinces que nous avons conquises, et elles en font
maintenant part, et c’est ce que vous avez très bien remarqué. Et d’adjouster
un Royaume comme font aucuns Princes, outre que nous ne voulons pas
prendre exemple d’eux, nous croirions par là diminuer noz droictz sur les
pais conquis ou donnéz à la Couronne, puisqu’il sembleroit qu’ilz n’en
seroient pas une portion et nous mesme en donnerions un préjugé.
Aux autres chefz contenus en vostre dépesche ny au mémoire qui l’ accom-
pagnoit
[ Nr. 65 ] und [ 66. ]
et à nous de l’autre, qui avons bien examiné vostre raisonnement sur ce qui
concerne les personnes des Médiateurs. Il fault que l’un se mesnage et bien
considérer la conduicte de l’autre, et de l’intention des deux il faudra juger
quand le traitté sera finy ou quand il y aura à agiter ou décider quelque
affaire d’importance.