Acta Pacis Westphalicae III B 1,2 : Die Friedensverträge mit Frankreich und Schweden, 2. Teil: Materialien zur Rezeption / Guido Braun, Antje Oschmann und Konrad Repgen
Redaktionelle Zusatztexte zu den französischen Zusammenfassungen des IPO und des IPM von 1648
3a
Zusatztexte zu dem Abrege
des IPO (gedruckt im Bureau d’Adresse)
Zur Überlieferung vgl. die Angaben zu Nr. 1 (S. 212f).
Der Abrege
des IPO in der Gazette de France
endet nach Art. V IPO mit der Bemerkung:
Et c’est ici que la longueur de cette lecture plustost que le defaut de matiére dont je vous reserve la continüation au premier jour, m’oblige à prendre quelque relasche & à vous le donner. Aussi bien ce grand procez n’a-t’il pas esté terminé en une seule audiance, & un travail de cinq
ans ne se sçauroit bien gouster en une heure.
Die Svite De L’Abregé
beginnt mit der Bemerkung:
Ayant repris haleine, pour accommoder les climats Septentrionaux au nostre, impatient de si longue lecture en vne histoire de tous les jours & dont la fréquente répétition supplée à la prolixité des autres, je vous crois maintenāt plus disposez à entendre le reste des Articles de cette paix qui ont esté arrestez à Osnabruk, en suite de ces fascheux griefs, qui ont aussi donné plus de peine à terminer que tous les autres que voici: Desquels neantmoins, comme des précédens, la connoissance est tellement nécessaire qu’ils doivent servir de fondement & fournir de clarté à toutes les rélations d’Alemagne. Considération qui a esté cause que ne vous pensant
donner qu’vn abrégé, la conséquence des matiéres qui se sont présentées, m’a obligé en la pluspart de ce traité à vous donner la version entiére, pource que j’ay fait conscience de vous retrancher des parties essentielles à leur tout: Par où vous jugerez de la bonne ou mauvaise foy des titres de mes ouvrages, puis qu’ils vous donnent, sans redite, plus qu’ils ne vous avoyent promis.
Am Schluß – anstelle von Art. XVII,12 IPO – folgen eine redaktionelle Überleitungspassage sowie die schwedischen Protokollnotizen I (betr. Frankreich) und II (betr. Hessen-Kassel) vom 6. August 1648:
En foy de quoi & pour plus grande force, les Plénipotentiaires & Ambassadeurs de l’vn & l’autre parti ont confirmé à Osnabrug, de leur main & de leur Seau le present instrument de paix des le 6 Aoust stile nouveau: lequel ayant esté leu, lesdits Plénipotentiaires de S. M. I. & ceux de S. M. Süéd. se donnérent réciproquement la main droite pour la foy de leurs accords avec l’applaudissement de tous ceux qui représentoyent les Estats de l’Empire, là présens en grand nombre. Mais l’effet en fut suspendu par deux actes apposez à la fin dudit Instrument, jusques au 24 d’Octobre dernier, auquel fut fait le traité d’entre l’Empire & la France. Voici le contenu de ces Actes.
I.
Les Ambassadeurs de Süéde déclarent comme ils ont desja fait, plusieurs fois de bouche, que tout ce qui est contenu en l’Instrument de Paix qui a esté leu & approuvé entre les Plénipotentiaires de l’Empire & de Süéde en la présence des Estats, ne se doit point entendre avoir esté autrement convenu qu’à la charge que le Traité sera conclu avec la Couronne de France & souscrit au mesme temps que celui de Süéde: la paix ne pouvant nullement estre establie entre l’Empéreur & la Couronne de Süéde, si elle ne l’est aussi entre l’Empire & la France.
II.
L’Ambassadeur de Sa Majesté Süédoise, déclare ici, comme il a desja fait plusieurs fois, qu’il tiēdra l’instrument leu de part & d’autre le 6 Aoust dernier, pour approuvé & convenu quant à ce qui a esté traité à Osnabrug, pourveu que la Tres-haute Dame Landgrave de Hesse soit deschargée de la satisfaction de la milice Süédoise, & qu’on satisface de bonne foy à ladite milice.
3b
Zusatztexte zu dem Sommaire
des IPM (gedruckt im Bureau d’Adresse)
Zur Überlieferung vgl. die Angaben zu Nr. 2 (S. 507).
Der Sommaire
in der Gazette de France
beginnt mit allgemeinen Ausführungen:
Les préfaces ne servans qu’à préparer les esprits, & tout le monde estant assez disposé à la paix, elle semble n’en avoir point de besoin. Aussi, quel frontispice pourroit-on dresser digne de cet auguste Temple, au bastiment duquel tant d’excellens Architectes travaillent depuis vn si long temps, sur qui tout le monde jette les yeux, élevé à si grands frais, & cimenté du sang de tant de milliers d’hommes?
Car c’est en l’honneur & comme pour solennizer cette grande feste que nous avons aujourd’hui, que tant de braves Chefs, Officiers & soldats de l’vn & de l’autre parti ont si libéralement fait sacrifice de leurs vies. Et si la prise d’vne place ou le gain d’vne bataille nous donne, avec grande raison, sujet de remercier Dieu: quelles actions de graces ne lui devons-nous point, pour avoir obtenu la fin à laquelle toutes ces victoires sont subordonnées & ne se désirent que pour elle, qui les surpasse d’autant comme le port le vent favorable, cetui-ci
n’estant souhaité que pour arriver à celui-là?
Mais je crains qu’il ne nous avienne ici le mesme qu’à toutes les belles narrations vrayes ou feintes, qui fournissent bien plus de matiére & plus agréable à leurs Autheurs & à ceux qui les lisent, dans les diverses intrigues des passiōs qu’elles expriment aussi plus aisément, comme vn Peintre les vagues d’vne mer orageuse, que la douceur du repos & la tranquillité de la mesme mer quand ses bourasques sont appaisées.
Ainsi, tandis que nous contestions non moins avec la plume dans le cabinet, que l’espée à la main dans la campagne, à qui auroit la raison & l’avantage de son costé, il y avoit bien plus à dire qu’à présent que la conclusion de cette Paix nous donne gain de cause en l’vn & en l’autre: n’y ayant plus de difficulté que nos Plénipotentiaires n’eussent raison lors qu’ils se tenoyent fermes en leurs demandes, puis qu’elles ont esté en fin trouvées justes, & comme telles accordées par ceux du parti contraire.
Or, comme vous avez esté informez de ce qui s’est passé tant aux préliminaires qu’au progrez & acheminemēt de cette Paix: il vous reste à sçavoir ce qu’elle contient en substance, puis que l’impatience de plusieurs ne
sçauroit attendre l’impression d’vn volume entier, de la grosseur duquel approcheroit le traité en forme, passé entre tant de parties que sont tous les Princes & toutes les bonnes maisons d’Alemagne, voire de l’Europe, la pluspart desquelles y ont des intérests divers.
Nach § 120 IPM folgen ein Verweis auf die Vollmachten, eine Aufzählung der unterzeichneten Gesandten und ein Kommentar:
esté ainsi signé à Munster le 24 du mesme mois […] par les Plénipotentiaires de Leurs Majestez Impériale & Tres-Chrestienne: Iean Loüis Comte de Nassaw, Servien, Isaac Volmar, & scellé du Seau de leurs armes, comme aussi de celui du Chancelier de Mayence: Lequel traité a esté aussi soussigné des Princes & Estats dudit Empire: les coppies des Lettres patentes de leur plein pouvoir ayant esté inserées au pied dudit traité: à sçavoir celles des Plénipotentiaires de l’Empéreur, dōnées à Lincs, le 4 d’Octobre 1645, le 9 de son régne des Romains, le 20 de celui de Hongrie & le 18 de celui de Bohéme, signées Ferdinandus: Ferdinandus Comes Curtzius, Ad mandatum sacræ Cesarææ [!] Majestatis proprium: Ioannes Walderode: & scellées du grand seau de cire rouge; remplies des noms des Comtes de Trautmansdorf & de Nassaw & du Docteur Volmar. Et deux des Plénipotëtiaires du Roy Tres-Chrestien, en François, données, les premieres, le 20 Septembre 1645, le 1 du régne de S. M. Signées Lovis, & sur le repli, Par le Roy, la Reine Régente Sa Mére présente: De Loménie, & seellées du grand Seau de cire jaune: nōmans à mesme fin, Henry d’Orleans Duc de Longueville & d’Estouteville, Duc & Pair de France, Prince & Comte souverain de Neufchastel, Comte de Dunois & de Tancarville, Connestable héréditaire de Normandie, Gouverneur & Lieutenant général pour Sadite Majesté audit païs, Capitaine de cent hommes d’armes de ses Ordonnances, Chevalier de ses Ordres & l’vn de ses Ministres d’Estat; le sieur Claude de Mesme, Comte d’Avaux, Commandeur des susdits Ordres, Sur-Intendant des Fināces de France, aussi Ministre d’Estat; & le sieur Abel Servien Comte de la Roche-des-Aubiers, Conseiller du Roy en tous ses Conseils; & les derniéres en datte du 20 Mars 1648, le cinquiéme du régne de Sa Majesté, signées, contre-signées & scellées cōme les précédantes, remplies seulement du nom dudit Comte de Servien, pendant le temps qu’il demeurera seul audit lieu de Munster.
Voici les noms des Députez qui ont signé: Au nom de l’Elécteur de Mayence, Nicolas George de Reigersperg: Au nom de l’Electeur de Baviére, Iean Adolphe Krebs:
Au nom de l’Electeur de Brandebourg, Iean
Comte de Sain & Wittgenstein: Au nom de la Maison d’Austriche, George Vlric Comte de Wolckenstein, & Rodnege: Au nom de l’Evesque de Bamberg, Cornelius Gobelius: Au nom de l’Evesque de Wirtsbourg Duc de Franconie, Sebastien Wilhelme Meel: Au nom dudit Duc de Baviére, Iean Ernest I.C. Au nom du Duc de Saxe, de la ligne d’Aldenbourg, Wolffgangus Conrad à Thumbhirn, & Auguste Carpzovius, Conseillers d’Aldenbourg & Cobourg: Au nom du Marquis de Brandebourg Culmbac, Matthieu Wesembecius: Au nom du Marquis de Brandebourg-Onolsbac, Iean Fromholdt: Au nom des Ducs de Brunswic Lunebourg, de Sellen, Grupenhagen: & au nom des autres Ducs de Brunswic, de Poméranie & de Wurtemberg, Henri Langenbeck, Iacques Lampadius, Chrysostome Coler, Abraham Kayser
& ledit Iean Fromhold[,] Conrad Warnbuller Conseillers & I[.] C. Au nom de la Landgrave de Hesse-Cassel veuve, Adolphe Wilhelme de Crosieg: Au nom du Landgrave de Hesse-Darmstad, Iean Iacob Wolff à Todenwart: Au nom des Marquis de Baden, Iean Georges de Merckhelbach & Iean Iacques Datt in Dieffenau: Au nom du Duc de Saxe-Lawenbourg, David Gloxinius: Au nom du Cōte de Montbelliard, ledit Warnbuller: Au nom des Comtes & Barons de Scamn en Wétéravie, Matthieu Wesenbecius: Au nom des Comtes & Barons de Scamn en Franconie, ledit Warnbuller: Au nom de la République de Sratsbourg [!], de la ville de Spirre, de Weissenburg sur le Rhin, & de Landaw, Marc Otto: Au nom de la République de Ratisbonne, Iean Iacob Wolff à Todenwart: Au nom de la République de Lubec & des villes de Goslar & Nordhaus, ledit Gloxinius: Au nom de la République de Norimberg & des villes de Winsheim & Schweinfurt, Christophle de Kressenstein: Au nom des autres villes libres de l’Empire, Iean Balthazar Schneider, ledit Otto, George Kumpsthoff & Valentinus Heider, Conseillers, Syndics, & Iurisconsultes.
Kommentar: La teneur de ce traité pouvant suffire pour faire voir les avantages que la Frāce en reçoit, ce seroit vous ennuyer d’vne lecture desja assez longue que de vous les faire tous particuliéremët remarquer. le ne puis toutefois m’empescher de finir par cette observation, que rien n’ayant tenu les plus circōspects en suspens, que l’apréhention que le Roy d’Espagne, en cas qu’il ne voulust suivre l’exemple de l’Empéreur acceptant la paix, dont il n’a pas moins de besoin qu’avoit Sa Majesté Impériale, il ne fust assisté des forces de l’Empire: Cette appréhention cesse aujourd’hui: l’Empéreur & tous les Electeurs, Princes & Estats de l’Empire, s’estans obligez à n’assister point directement ou indirectement le Roy d’Espagne contre la France pendant les différans d’aprésent, ni mesme à l’avenir en de nouvelles guerres
sinon hors l’Empire, & cōformément aux Constitutions d’icelui: entre lesquelles cet Instrument de paix perpétuelle, tenant desormais lieu & devant passer pour Loy fondamentale & Constitution Impériale, le secours que l’Empire lui donneroit ne pourroit estre contre la France.
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