Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
28. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Juli 8

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 Juli 8

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Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 160–161’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
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CP All. 88 fol. 434–435. Kopie: AE , CP All. 101 fol. 71–72’.

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Drängen der Schweden und der protestantischen Reichsstände auf den Abschluß des Frie-
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densvertrags im Reich. Beharren der französischen Gesandten auf dem Verbot kaiserlicher
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Assistenz für Spanien; diesbezügliche Haltung Schwedens und der protestantischen Reichs-
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stände; Gewinnung der Mediatoren in dieser Frage angestrebt. Französisch-schwedische Dif-
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ferenzen in der Frage der Entwaffnung des Kaisers.

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Chacun travaille icy unanimement pour finir le traitté de l’Empire. Ceux
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qui y ont acquis plus d’avantage comme les Suédois et les estatz pro-
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testans ne cessent d’en solliciter la conclusion. Les premiers nous disent
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souvent que dans la suitte de la guerre il n’y a plus qu’à perdre pour la
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couronne de Suède, et |:les autres ressemblent à leurs pères qui conclur-
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rent la paix sans la France en 1552

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Gemeint ist der Passauer Vertrag vom 2. August 1552 (Text (dt.): Drecoll, 95–134), der
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den sog. Fürstenaufstand unter Kf. Moritz von Sachsen gegen Ks. Karl V. beendete ( Bon-
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wetsch
; Drecoll). Noch im Vertrag von Chambord vom 15. Januar 1552 zwischen Kg.
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Heinrich II. von Frk., Kf. Moritz und weiteren prot. Reichsf.en hatten sich diese bereit
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erklärt, keinen Frieden oder Waffenstillstand mit dem Ks. ohne Zustimmung des frz. Kg.s
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einzugehen (Text: DuMont IV.3, 31ff, hier 32 (frz.); (dt.) Druffel, 340–348, hier 342).
quand ilz eurent fait leurs affaires:| par
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son moien.

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|:Pour prévenir tout inconvénient:| nous allons où ils vont et du mesme
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pas qu’eux, n’apportans aucun délay ou difficulté aux affaires s’ils n’en

[p. 95] [scan. 207]


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sont eux-mesmes les autheurs. |:La seule chose où nous ne convenons pas
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c’est en:| la condition que nous prétendons de l’Empereur qu’il n’assistera
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point les Espagnols de ses païs héréditaires. Ils nous opposent la faculté de
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s’allier avec les princes estrangers

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Das Recht, untereinander und mit auswärtigen Mächten Bündnisse einzugehen (ius foede-
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ris), war den Rst. n schon 1645 auf Betreiben Frk.s und Schwedens durch den Ks. weitge-
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hend zugestanden worden ( Böckenförde; Ruppert, 113ff; Repgen, Ereignis, 20 mit
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Anm. 51); laut Art. VIII,2 IPO = § 63 IPM durften sich dergleichen Bündnisse jedoch
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nicht gegen Ks. und Reich und dessen Landfrieden oder gegen den WF selbst richten.
que les couronnes mesmes ont stipulée
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pour les princes de l’Empire, ils allèguent les droitz du sang et de la suc-
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cession, avec beaucoup d’autres choses. |:Mais ce qui nous fait plus d’ob-
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stacle c’est:| l’impatience de mettre à couvert un gain si prétieux qu’ils se
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voient en main pour leur liberté et leur religion. En ce dernier point ils
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ont encores recours à l’authorité de l’Empereur pour exiger des estatz
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catholiques un consentement pur et simple à tout ce que le comte de
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Trautmansdorff leur a accordé

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Konkret gemeint ist vermutlich die Unterredung zwischen den ksl. Ges. und Ges. prot. Rst.
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am 28. Juni 1647, in der die Ksl. aufgefordert wurden, die kath. Rst. zur Annahme der
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bisher erzielten Ergebnisse der Gravaminaverhandlungen zu bewegen; vgl. das Konfe-
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renzprotokoll vom 28. Juni 1647 (Text: APW II A 6 nr. 173 Beilage 1).
, |:et à cette fin ilz luy adhèrent dans le
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refus qu’il nous fait de ce que dessus:|. Néantmoins après s’estre laissé
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informer de noz raisons et de la justice d’une demande qui ne tend qu’à
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rendre la paix seure et de durée, les ambassadeurs de Suède |:et lesditz
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protestans commencent à chercher des moyens

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15 d’accomodement] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext dechiffriert:
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d’union
d’accomodement:|,
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comme Vostre Eminence verra par le mémoire

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Nr. 26.
.

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17 y] nicht dechiffriert.
|:Nous essayons d’y intéresser les Médiateurs en leur représentant:| que si
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l’Empereur demeuroit en liberté d’envoier des trouppes aux Espagnols, il
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en feroit passer en Italie autant qu’il voudroit, et qu’ainsy toute la guerre
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seroit transportée dans leur païs, |:non sans péril pour les places qui font:|
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aujourd’huy la principale seureté de cette province-là.

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Le désarmement de l’Empereur est un des pointz les plus importans, et
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qui pourroit le mieux servir à nostre intention s’il estoit résolu et exécuté
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comme il faut. |:Mais il se rencontre bien mal à propos que les Suédois
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ayans en cela un mesme intérest que luy:|, ils sont convenus ensemble de
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garder de part et d’autre tel nombre de gens de guerre que chacun jugera
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nécessaire pour sa seureté

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Vgl. die gleichlautenden Art. im IPO/S vom 24. April 1647 (s. [nr. 90 Anm. 17] ) (Kopie:
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Giessen 209 nr. 67, hier p. 667, zweiter Absatz, beginnend: Denique omnium belligeran-
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tium ) und im IPO/T vom 13. Juni 1647 (s. [nr. 64 Anm. 6] ) (Text: Meiern IV, hier [5]88 ,
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letzter Absatz – 589, erster Absatz).
. |:Il y aura grande peine à faire changer un
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article dont les ennemis et les alliez sont également contens:|, mais comme
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le premier et plus certain effet de la paix est de poser les armes et que sans

[p. 96] [scan. 208]


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cella il n’y peut avoir de paix, |:nous n’obmettrons aucun soin pour l’ob-
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tenir:|. Il faudra s’il est possible |:y engager les princes d’Allemagne en
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leur faisant comprendre que:| tout ce qu’ils gaignent par le traitté seroit
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sujet à de grans et soudains changemens si l’armée de l’Empereur demeu-
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roit sus pied après la paix.

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J’espère, Monseigneur, que ma précédente lettre

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Nr. 15.
aura esclairci et satisfait
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plènement Vostre Eminence […].

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