Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
225. La Court an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1647 Oktober 28
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Osnabrück 1647 Oktober 28
Kopie: AE , CP All. 89 fol. 406–406’, 417 = Druckvorlage.
Versicherung des französischen Friedenswillens gegenüber den Schweden und den Gesandten
der protestantischen Reichsstände. Angesichts der Kriegsmüdigkeit der protestantischen
Reichsstände Notwendigkeit, die Berechtigung der französischen Forderungen aufzuzeigen.
Gerüchte über eine Abberufung Volmars vom Kongreß. Militaria. Subsidienfrage. Militaria.
Nachrichten erbeten.
Depuis mon retour
La Court hatte Salvius auf seiner Reise nach Münster (vgl. [nr. 203 Anm. 2] und nr. 214
Anm. 5) begleitet (vgl. La Court an [Lionne], Münster 1647 Oktober 15; Ausf.: AE , CP
All. 85 fol. 325–326’) und sich dort bis zum 23. Oktober 1647 aufgehalten ( Babel, Frie-
denskongreß, 25).
et les députez protestans pour les asseurer des bonnes intentions de la
France et du désir qu’elle a de procurer la paix de l’Empire. J’ay trouvé
les ambassadeurs dans le mesme sentiment, et pour les protestans ils com-
mencent à reconnoistre que le retardement vient du costé des Impériaux
qui tirent les affaires en longueur et pensent se prévaloir de la jonction de
l’armée de Bavières. Je leur ay faict voir par quelz degrez on les conduict
dans la servitude, et l’authorité trop absolue que prennent les Espagnolz
dans les conseilz de l’Empereur. J’ay treuvé en eux du respect et de l’af-
fection pour la France, mais il la faut mesurer à l’aulne de la prud〈e〉nce
humaine qui veut tirer commodité de toutes choses, et ne penser pas
qu’une bienveillance publique soit un revenu bien certain, ny un fonde-
ment sur lequel on puisse bastir de grandz desseins, car ilz ont leurs inté-
rêtz à part, et la lassitude de leurs misères est telle qu’ils prendroient des
résolutions contre nous et contre leurs intérêtz, s’ils se croioient embar-
quez plus longtemps dans la continuation de la guerre. C’est pourquoy
Vostre Altesse et Voz Excellences me pardonneront si je prens la liberté
de leur dire qu’il est temps de leur faire voir l’équité de nos demandes, et
nos dernières résolutions pour leur en faire prendre, et aprez autant
qu’humainement ont [!] peut estre asseuré des affaires du monde, j’oserois
bien promettre que voyant de la certitude dans le repos que la France leur
veut procurer, qu’ils se disposeront à tout ce que l’on désirera quand ilz
verront que le retardement viendra du costé de l’Empereur. Quelques-uns
d’entre eux m’ont dit que monsieur Wolmar ne viendroit point et que les
Espagnolz pour brouiller les affaires et oster toute espérence de paix ont
obtenu de l’Empereur qu’il seroit révoqué, ce que j’ay peine à croire, ne
pouvant m’imaginer qu’ils tombent dans cet aveuglement, qui leur attire-
roit la haine et l’envie de toute la terre. Il est pourtant important qu〈e〉
cela se publie pour animer ceux qui sont affectionnez, et pour destromper
les foibles que l’on a jusqu’icy abusez.
Die vereinigten kaiserlichen und kurbayerischen Armeen sind nach Thü-
ringen marschiert, um die Armee Wrangels zu verfolgen; dieser hat sich
nach Mühlhausen
mee , da die Quartiere nicht mehr zur Versorgung ausreichen; als Gegen-
maßnahme Salvius’ Geldlieferung für die schwedische Armee. C’est un
advertissement pour demander une avance sur le subside sans lequel ilz
disent leur estre impossible de subsister, 〈e〉t une des grandes raisonz
qui doit obliger à la paix, est que désormais vous recevrez de grandes
importunitez de leur part, l’argent ne se trouvant point en Suède pour la
subsistance d’une armée. On ne peut dissimuler que jamais argent n’a esté
mieux employé, ny mieux gagné que celuy que l’on leur a donné, mais il
seroit impossible désormais de fournir aux fraidz 〈d〉e leurs demandes.
Vous estes asseuré qu’ilz auront tousjours l’espée à la main pour vous
tant que vous aurez la main à la bourse pour eux. Sans cella j’aurois peur
qu’ilz ne fissent la response de monsieur de Vitry
Gemeint ist sehr wahrscheinlich Louis Gallucio de L’Hôpital, marquis de Vitry (gest. 1611),
frz. Militär; er war bis zum Tode Kg. Heinrichs III. von Frk. (1551–1589; 1574 Kg.) in kgl.
Diensten, danach Parteigänger der Liga (s. Anm. 5) und schließlich in Diensten Kg. Hein-
richs IV.; Gouverneur von Meaux; 1595 Kapitän der kgl. Leibgarde; 1597 chevalier des
ordres du Roi ( ABF I 663, 213ff).
dant la ligue
Die in Péronne als Bund zur Verteidigung des kath. Glaubens gegen die prot. Partei in Frk.
gegründete Ligue de défense de la Sainte Eglise Catholique (1576–1596) hatte zunächst nur
lokale Bedeutung (Picardie, Poitou, Paris) erlangt. Unter Hg. Heinrich von Guise (1550–
1588) weitete sie jedoch ihren Aktionsraum aus, verbündete sich 1584 mit Spanien und trat
in Gegensatz zu Kg. Heinrich III., der 1588 Heinrich von Guise und dessen Bruder Lud-
wig (1555–1588) ermorden und den ligistischen Thronprätendenten verhaften ließ sowie
1589 Heinrich von Navarra als Nachfolger anerkannte. In dem nachfolgenden Bürgerkrieg
trat Spanien seit 1590 offen auf seiten der Liga gegen Heinrich IV. ein, die sich jedoch nach
dessen Konversion zum kath. Glauben und seiner Absolution durch den Papst auflöste
( 2 LThK VI, 1052; 3 LThK VI, 930f; Constant, Ligue; Kampmann, Arbiter, 66–83).
de l’augmentation du subside si la guerre continue. Die Schweden erwar-
ten mit Ungeduld den Ausgang der Operationen gegen Lamboy. Im An-
schluß daran wären hessen-kasselische Truppenverstärkungen für Turenne
möglich, und Königsmarck könnte Wrangel zu Hilfe kommen. Solange
sich aber feindliche Truppen in Westfalen befinden, werden sie von dort
nicht abmarschieren.
Je supplye Vostre Altesse et Voz Excellences de me donner de leurs nou-
velles, car nous sommes sur la crise, et dans le tempz que chacun prendra
ses résolutions. Je ne manqueray de ma part de vous advertir punctuelle-
ment de ce qui se passera icy.