Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
36. Brienne an Servien Amiens 1647 Juli 13
Amiens 1647 Juli 13
Ausfertigung: AE , CP Holl. 42 fol. 52–54’ = Druckvorlage. Kopie, ohne PS: Ass.Nat. 273
fol. 395–395’.
Verweis auf nr. 35. Verhandlungsführung in Münster und Den Haag. Haltung der Provinz
Holland und Wilhelms II. von Oranien. Hoffnung auf eine bessere Verhandlungsposition
nach der Einnahme Diksmuides und La Bassées. Militaria. Rücktritt Bailleuls und Nachfolge
d’Emerys.
PS: Militaria.
Bien que le mémoire du Roy qui est adressé à Messieurs les Plénipoten-
tiaires, et dont on vous envoye la coppie, ne fasse pas précisément res-
ponse à vostre dépesche du 2 e, si est-ce qu’estant leu avec attention, et
par une personne aussy consommée que vous estes dans les affaires vous
en tirerez de grandes lumières, et puisque Leurs Majestez permettent à
messieurs voz collègues |:de se relascher d’un poinct qu’ilz ont demandé
suivant les ordres qu’ilz en avoient euz:| et dont la justice estoit recogneue
de la pluspart des députez des princes qui forment l’assemblée de Muns-
ter, et qu’elles s’y sont portées par une considération générale et solide,
et qui leur a fortement esté imprimée par Messieurs les Plénipotentiaires,
|:que peuvent faire Leurs Majestez que de vous donner la mesme liberté
pour ce qui regarde les affaires de Hollande:| et selon que vous en avez
escrit? Mais comme ilz désirent que monsieur de Longueville et monsieur
d’Avaux |:mesnagent tous les momens et qu’ilz ne se déclarent qu’après
avoir esté refusez de divers partiz qu’ilz auront à proposer et les affaires
estans réduictes au poinct qu’il n’y aura pas lieu de s’en deffendre:|, on
attend de vostre adresse que vous aurez les mesmes circonspections, et
que vous n’oublierez rien à faire ny à dire qui puisse améliorer nostre
condition. Il y a cela de commun entre messieurs vos collègues et vous
que les plus puissants vous font |:obstacle, mais avec cette différence:|
que des ordres estrangers peuvent apporter du changement à Munster, et
qu’au lieu où vous estes vous ne pouvez espérer le secours d’aucun, car
|:la province de Hollande a usurpé l’authorité, et l’opposition qu’i veul-
lent former les aultres anime ceux-cy qui par addresse ou par force sont
tousjours les maistres des délibérations. Il m’a paru lisant vostre lettre que
monsieur le prince d’Orange a de bonnes intentions:| et quelque volonté
d’en donner des marques, mais pour estre imparfaictes ou foibles cela
n’opère rien, sinon que sa foiblesse et celle de six provinces eslèvent la
puissance de la septiesme, laquelle |:s’est laissée corrompre par l’avarice
de quelques-uns de ses membres:| et est tumbée en un tel aveuglement
que pour avoir oublié les maximes qui ont formé leur république ilz se
mettent en hazard de |:perdre la liberté pour laquelle ilz:| ont si longtempz
combattu. Avant que de prendre cette résolution, on a examiné ce qui
estoit le plus à craindre, et les moiens de s’en garentir, mais ceux-cy aiant
paru foibles, on a jugé qu’il falloit prendre party, et donner l’auctorité à
un pilotte expert comme vous estes d’estre maistre des voiles, Leurs Ma-
jestez estant bien assurées que vous |:ne vous abandonnerez à la volonté
de Messieurs les Estatz que lorsqu’y résister seroit perdre leurs affaires:|.
Si monsieur de Thurenne eust eu assez d’authorité sur l’armée qu’il a
commandée depuis quelques années, et qu’il fust venu servir en ce païs,
|:cela eust peu faire changer les délibérations qui ont esté formées, ce sont
voz mesmes termes:|, et cela me faict espérer que si nous avons assez de
fortune de remporter les deux places que nous avons assiégées, mesme-
ment avant que l’ennemy ait pris Landrecy, l’effroy qu’on aura en Flan-
dres de nous sçavoir maistres de Dixmude et de La Bassée dont les con-
séquences vous sont cogneues pourroit bien causer quelque changement
dans les mesmes qui en avoient esté capables sur la nouvelle qui avoit esté
portée de la marche de Thurenne, et c’est bien quelque chose de plus
grand relief que sans ce secours qu’on avoit attendu on ait peu faire des
choses de cette conséquence.
Keine Fortschritte Erzherzog Leopold Wilhelms vor Landrecies. Das
Rücktrittsgesuch Bailleuls
ry .
[PS] Gescheiterter Entsatzversuch des Feindes vor La Bassée und bevor-
stehende Einnahme Diksmuides.