Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
238. Longueville an Mazarin Münster 1647 November 5
Münster 1647 November 5
Bemühungen um die Aufnahme von Verhandlungen mit Volmar vor seiner Abreise nach
Osnabrück. Zur Reise Saint-Romains zum Kurfürsten von Brandenburg. Ernst; Haltung
Kurbayerns. Ankunft Préfontaines; Postangelegenheiten. Vorgehensweise gegenüber Kur-
bayern ; Militaria. Aussichten der Verhandlungen Volmars in Osnabrück. Kriegswille des
Kaisers und Spaniens. Nachfolgeregelung des Kurfürsten von Bayern.
|:Les ordres estans venus à Volmar et ayant pris résolution d’aller à Osna-
bruk , nous avons cru qu’il falloit essayer de le faire auparavant rentrer en
traicté avec nous. C’est où nous en sommes par le moyen des Médiateurs:|
dont nous informons par nostre dépesche , et de ce que nous avons fait
pour faire voir clairement à chacun la bonne intention de Leurs Majestez
pour la paix. Nous croyons que nos soings ne sont pas inutiles et que la
vérité l’emporte par-dessus les artifices de nos ennemys.
La relation de |:monsieur de Saint-Romain :| vous fera connoistre que
|:son voyage a esté assez utile auprès de monsieur de Brandebourg. Ses
ministres icy font à cette heure assez bien.
grand regret que |:son maistre:| ne vous ayt pas donné le temps de luy
pouvoir faire tenir la lettre dont il vous a pleu de m’envoyer la coppie .
Elle auroit, je m’asseure, eu la force par les puissantes et pressantes rai-
sons qui y sont contenues de l’empescher de rompre un traicté qui attiroit
infailliblement celuy de la paix et qui mettoit en seureté tous ses intérests.
Monsieur de Préfontaine n’est arrivé qu’hyer, et la dépesche qu’il nous a
apporté estant si importante, nous remettrons d’y respondre par l’ ordi-
naire prochain, et cependant nous nous servirons le plus utilement qu’il
nous sera possible des ordres qui nous y sont donnez.
J’ay esté tousjours dans le sentiment |:qui y paroist de ne vouloir point
rompre avec Bavière tant qu’on ne luy peut faire de mal et qu’on en peut
recevoir. Mais nous adviserons:|, messieurs mes collègues et moy, |:le che-
min que nous y prendrons à cette heure avec les Suédois, puisque appa-
remment ilz ne peuvent désirer de monsieur de Turenne sinon qu’il se
joigne à eux et à Madame la Lantgrave qui ont besoing que toutes les
forces s’unissent ensemble pour s’opposer à celles de l’Empereur et de
Bavière qui poussent Vrangel qui est desjà au-deçà d’Erfort, et ne pourra
prendre poste qu’au Véser, son armée estant fort affoiblye, Konigsmark
aussi a décampé devant qu’avoir pu obliger Lamboy à le faire:|.
Voylà, Monsieur, l’estat des affaires qui vous fera sans doute juger que |:si
Volmar se rend tant soit peu facile à Osnabruk, il y sera bien receu, et
n’en reviendra pas sans conclurre.
L’Empereur aussi bien que les Espagnolz désire que la guerre se continue
quand ce ne seroit que pour attendre la mort du duc de Bavière pour se
rendre maistre absolu de son armée, de son pays, et de son argent:|. Je
vous advoue que je n’eusse jamais cru que |:ledict duc fust venu au poinct
que d’exclurre son frère de l’administration de ses Estatz après sa mort et
d’y appeller sa femme
pérance que j’avois de son assistance pour la paix, croyant qu’il faut que
son esprit soit abbaissé, et qu’il soit maintenant abandonné à la conduite
d’autruy:|.
Nous sommes en de continuelles conférences qui m’empeschent de vous
pouvoir rendre un compte plus exact.