TEXTE
Ludwig XIII. an Richelieu über die Gründe zum Kriegseintritt
Chantilly 1634 August 4
Auf das Schreiben Ludwigs XIII. über die Kriegsgründe weist die Zusatzinstruk-
tion zur Hauptinstruktion im Schlußsatz hin: es sei ihr ein Memoire beigefügt, das
die königlichen Intentionen sur le sujet de la guerre enthalte, lors qu’il fut
question de se résoudre à la faire
Vgl. die Zusatzinstruktion, Nr. 11 S. 150ff., für die zitierte Stelle S. [158, 19–20] .
bekannt. Aber im Aktenzusammenhang von zwei Handschriften der Haupt-
instruktion und der Zusatzinstruktion, mit dem Textstand von Anfang 1642, sind
Kopien überliefert. Diese Verbindung und die zitierte Stelle lassen Richelieus
Absicht erkennen, den französischen Bevollmächtigten das königliche Schreiben von
1634 abschriftlich mitzugeben. Daß dieser Plan im September 1643 von Mazarin
tatsächlich ausgeführt worden sei, ist zwar nicht direkt nachweisbar, weil auch die
Zusatzinstruktion nur in Handschriften der Richelieuzeit und nicht bei den Aus-
fertigungen der Hauptinstruktion überliefert ist; doch wird sie in diesen Ausfertigun-
gen als Anhang erwähnt
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 11 S. [150, 15–151, 2] , bzw. in der Hauptinstruktion, Nr. 5
S. 58ff., die Stelle S. [117, 27–28] .
satzinstruktion gelten.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 109–113.
Kopie von der Hand Cherrés; Teil des Dossiers, der den Aktenband
ausmacht und dessen Kernstück die von uns als B3 bezeichnete Handschrift
der Hauptinstruktion, 1643 IX 30, ist
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt B3 S. [31, 14–32, 10] ; vgl. zur Datierung des
Dossiers B3: vor Juli 1642, Einleitung S. [10, 10–15] .
Abdruck zugrunde.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 338’–340’.
Kopie von unbekannter Hand; Teil eines Dossiers am Schluß des Akten-
bandes, dessen Kernstück die von uns als B4 bezeichnete Handschrift der
Hauptinstruktion, 1643 IX 30, ist
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt B4 S. [32, 11–27] .
ab. Lemmata wie in B3.
Lettre du Roy à Son Eminence
sur le sujet de l’ouverture de la guerre
Mon Cousin,
m’ayant fait connoistre que vous désiries que je vous envoyasse les
raisons que je vous dis l’autre jour de bouche pour nous porter à la rupture
contre Espagne, je les ay escrites de ma main, Ame qui vive ne les a veues,
et vous les envoie dans ce pacquet. Excusez, si elles ne sont en bons termes,
n’ayant jamais estudié en éloquence que dans l’armée et parmy les soldatz.
Je ne la feray plus longue que pour vous asseurer de mon affection qui
durera pour vous jusques à la mort, et continueray mes prières envers le
bon Dieu, afin qu’il vous tienne tousjours en Sa S te Garde.
A Chantilly ce 4. e aoust 1634
Louis
Raisons pour faire la guerre
Motive und Anlaß dieser Aufzeichnung des Königs sind ungeklärt. Einen Anhaltspunkt geben
vielleicht die von M. Avenel VII S. 726ff. mitgeteilten Stellen aus einem Memoire Richelieus
vom 23. Juli 1634 über eine mit den Vereinigten Niederlanden zu schließende Offensivallianz,
die Frankreich zum Kriegseintritt verpflichten würde. Avenel notiert in diesem Zusammen-
hang ( VII S. 728) auch eine leider undatierte und von ihm auf »einige Wochen früher« angesetzte
Aufzeichnung Richelieus, in der es heißt: Revenant à l’opinion du Roy qui non seule-
ment me dist, il y a quelques jours, à l’occasion des difficultés que je faisois d’adhérer
aux pensées qu’il avoit sur le sujet de la guerre, que je serois contrainct d’y revenir
(mais qui a voulu depuis m’envoyer son advis très judicieux par escrit), j’estime qu’il
vaut mieux s’y résoudre … Stünde nicht die Datierung Avenels im Wege, für die er ja
Gründe gehabt haben muß, so würde man ohne weiteres den advis très judicieux des Königs mit
dieser Aufzeichnung vom 4. August 1634 identifizieren, so genau paßt sie in den Zusammenhang.
Will man nicht eine Fehldatierung Avenels annehmen, so bleibt nur die Erklärung, daß der
König sich zweimal innerhalb weniger Wochen schriftlich über seine Gründe für den Kriegseintritt
geäußert habe, was nicht sehr wahrscheinlich ist. Jedenfalls wirft die Aufzeichnung vom August
1634 ein helles Licht auf das Ringen zwischen König und Minister um die schwere Entscheidung
über Krieg und Frieden. – Ob Richelieus Widerspruch echt oder nur zum Schein erhoben war –
um sich der Entscheidung des Königs schriftlich zu versichern und vor der Mit- und Nachwelt
gerechtfertigt zu sein –, ist hier nicht zu erörtern.
1
On ne doit point douter que le dessein des Espagnolz ne soit d’attaquer
la France toutesfois et quantes qu’ilz le pourront, soit ouvertement, soit en
baillant des troupes et de l’argent à la Reyne, ma mère, et à mon frère, ou
à quelques malcontents du Royaume
Die Mutter des Königs, Maria Medici, sein Bruder Gaston und zahlreiche Mitglieder des
hoben Adels hatten mehrfach Unruhen und Verschwörungen angezettelt, um Richelieu zu stürzen.
Seit der Hinrichtung des Herzogs von Montmorency (1632) herrschte Ruhe; Maria Medici
und Gaston waren ins Ausland geflüchtet (vgl. die Texte S. 51f. und S. 133ff.).
veoy pas présentement). Nous voyons encor par les dépesches prises à
Calais la continuation de leur mauvaise volonté contre cet Estat, et par le
Traité qu’ilz veulent faire avec Angleterre contre nous
j’aymerois mieux les attaquer présentement que d’attendre qu’ilz nous
attaquent.
2
Secondement il ny fit jamais si beau ny ne fera, pour les raisons que
voicy. Les Peuples et Grands du Pays Bas sont très mal contents de leur
domination et portéz à la révolte .
3
Ilz n’eurent ny n’auront jamais tant d’affaires de tous costéz qu’ilz en
ont présentement.
4
Jamais ne furent si foibles ny d’hommes ny d’argent.
5
Nous ne devons point craindre de remuemens dans le Royaume,
les Huguenotz estans bas, ny de diversion en Italie, en ayant tiré depuis
deux ans toutes les troupes qu’ilz ont osté, lesquelles s’en sont toutes
allées à néant, et ne veoy pas qu’ilz puissent trouver des soldatz en ce pays
à l’avenir. Je ne veoy pas aussy qu’ilz puissent soustenir une guerre en
Italie sans le secours des Alemands, dequoy l’ Empereur n’a garde de se
desgarnir en ce temps icy, en ayant trop de besoin pour luy. Si nous conti-
nuons dans le dessein de la Valteline
Im Frieden von Cherasco (1631 April 6) hatten der Kaiser und Spanien die Zurückziehung
ihrer Truppen aus dem Veltlin zugestehen müssen (vgl. Du Mont VI 1 S. 9). Seitdem war
Frankreich bestrebt, diese wichtige Paßstraße mindestens für den Kriegsfall selbst in die Hand
zu bekommen, was dem Herzog von Rohan später nach Kriegsausbruch auch vorübergehend
gelang.
en cas qu’ilz le voulussent. Il n’y a que M r de Savoie qui aura tousjours de la
mauvaise volonté
la frontière d’Espagne, je me mocque de ce qu’ilz peuvent faire.
6
Les Hollandois sont en bonne humeur, forts en gens de guerre, et est
à craindre que, s’ilz voyent que nous ne voulions attaquer les Espagnolz
ouvertement, les trévistes
faire la Trêve, auquel cas nous ne devons douter que toutes les forces
dequoy ilz se servent contre les Hollandois nous tomberons sur nous, et par
conséquent nous ferons la guerre plus puissamment.
7
Si les Suédois et autres Princes leurs confédéréz nous voyent en rupture
avec Espagne, cela leur donnera grand courage et réunira toutes les divisions
qui sont entre eux
Gegensätze zwischen dem schwedischen Kanzler Axel Oxenstierna und den mit Schweden ver-
bündeten protestantischen Reichsständen zeigten sich zuerst im Sommer 1634 und verschärften
sich in den folgenden Wochen unter dem Eindruck militärischer Erfolge des Kaisers (Eroberung
Regensburgs am 26. Juli, Schlacht bei Nördlingen am 5./6. September).
sans rien faire, ilz croiront que nous voulons chercher accomodement, ce
qu’ilz tascheront de faire de leur costé, auquel cas toutes les troupes de l’Em-
pereur, de l’Empire, et d’Espagne nous tomberoient sur les bras.
8
Et encores que ny les Suédois ny les Holandois ne s’accomodent et que
ces affaires durent, comme il y a grande apparence, nous sommes nécessitéz
de nous tenir tousjours arméz fortement, ce qui consomme nos finances sans
rien faire et nous affoiblit d’argent. Et quand nous en aurons besoin, nous
n’en aurons plus, et en faisant la guerre, estant deschargé du secours
d’argent que nous donnons aux Hollandois et Suédois, nous agrandirons
nostre pays, et ne nous en coustera qu’un milion par an davantage.
9
Je croy que, quand nous les attaquerons fortement dans leur pays, les
Hollandois et nous, qu’ilz songeront à se deffendre, à quoy ilz seront assez
empeschéz, et leur pays sera le champ de bataille et non la France, et mon
frère
Gaston (vgl. S. [18, 42–45] ) hielt sich damals in Brüssel auf. Im Oktober 1634 kehrte er nach
Frankreich zurück und versöhnte sich mit dem König.
qu’il puisse faire aucun mal, mais il ne se peut que les gens de guerre qui
viendroient avec luy ne fissent quelque dommage au pauvre peuple, et
s’il y a moyen, il faut jetter la guerre au dehors et ne l’avoir chez soy.
10
Si je voyois que la Paix se peust faire générale dans quelque temps et
qu’il y eust quelque aparence, je ne concluerois pas comme je vas faire,
mais voyant le contraire, je conclus et suis d’avis qu’il faut faire une forte
guerre ouverte aux Espagnolz pour avoir à la fin une bonne Paix générale
et non autre.
Signé Louis
Escrit à Chantilly ce 4. me aoust 1634.
2
Vorlage Richelieus bei Ludwig XIII. über die Friedensbedingungen samt den Randbemerkungen des Königs dazu
Paris 1642 Januar 2
In den gleichen Dossiers, die das Schreiben Ludwigs XIII. über die Kriegsgründe
(Nr. 1) überliefern, folgen unmittelbar Kopien eines Dokuments über die Friedens-
bedingungen; einer – wie der Inhalt zu erkennen gibt – entsprechenden Vorlage
Richelieus bei Ludwig XIII. mit den königlichen Marginalentscheidungen zu allen
Fragen. Stärker noch als der Aktenzusammenhang mit Handschriften der Haupt-
und Zusatzinstruktion beweist der Inhalt dieses Stücks, mit dem sich Richelieu der
königlichen Billigung aller wesentlichen, von ihm zur gleichen Zeit in den Instruk-
tionen formulierten Friedensbedingungen versicherte, die Zugehörigkeit zu ihnen und
die Absicht des Kardinals, es den französischen Bevollmächtigten mitzuteilen
Über Richelieus Gründe dafür Einleitung S. [3, 20–27] .
In der Zusatzinstruktion zur Hauptinstruktion wird die Vorlage Richelieus an
zwei Stellen genannt; einmal in Bezug auf Katalonien als Intentionen des Königs,
signé[es] de Sa main, und im Schlußsatz als Anhang, [le] mémoire cy-après
incéré, où Sa Majesté a mis de Son propre mouvement ses intentions sur le
sujet de la Paix
Vgl. in der Zusatzinstruktion, [Nr. 11] S. 150ff., die Stellen S. [153, 26–29] und S. [158, 17–18] .
tatsächlich mitgegeben wurde, ist bei Nr. 1 ausgeführt. Aber im vorliegenden Fall
beheben die Ausfertigungen der Hauptinstruktion jeden Zweifel. Denn wenngleich
Richelieus Vorlage nicht bei ihnen überliefert ist, so nehmen sie doch an einer Stelle,
die schon aus der Zeit Mazarins stammt, auf dieses Stück als Anlage Bezug. Sie
sprechen von den conditions, soubz lesquelles seulement Leurs Majestéz
peuvent vouloir la Paix, die der Hauptinstruktion als dernier ordre qui …
servira de règle formelle beigegeben würden
Vgl. die Hauptinstruktion, Nr. 5 S. 58ff., für die zitierte Stelle S. [117, 22–25] .
Das Original der Vorlage Richelieus ist uns nicht bekannt. Der König hat, wie
er am Schluß bemerkt und die Schreibweise in den Kopien noch erkennen läßt, seine
Entscheidungen zu den einzelnen Fragen an den Rand des Immediatberichts gesetzt;
wir drucken sie im Text etwas eingerückt. Das Lemma muß, seinem Inhalt zufolge,
nach der Stellungnahme Ludwigs XIII. hinzugesetzt worden sein. Zu ihr gehört
auch das Schlußdatum vom 2. Januar 1642. Die Vorlage selbst dürfte auf Ende
Dezember 1641 zu datieren sein; denn terminus post quem ist, zufolge der Nennung
von M r le Cardinal Mazarin , das Bekanntwerden der am 16. Dezember 1641 in
Rom erfolgten Kardinalskreierung Mazarins in Paris.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 113–115’.
Kopie von der Hand Cherrés; sie liegt unserem Abdruck zugrunde.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 340’–341.
Kopie von unbekannter Hand mit geringfügigen Abweichungen B3 gegen-
über
Vgl. für die beiden Aktendossiers und die Bezeichnungen B3 und B4 Vorbemerkung zu Nr. 1
S. 17, 18–27, bzw. Vorbemerkung zur Hauptinstruktion, Nr. 5 S. [31, 14–32, 27] .
Conditions ausquelles le Roy veut consentir à la Paix, qu’il a fait escrire luy
mesme par M r de Noyers, en présence de M rs le Chancelier
et Surintendant
Comme il pleut au Roy de résoudre de luy mesme la guerre, lors qu’il fut
question de la faire, et en dresser un mémoire fort bien raisonné ;
Estant nécessaire de laisser M r le Cardinal Mazarini pleinement instruict
de ce qu’il aura à faire
quand il faudra, Sa Majesté aura agréable de faire sçavoir Sa Volonté sur
certaines difficultéz qui ne peuvent estre résolues que par elle.
Les Impériaux et Espagnolz demanderont que le Roy quitte Cazal,
Pignerol, et tout ce qu’il tient en Italie.
Le Roy voulant rendre les places qui ont esté prises dans le Piedmont
depuis la mort du Duc de Savoie , pourveu que les Espagnolz
facent le mesme, ne peut ny ne doit entendre à se départir de Cazal
et de Pignerol, ladite place appartenant à Sa Majesté.
Ilz demanderont qu’il quitte Brizac et toutes les places qui sont mainte-
nant en Alsace et en Alemagne sous son obéissance.
Cela dépendra des avantages que l’on fera dans la Paix au Roy, ou
de ceux qu’il aura, quand on fera la Paix.
Ilz demanderont qu’on restitue absolument la Lorraine.
La Lorraine estant légitimement acquise à Sa Majesté par les armes
et par Traitéz, il n’y a pas d’apparence de penser à la restituer.
Ilz demanderont qu’on rende Arras et toutes les places conquises sur
eux en Artois, Henault, Cambrésis, Luxembourg, et Comté de Bourgoigne.
Lesdites places appartenant à la France comme les autres provinces
du Royaume, il n’y a pas – d’aparence de penser à les demander.
Cependant, le Roy ayant receu contentement en toutes les autres
prétentions qu’a Sa Majesté en faisant la Paix, Elle consentira
volontiers à la reddition des places de la Bassée [!], Casteau Cambrésis,
la Bassée [!] et Danvilliers, Landréchy.
Ilz demanderont qu’on rende tout ce qu’on tient dans le Roussillon, et
que la donation que les Catalans ont faite de leur sujection au Roy soit
déclarée nule, et qu’ilz soient remis sous la domination d’Espagne comme
ilz estoient auparavant.
Le Roy ne peut consentir à cette demande ny pour le Roussillon
ny pour la Catalogne.
Ilz demanderont que le Portugal soit absolument abandonné.
Comme le Roy n’est point obligé à la protection du Portugal par
aucun Traité, Sa Majesté veut demeurer libre de l’assister.
Ilz demanderont qu’à l’avenir le Roy renonce à l’alliance des Suédois et
de tous autres Princes d’Alemagne qui ont fait la guerre avec luy.
Une telle proposition estant contre l’honneur de Sa Majesté, il n’y a
pas d’apparence d’y entendre, et c’est chose honteuse de la proposer.
Ilz demanderont qu’il en fasse autant à l’esgard des Holandois.
Idem.
Il plaira au Roy faire sçavoir ses pensées sur ces sujects et avoir esgard en
ses résolutions à l’avenir comme au présent, considérant bien quelles
seuretéz il veut demander pour se garentir de la coustume qu’ont les
Espagnolz de n’observer point les Traitéz qu’ilz font, mais de les rompre
aussytost qu’ilz le peuvent faire avec avantage.
Les responces mises au marge sont selon mon intention.
Fait à Paris le 2. e Janvier 1642
Signé Louis
Sa Majesté ne trouvera pas estrange, si ces affaires sont remises à son seul
avis, puis qu’elles sont de beaucoup plus grande importance que celles qui
se passèrent en Piedmont du temps de Henry Second et de Henry 3. me,
èsquelles le Roy scella de sa propre main ses volontéz au reffus du Chance-
lier de Birague qui estoit lors, nonobstant quoy M r de Nevers ne voulut pas
les exécuter, ny mesme le Maréchal de Bourdillon, qu’après avoir fait
diverses remonstrances au contraire
Es bandelt sich um zwei verschiedene Vorgänge: Im Jahre 1562 trat Karl IX. (nicht Heinrich
II.) verschiedene bisher von Frankreich besetzte piemontesische Plätze an Emanuel Philibert
von Savoyen ab. Der Marschall Bourdillon und der Kardinal und spätere Kanzler René de
Birague, französische Statthalter in Piemont, erhoben ernste Gegenvorstellungen; der Marschall
weigerte sich sogar eine Zeitlang, aus Turin abzuziehen. Im Jahre 1574 ließ sich Heinrich III.
zur Auslieferung der Festung Pinerolo an Savoyen bereden. Diesmal erhob Louis de Gonzague,
Herzog von Nevers und französischer Gouverneur in Piemont, heftigen Widerspruch, den er
sogar bei dem Parlament von Grenoble zu Protokoll gab. Vgl. Richelieu, Mémoires, VIII
S. 200f., ferner J. de Cassan II S. 54ff., der den Sachverhalt genau darstellt, und das im
März 1637 abgefaßte Gutachten Theodor Godefroys über Pinerolo bei Dupuy S. 583, das wahr-
scheinlich die Quelle für diese Sätze Richelieus gewesen ist.
3–9 Hauptinstruktion für die französischen Gesandten in Münster
1643 September 30
Die uns bekanntgewordenen Entwürfe bilden keine lückenlose Reihe, die bei den
Ausfertigungen der Hauptinstruktion endet. Mit Sicherheit sind vielmehr einige
bisher nicht aufgetauchte Zwischenglieder anzunehmen, worauf im folgenden jeweils
verwiesen wird. Die vorliegenden Handschriften – Entwürfe und Ausfertigungen –
lassen sich dennoch in die dreifache Stufenordnung A-B-C bringen
Außer den Handschriften und dem S. 56ff. gedruckten Aktenvermerk sind zur Hauptin-
struktion zwei weitere Aktenstücke bekanntgeworden.
I. AE , Corresp. pol. Espagne 19 fol. 430–438’.
Kopfvermerk vom gleichen Kanzlisten, der B1 und vermutlich auch B 2 der Hauptinstruktion
(vgl. S. [29, 7–8] u. [31, 3–5] ) sowie B1 der Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
Frankreich (hier [Nr. 12] , vgl. Vorbemerkung S. [159, 18–160, 2] ) mit Vermerken versehen
hat: Réflexions sur la proposition de la Paix générale, 1639 (die Jahreszahl ist mit Tinte
gestrichen. Das Stück ist im unmittelbaren Anschluß an B1 der genannten Aufzeichnung
verheftet.
Es handelt sich äußerlich um einen Entwurf, der halbseitig von unbekannter Hand geschrieben ist
und einige Streichungen und Ergänzungen aufweist. Inhaltlich liegt eine Zusammenfassung der
Hauptinstruktion vor, die sich an deren Wortlaut anlehnt. Aber durch die starke Raffung ist
doch eine im ganzen freie Wiedergabe bedingt. Das Memoire gliedert sich in sechzehn poincts,
die sechzehn Sektionen der Hauptinstruktion zusammenfassen (premier poinct – 13. me
poinct = Sektion I–XIII; 14. me poinct = Sektion XVI; 15. me poinct = Sektion XIX;
16. me poinct = Sektion XXI).
Das Aktenstück gehört höchstwahrscheinlich auf die Stufe B2 der Hauptinstruktion (Dezem-
ber 1641; vgl. S. [10, 16–11, 1] ; damit würde das zugesetzte Datum 1639 hinfällig. Denn die
in B1 und ursprünglich auch noch in B2 vorhandene, hier dann herausgeschnittene alte Sektion
XIII (vgl. [Nr. 6] S. 123ff.) wird in den réflexions nicht mehr berücksichtigt. Der Abschnitt
13. me poinct ist eine Zusammenfassung der jetzigen Sektion XIII, Katalonien (vgl. S. [103, 3– 106, 6] in Verbindung mit [Nr. 7] S. 127ff.).
II. BN, Mss. , F. fr. 10642 fol. 1 und 2–12. (Zwischen fol. 1 und 2 sind als fol. 1A–1J ein
später hinzugekommenes Titelblatt, Inhaltsverzeichnis sowie Namens- und Sachregister für den
ganzen Band verheftet. Dieser Band ist eine Abschriftensammlung, die ein sonst unbekannter
Kanzlist mit Ausnahme eines Gutachtens einheitlich angefertigt hat.)
fol. 1: Déclaration du Roy Louis quatorziesme sur l’instruction qui a esté dressée au
Conseil, touchant ses prétentions contre l’Empereur et le Roy d’Espagne, portant sa
conclusion sur un chacun des différens qu’ils ont à vuider ent’eux, 1643.
Schlußformel fol. 12: Faict et conclu au chasteau du Louvre à Paris le seiziesme jour de
juin mille six cens quarante trois, signé Louis, Anne d’Austriche, Gaston, et plus bas par
le Roy et Leurs Majestéz, Le Tellier, est scellé en grand sceau de cire jaune.
Das Datum vom 16. Juni 1643 ist wahrscheinlich falsch. Denn es wird im Text eine Weisung
Ludwigs XIV. an den Conseil vom 20. Juli 1643 zitiert, ferner die Verhandlungsvollmacht für
die Gesandten vom 20. September 1643, und zwar mit den Worten: le pouvoir ample de ce
jourdhuy par nous à eux faict expédier. Demnach wurde die déclaration vielleicht am
gleichen Tage wie die Vollmacht ausgefertigt oder ist doch zumindest für September 1643 anzu-
setzen. Diese déclaration Ludwigs XIV. wirft allerdings formal und material noch andere
Probleme auf, die bis jetzt nicht gelöst werden konnten. Denn es fehlt bisher sowohl eine andere
Handschrift als auch irgendein Anhaltspunkt in der zeitgenössischen Korrespondenz. Deshalb
wird darauf verzichtet, sie hier zu veröffentlichen. Der Benutzer findet einen Druck bei C. W.
Gärtner II S. 278–292. Allerdings folgt Gärtner einer uns nicht bekannten Handschrift
Sie differiert so stark von der uns vorliegenden, daß sie als spätere Fassung angesehen werden muß.
Dem entspricht eine Differenz im Monatsdatum; statt Juni 1643 bei Gärtner im Lemma
4. September 1643, am Textschluß 14. September 1643.
Nach einer längeren Einleitung folgen in der déclaration sechzehn Kapitel mit folgenden Über-
schriften : I. Navarre; II. Castille et Tolède; III. Aragon et Comté de Catalongne; IV. Por-
tugal; V. Sicile et Naples; VI. Malorques; VII. Duché de Milan; VIII. Comté de
Roussillon et ville de Perpignan; IX. Duché et Comté de Bourgongne; X. Seigneu-
ries de Salins, Bar sur Seyne, Comtéz d’Auxerrois, Masconnois, et Boulongne; XI. Seig-
neuries de Noyers, de Béthune, de Lille, Douay, et Orchies, Comtéz d’Artois, d’Oster-
vant, et de Ponthieu; XII. Sur la Comté de Flandre, Duché de Luxembourg, Pays de
Hainaut, Frise, et Holande; XIII. Duché de Savoye et Principauté de Piémont; XIV.
Duchéz de Lorraine et de Bar; XV. Suède; XVI. Confédéréz.
Die Behandlung dieser Rechtstitel erinnert stark an die rechtshistorischen Gutachten der könig-
lichen Historiographen Dupuy, Godefroy und Cassan. Sie erinnert aber auch an die Aufzeichnung
Richelieus über die alten Rechte der Krone Frankreich (hier [Nr. 12] , vgl. S. 159ff.). Aller-
dings geht es der déclaration nicht um die historische Herleitung und rechtliche Fundierung der
französischen Rechtsansprüche. Sie hält diese für unbezweifelbar und stellt dementsprechend fest
umrissene Maxima und Minima für einen Verhandlungsabschluß auf.
Die déclaration bezieht sich dabei häufig auf eine sogen. instruction. Damit kann aber nicht
die Hauptinstruktion für Münster gemeint sein; denn die déclaration erwähnt vielfach Rechts-
ansprüche, die in der Hauptinstruktion nicht erörtert werden. Und wo Bezüge auf die sogen.
instruction mit der Hauptinstruktion identifiziert werden können, liegen inhaltliche Differenzen
über die französischen Friedensziele vor. Bei Gärtner fehlen alle Hinweise auf die instruction.
Vielleicht haben wir darunter eine unbekannte Unterrichtung im allgemeinen Sinne und nicht
die Instruktion im speziellen Sinne zu verstehen. Vielleicht sollte sie den Gesandten anfangs
mitgegeben werden und später nicht mehr, so daß man die Verweise auf die sogen. instruction
strich.
Über den Zweck der déclaration gibt folgender Passus aus der Einleitung Aufschluß: …. nous
avons jugé à propos de dresser la présente déclaration secrète sur chacunes [!] des articles
de la dicte instruction, aux fins d’esclaircir de nostre intention les personnages que nous
commettrons pour négocier le dict Traicté, et laquelle ils seront obligez suivre, nonob-
stant le pouvoir ample de ce jourdhuy par nous à eux faict expédier et dellivrer de
conclure et arrester tous les différens que nous avons avec le dict Empereur et Roy
d’Espagne pure et simple, sans y estre inséré aucune clause, et suivant lequel ils pour-
roient traicter à nostre desavantage, s’il n’y estoit pourveu d’instrumens nécessaires;
ausquelles fins nous avons faict les présentes que nous voulons estre suivie [!] par
nos dicts Commissaires selon sa forme et teneur, sans y estre rien dérogé ny diminué
en aucune forme et manière que ce soit, ny au corps de la dicte instruction, sauf en ce
qui y est dérogé par nos présentes lettres de déclaration.
Die déclaration war also als verbindliche Anweisung für die Gesandten gedacht, nach der
sie sich ungeachtet der Verhandlungsvollmacht (vom gleichen Tage) zu richten hatten. Sie sollten
damit der Gefahr enthoben werden, auf Grund der unbeschränkten Vollmacht etwas für die Krone
Nachteiliges abzuschließen. – Die déclaration war nach Form und Inhalt genauestens von
ihnen zu befolgen, ohne daß doch durch sie an der Verhandlungsvollmacht oder an dem wesentlichen
Inhalt ( corps) der sogen. instruction etwas gemindert werden sollte, sofern das nicht im Einzel-
fall ausdrücklich gesagt wurde.
Ob die déclaration den Gesandten tatsächlich mitgegeben wurde, ist nicht bekannt. Aber an der
Echtheit des Stückes, das von den geheimsten politischen Erwägungen der französischen Krone
Kenntnis besitzt, ist kaum zu zweifeln.
Der déclaration schließen sich umfangreiche Gutachten an, in denen ein Teil der von ihr be-
handelten Fragen historisch und rechtlich erörtert werden. Bis auf das erste (offenbar aus einer
anderen Abschriftensammlung übernommene) Memoire über die Freigrafschaft Burgund sind alle
Gutachten vom Schreiber der déclaration geschrieben. Keines der Stücke ist identisch mit Gut-
achten Dupuys oder Godefroys.
-
1. Response au discours que dessus [ bezieht sich auf einen anderen Zusammenhang], produits[!]
par le Roy d’Espagne, ainsy qu’il est contenu en iceux, sur les droicts prétendus par
Marie de Bourgongne, Duchesse d’Austriche, fille de Charles, dernier Duc de Bour-
gongne, aux Duchéz, Comtéz, Pays, et Seigneuries cy insérées. Par de Sainct Romain,
Procureur général, et de Hallé, Advocat général au Parlement de Paris, du com-
mandement du Roy Louis treiziesme [ dazu auf dem Rand unziesme; derselbe Sach-
verhalt auch am Textanfang], fol. 13–106’. -
2. Sur la Comté de Roussillon et la ville de Perpignan, fol. 107–141. -
3. Sur ce qui est usurpé du Royaume de Navarre, fol. 142–171’. -
4. Sur le Royaume d’Aragon et Comté de Catalongne, fol. 172–210’. -
5. Sur le Comté de Sardaigne, fol. 211–219 A’. -
6. Sur les Duchéz de Lorraine et de Bar, fol. 220–238’. -
7. Sur les Comtéz de Flandres et d’Artois, Duché de Luxembourg, Pays de Hainaut,
Frise, Holande, villes de Cambray, Douay, et autres Pays Bas, fol. 239–281’. -
8. Sur le Royaume de Portugal, fol. 282–314 ( Schluß des Aktenbandes).
Stufe A [1636/37]
Auf dieser Stufe hat die Hauptinstruktion einen wesentlich geringeren Umfang
als auf der B- und C-Stufe. Mehrere Probleme sind noch gar nicht angeschnitten
Folgende Sektionen der definitiven Hauptinstruktion haben auf der A-Stufe noch keine Ent-
sprechung, sondern finden sie erst auf der B-Stufe: Sektion III, S. [68, 5–70, 17] : Behand-
lung der französischen Verbündeten; Sicherung der französischen Eroberungen; Sektion XI,
S. [98, 1–99, 22] : Artois, Luxemburg und Freigrafschaft Burgund, Navarra; Sektion XII,
S. [100, 1–101, 2] : Breisach und Elsaß; Sektion XIII, S. [128, 12–132, 8] , dann S. [103, 4 –106, 6] : Katalonien, Roussillon; Sektion XXI, S. [112, 17–116, 2] : Portugal; Sektion
XXII, S. [116, 9–117, 34] : Prinzessin von Carignano und Schlußerwägungen zur Haupt-
instruktion (diese Sektion fehlt auch noch auf der B-Stufe; sie kommt erst in C1 hinzu);
Sektion X XIII, S. [118, 1–119, 24] : Handel; ferner S. [119, 25–123, 4] die Instruc-
tion particulière pour terminer les différendz d’entre la France et la
Maison de Savoye ; schließlich die als [Nr. 6] S. 124ff. gedruckte ausgeschiedene Sektion
XIII, Friedensschluß mit Spanien: Artois, Freigrafschaft Burgund, Elsaß und Lothringen,
Navarra, Roussillon.
Erörterung anderer wird auf der B-Stufe wieder fallengelassen
Vgl. folgende Texte: S. [44, 7–13] : venezianische Garnison in Mantua; S. [45, 8–18] : Be-
festigungen in Graubünden; italienische Befestigungen und Eroberungen in Italien; S. [49, 7–16]
bzw. [23–34] : Wahl des deutschen Kaisers.
teilung der Hauptinstruktion in Sektionen fehlt. Der Aufbau weicht erheblich von
dem auf der B- und C-Stufe ab .
A1: BN, Mss., F. fr. 10212 fol. 55–71’.
Lemma wie bei A2. – Es handelt sich um die Kopie eines nicht bekannt-
gewordenen Entwurfs . Sie ist von einem Kanzlisten flüchtig geschrieben
und enthält eine Reihe unverkennbarer Abschreibefehler, die bis zu sinnwi-
driger Auslassung von Satzteilen reichen
Sie sind im Lesartenapparat zu A., [Nr. 3] S. 38ff., großenteils ausgewiesen. – Vgl. etwa S.
[43, 7–10, 26] . Hier sind offenbar Zeilen überschlagen worden; es heißt in A1 ohne Beziehung:
… que ce fut plustost dans Pignerol que dans Cazal, et les Ministres du Roy la [!]
pourront mesnager si adroitement usf.
Am Kopf trägt die Handschrift den unzutreffenden späteren Marginal-
vermerk
Vgl. unser Datierungsergebnis: Ende Dezember 1636, Einleitung S. [7, 10–16, 31–8, 9] .
Im Entwurf A1 fehlen gegenüber A2 die einleitenden Abschnitte
Sie beziehen sich auf die Rang fragen und Verhandlungsmodi; d. i. in der definitiven Instruktion
Sektion II; vgl. S. [64, 8–67, 27] . – In A2 umfassen diese Abschnitte die Textstellen von
S. [38, 7–39, 29] . A1 setzt also unmittelbar mit dem Friedenskatalog ein, vgl. S. [40, 2] .
Abschnitte weichen von A2 inhaltlich ab; sie lassen A1 als die uns vorliegende
früheste Form der Hauptinstruktion erkennen
Vgl. a) S. [41, 18–24] bzw. S. [40, 20–41, 1] ; b) S. [49, 22–38] bzw. S. [49, 7–16] ; c) dazu
auch S. [7, 10–18] , [28–8, 2] .
Abschnitte von A1 in A2 nicht mehr vorhanden; sie finden erst in B1 eine
inhaltlich neue Fassung
Vgl. S. [44, 26–39] und S. [50, 36–51, 36] .
A1 noch einige geringfügige Besonderheiten
Z. B. ist die S. [43, 41–44] wiedergegebene Randnotiz in A1 noch Teil des fortlaufenden
Textes. Erst A2 hat das Stück marginal. – Zu einer kleinen textlichen Abweichung vgl.
S. [45, 30–31] . Sie hängt zusammen mit dem S. [50, 36–51, 34] gedruckten längeren A1-
Abschnitt, der ab A2 fehlt.
Erwähnt wird die Handschrift bei L. Battifol S. 168, 190; benutzt ist sie von
F. Dickmann S. 531.
A2: AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 187–199’.
Lemma am Kopf des Abdruckes S. 38. – Die hier
Der Aktenband enthält außerdem Material über die Verhandlungen von Hamburg und Köln
1638/39, in geringem Umfang militärische Korrespondenz. Es treten hervor: Pariser Weisungen,
z. T. von Ludwig XIII. und großenteils im Original; Berichte des französischen Gesandten d’
Avaux im Original; zahlreiche Originalbriefe von Kardinal Ginetti an d’Avaux.
schrift ist eine von Kanzleihand sehr sorgfältig geschriebene Kopie ohne
Korrekturen oder Einschübe. Auch sie setzt einen nicht vorhandenen
Entwurf voraus, d. h. die Bearbeitung von A1 oder von einer A1 ent-
sprechenden Handschrift. Am Kopf trägt die Kopie den unzutreffenden
späteren Bleistiftvermerk
Vgl. unser Datierungsergebnis: Februar/März 1637, Einleitung S. [7, 10–25] .
Benutzt von F. Dickmann S. 531.
Ae: AE , Corresp. pol. Allem. 14 fol. 354–358.
Lemma: Extraict de l’instruction donnée à M rs les Ambassadeurs
extraordinaires plénipotentiaires du Roy pour la Paix; daneben ein
zutreffender späterer Bleistiftvermerk: 1637; darunter von anderer Hand
mit Tinte
Mögliches Datum für die Herstellung des Auszuges; Abfassung des Textes aber im Februar/
März; vgl. Einleitung S. [7, 22–27] .
Dieser Auszug wird von Avenel VIII S. 315 fälschlich als ganzer
Entwurf angesehen
M. Avenel V S. 521 Anm. 2 erwähnt außerdem einen Entwurf aus der Abschriftensammlung
Fontanieus. Er würde auf die A-Stufe gehören. In dieser Sammlung konnte jedoch nicht der Text
selbst, sondern nur ein Hinweis auf ihn gefunden werden, BN, Mss., F. fr. nouv. acquis.
7803 fol. 212: 1635. Instruction donnée à M rs les Ambassadeurs, envoyés à Cologne
pour le Traicté de la Paix générale. – M. S. de la Bibl. de M. de Fontanieu intit.
inst.ons de Louis XIII du fol. N 1 [ oder: Nr.].
Für die Zeit Ludwigs XIII. und XIV. weist die Sammlung eine sehr große Zahl solcher Notizen
auf, z. B. auch eine zur Instruktion für Kardinal Ginetti, a.a.O. fol. 249: Notice. Instruc-
tion donnée par le Pape au Cardinal Ginetti, Légat à Cologne pour traiter de la Paix
générale. – Bibl. du Roy MSS. de Dupuy vol. 585, discours touchant l’assemblée
de Cologne.
Den Notizen folgen zumeist einige leere Blätter, offenbar dazu bestimmt, später den Text der
bezeichneten Dokumente aufzunehmen. Daneben finden sich aber auch ganze Kopien und zahlreiche
Druckschriften.
in A2 hinzugekommenen einleitenden Abschnitte
Vgl. S. [38, 7–39, 29] ; der Auszug setzt also wie A1 mit dem Friedenskatalog ein, S. [40, 2] .
sich nicht um einen Auszug von A1, sondern von A2 oder von einer A2
entsprechenden Handschrift, was sich an einer Stelle erkennen läßt, die mit
A2, nicht aber mit A1 übereinstimmt
Die größte Wahrscheinlichkeit spricht für Abhängigkeit des Auszugs Ae von einem unbekannt
gebliebenen Zwischenglied zwischen A1 und A2. Denn einerseits hat Ae Gemeinsames mit
A1 (vgl. für denselben Anfang des Auszugs wie A1 S. [40, 2] , [22–23] ; in Ae steht die S.
[43, 41–44] wiedergegebene Randnotiz noch im fortlaufenden Text, so wie in A1). Andererseits
ist Ae in sachlicher Hinsicht der Handschrift A2 verwandt. Vgl. S. [40, 20–21] , [41, 18 –22] , [27] : Der Auszug hat über Sabbioneta nicht die A1-Fassung, sondern die A2-Fassung,
bricht allerdings mit dem ersten Satz ab: On ne parle point bis vuide ce différend.
Die Handschrift bietet keinen Extrakt der gesamten Instruktion A2, son-
dern gibt einen zusammenhängenden Teil wörtlich wieder
Vgl. für die Begrenzung S. [40, 22–23] .
genauer von einem Ausschnitt spricht. In diesem Ausschnitt sind insgesamt
drei kleinere Absätze ausgelassen
Es fehlt ein Stück vom A 2-Abschnitt über Sabbioneta, vgl. S. [40, 21–41, 4] , [27] ; ein Stück
vom A-Abschnitt über Pinerolo, vgl. S. [41, 17–42, 10] , [33] ; ein Stück vom A-Abschnitt über
Casale, vgl. S. [43, 3–8] , [23] .
Dem Benutzer soll der vollständige Text der A-Stufe geboten werden. Da A
im Aufbau erheblich von B und C abweicht, müßte, wenn im Apparat zu C die
jeweils entsprechenden Stellen aus A gedruckt würden, das Aktenstück in mehr als
fünfzig Teile zerrissen werden, wobei zwar der jeweilige Textanschluß von A nach
hinten und vorn durch komplizierte Verweise erklärt werden könnte; aber der
Apparat würde dann sehr unübersichtlich. Deshalb wird A vorweg als Nr. 3
gedruckt. Dabei ist im Apparat auf die entsprechenden Stellen in B und C, d. i.
Nr. 5, verwiesen.
Da A2 später als A1 entstanden ist, liegt der Edition der zuletzt gültige Text,
A2, zugrunde. Durch senkrechten Strich | und entsprechendes Randzeichen (A1
oder A2) kann der Benutzer sofort feststellen, ob das Stück zuerst in A1 oder A2
auftauchte. Die Unterschiede zwischen A1 und A2 sind im Apparat erläutert. Dort
ist auch Ae berücksichtigt worden.
Stufe B [1641/42]
B1: AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 423–457’.
Ein von Richelieu entworfenes und von Cherré an der endgültigen Stelle
abgeschriebenes Lemma
Gedruckt S. [64, 26–28] .
der ( spätere?) Marginalvermerk: Double; darunter späterer Randzusatz von
anderer Hand mit unrichtiger Jahreszahl
Vgl. unser Datierungsergebnis: Aug./Sept. – Dez. 1641, Einleitung S. [8, 32–9, 10] , [29–30] .
Anfangs stellte die Handschrift eine veränderte Abschrift von A2 dar,
wie A2 noch ohne jede Unterteilung. Sie war von Cherré angefertigt; nur
zwei Abschnitte stammten von der Hand Charpentiers
Und zwar die jetzige Sektion XII, soweit ursprünglich in B1 vorhanden: S. [100, 1–101, 1] ;
ferner die ausgeschiedene Sektion XIII, [Nr. 6] S. 124ff., bevor Richelieu sie durchkorrigierte. –
Alle anderen von Charpentier geschriebenen Partien in B 1 sind spätere Zusätze, auch die von
seiner Hand stammenden Sektionen XIV–XX (vgl. S. [107, 20–29] ). Wir geben im Apparat
zur Hauptinstruktion über die Zusätze Charpentiers jeweils Aufschluß.
Danach wurde der Text von Richelieu durchkorrigiert, wobei meist
Charpentier, seltener Cherré die Feder führte. Richelieu selbst griff aber
häufig mit eigener Hand ein, sei es durch Änderungen am ursprünglichen
B1-Text, sei es, nach erneuter Überprüfung, am B1-Korrekturtext. Auf
solche Art fanden zahlreiche Abschnitte eine Neufassung, und auf Einlege-
blättern wurden lange Partien hinzugefügt. Im Zuge dieser Arbeiten
Z. B. waren die Sektionen XIV–XVII bereits eingefügt worden (vgl. S. [107, 20–23] ), denn
sie sind in der Gliederung nach Buchstaben noch einbegriffen (vgl. S. [29, 44–46] ,).
der größte Teil der Hauptinstruktion eine erste Unterteilung nach römischen
Buchstaben, und zwar offensichtlich von der Feder Richelieus
A stand über der jetzigen Sektion II, S. [64, 10] , dem Anfang der Instruktion in A2 und ur-
sprünglich auch noch in B1 (vgl. S. [64, 23–32] ); B stand über Sektion III, S. [68, 5] ; C über
Sektion IV, S. [70, 20] ; D über Sektion V, S. [72, 27] ; E über Sektion VI, d. h. ihrem Anfang
in B1: S. [74, 30–33] ; F über Sektion VII, S. [76, 7] ; G über Sektion VIII, S. [77, 11] ; H über
Sektion IX, S. [79, 17] ; I über Sektion X, S. [88, 7] ; K über Sektion XI, S. [98, 4] ; L über
Sektion XII, S. [100, 3] ; M über der ausgeschiedenen Sektion XIII, Nr. 6 S. [124, 7] , d. h. dem
Marginalzusatz Ri, vgl. S. [124, 20–28] ; N über der jetzigen Sektion XIII, d. h. ihrem An-
fang in B 1, [Nr. 7] S. 128ff., und zwar über dem von Richelieu entworfenen Anfangssatz
En ce cas usf. (vgl. S. [129, 30–43] , [127, 26–44] ); [O] fehlt; es ist unwahrscheinlich,
daß der Buchstabe mit einem Stück des B1-Textes herausgenommen wurde; denn die Sektion
XIII, Katalonien, und die nächstfolgende Sektion aus der ursprünglichen Fassung von B1,
Sektion XXI, Portugal (hinter den eingeschobenen Sektionen XIV–XX; vgl. S. [107, 20– 29] ), hingen anfänglich, als die Instruktion B1 noch nicht unterteilt war, in einer gemeinsamen
Einleitung eng zusammen (vgl. S. [128, 26–129, 15] und S. [103, 7–26] . Was aber die einge-
schobenen, z. T. auf A zurückgehenden Sektionen XIV–XX betrifft, so beginnen sie am Kopf
eines neuen Blattes und lassen keine Lücke erkennen. P stand über der eingeschobenen Sektion XIV,
S. [107, 3] ; Q über der eingeschobenen Sektion XV, S. [108, 4] ; R über der eingeschobenen Sektion
XVI, S. [109, 25] ; S über der eingeschobenen Sektion XVII, S. [110, 17] .
Unter Sektion XVII folgten noch zwei Buchstaben mit je einem Stichwort Richelieus; das alles
ist gestrichen: T und darunter: Il faut parler de Sabionnette; V und darunter: Pour
ce qui Est de la Valteline ( vgl. S. [110, 25–31] ).
Damit setzt die Gliederung nach Buchstaben aus, d. h. die von Charpentier nach Diktat ge-
schriebenen Sektionen XVIII–XX (vgl. S. [107, 20–25] ) haben als erste nur die Einteilung
nach Sektionen; desgleichen die darauf noch folgenden Sektionen aus der ursprünglichen Fassung
von B 1, Sektion XXII–XXIV, ab B2 Sektion XXI–XXIII; vgl. S. [30, 26–35] bzw.
S. [112, 17–116, 2] , [133, 8–135, 13] .
Zum Ende der Arbeiten hin, als andere neue Zusätze bereits vorhanden
waren
Z. B. die erst später vorangestellte Sektion I aus dem Schlußteil von A (vgl. S. [62, 21–31] ) und
die von Charpentier nach Diktat geschriebenen Sektionen XVIII–XX (vgl. S. [107, 20–25] ),
die alle in der Gliederung nach Buchstaben noch fehlten. Zum Zeitpunkt der Buchstaben- und der
Sektioneneinteilung im Rahmen der Arbeiten an B1 vgl. auch S. [124, 20–24] , [125, 41–126, 20] ,
und S. [128, 40–129, 7] , [42–49] bzw. ab S. [128, 26] .
Sektionen abgelöst, die nun die ganze Hauptinstruktion umfaßte
Die neuen Bezeichnungen hat Ri für die erste und dreizehnte Sektion eingesetzt ( vgl. S. [62, 26– 31] und S. [124, 20–24] ); Charp für alle übrigen Sektionen: Section 2de, Section 3e bis
Section 24e. – B1 hatte folgende Sektionen:
-
1. die jetzigen Sektionen I, S. [62, 4] (endgültiger Anfang der Instruktion in B 1, vgl. S. [62, 21– 34] und S. [64, 23–24] ), bis Sektion XII einschließlich, S. [101, 2] ; -
2. die jetzt als Nr. 6 S. 124ff. gedruckte ausgeschiedene Sektion als Sektion XIII; -
3. als Sektion XIV die jetzige Sektion XIII, aber mit dem als Nr. 7 gedruckten ersten Teil:
S. [128, 16–132, 8] , dann weiter S. [103, 4–106, 6] ; -
4. als Sektion XV–XXII die jetzigen Sektionen XIV, S. [107, 1] , bis XXI einschließlich,
S. [116, 2] . -
5. als Sektion XXIII und XXIV die jetzt als [Nr. 8] S. 133ff. gedruckten ausgeschiedenen
Sektionen; -
6. daran schloß sich das jetzt als [Nr. 9] S. 136ff. gedruckte Stück Roole des pièces que
Mess rs les Ambassadeurs doivent nécessairement avoir avec eux noch an.
In B 2 wurde die jetzt als [Nr. 6] S. 124ff. gedruckte Sektion XIII herausgeschnitten; die Ziffern
der ihr folgenden Sektionen wurden geändert, so daß der Entwurf nur noch bis Sektion XXIII
reichte. – Das Stück Roole des pièces ( [Nr. 9] S. 136ff. ) fehlt; aber in B 2 wird die Instruc-
tion particulière pour terminer les différendz d’entre la France et la
Maison de Savoye, S. [119, 25–123, 4] , am Schluß der Hauptinstruktion angefügt ( vgl.
dazu S. [119, 32–120, 25] ).
In B3 tritt als neue Sektion XXIV die jetzige Sektion XXIII, Commerce, S. [118, 1–119, 24] , auf (vgl. dazu S. [118, 34–38] ).
In C1 wurden die als [Nr. 8] S. 133ff. gedruckten beiden Sektionen zunächst nur weggelassen,
dann durch die jetzige Sektion XXII, S. [116, 9–117, 34] , ersetzt. Die Sektion Commerce,
in C1 zunächst Sektion XXII, wurde dadurch endgültig zur Sektion XXIII (vgl. dazu S. [116, 29–42] ).
B1 ist die Handschrift, in der die Arbeit Richelieus im stärksten Maße
erkennbar wird. Man kann diesen Entwurf als das Rückgrat der definitiven
Hauptinstruktion ansprechen: Aufbau und Einteilung werden hier bestimmt.
Ferner liegt die in B1 entstandene Textfassung allen späteren Entwürfen und
Ausfertigungen zugrunde. Der Text wird darin weniger verändert als viel-
mehr ergänzt und erweitert.
Der Entwurf ist benutzt von F. Dickmann S. 551.
B2: AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 461–502.
Lemma wie in B1. – Am Kopf der Handschrift ein Marginalvermerk
von Richelieu: Brouillard; darunter späterer Randzusatz, wahrscheinlich
von der gleichen Hand wie der Randzusatz in B 1, wieder mit unrichtiger
Jahreszahl
Vgl. unser Datierungsergebnis: Dezember 1641 (Jan./Febr. 1642?), Einleitung S. [10, 16–11, 1] .
Es handelt sich um das Reinkonzept von B 1, angefertigt unter Berück-
sichtigung aller dortigen Korrekturen und Zusätze. Die Kopie ist von einem
Kanzlisten sehr sorgfältig geschrieben, dann von Richelieu durchkorrigiert und
um neue Abschnitte bereichert worden, vielfach eigenhändig oder mit Hilfe der
Feder Charpentiers, nur noch gelegentlich Cherrés. Einige kleine Korrekturen
Richelieus und Charpentiers stellen den (durch Abschreibefehler veränderten)
Wortlaut von B1 wieder her und lassen auf gewissenhafte Kollation schließen.
Der Entwurf ist benutzt von F. Dickmann S. 551.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 1–12’, 25–69’.
Das Lemma weicht von B1 und B2 ab, indem es die am 16. Dezember
1641 erfolgte Kardinalskreierung Mazarins berücksichtigt
Es trägt damit zur Datierung von B 2 und B3 bei; vgl. Einleitung S. [10, 10–22] : B3 Anfang
1642? – terminus ante quem jedenfalls Juli 1642. – Vgl. das Lemma von B1 und B2 S. [64, 26–28] .
donnée à Monsieur le Cardinal Mazarin et au S r Comte d’Avaux,
choisis par Sa Majesté pour estre ses Ambassadeurs plénipotentiaires
en la négociation de la Paix.
Die Handschrift befindet sich in einem schmalen Aktenband, der wahr-
scheinlich aus dem Nachlaß Mazarins stammt
Nach Notizen von Mazarins Hand zu urteilen, die sich auf fol. 24 verso befinden. D. i. das
Deckblatt ( recto leer) eines als fol. 13–23 verhefteten, mit der Hauptinstruktion und ihren
Nebenstücken nicht zusammenhängenden Dokuments: Kopie eines anonymen neapolitanischen
Briefes vom 19. November 1649 ( Lemma: Lettera di un Napolitano scritta ad un Cata-
lano suo amico in Roma).
nur noch die vier Dokumente enthält, die wir ebenfalls mit ihr veröffent-
lichen
Sie schließen sich der Hauptinstruktion wie folgt an:
-
1. Sçavoir, s’il faut faire la Paix en renonceant aux anciens droicts de la France ou
non, fol. 71–93 ( vgl. hier [Nr. 12] S. 159ff. ); -
2. Divers partis, selon lesquelz on peut accommoder les différens qui sont entre la
France et la Maison d’Autriche, fol. 95–108’ ( vgl. hier [Nr. 11] S. 150ff. ); -
3. Lettre du Roy à Son Eminence sur le sujet de l’ouverture de la guerre, fol. 109–113
( vgl. hier [Nr. 1] S. 17ff. ); -
4. Conditions ausquelles le Roy veut consentir à la Paix, qu’il a fait escrire luy mesme
par M r de Noyers, en présence de M rs le Chancelier et Surintendant, fol. 113–115’
( vgl. hier [Nr. 2] S. 21ff. ).
geschrieben wie B2; ein Teil der anderen Dokumente dagegen von Cherré
Und zwar die S. [31, 39–45] unter Ziffer 2, 3, 4 aufgeführten Dokumente.
Das Reinkonzept B3 ist auf den ersten Blick nur eine Kopie von B 2, die
alle dort vorhandenen Korrekturen und Zusätze berücksichtigt. Jedoch enthält
B3 etwas völlig Neues: die Sektion Commerce
In B3 als Sektion XXIV, ab C1 Sektion XXIII, vgl. S. [30, 38–49] , S. [118, 1] , [34–38] .
gültigen Fassung. Ihr Konzept könnte gesondert entstanden sein, läßt aber
ebensogut an eine andere Handschrift der ganzen Hauptinstruktion, ein noch
nicht bekanntes Zwischenglied zwischen B2 und B3 denken. Eine
andere Beobachtung bestätigt das sogar: B3 ist, wie eine Reihe von gering-
fügigen Berichtigungen zeigt, von Charpentier kollationiert
Vgl. im Lesartenapparat zu Nr. 5 die Anmerkungen S. [64, 42–43] , [45] , [68, 29] , [89, 34–35] ,
[113, 23–24] , [122, 36–37] .
stellen seine Korrekturen den Text von B 2 her, aber B3 behält dennoch
unkorrigiert eine Reihe kleinerer Abweichungen
Vgl. im Lesartenapparat zu Nr. 5, 7, 8 die Anmerkungen S. [63, 31] , [71, 36] , [78, 31] , [79, 30] , [81, 46–47] , [93, 31] , [97, 12–13] , [110, 22] , [120, 45] , [121, 32–33] , [122, 35] , [131, 20–23] , [134, 35–36] , [135, 17–18] , [24] .
nicht mit B 2, sondern mit dem unbekannten Zwischenglied kollationiert.
Die Handschrift ist benutzt von F. Dickmann S. 551.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 304–325.
Lemma wie in B3. – Die Hauptinstruktion ist hier Kernstück eines
Dossiers, das am Schluß des Aktenbandes
Dokumente umfaßt wie das Dossier, in dem sich die Handschrift B3 der
Hauptinstruktion befindet
Vgl. S. [31, 20–23] , [36–45] ; die Reihenfolge der Dokumente ist dieselbe wie in B3.
bündel einheitlich angefertigt. Am Kopf trägt es von einer Hand (Chavigny?),
die auch andere Kopfvermerke in diesem Aktenband geschrieben hat, den
Vermerk: Allemagne, Congrèz de Munster, 1643 février. Das Datum
scheint, wenn man die Datierung von B3 und C1 vergleicht, die Entstehung
der Handschrift zutreffend anzugeben.
Der Text der Hauptinstruktion ist deutlich von B3 abhängig, sei es
mittelbar oder unmittelbar; er enthält im besonderen wie B3 noch die Maria
Medici betreffenden Sektionen (hier als [Nr. 8] gedruckt) und schon die Sektion
Commerce
Vgl. [Nr. 8] S. 132ff. und den Überblick über die Sektioneneinteilung auf der B- und C-Stufe
S. [30, 26–49] .
hinweisen, sind die einzigen besonderen Merkmale der textlich zuverlässigen
Kopie.
Erwähnt wird sie von de Meaux II S. 568.
Im Apparat zur Hauptinstruktion, die nach einer Ausfertigung der C-Stufe
gedruckt ist ( [Nr. 5] ), sind sämtliche Arbeiten an B1 und B2 bei den betreffenden
Stellen des definitiven Textes ausgewiesen und die gestrichenen oder ersetzten Stücke
wiedergegeben, so daß dem Benutzer der vollständige Text dieser Handschriften zur
Verfügung steht. Desgleichen werden die Lesarten von B3 und die Kollationen Charpen-
tiers an B3 berücksichtigt, nicht jedoch die Lesarten der unselbständigen Kopie B4.
Stufe C [1643]
C1: AE , Corresp. pol. Allem. 17 fol. 194–258’.
Lemma wie bei C2. – Der hier
In einem Band mit Aktenmaterial von 1643 (Vorbereitung der Friedensverhandlungen):
-
1. Kopien von Abhandlungen über die Ansprüche Frankreichs und über die Friedensaussichten;
mehr als zehn Kopien der Vollmacht für die französischen Gesandten, 1643 IX 20; Kopien
der spanischen (1643 VI 11) und kaiserlichen Vollmacht (1643 VI 23); eine Ausfertigung
und eine Kopie der Sonderinstruktion für die Verhandlungen mit den Generalstaaten, 1643
IX 30 (gedruckt als [Nr. 10] S. 143ff.); -
2. Originalbriefe des französischen Geschäftsträgers in Hamburg, später in Münster, St.
Romain; Berichte des Gesandten d’Avaux über seine Reise nach Den Haag im Original oder als
Kopie; einige Weisungen aus Paris an die französischen Gesandten (Entwurf oder Kopie),
von Königin Anne bzw. Ludwig XIV., Mazarin, Brienne; -
3. verschiedene Originalbriefe des schwedischen Gesandten Salvius und des venezianischen Ver-
mittlers Contarini an die französischen Gesandten.
kannte Bearbeitungsstadium der Hauptinstruktion durch Mazarin und
Brienne, und er steht zeitlich den Ausfertigungen schon sehr nahe
er baut nicht unmittelbar auf B3 (bzw. B4) auf; denn die zahlreichen
und umfangreichen, gegenüber B3 neuen Abschnitte enthält C1 bereits im
laufenden Text und in endgültiger Fassung, so daß auf ein nicht bekanntes
Zwischenglied geschlossen werden muß, auf den eigentlichen Mazarin-Ent-
wurf.
C1 ist von demselben Kanzlisten geschrieben wie C1 der Sonderinstruktion
für die Verhandlungen mit den Generalstaaten
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 10 S. [140, 20–29] .
abweichungen im Verhältnis zu B3, die eindeutig schlechtere Lesarten und
gelegentlich sogar grammatisch falsch sind
Vgl. im Lesartenapparat zu Nr. 5 folgende Anmerkungen: S. [70, 25–26] , [78, 29] , [79, 27] , [42] ,
[85, 30–31] , [86, 23–25] , [87, 28–34] , [39–42] , [89, 28–29] , [93, 36–37] , [43–44] , [98, 45–46] ,
[99, 37–38] , [100, 37–38] , [104, 45] , [107, 31] , [35–36] , [108, 18] , [37] , [109, 34–35] , [111, 23–24] ,
[118, 39–41] , [119, 30–31] , [120, 46–47] , [121, 41–42] , [122, 38] .
Schreiber von C1 nicht ganz zuverlässig gewesen sei. Doch dies kann auch
zu Lasten des unbekannten Zwischengliedes gehen. Jedenfalls ist C1 nicht
mehr mit B3 oder einer entsprechenden Handschrift kollationiert worden.
Die entstandenen Abschreibefehler gingen in die Ausfertigungen C2 und C3
über.
Zwei Sektionen in C1 sind vom Kanzlisten der Ausfertigung C 2 geschrieben
Genaue Darlegung S. [101, 33–41] und S. [116, 29–42] .
Sektion XIII, die auf der B-Stufe entstanden ist, wurde nach Umarbeitung
ihres ersten Teils ausgewechselt; sie wird in C1 vorher mit dem Anfang aus
B (ietzt [Nr. 7] ) gestanden haben. Sektion XXII ist völlig neu und ist nach-
träglich eingeschoben, wie die Änderung der folgenden Sektionsziffer zeigt.
Beide Stücke stehen also den Ausfertigungen zeitlich noch näher.
In C1 sind ferner von zwei unbekannten Schreibern einige Korrekturen und
Zusätze angebracht worden
Der erste dieser Kanzlisten hat das Lemma an den Kopf von C1 gesetzt, und zwar nachträglich.
Dafür spricht nicht nur das enge Schriftbild, sondern hier im Lemma erscheint auch der Name
des Grafen Servien im laufenden Text. C1 nannte aber im Text der Hauptinstruktion zunächst
den Grafen Chavigny als Gesandten (an Stelle Kardinal Mazarins auf der B-Stufe; vgl. Lemma
S. [31, 17] , [64, 27] ), dessen Name dann erst gestrichen und durch den von Servien ersetzt wurde
(vgl. Nr. 5 S. [60, 17] , [25–33] , S. [61, 33–36] und S. [67, 39–42] ); das geschah auch im Lem-
ma von C1 der Sonderinstruktion für Den Haag (vgl. Nr. 10 S. [140, 21–23] .
In C1 der Hauptinstruktion stammen von dem ersten korrigierenden Kanzlisten außer dem
Lemma nur noch Zusätze und Korrekturen in der Präambel (vgl. S. [60, 20–24] , [61, 24–30] ),
von dem zweiten Kanzlisten dagegen alle übrigen Zusätze und Korrekturen.
Art, hat die Ausfertigung C2 nicht (wohl aber C3) übernommen
Vgl. S. [61, 33–35] und S. [71, 44–46] .
fragt es sich, ob C1 ihre Vorlage gewesen ist. Da sie jedoch alle wesentlichen
Korrekturen und Zusätze von C1, selbst die Abschreibefehler, berücksichtigt,
ist man geneigt, die Frage zu bejahen. Die beiden geringfügigen Änderungen
an C1 könnten nachträglich erfolgt sein, als die Ausfertigung C2 bereits her-
gestellt war.
Die Handschrift ist benutzt von G. Bardot S. 50 und F. Dickmann S. 578.
C2: AE , Corresp. pol. Allem. 18 fol. 6–57.
Ein in Pergament gebundenes Heft von etwa sechzig Blättern, das nur diese
Ausfertigung der Hauptinstruktion enthält. – Lemma am Kopf des Ab-
druckes S. [58, 12–22] .
Die eigenhändige Unterschrift des Staatssekretärs Brienne: de Loménie,
steht außer Zweifel; dagegen ist die Unterschrift Ludwigs XIV. mit größter
Wahrscheinlichkeit vom Schreiber
Schreiber der Ausfertigungen C2 und C3 der Hauptinstruktion sowie der Ausfertigungen C2
und C3 der Sonderinstruktion für die Verhandlungen mit den Generalstaaten (vgl. Vorbemer-
kung zu Nr. 10 S. [140, 31–35] , [141, 11–17] ).
lassen keinen anderen Schluß zu. – Die Handschrift hat keine Siegel. Es kann
nicht nachgewiesen werden, daß wir eine der Ausfertigungen vor uns haben, die
den Gesandten nach Münster mitgegeben wurden
Dies ist jedoch anzunehmen. Die Hauptinstruktion sagt an der Stelle S. [117, 31–33] : la
présente instruction, dont Leurs Majestéz ont voulu en estre donné un double à chacun
desdits Plénipotentiaires. Demnach hat vielleicht der Herzog von Longueville, als rangerster
der Gesandten, das bisher nicht bekannte gesiegelte ( ?) Original erhalten, während die Grafen
d’Avaux und Servien vermutlich die vorliegenden Ausfertigungen C2 und C3 bekamen, so daß
man diese auch als beglaubigte Kopien bezeichnen könnte.
Benutzt wurde die Ausfertigung von M. Göhring S. 67, von G. Livet S. 114ff.
und F. Dickmann S. 551.
C3: BN, Mss., F. fr. 4144 fol. 1–37’.
Lemma wie bei C2. – Auch hier liegt ein pergamentgebundenes Heft vor,
das aber neben einer Ausfertigung der Hauptinstruktion zwei andere Doku-
mente enthält: eine Ausfertigung der Sonderinstruktion für die Verhandlun-
gen mit den Generalstaaten , datiert wie die Hauptinstruktion, und die von
Brienne paraphierte Kopie eines königlichen Erlasses vom 24. Januar 1644,
der die Sonderinstruktion für Den Haag ergänzt
Auf fol. 45–47. Der Erlaß betrifft die Absicht der Generalstaaten, einen langjährigen Waffen-
stillstand, keinen Frieden zu schließen: Frankreich hat sich für sein Teil besonders seit Januar
1643, als Trauttmansdorff in Paris für den Frieden intervenieren ließ (vgl. S. [332ff] . und [Nr. 24]
S. 387ff.), gegen diesen Plan gewehrt. Seine Interessen verlangten Fortsetzung des Krieges oder
Frieden. Doch ist es jetzt, im Januar 1644, für den äußersten Fall, daß kein Friedensschluß zu
erreichen ist, mit einem zwölfjährigen Waffenstillstand einverstanden.
Beide Instruktionen sind von Brienne mit de Loménie unterschrieben,
während der Namenszug des jungen Königs beidemale mit größter Wahr-
scheinlichkeit vom Schreiber gezeichnet ist. Siegel fehlen auch hier, und es
kann wieder nicht nachgewiesen werden, daß wir eines der Handexemplare für
die Gesandten vor uns haben.
Die Handschrift wird von G. Livet S. 115 Anm. 1 neben C2 erwähnt und ist
benutzt von F. Dickmann S. 551.
C4: AE , Corresp. pol. Allem. 17 fol. 166–184.
Diese Kopie ist nicht nur ohne selbständigen, sondern überhaupt ohne Wert.
Vergleicht man sie mit C2, so ist kaum ein Passus ohne Abweichungen zu
finden. Es handelt sich um kleinere und größere Auslassungen, Veränderungen
in der Wortwahl, Umstellung von Satzteilen u. ä.
Vgl. S. [72, 27–28] mit C4: Ce premier point estant vuidé, M rs les Ambassadeurs
de Trèves doivent proposer l’affaire de leur Maître. Vgl. S. [85, 7] mit C4: dont les
intérests ont souvent causé la guerre en Italie. Vgl. S. [88, 1–4] mit C4: M rs les
Plénipotentiaires ne parleront point de ce mariage sans nouvel ordre de Sa Majesté,
puisque *** a demandé du tems pour s’y résoudre, sans en avoir témoigné de l’alié-
nation ni de l’éloignement. Vgl. S. [89, 1] mit C4: Si l’on dit que ce Prince prétend
que ce Traitté est nul. Vgl. S. [89, 8–9] mit C4: Le Roi François ou ses enfans estoi-
ent prisonniers en Espagne quand ces Traittés furent passés. Vgl. S. [97, 1–7] mit
C4: Si les Ministres se plaignent de l’établissement du Parlement de Mets, M rs
les Plénipotentiaires diront que le Roi y avoit déjà établi un Président, lequel avec le
Maître Eschevin et les treise jugeoient souverainement en dernier ressort, et qu’on ne
doit pas trouver à redire à l’établissement du Parlement, puis que S. M. [Sa Majesté]
déclare qu’elle ne prétend pas qu’il ait d’autre jurisdiction que de juger souverainement
comme ils faisoient. Vgl. S. [116, 12–13] mit C4: Ils sont bien informés de la rigueur
avec laquelle les Espagnols ont retenu. – Man könnte beliebig mehr solcher Stellen an-
führen . Verwiesen sei auch auf die Vergleiche zwischen C2 und C4 der Sonderinstruktion für
Den Haag, Nr. 10 S. [141, 23–25] , [29–142, 31] .
Sinn dadurch völlig entstellt; zumindest gehen die Nuancierungen verloren. Die
Mängel der Handschrift sind so groß, daß man gelegentlich den Eindruck
einer freien Wiedergabe der Hauptinstruktion hat.
Vom gleichen Kopisten ist auch C4 der Sonderinstruktion für Den Haag
geschrieben, und zwar genauso fehlerhaft
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 10 S. [141, 21–25] .
Kopie eines Dokumentes vom 22. November 1645, das mit der Hauptin-
struktion zusammenhängt, bekanntgeworden
AE , Corresp. pol. Allem. 49 fol. 135–145’; vgl. die Erläuterung des Aktenstücks
S. [142, 38–44] .
drei Kopien zusammen erst Ende 1645 entstanden sind und daß sie bei der
archivischen Einordnung getrennt wurden.
C5: AE , Corresp. pol. Allem. 21 fol. 5–40.
Diese Handschrift am Anfang des betr. Aktenbandes
Er enthält Material zu den Friedensverhandlungen von Oktober 1643 bis Februar 1644:
-
1. Originalberichte der französischen Gesandten d’Avaux und Servien aus Den Haag, gelegentlich
mit Kopien von Korrespondenz und Abmachungen in Den Haag; -
2. Pariser Weisungen, hauptsächlich von Staatssekretär Brienne, aber auch von Königin Anne
und von Mazarin, die meisten als Kopie, einige im Entwurf; -
3. einige Schreiben der Geschäftsträger in Münster, St. Romain, und in Osnabrück, Rorté, im
Original oder als Kopie.
Schreibern angefertigt, die sich etwa in der Mitte der Hauptinstruktion
ablösen. Sie berücksichtigt wie C3 alle in C1 vorhandenen Korrekturen,
auch die von C2 nicht übernommenen, und scheint somit auf C3 zurückzu-
gehen.
Von der Hand des zweiten Schreibers stammt auch C5 der Sonderinstruk-
tion für Den Haag und eine andere Kopie des unter C4 erwähnten Erlasses
vom 22. November 1645
AE , Corresp. pol. Allem. 56 fol. 290–309; vgl. für die unmittelbare Verheftung mit C5
der Sonderinstruktion für Den Haag Vorbemerkung zu Nr. 10 S. [142, 6] ; vgl. dort auch die
Erläuterung des Aktenstücks vom 22. November 1645 S. [142, 38–44] .
unter C4 genannten, aber zuverlässig geschrieben – mögen ursprünglich ein
Dossier gebildet haben. Dafür spricht insbesondere, daß die Sonderinstruktion
entgegen dem chronologischen archivischen Einordnungsprinzip mit dem Er-
laß bei Akten von 1645 geblieben ist. Dann aber wäre C5 der Hauptinstruk-
tion – ebenso wie C4 – erst nach dem November 1645 entstanden.
Erwähnt wird die Handschrift neben B4 von de Meaux II S. 568.
Wir edieren die Hauptinstruktion unter vollständiger Berücksichtigung
Inhaltlich ganz belanglose Änderungen einzelner Worte werden nicht im Apparat erläutert.
Verzichtet wird ferner auf Ausweisung verschiedener kleiner Kollationskorrekturen, die Ri
und Charp an B2, der Reinschrift von B1, vorgenommen haben. Sie stellen durchweg den Text
von B1 her. (Dagegen Berücksichtigung der Kollationskorrekturen Charp an B3, weil Charp
mit einer unbekannten Handschrift verglichen hat; vgl. S. [32, 1–9] , [35–39] .)
Verzichtet wird drittens auf die Wiedergabe von marginalen Stichworten, die sich in den Hand-
schriften C1 und C2 der Hauptinstruktion zur inhaltlichen Übersicht neben den Sektionsanfän-
gen und thematisch neuen Abschnitten befinden. Sie sind gelegentlich unnötig zahlreich, dann
wieder unvollständig. An ihrer Stelle findet der Benutzer am Kopf jeder Sektion gesammelte
deutsche Stichworte.
Verzichtet wird schließlich darauf, rund 25 geringfügige Varianten der Ausfertigung C3 –
ausnahmslos schlechtere Lesarten gegenüber C1 und C2 – auszuweisen. Erwähnt werden nur die
ca. fünf besseren Lesarten von C3 gegenüber C2.
jenigen Handschriften, die unbeschadet der Tatsache, daß einige Zwischenglieder nicht
bekannt sind, entscheidende Aufschlüsse über die Entstehung geben: A1, A2 und
Ae, B1 bis B3, C1 und C2 (bzw. C3 als Variante von C2) .
Die frühe Fassung A drucken wir als [Nr. 3] gesondert, und zwar – wie schon
ausgeführt
Vgl. die Editionsgrundsätze für die A-Handschriften S. [28, 11–29, 2] .
berücksichtigt wird.
Die definitive Hauptinstruktion folgt – nach Einschaltung eines zu A gehören-
den Aktenvermerks ( [Nr. 4] ) – als [Nr. 5] . Dem Druck liegt die Ausfertigung C2
zugrunde. Er bewahrt auch ihre Orthographie nach Maßgabe der S. [15f.] aufgestell-
ten allgemeinen Grundsätze. Über die Arbeit an den Entwürfen B1 bis B3 und C1
gibt – wie dargelegt
Vgl. die Editionsgrundsätze für die B-Handschriften S. [32, 28–33.]
Arbeit ausgeschiedenen umfangreicheren Stücke sind als Anhänge, Nr. [6–9] , gedruckt.
Am Innenrand der Abdrucke wird durch die Zeichen A1, A2, B1, B2,
B3, C1 und im Text durch senkrechte Striche kenntlich gemacht, in welchem
Stadium der Entwicklung der betreffende Wortlaut zum erstenmal auftritt
A2 am Rande von [Nr. 5] heißt z. B.: das hier beginnende Stück bis zum nächsten
Randzeichen und senkrechten Strich stand schon in A2 (für [Nr. 3] durch Verweis
im Apparat aufzufinden), noch nicht in A1. Es ist von da an, sei es unverändert oder
mit kleineren Korrekturen, in alle späteren Entwürfe und schließlich in die Aus-
fertigungen übergegangen.
Erfuhr ein Passus, beispielsweise aus B 1, auf einer folgenden Stufe kleinere Ver-
änderungen, so werden sie im Apparat erläutert; für das Stück selbst aber wird die
Randbezeichnung B1 beibehalten. Ist indessen ein solcher Passus derart überarbeitet
worden, daß zwar der Inhalt nahezu der gleiche bleibt, sprachliche Struktur und
inhaltliche Nuancierung sich aber verändert haben, so ziehen wir es vor, das Rand-
zeichen der Korrekturstufe zugeben, beispielsweise B 2, und im Apparat die Korrek-
turen zu erläutern oder den ganzen ursprünglichen Text zu drucken.
Das Randzeichen C1 bezeichnet außer den im Apparat berücksichtigten späteren
Einschüben in der Handschrift vor allem die zahlreichen Abschnitte, die auf dieser
Stufe zum erstenmal und sofort in endgültiger Fassung im laufenden Text vorhanden
sind. Auf einen jeweiligen Hinweis, daß der Passus im laufenden Text von C1 er-
scheine, kann mit Rücksicht auf das Randzeichen verzichtet werden.
3
Die frühe Fassung der Hauptinstruktion Handschrift A2
[Februar/März 1637]
Instruction pour M rs les Ambassadeurs de France, envoyéz à Cologne pour
le Traitté de la Paix générale |
[1. Rangfragen, Verhandlungsmodus]
touchant l’ordre de
7–17 La première – maintenant] Nach B und C bis auf einige Korrekturen Ri in B1 wört-
lich übernommen; vgl. S. [64, 10–65, 1] .
M r le Légat
à la France, l’orgueil des Espagnolz est venu jusques à tel poinct qu’ils le
voudront disputer.
Il se pourra encore trouver d’autres contestations de la part des Suédois
qui ne voudront pas assurément céder à l’Espagne, ny peut estre à la France.
Il se rencontrera encore d’autres contestations semblables entre d’autres
Princes, et particulièrement entre Venize et Savoie, qui seront très difficiles à
vuider, parce que par le passé Savoie a précédé en beaucoup d’assemblées,
et que maintenant que Venize est recogneue teste couronnée, elle prétend
17–18 que Venize – difficulté] Nach B1 zuerst wörtlich übernommen, dort von Ri geändert;
vgl. S. [65, 22–24] , [1–3] .
Et partant, si on ne trouve quelque expédient d’abord qui laisse toutes ces
difficultéz en arrière, sans qu’on soit contraint de les décider, on passera plus
de temps à les terminer qu’à conclure la Paix.
Il semble qu’on peut trouver l’un de deux expédiens.
22–25 Il semble – alliéz] Nach B und C fast wörtlich übernommen; vgl. S. [65, 9–12] .
23–24 M r le Légat s’assemblast] Ab B1 anders; vgl. S. [65, 10–11] .
et un autre avec les François et tous leurs alliéz. Et cet expédient seroit sans
25– 39,3 Et cet expédient– vuider] Im ursprünglichen Text von B1 erweitert, im end-
gültigen Text von B1–C anders; vgl. S. [65, 31–36] , [13–16] ( dazu [37–45] ).
concistent en ce que M r le Légat ne veut point traitter en personne avec les
Protestans
beaucoup de difficultéz à vuider.
4–7 Le deuxième – Protestans] Im ursprünglichen Text von B1 erweitert, im endgültigen
Text von B1–C ganz anders; vgl. S. [66, 34–37] , [65, 17–21] ( dazu [66, 38–39] ).
des partis et ne traitte que par personnes interposées, ce qu’aussi bien sera[-t-]il
contrainct de faire à cause de l’ordre qu’il a de n’agir point avec les Pro-
testans.
seront ces personnes interposées, estant certain que, si elles ne sont inteli-
gentes, rompues aux Traictéz, et d’une grande activité, les affaires yront en
une grande longueur.
On estime qu’il ne faut point déterminer les personnes qui auront cette
charge, ny se restraindre à aucun particulièrement.
13–19 Les Ambassadeurs – Protestans] Ab B1 anders; vgl. S. [66, 8–13] .
d’Angleterre et de Dannemark
Légat ne veut pas traitter avec eux, il y auroit peut estre à dire beaucoup sur
leur employ en cette occasion.
Il semble donc que les Prélatz qui sont auprès M r le Légat seront plus
propres pour conférer avec les Catholiques, et les Ambassadeurs de Venize
avec les Protestans.
20–22 Cest expédient – diligens] Nach B und C wörtlich übernommen; vgl. S. [67, 17–19] .
l’unique qui puisse estre pratiqué et qui aparemment réuscira à bonne fin,
si lesdits négociateurs sont habilles, sincères, et diligens.
23–26 Si la Paix – interposées] Ab B1 ein anderer Satz an früherer Stelle: S. [65, 19–21] .
qui se pourront rencontrer pour la scéance des Princes pourront estre
vuidées par la mesme façon, en ne s’assemblant pas et traictant par per-
sonnes interposées;
26–29 et il ne – autrement] Ab B1 anders; vgl. S. [67, 20–22] .
qui ne se surmontent aisément en signant divers papiers de mesme teneur,
comme on a acoustumé de faire entre ceux où il se trouve des contestations
qui ne se peuvent vuider autrement. |
[2. Verhandlungsgegenstände]
2– 41,9 Les principaux – le Milannois] Traktandenkatalog ab B1 ganz anders; vgl. S. [74, 28–76,4] .
ce qui est occupé en France par les Espagnolz; en ce qui concerne l’Italie
et la Valteline, la Lorraine, la Holande, et tous les intérestz des Princes
d’Allemagne et des Suédois.
[2a. Spanische Eroberungen]
Pour ce qui est des places de la Capelle et du Castelet, des isles S te
Marguerite et de S t Honorat, et des postes surpris en Guienne
La Chapelle und Le Catelet, Grenzfestungen im Nordosten, bei Hirson und nördl. St. Quentin
gelegen, waren im Juli 1636 von den Spaniern erobert worden ( M. Avenel V S. 508, 639
Anm. 1. Sie wurden im September 1637 bzw. Oktober 1638 zurückerobert ( a. a. O. V S. 860
Anm. 1 und VI 102) und daher später in B nicht mehr erwähnt. – Die beiden genannten Inseln
gehören zur Gruppe der Lerinen (an der Riviera, bei Cannes) und waren schon im September 1635
in spanische Hand gefallen ( a. a. O. V S. 259); sie wurden am 20. April und 14. Mai 1637
Zurückerobert ( Richelieu, Mémoires IX S. 211f.). Guyenne: Landschaft im Südwesten Frank-
reichs, nördlich der Garonne.
faudra faire peu de compte, se laissant entendre que le Roy consentira
volontiers à
chacun de garder ce qu’il a. Cependant on ne laissera pas d’en procurer la
restitution, pourveu qu’en contreschange on ne demande pas celle de toutes
les places que le Roy a conquises en cette guerre, entre lesquelles il n’y a
point de proportion, mais seulement celles que par raison il doibt restituer.
[2b. Italienische Fragen]
Les poinctz qui regardent l’Italie sont: Pignerol; la garnison françoise
qui est dans la ville et citadelle de Cazal
Zu Pinerolo und Casale siehe S. [75,33–39] .
est dans la ville de Mantoue. |
[2c. Sabbioneta]
40,20– 41,1 On ne parle – dira-t-on] A1 statt dessen ( grammatikalisch noch abhängig von
Les poinctz qui regardent l’Italie sont: Pignerol … Mantoue, vgl. S. [40, 16–18] ): la
restitution de Sabionnette qui est entre les mains du Duc de Parme à la Princesse de Estil-
lan, ce usf. A1 bringt über Sabbioneta im weiteren einen ausführlichen, in A2 und Ae fehlenden
Passus ( vgl. S. [44, 28–37] ). Er wird erst in B1 ersetzt ( vgl. S. [112, 1–8] ). – Aus der inhalt-
lichen Differenz zwischen den Stellen in A1 und der einen Stelle in A2 folgert die zeitliche Priorität
von A1 ( vgl. die Einleitung S. [7, 10–25] und S. [27, 4–6] , [33–34] ).
40,20 Sabionette] Der Passus über Sabbioneta ab B1 ganz anders; vgl. S. [112, 1–8] und
die Notiz von Ri S. [110, 29] (bzw. [25–31] .
M r de Parme a fait avec les Espagnolz vuide ce différend
Sabbioneta, eine kleine Festung an der Westgrenze des Herzogtums Mantua, unweit des Po. Der
Vertrag des Herzogs von Parma mit Spanien, Anfang Februar 1637 geschlossen, verpflich-
tete den Herzog zur Neutralität, worauf die Franzosen eingingen und sein Gebiet
räumten. Nach ihrem Abzug zwangen die Spanier den Herzog zur Herausgabe Sabbionetas,
angeblich um es der Herzogin Anna von Medina Sidonia de las Torres (vgl. S. [41,36–42] )
als rechtmäßiger Eigentümerin zu übergeben. Vgl. M. Avenel V S. 1016 Anm. 6; Richelieu,
Mémoires IX S. 164f.; V. Siri VIII S. 476f. – Der Vertrag von Parma gibt den terminus
ante quem für A1 und terminus post quem für A2 (vgl. Einleitung S. [7,10–25] .
dira-t-on | que les Espagnolz poursuivront avec instance pour s’en saisir
soubz le nom du mary
2 de la Princesse de Stilianne] A1: de ladite Princesse ( abhängig von der A1-Lesart
S. [41, 19–21] ).
Die Princesse de Stilianne ist offenbar Isabella, einzige Tochter des Herzogs Vespasian von
Sabbioneta aus dem Haus Gonzaga († 1589. Sie war mit Ludwig Caraffa, Fürst von Stigliano
(† 1630), vermählt und starb 1637. Sie hinterließ als einzige Erbin eine Tochter, Anna, Gemahlin
des Ramiro de Guzman, Herzog von Medina Sidonia de las Torres, der ebenso wie Caraffa
spanischer Untertan war. Um zu verhindern, daß Sabbioneta durch Übergabe an Isabella oder
ihre Tochter indirekt in spanische Hand käme, setzte Frankreich sich für den nächsten männ-
lichen Erben, Scipio Gonzaga, Fürst von Bozzolo, ein. Vgl. H. Grote S. 355.
bien en cet article, comme ilz l’ont fait en la charge de Viceroy de Naples
qu’il n’a possédée qu’un jour.
[2d. Veltlin, Graubünden, Mailand]
La restitution de la Valteline; la démolition des fortiffications faites dans
le pais des Grisons, et la sortie des troupes françoises qui y sont establies
Zu Veltlin und Graubünden vgl. S. [111, 36–41] .
la démolition du fort de Breme , et la restitution de tout ce que les François
et leurs alliéz pourront occuper dans le Milannois .
[3a. Pinerolo]
11–13 Pour ce – déclaration aux] Nach B und C wörtlich übernommen; vgl. S. [77, 11–13] .
souffrent, s’il y a moyen, que l’on en parle en façon du monde, et il seroit
fort à propos qu’ilz fissent cette déclaration aux
13–15 Ministres – assembléez] Ab B1 anders; vgl. S. [77, 13–78, 1] : Médiateurs –
d’affaires.
tost que tous les Députtéz des Couronnes intéressées en la Paix seront
assembléez.
16– 42,28 Il sera – nombre certain] Nach B und C mit kleinen Änderungen übernommen;
vgl. S. [78, 5–79, 12] .
Savoie à qui cette place apartenoit déclarera l’eschange qu’il en a fait, et que
l’Empereur et les Ministres d’Alemagne qui ne dépendent point des Es-
pagnolz ne sont pas fâchéz qu’elle soit entre les mains des François, ce que
le Prince de Kemberg
Vgl. S. [78, 42–47] .
en parloient, disant que, pendant que les François seront Maistres de cette
place et qu’il y aura dans l’Italie une esgale puissance à celle des Espagnolz
pour leur opposer, ilz n’y entreprendront rien, et que par ce moyen l’Empe-
reur qui a plusieurs fois abandonné ses propres intérestz en Alemagne et
exposé l’Empire et sa Maison pour favoriser ceux des Espagnolz ne sera
plus obligé de faire passer, comme il a fait, ses forces en Italie pour les
appuyer dans le dessein et l’ambition qu’ilz ont de s’en rendre Maistres.
Si les Ministres d’Espagne et de l’Empereur disent que Pignerol relève
de l’Empire et que Mons r de Savoie n’en a peu faire l’alliénation sans le
consentement de l’Empereur, il sera bien aisé de leur respondre et dire que,
Pignerol ayant esté autresfois possédé par la France et que M r de Savoie
l’ayant depuis receu par gratiffication de cette Couronne, il ne tenoit pas
cette place, lors qu’il l’a eschangée, autrement qu’il fait à présent le Marquisat
de Saluces qui ne relève point de l’Empire
Die Markgrafschaft Saluzzo gehörte nominell zum Reich, war aber dem Herzog von Savoyen
von König Heinrich IV. von Frankreich entrissen und durch die Verträge von Paris und Lyon
1600/1601 im Austausch gegen andere Gebiete zurückerstattet worden (vgl. J. Du Mont V 1
S. 3, 10. Dadurch waren nach französischer Auffassung die Rechte des Reiches erloschen).
Les Espagnolz ne s’opposans pas à ce que le Roy demeure Maistre de
Pignerol prétendront peult estre que Sa Majesté y tienne une si foible
garnison qu’elle ne puisse donner jalouzie à l’Estat de Milan ny les obliger
à tenir sur pied de grandes forces pour la deffence dudit Estat, après mesme
que la Paix sera establie, surquoy il sera bien aisé au Roy de les satisfaire sur
ce poinct, parce que tous ses Estatz estans unis, Sa Majesté peut beaucoup
plus facilement et en moins de temps envoyer des troupes en ces quar-
tiers-là, lors que le bien de son service le requerra, que ne sçauroient faire les
Espagnolz dans le Milanois, à cause de l’esloignement de leurs Estatz et
des lieux où ilz peuvent prendre des soldatz. Cependant
deux mil hommes et ne faut se restraindre à un nombre certain.
[3b. Casale]
30– 43,2 Pour la garnison – ledit Duc] Nach B und C bis auf Geringfügiges wörtlich über-
nommen ; vgl. S. [79, 17–21] .
d’instance à ce que le Roy la retire et remette cette place entre les mains de
M r de Mantoue qu’ilz ne désespèrent pas de s’en rendre Maistres quelque
jour, soit par le moyen de quelque eschange ou par d’autres négociations
qu’ilz pourront faire avec ledit Duc.
3–8 Surquoy – à son Maistre] Ae läßt den Passus aus. In B1 bis B3 als Randnotiz; vgl.
S. [79, 32–39] .
blissement des François dans Cazal devoit estre beaucoup plus sensible au
Roy d’Espagne que non pas dans Pignerol, et qu’il estoit d’advis, en cas
que Sa Majesté Catholique fut obligée de consentir que lesdits François
demeurassent en l’une de ces deux places, que ce fut plustost dans Pignerol
que dans Cazal, et qu’il n’estoit pas si préjudiciable à son Maistre.
9–12 Il faudra – désirer] Nach B und C an anderer Stelle und mit Veränderungen über-
nommen; vgl. S. [84, 35–85, 2] . (Im ursprünglichen Text von B1 noch im gleichen Zusammenhang
wie in A, aber gekürzt; vgl. S. [81, 15–17] , dazu [18–25] .)
Ministres du Roy la pourront mesnager si adroitement que, se relâchant en ce
poinct, ilz en pourront tirer de l’utilité en autre chose que Sa Majesté
pourra désirer.
12– 44,5 Mais en retirant – infaillible] Im ursprünglichen und endgültigen Text von B1 ( und
so bis C) anders; vgl. S. [81, 26–38] und S. [81, 1–82, 11] . – Jedoch wurden die letzten Zeilen,
ab portant assurance ( S. [44, 2] ), wörtlich sowohl nach ursprünglich B1 ( vgl. S. [81, 35–38] )
als auch in eine Abschrift in B1 ( vgl. S. [82, 6–8] , bis Estatz, und Fortsetzung S. [82, 31–32] )
übernommen und erst hier von Ri gering geändert bzw. erweitert ( vgl. S. [82, 8–11] ).
faudra bien pourveoir à sa seureté, parce que la foiblesse de M r de Mantoue
est telle que sans l’assistance de Sa Majesté il luy est impossible de la garentir
des entreprises des Espagnolz.
Pour cet effect on y pourroit establir une garnison de Suisses que M r de
Mantoue prendroit à son service et à sa solde, pour la subsistance de laquelle
le Roy peut donner une somme d’argent audit Duc par forme de pension qui
seroit employée au payement de ladite garnison.
20–44,5 Les moyens – infaillible] Daneben eine Randnotiz in A2, als solche auch nach B1
bis B3 übernommen ( vgl. S. [82, 35–41] ). In A1 und in Ae dagegen als fortlaufender Text
( nach S. [44, 5] infaillible) geschrieben: Il faudra faire [ A1: Il faut faire] concevoir adroicte-
ment à M r de Mantoue que cette précaution que le Roy doit désirer n’est pas fondée sur
le doubte que Sa Majesté ayt de sa personne, de l’affection de laquelle elle est trop [ A1:
très] asseurée, mais de crainte que ses successeurs n’ayent pas les mesmes intentions qu’il a.
Diese werden S. [47, 8–18] und S. [49, 18–50, 25] erörtert.
aussi beaucoup à la seureté de ladite place. Et puis que le Roy a tant fait
pour la conserver et empescher qu’elle ne tombast entre les mains des
Espagnolz, Sa Majesté peut avec grande raison demander une promesse
audit Duc, portant assurance de ne consentir jamais à aucune négociation
ou Traitté, par lequel ladite place soit mise au pouvoir des Espagnolz, ce
dont le bien et les Estatz qu’il possède en France, joinctz à sa parolle, seront
une caution infaillible.
[3c. Mantua]
point de difficulté à la faire retirer aussi tost que la Paix sera establie, pourveu
qu’au mesme temps les garnisons de l’Estat de Milan soient réduites sur le
pied ordinaire, puisque la quantité de troupes extraordinaires que les
Espagnolz y ont tousjours eues ont
de ladite place de Mantoue, la foiblesse dudit Duc ne le luy pouvant pas
13 permettre] In A1 folgt hierauf ein Passus, der in A2 und A e fehlt. Aus dem Inhalt dieser
Stelle in Verbindung mit der A1-Lesart S. [41, 19–21] wird deutlich, daß A1 zeitlich vor A2 liegt
( vgl. Einleitung S. [7, 10–25] und S. [27, 4–6] , [33–34] ): Pour la restitution de Sabionnette on
ne sçait pas, si le Duc de Parme prétend garder cette place, mais bien dict-il publiquement
qu’il n’y a nulle prétention et qu’il est prest de la remettre entre les mains de la Princesse
d’Estillan, à la prière de laquelle il y a une garnison.
Il est vray qu’il parle de la gran’despense qu’il a faicte pour l’entretènement de ladicte
garnison, ce qui signifie apparemment qu’il en voudra estre rembourcé et garder par
provision ladicte place mesme audict remboursement.
Il est du bien de tous les Princes d’Italie d’empescher qu’une place si importante pour sa
scituation ne tombe entre les mains des Espagnolz
Vgl. hierzu S. [40, 38–45] und S. [41, 36–42] .
précautions par le moyen de la ligue qu’on prétend restablir pour la fermeté de la Paix.
Und weiter wie in A2, S. [44, 15] . Der Passus findet ab B1 in einer neugefaßten Sektion eine Ent-
sprechung ( vgl. S. [112, 1–8] ).
[3d. Veltlin, Graubünden]
15– 45,7 Quant – Paix générale] Ab B1 inhaltlich, d. h. was den Vertrag von Monzon betrifft,
entgegengesetzt (vgl. S. [111, 7–20] . Diese Differenz beruht auf Ereignissen (vgl. Einleitung S. [6, 33–7, 9] ) und läßt somit die zeitliche Priorität aller A- vor den B-Handschriften folgern.
presque plus qu’aucune autre chose, par ce qu’il tire vanité d’estre autheur du
Traitté de Mouzon[!]
Vertrag von Monzon 1626; vgl. S. [111, 36–41] .
les François, il faut tâcher, en luy donnant contentement en ce poinct, de
retirer en contreschange quelque notable profit et advantage en d’autres.
Il faudra en ce fait particulier avoir un grand soing de faire expliquer le
Traitté de Mouzon[!] raisonnablement selon la juste intention des Grisons.
Et cela fait, on pourra retirer sans inconvénient les armes du Roy, tant de la
Valteline que des Grisons, principalement, si les deux ligues
Unten S. [47, 8–18] und S. [50, 6–25] erörtert.
proposées pour la seureté de la Paix sont particulièrement obligées à
prendre les armes contre celuy des deux Roys qui contreviendra au Traitté
de Mouçon [!], expliqué comme il sera par la Paix générale.
Pour ce qui est de la démolition des fortifications faites dans le pais des
Grisons, les Espagnolz et les Impériaux n’auront pas raison de le prétendre,
si les Grisons estiment à propos pour la seurté de leur pais d’en conserver
quelques unes eux mesmes, puis qu’estans Seigneurs libres dudit pais, il
leur doibt estre permis d’y faire tout ce que les autres Souverains peuvent
faire dans leurs Estatz, quand bon leur semble.
[3e. Sonstige italienische Eroberungen]
Quant à la démolition du fort de Breme et à la restitution de ce que les
armes du Roy et
16 de ses alliéz occuperont] A1: de Monsieur de Savoye ont occupé. Für den inhaltlichen
Zusammenhang vgl. die Textstelle aus A1 S. [50, 36–51, 34] .
poidz de ce que les Espagnolz tiendront en France lors du Traitté de la
Paix, le tout se restituant réciproquement de part et d’autre.
[4. Lothringen. Die Bistümer Metz, Toul, Verdun]
Zum Folgenden vgl. S. [88, 38–46] .
premièrement, parce que le Roy l’a justement acquise par le droit de la
guerre, à laquelle les outrages qu’il a receus du Duc l’ont justement engagé.
23–27 Et si les Espagnolz – particulier] Im ursprünglichen und endgültigen Text von B1
( und so bis C) anders; vgl. S. [91, 42–92, 22] , S. [91, 13–92, 3] .
il faut qu’ilz rendent en premier lieu tout ce qu’ilz ont conquis en ces
derniers temps en Allemagne à moins juste tiltre, et particulièrement le
Palatinat et le Wirtemberg
Hierzu S. [110, 34–40] . Näheres bringt die Fassung A der Instruktion auf S. [48, 2–17] .
moins fondées qui se verront dans un estat particulier.
Vgl. S. [94, 35–40] .
La première conciste en ce qui dépend et relève du Roy qui a esté si
juridiquement confisqué pour crime de félonnie qu’on ne peut avec
apparence le redemander ny prétendre sans faire une nottable lézion au
droit commun de tous les Princes souverains.
Vgl. S. [94, 41–48] .
et par conséquent qu’on ne luy peut demander avec raison, principalement
en déclarant ne vouloir le retenir que comme Protecteur desdits Eveschéz,
Sa Majesté se soubzmettant à en faire servir l’Empire ainsy qu’il est acou-
stumé.
La troisième partie est le corps dudit Duché de Lorraine dont l’on ne
peut prétendre la restitution avec apparence de raison, en ce qu’il pourroit
donner lieu au Duc Charles de commettre nouvelles et semblables offences
envers le Roy à celle, où son outrecuidance l’a desjà porté, veu principa-
lement que, n’estant pas trop sage, il n’est point capable de l’observation
d’un Traitté, ce qu’il a desjà vériffié par l’infraction de trois consécutifz
que la garentie générale de la Paix
Durch die beiden S. [47, 8–18] und S. [50, 6–25] erörterten Ligen.
entant que ses places sont si proches de la France qu’il auroit fait une bou-
tade, non seulement devant qu’on l’en peut empescher, mais auparavant
qu’on la peut prévoir.
[5. Niederlande]
21–25 Les intérestz – afaire] Nach B und C übernommen, und zwar mit einer Erweite-
rung in B1, sonst bis auf Geringfügiges wörtlich; vgl. S. [107, 3–7] , 33.
dant, le chemin en estant
Trêve a esté faite par le passé et par les dernières propositions qui en ont
esté mises plusieurs fois sur le tapis, il semble qu’on pourra se tirer des
difficultéz qui se rencontreront en cette afaire
Vgl. S. [107, 39–43] .
[6. Deutsche Fragen]
2–6 Quand – instruction] Nach B und C bis auf grande ( S. [47, 3] ) wörtlich übernom-
men ; vgl. S. [108, 4–8] .
instructions, à cause de la multitude et grande diversité d’iceux, et en effect
M rs les Ambassadeurs les aprendront mieux sur les lieux de ceux qui seront
envoyéz de tous les Princes qu’on ne pourroit les leur faire sçavoir par la
présente instruction.
[6a. Deutsche Liga]
8–18 Cependant – cautions] Ab B1 ganz anders; vgl. S. [71, 8–15] , 27–41. – A zum
gleichen Sachverhalt auch S. [49, 18] – [50, 25] .
principal intérest que le Roy doibue avoir pour le bien de la Chrestienté est
qu’il y ayt une ligue puissante en Allemagne
Auf diese Liga kommt Richelieu S. [50, 14–25] nochmals zurück.
Protestans, qui puisse empescher la Maison d’Austriche d’y estre absolument
Maistresse et porter les armes de l’Empire contre qui bon luy semblera,
selon l’appétit et la passion des Espagnolz.
On peut faire désirer cette ligue dextrement à tous les Princes d’Alle-
magne, tant partisans de la Maison d’Austriche qu’autres, pour leur propre
seureté et liberté; et par après elle peut estre procurée ouvertement comme
estant nécessaire pour la seurté de la Paix générale, dont ladite ligue et celle
d’Italie peuvent estre bonnes, seules, et certaines cautions.
[6b. Schwedische Satisfaktion]
20–32 L’intérest – sa seureté] Ab B1 ganz anders, vgl. S. [108, 10–16] , 41–44; doch ein
Teil aus A als Randnotiz in B1 bis B3, vgl. S. [108, 26–34] .
difficille dans le Traitté de la Paix.
Leur but sera de conserver de grandz establissemens dans les conquestes
qu’ilz ont faites.
Celuy des Espagnolz et de toute l’Alemagne sera de les desdommager
purement et simplement en argent et ne leur laisser pas une poulce de terre
au deçà de la mer; et il semble que celuy de toute la Chrestienté est qu’ilz
conservent une seure entrée en Allemagne et de bonnes et certaines dessen-
tes au bord de la Mer Baltique dans la Poméranie pour tenir la Maison
d’Autriche en quelque bride et considération, au moins jusques à ce que
la Paix soit bien affermie et qu’elle ayt pris pied et de profondes racines
à l’ombre et à l’abry des ligues d’Italie et d’Allemagne qui doibuent estre
faites pour sa seureté
Die schon mehrfach erwähnten Ligen; vgl. S. [47, 8–18] und S. [50, 6–25] .
[6c. Bayern und Pfalz]
Les principaux intérestz qui se trouveront à traicter en suitte de ce que
dessus seront ceux du Duc de Bavière et des Eslecteurs, enquoy est compris
la restitution du Palatinat, usurpé par l’Espagne, et en suitte celle du Duché
de Wirtemberg dont le Duc a esté despouillé par les forces de l’Empire.
Pour ce qui est du Duc de Bavière, ce seroit folie, et il ne seroit pas juste
de prétendre qu’il peut estre dépossédé de la dignité eslectorale, et il faut
tesmoigner ouvertement avec discrétion, pourtant le favoriser tout à fait
en cet article.
Il prétendra encore une grande partie du Palatinat Supérieur, ce qu’il
faudra favoriser ou retarder adroitement en ce qu’on pourra conformément
à la facilité ou dificulté qui se trouvera à conserver plus ou moings de la
Lorraine.
[6d. Württemberg]
15–17 Le mesme – Palatinat] Ab B1 ganz anders; vgl. S. [110, 15–21] .
reur désirera autant la conservation pour unir tous les Estatz de l’Archiduc
Leopold
17 Palatinat] Von hier an in A1 andere Reihenfolge der nächsten Stücke: Zuerst folgt der Text
S. [49, 18] – [50, 25] : Reste à voir – leur affection; dann der in A2 fehlende Abschnitt über Sa-
voyen, vgl. S. [50, 36–51] , 34; nun erst der Abschnitt über Trier S. [48, 19] – [49, 5] und anschlie-
ßend der in A1 anderslautende über die Kaiserwahl: S. [49, 23–34] .
[6e. Trier]
M rs les Ambassadeurs feront toute l’instance possible pour le restablisse-
ment de
Philipp Christoph von Sötern (1567–1652), Erzbischof von Trier und Bischof von Speyer,
hatte 1631 einen Protektionsvertrag mit Frankreich abgeschlossen (vgl. J. Du Mont VI 1 S. 24)
und wurde deshalb nach Gefangennahme durch die Spanier im Jahre 1635 vom Kaiser in Haft
gehalten, aus der er erst 1645 entlassen wurde.
M rs les Eslecteurs et faisant veoir à tout le monde que la cause dudit S r
Eslecteur est d’autant plus juste qu’il n’a recherché le secours du Roy que
lors qu’il ne pouvoit l’avoir de l’Empereur, et qu’il s’agissoit non seulement
de la conservation de son Estat, mais de la Religion contre un Prince qui
sans cela l’eust entièrement abolie de ses Estatz, et contre lequel il s’estoit
heureusement maintenu par l’assistance du Roy,
perdu que par la surprise de ceux dont il devoit mesme attendre secours en
une telle cause, son restablissement touche notablement l’intérest de tous
les Princes. |
[6f. Römische Königswahl]
7–16 On ne dit – eslection] Nicht nach B1 übernommen; vgl. dazu S. [26, 3–4] , 42–
44. In A1 lautet die entsprechende Stelle anders: On ne dict rien de particulier sur l’élection
du Roy des Romains, parce qu’on se doibt gouverner en cet article selon le vent du
bureau, c’est à dire que, si on trouve les Electeurs disposéz à l’affaire, les Ambassadeurs
ne s’y doivent point opposer, pourveu qu’elle ne se fasse qu’aprèz la Paix, ains au con-
traire ilz tesmoigneront aux Ministres de l’Empereur, du Roy d’Espagne, et de leurs
partisans, la désirer seulement a esté condition.
Si aussi ilz recognoissent que les Electeurs en fussent esloignéz et qu’apparemment leur
prétention peut réussir, ilz pourront adroitement les y fomenter, sans s’en rendre ouverte-
ment partisans. Cependant, pour tesmoigner la bonne intention du Roy dès cette heure,
il déclare aux Sieurs Ambassadeurs que, pourveu que la Paix généralle soit faicte et
asseurée par les ligues dont il est parlé cy dessus, il n’a aucune intention de troubler
l’eslection du Roy des Romains.
Aus dem Inhalt dieser Stelle wird deutlich, daß A1 zeitlich vor A2 liegt, d. h. vor der Kaiser-
wahl ( vgl. die Einleitung S. [7, 28] – [8, 9] und S. [27, 4–6] , 33–34 ); dementsprechend fehlt in A1
auch gegenüber A2 die Erwähnung von Gutachten über die Nichtigkeit der Wahl, vgl. S. [55, 9–10] ,
41–44.
mains
Die Wahl Ferdinands III. zum römischen König erfolgte am 22. Dezember 1636. Sie wurde
von Frankreich als nichtig angesehen, weil die Kurfürsten von Trier und Pfalz an der Ausübung
ihres Wahlrechts gehindert waren. – Zur Bedeutung dieses Datums für die Datierung von
A 1 und A 2 vgl. Einleitung S. [7, 28] – [8, 9] .
qui en a esté dressé exprès
Auf verschiedene Memoires zu dieser Frage wird auch S. [55, 9–10] verwiesen.
aprouver. Mais c’est à eux d’en parler avec la prudence qu’ilz estimeront
nécessaire sur les lieux, le tout conformément au langage que les Suédois et
autres confédéréz en voudront tenir.
Cependant ilz feront bien cognoistre aux Impériaux et Espagnolz qu’en
faisant une bonne Paix, on ne veut point empescher que le Roy de Hongrie
ne soit esleu Roy des Romains, mais qu’il est à propos pour luy mesme que
les formes soient observées en son eslection. |
[7. Kollektive Sicherheit]
18– [50,25] Reste à voir – leur affection] In A1 an einer früheren Stelle, vgl. S. [48, 28–31] ;
nicht in den Haupttext von B1 übernommen, aber Verwendung zu einer Randnotiz in B1 bis B3;
vgl. S. [71, 27–40] .
et durée de la Paix.
Estant impossible de diviser la Maison d’Austriche, séparant celle d’
Allemagne des intérestz d’Espagne, et d’affoiblir présentement les Espagnolz
dans l’Italie, il est impossible d’en trouver une qui soit certaine et phisi-
que, et partant il faut se contenter de celles qui moralement parlant parois-
tront les mieux fondées.
Les deux ligues dont est parlé cydessus est ce qui semble le mieux fondé,
tous les Princes
7 d’icelles] A1: d’Italie, bezieht sich offenbar schon auf den Text S. [50, 10–11] (vgl. dazu
S. [50, 32–33] ); an der vorliegenden Stelle ist aber von den zwei Ligen die Rede; vgl. S. [50, 6] .
fera quelque innovation au préjudice de ce qui sera arresté par le Traitté
de la Paix. Apparemment son establissement sera ferme et solide, et il n’y
aura pas grande peyne à faire réuscir cette ligue, puis que tous
d’Italie la désirent avec passion, comme le seul moyen d’assurer leurs
Estatz à l’advenir et se garentir des continuelz attentatz des Espagnolz.
En considération dequoy
temps
Vielleicht der Großherzog Ferdinand II. von Toskana, der 1635 ein Bündnis der italienischen
Staaten unter Führung des Papstes zum Schutz ihrer Neutralität anstrebte, aber am Widerstand
des Papstes scheiterte. Ob er auch mit Frankreich angeknüpft hat, ist nicht bekannt. – Zu den
französischen Ligaplänen in Italien vgl. im übrigen M. Avenel VII S. 695ff.
et autres Princes de l’Empire, ausquelz il ne sera pas mal aisé de la persuader,
puisque par ce moyen leurs privillèges seront conservéz et plus considéréz,
et qu’il ne sera pas lors permis à l’Empereur de mettre sur pied toutes fois
et quantes qu’il luy plaira de grandes armées à leur préjudice, ny se porter
à faire des guerres pour complaire aux Espagnolz, sans avoir le consen-
tement desdits Princes, au moings des Eslecteurs, lesquelz voyans que le
Roy n’a autre but, en voulant empescher la Maison d’Austriche d’usurper
leur authorité, que de conclure une Paix qui ne soit subjetté[e] à l’advenir à
aucune altération, et qu’il apporte pour cela tous ses soings, contribueront
de leur part tout ce qu’il leur sera possible pour la faire réuscir; et Sa Majesté
par ce moyen gagnera leur cœur et leur affection.
[8. Maria Medici und die Mécontents]
quelques fois plus le vent que la réalité des choses veulent parler de la
Royne Mère
Maria Medici, Mutter König Ludwigs XIII. Vgl. S. [18, 42–45] , S. [132, 9] – [133, 2] , 39–40.
Traitté, ilz préviendront M r le Légat et luy feront sçavoir que ce n’est point
une affaire à estre mise sur le tapis en ce lieu, moins par les Espagnolz
que par aucuns autres.
Qu’ilz se doibuent contenter d’avoir fait le mal, ou au moings, y avoir
beaucoup aydé, procurant la sortie de la Royne Mère et voulant se
prévaloir de son desreiglement.
Que pour monstrer que le Roy ne leur a pas commandé d’en user ainsy
pour éviter de satisfaire à ce qu’on peut désirer raisonnablement de luy en
cet article, il offrira volontiers à la Royne Mère, par l’entremise de M r le
Légat, de luy donner telle pension que Sa Saincteté estimera
retirant des mains des Espagnolz qui luy ont donné diverses fois assez de
sujet de mescontentement, elle veut demeurer dans son pais natal qui est
le lieu le plus honnorable où elle puisse passer le reste de ses jours.
Que pour tesmoigner que ce n’est point l’occasion de la Paix qui fait
entrer le Roy en une telle offre, Mond. S r le Légat peut sçavoir du S r de
Gondy, Résident du Grand Duc, si Sa Majesté ne luy a pas donné charge,
il y a plus
si pour cet effect il n’a pas esté en Flandre pour adroitement insinuer en
l’esprit de la Royne Mère que c’estoit la plus honnorable condition qu’elle
peut désirer.
25 affection] Hier folgt in A1 an der schon S. [48, 28–31] näher bezeichneten Stelle: Pour
donner contentement à M r de Savoye, en cas que pour le bien de la Paix il fust nécessaire
de restituer aux Espagnolz ce que les armes du Roy et les siennes auroyent conquis dans
le Milanois, et pour délivrer Sa Majesté de la promesse qu’elle luy a faicte de l’assister
en une guerre contre les Génois suivant le Traicté secret de Pignerol, il y aura de moyens;
mais ceux qui donneront plus da. [ sic! d’après] l’esprit de Son Altesse seront que le Roy
luy promette de quitter dans quelque temps la protection dans laquelle il tient la ville
de Genève, et de se porter à rendre ladicte ville à l’ancienne obéissance, en quoy Sa
Majesté pourroit trouver son compte suivant les projects qui en ont esté faicts autresfois,
principalement pour avoir le moyen d’estendre leurs limites de Pignerol.
L’autre est le tiltre de Roy, Son Altesse le désirant avec une extrême passion, ainsy
qu’il est aysé à juger par les instances continuelles qu’elle en a faict faire jusques à cette
heure. Celuy de l’argent ne sera pas aussy un foible moyen pour satisfaire Son Altesse
qui n’en a pas beaucoup et qui faict de grandes despenses.
In A2 fehlt dieses Stück, vgl. S. [27, 6–8] , 35; ab B1 tritt eine neugefaßte Sektion an seine
Stelle, vgl. S. [76, 5–17] , 44–47.
lieu, si Sa Saincteté trouve bon de la retenir à Ferrare, Boulogne, ou autre
lieu de son obéissance, le Roy luy offre de la défrayer selon sa condition.
1–4 Si les Espagnolz – responce] Nach B1 bis B3 mit kleinen Änderungen übernommen;
vgl. S. [135, 10–13] .
mescontentz en France
Ihre Namen nennt Richelieu in B1 in einer Randnotiz; vgl. S. [135, 22–24] .
prétention est tellement contre le droit des gens qu’elle mérite plustost une
risée qu’une responce.
[9. Grundsätzliches zur Verhandlungstaktik]
6–8 Après – importantes] Nicht nach B1 übernommen; vgl. S. [52, 29–30] bzw. S. [62, 6] .
prévoir de loing qui se rencontreront au Traitté de la Paix, deux choses sont
principalement importantes.
9–13 La première – et d’Espagne] Ab B1 erweitert, aber dabei die Zeilen dans les bonnes
graces – et d’Espagne ( S. [52, 10–13] ) fast wörtlich übernommen; vgl. S. [62, 6–12] , 7–10.
qu’ilz pourront dans les bonnes graces de tous ceux, avec lesquelz ilz auront
à traicter, et particulièrement de tous ceux qu’ilz recognoistront avoir
jalouzie et soubçon de la trop grande union qui est entre la Maison d’Austriche
d’Alemagne et d’Espagne.
14–20 Pour cet effect – la balance] Nach B und C mit einer Reihe von Änderungen
übernommen; vgl. S. [62, 13–20] .
Protestans, que Sa Majesté ne prétend rien en Alemagne ny en Italie, qu’elle
désire seulement par tout une bonne Paix, et que, si les Espagnolz ne se
veulent contenir en Paix par la considération de la raison, on puisse les
y obliger par celle d’une bonne et puissante union, en laquelle le Roy ne
veut entrer que pour assister sans aucun intérest les Princes, soit d’Italie,
soit d’Alemagne, et maintenir la balance.
On pourra doucement faire concevoir à ceux, avec lesquelz on traittera,
qu’ainsy que Pignerol est nécessaire au Roy comme une porte pour le secours
de l’Italie,
Lorraine pour cette raison que pour aucun désir qu’elle ait de s’agrandir.
tâchant de fomenter le soubçon que certains Princes auront de la Maison
d’Austriche, et de faire veoir aux autres qui seront partisans de ladite
Maison qu’on n’en veut point la ruyne et qu’on n’en envie point la grandeur,
pourveu qu’elle demeure dans des bornes justes et mesurées,
5–7 on croit – à la Paix] Nicht nach B1 übernommen; vgl. S. [53, 16–17] bzw. S. [64, 7] .
qu’une adroitte conduitte ne favorisera pas peu la justice de ce que le Roy
peut prétendre à la Paix.
[10. Unterlagen für die Verhandlungen]
9–11 La seconde – du Roy] In B1, wo der Katalog der Handakten für die Gesandten zum
letztenmal erscheint, statt dessen ein Lemma; vgl. S. [136, 19–20] ( dazu 1–18).
Mehrere Memoires, für die Kölner Friedensverhandlungen angefertigt und nach Überschrift und
Datierung offensichtlich die hier gemeinten, sind gedruckt bei P. Dupuy und in Mémoires et
instructions ; die meisten der in dem letztgenannten Werk gedruckten Gutachten finden sich
auch in Négociations secrètes I. Näheres über die genannten Werke S. [163, 27–38] .
Der Abdruck der einzelnen Memoires wird in den folgenden Anmerkungen nachgewiesen.
on peut avoir besoin pour justiffier la justice des propositions qui seront
faites par M rs les Ambassadeurs sur les prétensions du Roy.
12–15 Il faut– juridiquement] Nach B1 gekürzt übernommen; vgl. S. [136, 21–23] , 33–37.
Von hier bis zum Schluß ist der Text der Instruktion wörtlich mit nur geringfügigen Ände-
rungen einer Weisung Richelieus an den Kanzler [Pierre Séguier] vom 6. Dezember 1636
( M. Avenel V S. 705–07) entnommen, worin er die für den Kongreß von Köln vorzubereitenden
Gutachten aufzählt. Dem Abdruck Avenels liegt eine Kopie von der Hand Dupuys zugrunde,
ohne Unterschrift und mit dem Randvermerk M r le Cardinal. Es kann sich demnach auch um
einen Entwurf (Dupuys?) gehandelt haben. Jedenfalls ist dieses Schriftstück Vorlage für A1
gewesen und nicht umgekehrt, denn A1 hat einen zusätzlichen Abschnitt, der sich mit einem
Gutachten zur Auslegung des Vertrages von Monzon beschäftigt (vgl. S. [55, 6–8] . Dieser
Abschnitt steht in A1 am Schluß der Instruktion (in A2 ist er an eine frühere Stelle gerückt;
vgl. S. [55, 19–21] ), so daß er zwanglos als Hinzufügung gegenüber der Weisung Richelieus
verstanden werden kann. Im übrigen, wenn die Weisung später als A1 entstanden wäre, so müßte
– insofern sie verbindlichen Charakter hatte – der Abschnitt zum Gutachten über Monzon
in A2, das mit Sicherheit später als die Weisung entstanden ist, fehlen. – Das Datum der Wei-
sung ist somit terminus post quem für A 1 (vgl. zur genaueren Datierung von A1 Einleitung
S. 7, 10–16, 31– [8, 9] .
de Savoie a peu vendre Pignerol et la France l’achapter et le posséder sans
préjudice de l’Empire pour plusieurs raisons, et entre autres, par ce que
autresfois elle l’a possédé juridiquement .
1–5 De plus – jure belli] B1 inhaltlich ganz anders; vgl. S. [137, 4–9] , 1–3, [136, 38] .
retenir toute la Lorraine, le Barrois par confiscation à cause de la rébellion
du Duc qui à raison de ce Duché est Vassal de ce Royaume, les dépen-
dances des trois Eveschéz, par ce que Sa Majesté en est Protecteur, et le corps
du Duché jure belli
Mémoires et instructions S. 325–361, Négociations secrètes I S. 58–66. Ein
anderes Gutachten zum gleichen Thema bei P. Dupuy S. 539–562. – Über die französischen
Ansprüche auf Metz, Toul und Verdun siehe Mémoires et instructions S. 382–391,
Négociations secrètes I S. 67f. und, etwas ausführlicher, P. Dupuy S. 573–578; hier
für Köln bestimmt und datiert: fait en février 1637.
6–9 De plus–en suitte] In B1 anders; vgl. S. [137, 10–12] , 27–29 und S. [139, 4–5] , 35–39.
l’Espagne et l’Empire ont faites sur leurs voisins
d’aussi foibles prétextes que le Roy a eu nottable intérest de conquérir la
Lorraine et la retenir en suitte.
10–13 De plus – injuste] Nach B1 mit kleinen Änderungen übernommen, vgl. S. 137,
13–16; dort von Ri durch einen Absatz ergänzt, vgl. S. [137, 17–22] , 37–39.
toue et du Montferrat appartiennent à M r de Mantoue, d’à présent, et
comme par conséquent le dessein qu’avoient les Espagnolz de l’en des-
pouiller estoit très injuste .
14–16 De plus – Pape] Ursprünglich fast wörtlich nach B1 übernommen, dann gestrichen;
vgl. S. [137, 40–44] .
dre les armes avec tel party que bon luy a semblé, et que pour les avoir prises
pour la France, il ne peut estre despouillé ny de l’Empereur ny
16 du Pape] Hier folgt in A1 zuerst der Abschnitt S. [55, 11–15] : Il faut en outre
porter – il a tenu.
17– [55,2] De plus – retenir] Nach B1 bis auf das erste De plus ( S. [54, 17] ) wörtlich
übernommen; vgl. S. [138, 1–6] .
Eslecteurs, et en particulier, comme M r l’Eslecteur de Trèves a peu et deu
s’appuyer de la France pour se garentir du Roy de Suède, en un temps où
l’Empereur ne s’en pouvoit garentir luy mesme .
De plus celles qui peuvent faire voir que l’Empereur ny le Roy d’Es-
pagne ne peuvent avec apparence retenir
2–5 aucune – droit] Ursprünglich wörtlich nach B1 übernommen, dann bis auf wenige
Worte gekürzt; vgl. S. [138, 18–22] , 6.
Wirtemberg et demander la restitution de la Lorraine, et que, quand mesme
ilz voudroient restituer ces deux pièces, il ne s’ensuit pas que le Roy deust
faire le mesme de la Lorraine, veu qu’il y a tout un autre droit
Gutachten über Württemberg: Mémoires et instructions S. 64–70, Négociations
secrètes I S. 14–16. Über Pfalz findet sich kein gedrucktes Gutachten; über Lothringen
vgl. S. [54, 37–41] .
6–8 De plus – Grisons] Schlußstück der Instruktion in A1: der folgende Absatz S.
[55, 9–10] fehlt, vgl. S. [55, 25–27] ; die letzten Absätze S. [55, 11–15] stehen in A1 an einer
früheren Stelle, vgl. S. [54, 32–33] . – Diese Folge läßt darauf schließen, daß A1 später als
eine Weisung vom 6. Dezember 1636 entstanden ist; vgl. S. [53, 29–43] .
Der Abschnitt wird nach B1 ursprünglich wörtlich übernommen, dann von Ri geändert; vgl.
S. [138, 7–8] , 23–25, 28–30.
Traitté de Mouçon [!], mais celles qui ont esté prétendues par la France et
les Grisons
Dieser Satz über Monzon in A1 und A2 fehlt in der S. [53, 29–43] erörterten Vorlage,
die dadurch zur Datierung von A1 beiträgt. – Eines der hier gemeinten Gutachten ist vielleicht
das in Mémoires et instructions S. 78f. gedruckte.
9–10 De plus les – particuliers] Fehlt noch in A1, entsprechend der Tatsache, daß die
Kaiserwahl hier als nicht vollzogen behandelt wird (vgl. S. [49, 23–36] und daraus zur Datierung
von A1 Einleitung S. [7, 31] – [8, 9] .
Der Abschnitt wird von A2 nach B1 bis auf De plus wörtlich übernommen, aber erst im
Anschluß an den letzten Abschnitt aus A (S. [55, 11–15] ); vgl. S. [138, 13–14] bzw. 9–12.
donnera des mémoires particuliers
Vgl. S. [49, 8–9] . – Stella de Morimont, Sieur de Tercy, Gesandtschaftssekretär und Gehilfe
des Grafen d’Avaux; über ihn M. Avenel VI S. 774 Anm. 3. – Auch dieser Satz fehlt in
der S. [53, 29–43] erörterten Vorlage vom 6. Dezember 1636; desgleichen noch in A1, das eben-
falls vor der Kaiserwahl vom 22. Dezember liegt (vgl. S. [49, 23–36] , 42–44 und S. [7, 31] – [8, 9] ).
11–13 Il faut – faitz] Nach B1 ursprünglich wörtlich übernommen, dann von Ri geändert;
vgl. S. [138, 9–11] , 34–35.
tenu les Ambassadeurs de tous les Princes chrestiens aux divers Traittéz
de Paix qui se sont faitz;
14–15 et veoir, s’il – a tenu] In B1 anders; vgl. S. [138, 11–12] und S. [139, 6–7] , 35–39.
des Roys, et quel rang il a tenu .
4
Aktenvermerk zur Fassung A2 der Hauptinstruktion
[1638?]
AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 206/206’: Reinkonzept von unbekannter
Hand. Ebd. fol. 207/207’: Kopie, wahrscheinlich vom Kanzlisten, der den Entwurf
A2 der Hauptinstruktion geschrieben hat.
Am Kopf von Reinkonzept und Kopie die gleiche Datierung wie bei A2: 1638,
und zwar mit Tinte von dem Kanzlisten geschrieben, der den Entwurf B1 der Haupt-
instruktion und vermutlich auch B2 mit marginalen Kopfvermerken versehen hat .
Beide Handschriften des Aktenvermerks sind ohne Lemma oder aktenmäßige
Bezeichnung. Der Zusammenhang mit der Hauptinstruktion geht nur aus dem In-
halt hervor. Er läßt es zu, das Aktenstück als ein Arbeitsstadium zwischen A2
und B1 zu bestimmen: Es werden hier Ergänzungen zur Fassung A2 zusammenge-
stellt, die B1 zwar nicht in der Form des Aktenvermerks übernimmt, aber ein
Niederschlag ist dort in einigen Punkten erkennbar.
Auf Grund der Zwischenstellung zwischen A2 und B1 der Hauptinstruktion ist
auch die Datierung 1638, die A2 zu spät ansetzt, für den Aktenvermerk nicht zu
widerlegen, der jedenfalls später als A2 (Februar/März 1637) und früher als B1
(August/September 1641)
Vgl. für die Daten S. [7, 10–25] , [8, 32] – [9, 10] .
Unser Druck folgt der Kopie des Aktenvermerks und berücksichtigt die gering-
fügigen Besonderheiten des Reinkonzepts. Im Lesartenapparat wird auf die ent-
sprechenden Stellen in A2 und B1 der Hauptinstruktion verwiesen.
22–23 Sur le premier poinct – d’assembler les Députtéz] In A1 ist der Abschnitt über
Rangfragen und Verhandlungsmodus noch nicht vorhanden, sondern zum erstenmal in A2 ( vgl. S.
[38, 7] – [39, 29] , S. [40, 2] , 22–23 ) . Mithin kann sich der Aktenvermerk frühestens auf A2 oder
den nicht bekannten Entwurf von A2 ( vgl. S. [27, 12–17] ) beziehen.
d’assembler les Députtéz:
Il ne s’y peut rien adjouster.
L’on pourra encores supléer à la difficulté qui se rencontrera avec ces
M rs les négociateurs de la part du Légat et de la République:
faisant que les Députtéz envoyent vers les uns et les autres des
personnes de leur part capables et inteligens.
25–28 L’on pourra encores – capables et inteligens] Dieser Abschnitt berührt offenbar die
Schwierigkeit, daß der päpstliche Legat nicht mit den Protestanten verhandeln konnte. Sie wurde
zum erstenmal in A2 behandelt ( vgl. S. [38, 25] – [39, 7] ) , mit dem Vorschlag, daß der Legat –
vom venezianischen Gesandten ist nicht die Rede – nur über Mittelspersonen verhandeln solle.
Ähnlich lautete ursprünglich auch noch B1 ( vgl. S. [65, 32–36] , [66, 34–36] ) . Hier hat Ri dann die
betreffende Wendung … Ministres du Pape … ne traittent que par personnes interpo-
sées gestrichen und den Rest des Satzes auf beide Vermittler bezogen ( les Entremetteurs;
vgl. S. [66, 38–39] , [65, 17] ) . Von dieser Korrektur gesehen, muß sich nun aber der anschließende,
von A2 nach B und C übernommene Abschnitt über die notwendigen Qualitäten der personnes
interposées ( vgl. S. [66, 1–5] ) auf Mittelspersonen für beide Vermittler beziehen, so daß die
Instruktion indirekt den Vorschlag des Aktenvermerks übernehmen würde: sowohl der päpstliche
als auch der venezianische Friedensvermittler soll über Mittelspersonen der Gesandten verhandeln.
1–2 Pour la conservation–Porto] Dieser Passus war wohl als sachliche Ergänzung zu A2
gedacht ( vgl. S. [44, 7–13] ) . Doch wurde der A-Abschnitt über die Sicherung von Mantua nicht
nach B1 übernommen ( vgl. S. [26, 3–4] , 42–44 ) .
qu’il sera possible, le Duc face fortiffier Porto.
3–9 Pour le Parlement–la liberté germanique] Auch dieser Passus sollte A2 sicherlich ergän-
zen, das im Abschnitt über die Bistümer Metz, Toul, Verdun (vgl. S. [46, 5–9] ) noch nichts
Entsprechendes hat. Über das Parlament von Metz erscheint zuerst in B1 ein abgebrochener Satz
von Ri (vgl. S. [97, 1–2] , 42–46), ferner eine Randnotiz (vgl. S. [97, 9–23] ), die allerdings das
Verhältnis Reichshofrat – Reichskammergericht nicht berührt wie der Aktenvermerk. Anderer-
seits beinhaltet sie im Verhältnis zum Aktenvermerk statt Verteidigung schon die Beanspruchung
der absoluten Judikatur des Parlaments von Metz gegenüber dem Reichskammergericht. Das gewinnt
in C1 seine endgültige Formulierung (vgl. S. [97, 2–7] ).
s’attribuer les apellations qui alloient à Spir lors de son establissement.
L’on peut dire au contraire que la Maison d’Austriche a énervé
la mesme Chambre de Spir en attribuant au Conseil Aulique de
l’Empereur les principaux droitz de l’Empire qui relevoient de
Spir, ce que le Roy désire estre restably en faveur de la liberté
germanique.
10–20 Sur l’article qui – et en tirer avantage] Neben diesem Passus sowohl im Reinkonzept
als auch in der Kopie folgende Randnotiz: Not z, où et en quelle sorte l’on parlera du restab-
lissement des Princes et Seigneurs du Pays Bas.
Zur Unterstützung der Rechte und Forderungen der deutschen Verbündeten Frankreichs und –
in gewissen Grenzen – auch der neutralen deutschen Stände sagt A2 noch nichts. Entsprechende
Abschnitte befinden sich zum erstenmal in B1 ( vgl. S. [69, 6–11] und S. [108, 9–10] ) . Hier wird
die im Aktenvermerk vorgesehene Berücksichtigung der neutralen deutschen Stände aufgegriffen,
insofern Ri die Unterstützung der Herzöge von Lüneburg und Braunschweig-Wolfenbüttel fordert
( vgl. S. [108, 9–10] , 21–22, 38–40 ) .
Les Députtéz auront charge expresse de soustenir les droitz et
justes demandes de tous les Princes, villes et communautéz, et
Seigneurs particuliers, compris dans les aliances avec la France, et
mesmes de ceux qui auront recours à la France, se désistans du
party de l’Empereur, soit par neutralité ou par jonction de leurs
armes avec la France; ilz feront toutes fois différence de ceux aus-
quelz l’on est estroittement obligé par Traitté spécial ou par
quelque obligation moins estroitte et plus générale, pour ne se
charger de la restitution de plusieurs choses dificiles à obtenir, dont
l’on se pourra départir et en tirer avantage.
1–3 Sur l’article des – de bons négociateurs] Weder in A2 ( vgl. die Abschnitte S. 47,
8–18 und S. [50, 6–25] ) noch in B1 ( vgl. S. [71, 8–15] ) wird so sehr auf schnelle Verwirkli-
chung der für Deutschland und Italien geplanten Ligen gedrängt.
Il est temps, dès cette heure, de faire ménager ces ligues en y emplo-
yant de bons négociateurs.
5
Die Ausfertigung der Hauptinstruktion für Münster – Handschrift C2
Paris 1643 September 30
Instruction donnée à Messieurs le Duc de Longueville Henry d’Orléans,
Prince et Comte souverain de Neufchastel, Comte de Dunois et de Tancar-
ville, Connestable héréditaire de Normandie, Gouverneur et Lieutenant
général pour le Roy audit pais, Chevallier de ses ordres, et Cappitaine de
cent hommes d’armes de ses ordonnances, le Comte d’Avaux Claude de
Mesmes, Commandeur des ordres de Sa Majesté, Surintendant des finances
de France, et l’un des Ministres d’Estat, et le Comte de la Roche des Aubiéz
Abbel de Servien, Conseiller de Sa Majesté en tous ses Conseilz, tous trois
envoyéz de la part de Leurs Majestéz en Allemagne en qualité d’Ambassa-
deurs extraordinaires plénipotentiaires pour la Paix générale qui se doit
traitter à Munster
[Präambel]
Toute la Chrestienté a esté surprise de la mort du Roy dernier décédé de
glorieuse mémoire
du jugement de Dieu, si, enseignéz dans la Religion chrestienne et catholique,
et par l’exemple mesme de ce grand Prince ilz n’avoient appris qu’il faut
se soubzmettre aux arrestz de sa providence, laquelle a fait succéder le
Roy à présent régnant pour le bien de toute l’Europe et de ce Royaume;
et que la Régence en ait esté defférée à la Reyne Mère de Sa Majesté, tant par
le deffunt Roy, son Seigneur, que par le commun désir des Grandz, des Cours
souveraines, et de touts les Peuples.
Leurs Majestéz ont trouvé ce Royaume engagé en une puissante guerre
contre l’Empereur, le Roy Catholique, et plusieurs Princes leurs alliéz, à
laquelle Sa Majesté deffunte avoit esté portée par la nécessité de se conserver
en sa dignité et ses Estatz en leur entier, et pour protéger et deffendre aussy
les Princes ses alliéz. Mais comme d’un costé l’on voit tant d’ennemis, l’on
ne s’est pas trouvé desnué de partizans ny d’alliéz, lesquelz maintenant
veulent bien suivre les conseilz que tiendra la France, professant une liaison
sincère et parfaicte en l’assurance qu’ilz ont de trouver en Leurs Majestéz
une correspondance esgale et telle qu’elle doit estre attendue d’une Reyne
de haute extraction, ayant le cœur et les sentiments dignes d’elle, qui,
touchée de l’amour de son filz, du bien de ce Royaume, et de celuy des
Peuples que Dieu a racheptéz de son sang, respire après la Paix, pour
empescher que celuy des Chrestiens ne soit espendu, et pour voir cesser les
maux qui sont attachéz à la continuation de la guerre.
On ne peut pas dire que ce sentiment ait commencé en Sa Majesté, le
Roy d’immortelle mémoire l’avoit tousjours eue dans son cœur, et l’on
doit à sa gloire avouer cette vérité que jamais Prince n’a tant eu de guerre
et que jamais Prince ne l’a tant aborée, aussy si l’on considère celle où il
s’est engagé, comme celles qu’il n’a peu éviter, esgalement èz unes et èz
autres l’on verra que la seule obligation de donner à ses sujectz catholiques
le libre exercice de leur Religion, les contenir en leur devoir, chastier leur
rébellion, et conserver la Paix dans la Chrestienté, luy a fait prendre les
armes, sachant qu’il estoit obligé comme Roy à qui Dieu avoit donné son
auctorité, de le faire révérer et employer sa puissance pour la deffense des
Princes qu’on vouloit opprimer; l’événement des choses qui est la seule
considérée par les Peuples a bien justiffié que Dieu l’avoit tousjours
conduict par la main, que les Anges combattoient pour sa fortune, que, s’il
en a esprouvé quelque revers, ce n’a jamais esté en sa présence ny en sa
personne, mais seulement quand ceux qui commandoient ses armées ny
ont pas fait observer la discipline qu’il leur avoit recommandée, ny suivy
les ordres qu’il leur avoit donnez. Les bons succèz ne l’ont jamais enflé, dans
la prospérité il a tousjours nourry les pensées de la Paix, la Reyne a suivy ce
chemin, qui volontiers après le gaing d’une bataille
30–34 et la prise – par terre] Marginaleinschub in C1, von dem zweiten in C1 korrigierenden
Kanzlisten ( der erste hat das Lemma S. [58, 12–22] zugesetzt; vgl. S. [34, 1–2] , 26–35 ) .
aussy importante et si considérée par son assiette et ses fortiffications, et des
meilleures des Pais Bas comme est Thyonville , et des progrèz que font en
tous lieux les armes de France et celles de ses alliéz, particulièrement en
Italie avec divers avantages par mer et par terre, au commencement de son
avènement en a embrassé les ouvertures qui luy estoient présentées; les
premières en sont nées en nostre Sainct Père le Pape Urbain VIII e
recogneu, tant au Règne passé qu’en celuy du présent, que la France l’a
tousjours désirée; et le Roy de Dannemarck
pour parvenir à mesme fin, est un juste tesmoing de la sincérité de nostre
conduicte. Dieu, lassé de noz misères et de chastier les péchéz de son Peuple,
a inspiré aux parties une esgale volonté, un chacun estant exhorté à suivre
les conseilz de la Paix. Les lieux pour entrer en conférence sont enfin
arrestéz
dernières à contribuer à un si bon œuvre, ayants considéré à qui cet employ
devoit estre confié, en ont jugé très dignes Monsieur le Duc de Longueville
soit pour estre Prince sorty de la Maison de France, attaché à la grandeur
de la Couronne, que pour sa grande expérience au fait de la guerre et des
négotiations, ayant commandé en Allemagne et en Italie les armées de Sa
Majesté avec les Ministres et chefz de celles de Suède et négotié avec la
pluspart des Princes ses alliéz, intéresséz à la cause commune,
13– [61,6] le Sieur – est commise] Einschub in C1, von dem ersten in C1 korrigierenden Kanz-
listen ( vgl. S. [34, 1–2] , 26–35 ) , und zwar auf dem unteren Rand der entsprechenden Seite. Dieser
wurde später beschnitten, so daß in C1 der Text des Einschubs nur vorhanden ist bis zu den Worten
Traitté de Quierasque qui; vgl. S. [61, 3] . Der Rest läßt sich dem Wortlaut von C2 ent-
nehmen .
C1 hatte an Stelle des Einschubs ursprünglich folgenden, dann gestrichenen Passus: et les
S rs Comtes d’Avaux et de Chavigny, vieillis dans le maniement des affaires public-
ques, ledit S r Comte d’Avaux cy devant employé en plusieurs célèbres et notables
Ambassades dont il s’est tousjours très dignement acquicté, et destiné à cet employ du
vivant du feu Roy d’immortelle mémoire, comme aussy ledit S r de Chavigny qui, eslevé
et nourry dans les affaires les plus secrettes et importantes de l’Estat, et aiant eu grande
part en toutes celles qui se sont exécutées par le passé, en a acquis une cognoissance
parfaite, et s’en pourront touts bien acquicter, auxquelz Duc et Comtes Anschluß an
S. [61, 7] : Leurs Majestéz ne ( vgl. hier S. [61, 24–26] ) prescrivent rien.
In C1 zeigt sich die Ablösung Chavignys durch Servien als Gesandten für Münster auch an
anderen Stellen; vgl. S. [61, 33–36] und S. [67, 39–40] .
Mesmes, Comte d’Avaux
affaires publiques et en plusieurs célèbres ambassades mesmes, auroit
esté destiné à celle cy du vivant du feu Roy d’immortelle mémoire, et le
Sieur de Servien, Comte de la Roche des Aubiéz
Abel de Servien, Comte de la Roche, 1593–1659, lange Zeit im diplomatischen Dienst in
Italien, wo er am 6. April 1631 den für Frankreich günstigen Frieden von Cherasco schloß,
später Staatssekretär des Krieges. Er wurde für Münster statt des ursprünglich vorgesehenen
Léon Comte de Chavigny, Staatssekretär für die auswärtigen Angelegenheiten von 1632 bis
Juni 1643 (vgl. S. [60, 25–35] ), bestimmt, weil er ein Anhänger Mazarins war.
affaires de ce Royaume, tant en la charge de Secrétaire d’Estat qu’il a cy-
devant exercée à l’entière satisfaction de Sa Majesté et du Public, qu’en
d’autres importantes ambassades, particulièrement en celle d’Italie lors de
la conclusion du Traitté de Quierasque qui a réussy au bien et à l’avantage
de cette Couronne, ce qui leur ayant acquis aux uns et aux autres une grande
expérience et capacité, pourront s’acquitter dignement de la charge qui
leur est commise.
Leurs Majestéz ne
assemblée ou au Traitté, les prééminences de cette Couronne, les avantages
qu’elle peut prétendre,
Estatz Généraux des Provinces Unies,
le Duc de Savoye, si liéz de sang et d’affection avec Sa Majesté qu’elle establist
partie de son contentement à les voir restablir[!] en leurs Estatz et leur Mai-
son en la grandeur où elle a tousjours esté
Hessen
le bon party veullent que l’on ayt un soing particulier de ses intérestz et
qu’il luy soit fait raison comme aux autres alliéz sur ce qui leur est légitime-
ment deu; et en marchant par cette voye royale de songer au bien des alliéz
et le procurer comme celuy de la France qui ne veut de Paix qu’à des con-
ditions justes et qu’elle puisse durer, ne prétendant de touts ses travaux
souffertz que d’avoir assuré la liberté publicque, Leurs Majestéz leur ayant
fait expédier un pouvoir absolu et tel qu’il convient à un Prince de la Maison
dudit Duc et à des personnes de la suffisance desdits S rs Comtes d’Avaux
et de
23 la Roche] So C2; C1 ursprünglich: Chavigny; das wurde von einer hier einmalig in C1
auftretenden Hand korrigiert zu la Roche; der zweite in C1 korrigierende Kanzlist (vgl. S. 34,
1–2, 33–35) strich auch dies und schrieb Servyen, was C2 nicht übernimmt, wohl aber C3
(vgl. zu solchen Differenzen zwischen C1 und C2 S. [34, 2–8] , 36).
In C2 steht la Roche zwar im laufenden Text, ist aber nachträglich von gleicher Hand ein-
gefügt worden; wie die verdünnte Papierstelle zeigt, nach Löschung von anderem, vermutlich dem
Namen Chavigny (vgl. eine entsprechende Korr. in C2 S. [67, 40–42] ).
qui se forme ont à y paroistre les Plénipotentiaires de la première et plus
auguste Couronne du monde, auxquelz, en partant, Leurs Majestéz ont
voulu le présent mémoire estre baillé pour leur servir d’instruction. |
4 Section première ] Die Instruktion begann in A2 (für A1 vgl. S. [40, 2] , 22–23
bzw. S. [74, 28] , 35–36) und in der ursprünglichen Fassung von B1, d. h. hier vor der Sektionen-
einteilung (vgl. S. [30, 1–3] , 19–23), mit dem Stück, das der jetzigen Sektion II entspricht
(vgl. S. [38, 7] bzw. S. [64, 10] ). Dort hatte Ri in B1 marginal ein Lemma für die ganze Instruktion
entworfen (vgl. Text S. [64, 26–28] ).
Dann wurden in B1 zwei Blätter vorangelegt, auf denen Ch das von Ri konzipierte Lemma
für die Instruktion abschrieb und dann in veränderter Fassung das Stück über die Verhandlungs-
taktik aus dem Schlußteil von A (von A1 und A2, vgl. S. [52, 6] – [53, 7] ) niederlegte. Nach-
träglich hat Ri zwischen beidem noch eingefügt: Section 1 ere . Es ist anzunehmen, daß er damit
die im weiteren von Charp vorgenommene Einteilung von B1 in Sektionen anfing (vgl. S. [30, 1–3]
und 24–26).
Mit dem Lemma für die Gesamtinstruktion – das in B3 geringfügig abweicht (vgl. S. [31, 15] –
19, 28–29) – und dem für die erste Sektion beginnt die Instruktion in B1–B3. Eine Ent-
sprechung zur Präambel, die in C1 hinzukommt (S. [58, 24] – [62, 3] ), fehlt.
[Grundsätzliches zur Verhandlungstaktik]
Lesdits S rs Ambassadeurs ont à remarquer que pour parvenir à leurs
fins rien ne leur est plus important que de s’insinuer adroictement |
7–10 dans les bonnes graces – et d’Espagne] Für A vgl. S. [52, 10–13] ( da im Schlußteil
der Instruktion) .
bonnes graces de tous ceux, avec lesquelz ilz auront à traitter, et particu-
lièrement de ceux qu’ilz recognoistront avoir
qui est entre la Maison d’Austriche d’Allemagne et d’Espagne, | et du trop
grand pouvoir qu’elle s’acquiert par ce moyen au préjudice
Chrestienté.
13–20 Pour cet effect – aucun intérest] Gegenüber A verändert; dort im Schlußteil der
Instruktion; vgl. S. [52, 14–20] .
catholiques et protestantes que Sa Majesté ne prétend point s’agrandir en
Allemagne et en Italie aux despens d’autruy.
Qu’Elle désire seulement une bonne Paix en toute la Chrestienté et que
les affaires soient en tel estat que, si les Espagnolz ne veulent vivre en repos
par la considération de la raison, on puisse les y obliger par celle d’une
bonne et puissante union, en laquelle le Roy ne veut entrer que pour
contribuer à une si bonne fin sans aucun intérest.
En suitte de cette première impression |
1–3 on pourra – l’Italie] Für A vgl. S. [52, 21–23] ( da im Schlußteil der Instruktion) .
concevoir à ceux, avec lesquelz on traittera, qu’ainsy que Pignerol est
nécessaire au Roy comme une porte pour le secours de l’Italie, |
3–6 ainsy – des Estatz] In A anders und im Schlußteil der Instruktion; vgl. S. [52, 23–24] .
est important que Sa Majesté ne soit pas séparée de l’Allemagne, affin
qu’elle soit en estat de ne souffrir pas les oppressions qu’on pourroit faire
à divers Princes qui y possèdent des Estatz.
Ces M rs pourront, en continuant leur discours, représenter succintement
le grand nombre d’invasions, par le moyen desquelles la Maison d’Austriche
s’est agrandie du tiers et du quart. Dans l’énumération qu’ilz feront de
touts les Estatz qu’ilz occupent par violence, ilz insinueront doucement ce
qu’ilz ont usurpé sur la France, ajoustant que
de son intérest comme de la crainte qu’il a qu’ilz ne veuillent à l’advenir
despouiller les Princes qui sont moindres que luy, pour enfin se rendre les
Maistres de tout l’univers. |
Ce qui est dit de la Maison d’Austriche, de ses usurpations, et comme ilz
se sont accreuz aux despens de leurs voisins, est si cogneu d’un chacun
qu’avec raison on les a accuséz de prétendre à la monarchie universelle; et
qui considérera avec quelle injustice et desloyauté ilz ont usurpé la Navarre
avec quel manquement de foy ilz ont chassé les forces de France du Royaume
de Naples qui avoit esté partagé avec eux, comme ilz ont éludé la restitution
si souvent promise
Im Jahre 1500 einigten sich Aragon und Frankreich über eine Teilung des Königreiches Neapel-
Sizilien. Bald danach kam es zu Streitigkeiten über die Abgrenzung der beiderseitigen Be-
sitzungen, in deren Verlauf die Franzosen 1503 aus dem Lande vertrieben wurden. Seitdem war
Neapel in aragonesischem Besitz.
d’assurance à ce qu’ilz promettent que de justice en leur possession. Il
sera de la prudence de M rs les Ambassadeurs de persuader les Entremet-
teurs du Traitté de ces raisons, affin de leur insinuer qu’il est en
quelque sorte de leur obligation qu’ilz facent réparer ces manquements,
seul et unique moyen pour faire la Paix à conditions justes, et pour l’entre-
tenir. |
Lesdits S rs Plénipotentiaires doivent se gouverner avec tant d’adresse sur
le pied de ces principes généraux qu’en taschant de fomenter et d’augmenter
les soubçons que les Princes ennemis de la Maison d’Austriche auront de sa
grandeur, ilz agissent en sorte avec ceux qu’ilz recognoistront estre ses
partisans qu’ilz leur facent cognoistre que le Roy n’en veut point la ruine
et qu’il n’envie pas mesme sa prospérité, pourveu qu’elle demeure dans des
bornes justes et mesurées.
Section seconde |
[Rang- und Verfahrensfragen]
nera l’ordre de la scéance de tous les Députéz, car bien qu’après M r le
Légat et les Ambassadeurs de l’Empereur le premier rang appartienne à la
France, l’orgueil des Espagnolz est venu jusques à tel poinct qu’ilz le
voudront
14 disputer] Randnotiz ( vgl. S. [68, 35–40] ) in B2 ( Charp) und B3, fehlt ab C1: Il est à
remarquer qu’au Traité de Vervins M rs de Bellièvre et de Sillery déclarèrent qu’ils
n’entreroient en aucun Traicté, si on mettoit la préséance de la France en compromis.
Il se pourra encore trouver d’autres contestations de la part des Suédois
qui ne voudront pas assurément céder à l’Espagne, ny peut estre à la France.
Il se rencontrera encore
Princes, et particulièrement entre Holande et Savoye, qui seront très
difficiles à vuider, par ce que par le passé Savoye a précédé en beaucoup
d’assemblées, et que maintenant |
1–3 les Estatz Généraux – pas céder] Texteinschub Ri in B1 statt A2 ( vgl.
S. [38, 17–18] ) und B1 ursprünglich: que Venise est recogneue teste couronnée, elle prétend
avoir la préséance sans difficulté.
bien imiter les Vénitiens, quoy qu’ilz n’ayent pas raison, ne
veulent pascéder. |
4–6 Et partant – conclure la Paix] Für A2 vgl. S. [38, 19–21] .
ces difficultéz en arrière, sans qu’on soit contrainct de les décider, on
passera plus de tempz à les terminer qu’à conclure la Paix, |
impossible d’éviter le mescontentement de celle des parties qui seroit
contraincte de céder, ce qui nuiroit à l’avancement de la Paix. |
9–12 Il semble – leurs alliéz] Für A2 vgl. S. [38, 22–25] .
Le premier seroit de faire diverses assemblées, c’est à dire que
metteurs s’assemblassent par exemple un jour avec les Impériaux et touts
leurs adhérentz et un autre avec les François et tous leurs alliéz. |
13–16 Mais cet – la France] In A2 anders; vgl. S. [38, 25] – [39, 3] . In B1 lautete der Passus
ursprünglich: Et cet expédient pourroit estre receu, s’il n’avoit des difficultéz particulières.
La première en ce que les Ministres du Pape ne veulent point traitter en personne avec
les Protestans. La seconde en ce que les Entremetteurs agiroient premièrement avec
l’Espagne à l’ombre de l’Empereur qu’avec la France. En troisième lieu en ce qu’il y
a beaucoup de difficultéz à vuider entre les alliéz de la France pour leur rang.
Ri strich den Anfang bis La première en einschließlich und ersetzte ihn im Text zunächst wie
folgt: Mais outre les difficultes qui se trouuent Entre nos allies pour
leurs rangs, Il ne se trouuera pas prattiquable, tant par; Anschluß an S.
[65, 14] : ce que les Ministres.
Dann strich er von dieser Korr. die Worte: outre – Il ne se und schrieb darüber: Cet
Expedient ne se. Außerdem veränderte er, seiner Korr. entsprechend, den Anfang des zweiten
Satzes; statt La seconde en ce: Que par ce aussy. Den dritten Begründungssatz: En
troisième lieu – pour leur rang strich er ganz.
Die Worte premièrement avec l’Espagne rückte Charp in B2 an ihre endgültige Stelle.
ce que les Ministres du Pape ne veulent point traitter en personne avec les
Protestants, que par ce aussy que les Entremetteurs agiroient à l’ombre
de l’Empereur premièrement avec l’Espagne qu’avec la France.
Le second expédient est que les Entremetteurs voient les principales
parties selon leur ordre, l’Empereur le premier, la France le second, et
l’Espagne en suite. Et quant aux autres Princes de moindre considération
qui seront à Munster, entre lesquelz il y aura difficulté, on les peut voir
sans garder un ordre réglé. |
1–7 La seule – particulièrement] Für A2 vgl. S. [39, 8–13] .
qui seront ces personnes interposées, estant certain que, si elles ne sont
intelligentes et rompues aux Traittéz,
illées de passion, et d’une grande activité, les affaires iront en une grande
longueur.
On estime qu’il ne faut point déterminer les personnes qui auront cette
charge, ny se restraindre à aucun particulièrement. |
8–13 Si les – ensemble] In A2 anders; vgl. S. [39, 13–19] .
la considération d’un Légat qui ne peut traitter avec eux les excluera
civilement, et ainsy les seulz Ministres du Pape, c’est à dire un Légat, par
luy ou par les Prélatz qui seront auprèz de luy, pourront négocier avec les
Princes catholiques, et l’Ambassadeur de Venize avec les Catholiques et
Protestantz tout ensemble. |
Prendront bien garde lesdits S rs Plénipotentiaires que les Entremet-
teurs du Traitté, après avoir rendu les visites aux Ambassadeurs de l’
Empereur, ne suivent à voir ceux d’Espagne soubz prétexte qu’ilz sont
17–21 Le second – ordre réglé] In A2 anders, vgl. S. [39, 4–7] ; für den zweiten Satz
vgl. S. [39, 23–26] : möglicherweise ein lockerer Zusammenhang.
In B1 lautete der Passus ursprünglich: Le second expédient est à l’égard des Ministres du
Pape qu’ilz ne traittent que par personnes interposées et voyent les principales parties
selon leur ordre, l’Empereur le premier, la France le second, et l’Espagne en suite. Quand
aux autres Princes de moindre considération; und genauso weiter wie S. [65, 20–21] .
Von dieser Fassung strich Ri in B1 die Worte à l’égard – interposées et und schrieb dafür
in den Text: Que les Entremetteurs ; ferner ersetzte er Quand durch Et Quant.
pour venir chercher ceux de France ou obmettre à les voir, qu’ilz n’eussent
satisfait à ce devoir envers eux, ce seroit trop clairement juger ce qui appar-
tient à cette Couronne, et quoy qu’ilz voulussent dire ne le pas ignorer
ny rien faire qui luy portast préjudice, mais seulement par forme d’expédient
voir les Ministres de Princes qui sont liéz ensemble, pour aprèz aller à ceux
des autres qui sont en union, et commencer par ceux de la France comme
chefz de l’un des partys, se garderont bien de souffrir cette conduicte
comme très préjudiciable à la grandeur de cette Couronne. L’on pourroit
dire que cette précaution est inutile pour ce que l’on ne doit point apré-
hender que les Ministres du Pape et de la République de Venize qui seront
apparemment les seulz Entremetteurs peussent commettre cette faute,
tant pour bien sçavoir ce qui appartient de droict à Leurs Majestéz, qu’en
Cour de Rome et à Venize le droict et prééminence de la France n’est point
contesté, qu’elle est en possession de ce qui luy appartient, et que dans
toutes les cérémonies qui se font à Rome et à Venize les Ambassadeurs
de France siègent immédiatement après ceux de l’Empereur, et que l’on y
observe si religieusement ce qui leur est deu que les neveux des Papes,
quand ilz vont donner les bonnes festes, commencent tousjours par la
maison de l’Ambassadeur de France.
Il importe tellement au bien des affaires de Sa Majesté, et M rs les Pléni-
potentiaires sont trop consumméz en celles du monde pour ignorer, combien
il leur est avantageux de gaigner la volonté des Médiateurs, sur lesquelz
vraysemblablement ceux qu’ilz employeront soubz eux auront auctorité.
Il est partant de leur prudence de les mesnager, et selon leur condition et ce
qu’ilz peuvent prétendre leur faire des offres, et les gaigner à quelque prix
que ce soit, rien ne devant estre cher qui produict un si grand effect, duquel
la fin sera de les avoir favorables et leurs Maistres en toutes les affaires qui
regardent la France, qui seront par eux persuadez que noz prétentions sont
justes, conviéz par cette raison de les appuyer, engagez à les faire valoir;
persuadant les Ministres des autres Princes à y condescendre, nous parvien-
drons à noz fins, ou du moins ilz parleront favorablement et justiffieront
la conduicte de la France. |
17–19 Cet expédient – diligentz] Fortsetzung des Textes A2 ( vgl. S. [39, 20–22] ) bzw. B1
von S. [66, 13] . Der Zusammenhang ist durch die beiden in C1 eingeschobenen Abschnitte zerrissen.
l’unique qui puisse estre pratticqué et qui apparemment réussira à bonne
fin, si lesdits négociateurs sont habiles, sincères, et
19 diligentz] Vgl. für den in A2 folgenden Satz (S. [39, 23–26] ) ab B1 ein andersgefaßtes
Stück an früherer Stelle: S. [65, 19–21] .
20–22 On ne parle – teneur] In A2 anders; vgl. S. [39, 26–29] .
des Traittéz, par ce que pour les éviter entre ceux qui prétendent quelque
esgalité on a de coustume de signer divers papiers de mesme teneur.
Cependant, quelque expédient qui se prenne, en toute l’estendue de la
négotiation de la Paix M rs les Plénipotentiaires auront un soing particulier
de n’en recevoir point qui ne laisse la France en possession de sa préscéance
sur l’Espagne et conséquemment sur les autres Couronnes qui ne peuvent
avec raison entrer en compétance avec l’Espagne.
Section troisiesme |
[Behandlung der Verbündeten. Sicherung der französischen Eroberungen]
La route que tiendront lesdits S rs d’Avaux et de
30 Servien] Korr. in C1, von dem zweiten in C1 korrigierenden Kanzlisten (vgl. S. [34, 1] –
2, 33–35), statt C1 ursprünglich: Chavigny; auch in C2 ursprünglich Chavigny (wie ursprüng-
lich wohl auch an anderer Stelle, vgl. S. [61, 37–39] ), korrigiert von der ersten in C1 [!] korri-
gierenden Hand (vgl. S. [34, 1–2] , 26–35) zu Servien.
Haye pour aller à Munster, leur donnera lieu de pressentir M rs les Estatz
sur le contenu au précédent article dont l’utilité est si visible pour convier
lesdits S rs des Estatz d’y entrer. Lesdits S rs auront charge de les en presser,
et leur estant donné une instruction particulière
faire avec eux, il n’eschet pas d’en faire plus particulière mention, non plus
que des autres choses qu’ilz auront à faire pendant le cours de leur voyage,
qui seront mises dans la particulière instruction. |
M rs les Plénipotentiaires, sachants bien que leur négociation ne peut avoir
un bon succèz que par l’estroicte union qui sera et paroistra entre cette
Couronne et tous les Princes et Estatz qui luy sont alliéz, ne doivent rien
avoir en si singulière recommendation que d’empescher qu’aucun de noz
alliéz ne joue à la fausse compagnie pour quelques favorables conditions
que les Ennemis pourroient leur proposer, en suitte desquelles, estants
contents, ilz voulussent nous contraindre de nous relascher de noz justes
prétentions ou de demeurer seulz embarrasséz en
12 la guerre] Hierzu Randnotiz Charp in B1, nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr
nach C1: Marge [ Nur in B1; Ri]. Cette union est d’autant plus nécessaire que l’envie et la
haine que la Maison d’Autriche porte à la France la porteroit volontiers à faire des con-
ditions avantageuses aux Suédois pour les séparer de nous à l’exemple de l’Empereur
Charles [ In B3 ist Charles Kollationszusatz Charp ( vgl. S. [32, 5–9] , 35–36 ) .] quint qui en l’an
1552 s’accorda par le Traitté de Passau avec Maurice, Electeur de Saxe, et autres Prote-
stans à telles conditions qu’ils voulurent, pour se servir d’eux à reprendre les villes de
Metz, Toul, et Verdun que le Roy Henry 2 d avoit nouvellement conquises. – Die
Worte en l’an 1552 hat Charp seiner Notiz in B1 nachträglich zugesetzt, die Worte par le
Traitté de Passau standen ursprünglich hinter et autres Protestans.
Vgl. zu dieser Art von Randnotizen Beispiele in den Fußnoten zu einem Aktenstück bei
Avenel III S. 179–213: Advis donné au Roy après la prise de la Rochelle, 13 janvier 1629;
vgl. G. Hanotaux S. 724. – Die Randnotizen zur Hauptinstruktion sind eine Eigenart der
B-Handschriften. Sie entstehen in B1 ( nur hier als Marge bezeichnet) und in B2, erscheinen noch
in B3 ( bzw. B4) und fehlen sämtlich in C1 und den Ausfertigungen. Sie sind nach B3, der letzten
für sie gültigen selbständigen Handschrift, gedruckt; vgl. S. [16, 10–14] , [31, 14] – [32, 10] .
Outre qu’on ne peut tumber en cet inconvénient que par une infidélité
notable, pour la prévenir, aussytost que M rs les Plénipotentiaires seront
arrivéz, il est de leur prudence de traitter particulièrement avec ceux qui
seront envoyéz en cette qualité de la part de la Couronne de Suède et de
M rs les Estatz des intérestz de leurs Maistres et de les ajuster en sorte que
chacun sache et demeure d’accord de ce qui doit estre demandé pour les
deux Couronnes et pour les Provinces Unies, se promettants solemnelle-
ment entre eux par parole et par escrit de ne se relascher d’aucunes des
conditions qui auront esté ajustées qu’avec le consentement des parties
intéressées. |
Que, si en tout tempz on a esté obligé de songer à la seureté de la Paix
plustost qu’à la conclure avec de grandz avantages, il est de nécessité
pendant une Régence qui doit estre d’une longue durée de la si bien
affermir que les craintes soient levées de retumber dans les maux et incon-
vénientz de la guerre. |
6–11 En cette – la guerre] Marginaleinschub Charp in B1. Darin sind die Worte plus
haut (S. [69, 7] ) nachträglich zugesetzt. Der Einschub ist von Ri mit Corps überschrieben, was sich
– von Strichen umzogen – inmitten der drei letzten Zeilen der unmittelbar voranstehenden Rand-
notiz befindet (vgl. S. [68, 43] – [69, 37] ), die somit wohl später hinzugekommen ist.
prétentions au plus haut poinct qu’ilz voudront, affin qu’ilz nous en laissent
faire autant des nostres qui se trouveront, pour grandes qu’elles puissent
estre, d’autant plus justes que les leur[!] qu’elles sont fondées en des droictz
anciens et légitimes, au lieu que la plus part de celles de noz alliéz n’ont
autre fondement que le droict de la guerre. |
12–17 Pour faire – les armes] Von Ri eingeleiteter Marginaleinschub Charp in B2; vgl.
dessen Fortsetzung S. [70, 4–11] ( dazu S. [70, 23–24] ) .
suject, il est à propos de représenter qu’il n’y a point de meilleur moyen
de faire perdre l’envie au Ennemis de revenir à la guerre, ainsy qu’ilz ont
tousjours fait par le passé après avoir fait la Paix, que de ne faire jamais aucun
Traitté qu’à la holandoise, c’est à dire en ne rendant rien de ce qu’on a acquis
par les armes, | et c’est une maxime si bien establie, qui passe en force de
loy jugée parmy eux, que M r le Prince d’Orange n’a point crainct de s’en
ouvrir avec le S r d’Estrades
Vgl. S. [149, 43–44] .
sorte, ajoustant plusieurs raisons qui justiffient l’utilité de cette conduite.
Ne sera obmis par lesdits S rs Ambassadeurs de représenter, soit aux
22 intéressées] Hierzu Randnotiz Charp in B1, nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach
C1: Marge [ Nur in B1; Ri]. Il faut voir, si le Traicté fait en 1634 [ Dieser Anfang ist
Korr. Charp in B1 statt Charp zuerst: La confédération en 1634] entre le Roy et M rs les
Estats pour la guerre ne les oblige pas à assister le Roy en la conservation de la Loraine
et de Pignerol, et à maintenir les Estats de Mantoue et du Montferrat, les pais des Grisons
et de la Valteline à leurs légitimes Seigneurs.
Par [ Korr. Charp in B1 statt Charp zuerst: Faut encore voir, si] le Traicté d’Elbron
[ Heilbronn] fait en 1633 entre la Couronne de Suède et les Protestans des provinces
électorales du Rhin, de la Franconie, et de la Suève, lesdits Protestans s’obligent
d’assister la Couronne de Suède à conserver ce qu’elle a conquis en Allemagne, en contre-
schange de ce que la dite Couronne de Suède a rendu et veut continuer aux dits Estats,
ce qui fait qu’il est bien juste que les Suédois et les Holandois s’obligent à la mesme chose
envers le Roy, veu l’extraordinaire assistance qu’il leur a donnée jusques à présent et leur
veut continuer aux occasions où ilz en auront besoin.
pas un petit avantage aux Espagnolz que Leurs Majestéz embrassent les
ouvertures de la Paix en se retenant des places et pais par eux conquis, qui à
de si justes titres leur appartiennent, puis que par ce moyen on arreste le
cours de noz armes et de noz prospéritéz, Dieu faisant voir par les conti-
nuelles bénédictions qu’il donne à Leurs Majestéz qu’il protège et deffend
la justice de leur cause. |
4–11 Cet expédient – despens] Zweiter Teil des Marginaleinschubs Charp in B2 ( vgl.
S. [69, 12–17] , 43–44 ) , nach Unterbrechung durch einen Zusatz im laufenden Text von C1.
est d’autant plus raisonnable pour la France au respect de ses alliéz qu’elle
n’a pas seulement soustenu la guerre à ses despens, mais en outre fourny
à touts sesdits alliéz de l’argent de quoy la faire.
Ce qui faict que, si les Suédois et les Holandois veulent retenir ce qu’ilz
ont gaigné avec le secours que le Roy leur a donné pour entretenir leurs
armées, il est plus juste que Sa Majesté conserve ce que la prospérité de ses
armes luy a acquis à ses propres despens. |
12–17 Par ce moyen – Chrestienté] Der Passus begann in B1 ursprünglich: Par ce moyen
la Paix se pourra faire hautement et; Charp strich diesen Anfang und setzte dafür marginal:
Par ce moyen on préviendra les artifices des Ennemis ( vgl. S. [70, 12] ) ; darauf fuhr die
Instruktion mit dem ursprünglichen Text von B1 fort: il n’y aura pas lieu d’apréhender les
négociations secrètes qui pourroient ruiner les publicques ( vgl. S. [70, 12–13] ) , womit
die Sektion in B1 ursprünglich schloß.
Diesem Schluß fügte Ri an: Et bien; Charp wiederholte beide Worte auf dem Rand und
fuhr marginal fort: Et bien qu’apparemment bis Chrestienté ( vgl. S. [70, 14–17] ) .
d’appréhender les négociations secrettes qui pourroient ruiner les publicques,
et bien qu’apparemment la Paix ne se puisse faire aux conditions de ce
qui aura esté
15 projetté] Korr. Ri in B1 statt Charp in seinem Marginalzusatz ( vgl. S. [70, 33–34] ) :
arresté.
des conditions qui auront esté concertées entre Elle et ses alliéz, leur donnera
exemple de faire le mesme pour le repos de la Chrestienté
Vgl. die inhaltlich ähnliche Stelle aus dem Politischen Testament (L. André S. 149):
Vous [ sc. der König] êtes parvenu à la conclusion d’une paix, en laquelle les défauts de
quelquesuns de vos alliés et l’affection que vous leur avez portée vous ont fait relâcher
une partie de ce que vous aviez conquis par vos seules forces, il leur sera impossible de
ne connaître pas que votre bonté est égale à votre puissance et qu’en votre conduite
la prudence et la bénédiction de Dieu ont marché de même pas.
Section quatriesme
[Kollektive Sicherheit]
La première chose qui doit estre mise sur le tapis en la négociation de la
Paix est d’arrester les seuretés du Traitté qui doit estre fait, tant par ce que
ce sera chose agréable à toute la Chrestienté qui donnera d’abord bonne
impression du procédé de la France,
fait cognoistre que les Espagnolz ne gardent leurs Traittéz qu’en tant
3 qu’il leur est utile] Korr. Charp in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. [71, 23–24] )
statt hier ursprünglich: qu’ilz leur sont utiles.
sement, que par ce enfin que, la seureté du Traitté que l’on voudra faire
estant bien establie, toutes les parties intéressées pourront se contenter de
moindres conditions, la raison voulant qu’on estime plus un médiocre
avantage, lors qu’il est certain, que de beaucoup plus grandz qui ne le sont pas.
Pour l’establissement de cette seureté il faut faire deux
8 ligues] In A wird dieses Problem an zwei Stellen behandelt: 1. S. [47, 8–18] ( ganz
anders als ab B1) ; 2. S. [49, 18] – [50, 25] . Eine Randnotiz Charp in B1 ( neben S. [71, 8–15] )
faßt den Inhalt des zweiten A-Stückes zusammen. Sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht
mehr nach C1. Die Bezeichnung Marge führt nur B1 ( Charp) .
Marge. Estant impossible de diviser la Maison d’Autriche, séparant celle d’Alemagne
des intérests de celle qui est en Espagne, il est impossible de trouver une seureté en la
Paix [en la Paix von Charp in B1 nachträglich zugesetzt] qui soit physique, et partant il faut
se contenter de celle qui se peut trouver dans une ligue.
Le Grand Duc en fit quelque ouverture il y a trois ou quatre ans. Les Princes de
l’Empire la doivent désirer, puis que par ce moyen leurs privilèges leur [leur nur in B3]
seront conservéz et plus considéréz, et qu’il ne sera pas permis à l’Empereur toutes fois
et quantes qu’il luy plaira de mettre de grandes armées sur pied, ou pour les opprimer,
ou pour [ folgt in B1 gestrichener Ansatz Charp: leur faire la gu…] se porter à des guerres
qui n’ont autre but que les avantages de l’Espagne. – Vgl. zu den Bestrebungen des Groß-
herzogs Ferdinand II. von Toskana, von denen hier wohl die Rede ist, S. [50, 43–45] .
Italie, l’autre en Allemagne, en vertu desquelles touts les Princes, Potentatz,
et Communautéz de ces provinces soient garendz du Traitté qui se fera, et
obligéz à s’opposer à touts ceux qui y voudront contrevenir, en quelque
façon que ce puisse estre, estant spéciffié particulièrement par serment sur
les Saintz Evangiles que touts lesdits Princes, Potentatz, et Communautéz
s’opposeront par négociations et par armes à tous ceux qui y voudront
contrevenir. |
Leurs Majestéz ne prétendent pas que les deux ligues qui se proposent
ayent deppendance et liaison l’une à l’autre; les affaires d’Italie et d’Alle-
magne ne sont point si connexes qu’il les faille lier ensemble,
18–19 car si bien – la guerre] So C2 und C1 ursprünglich; in C1 von dem zweiten in C1
korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] , 33–35 ) korrigiert zu: car bien que les Espagnolz
ne fassent la guerre; C2 hat diese Korrektur nicht übernommen, wohl aber C3 ( für einen ähnli-
chen Fall vgl. S. [61, 33–36] ; vgl. auch S. [34, 2–8] ) .
Espagnolz ne font la guerre en l’un de ces pais que par les trouppes qu’ilz
font venir de l’autre, les intérestz des autres Princes n’ont point de dépen-
dance, aussy Leurs Majestéz désirent seulement que la ligue proposée pour
la conservation des Estatz qu’un chacun de ces Princes y possède soit
faicte entre eux; et celle qu’on propose pour l’Italie ne peut recevoir aucune
difficulté, non seulement pour estre utile aux Princes et Potentatz d’icelle,
mais pour estre fort désirée par eux, et quelque diligence qu’apporte
l’Espagnol pour la traverser, les autres sont trop sçavants en leurs intérestz
et instruictz en la politique pour se laisser persuader par de mauvaises
raisons contre leur bien, et en cette ligue est attachée leur seureté, s’unissants
pour s’opposer à toute usurpation, et Sa Majesté la propose avec d’autant
plus de raison qu’elle a assez tesmoigné ne point désirer s’agrandir aux
despens de ses voisins, mais seulement empescher leur oppression et
conserver leurs Estatz en leur franchise et en leur entier, et leur dignité et
condition en l’estat qu’il a pleu à Dieu la leur donner.
Pour celle d’Allemagne il sera de la prudence de M rs les Plénipotentiaires
de l’avancer et promouvoir soubz telles conditions et restrictions qu’ilz trou-
veront les meilleures qu’il[!] concerteront avec les Ministres des Princes
alliéz, qui auront mesme intérest, voire plus grand que nous, dans la seureté
de la Paix. A quelle raison se tant peiner pour la faire, si elle ne doit estre
de durée, et quel moyen pour l’affermir que prendre des précautions réelles,
comme est ladite ligue, pour empescher que ceux qui ont troublé le repos
de la Chrestienté, affoiblis de ceux qui ont contribué à leur grandeur,
qu’ilz avoient surpris soubz des prétextes spécieux de Religion, n’osent plus
songer à en troubler le repos; ou qu’ilz s’engagent seulz à la guerre, laquelle
sera moins à appréhender, pour n’estre suscitée que par une seule Maison,
que touts les autres Princes unis ensemble rangeront aisément en leur
devoir. |
Section cinquiesme
[Befreiung des Kurfürsten von Trier]
Ce premier poinct estant vuidé, M rs les Ambassadeurs de France doivent
proposer l’affaire de M r l’Electeur de Trèves, tant par ce qu’il est bien à
propos de faire voir à toute la Chrestienté que le Roy préfère les intérestz
d’un Prince despouillé sans raison et sans prétexte aux siens propres, que
par ce que le collège des Electeurs se tiendra obligé de ce procédé et qu’il
est important que ledit S r Electeur soit restably en sa voix électorale au
paravant que de décider les intérestz de l’Allemagne,
desquelz, estant généreux et franc comme il est, il pourra favoriser la
raison aux occasions qui s’en présenteront. Il faudra représenter hautement
35– [73,8] Il faudra – les Princes] Marginaleinschub Charp in B1; ab que la cause (S. 73,
1) fast wörtlich aus A entnommen, vgl. S. [48, 21] – [49, 5] .
Die in A2 anschließende Stelle über die deutsche Kaiserwahl (vgl. S. [49, 7–16] ; A1 hierin
anders als A2, vgl. S. [49, 23–38] ) wurde in B1 nicht verwendet; zu solchen Auslassungen vgl.
S. [26, 3–4] , 42–44.
sur ce suject | que la cause dudit S r Electeur est d’autant plus juste qu’il n’a
recherché le secours du Roy que lors qu’il n’en pouvoit avoir de l’Empereur,
et qu’il s’agissoit non seulement de la conservation de son Estat, mais de la
Religion contre un Prince qui sans cela l’eust entièrement abolye de ses Estatz,
et contre lequel il s’estoit heureusement maintenu par l’assistance du Roy.
ceux dont il devoit attendre du secours en une telle cause, son restablisse-
ment touche notablement l’intérest de tous les Princes. |
Les Ennemis pourroient faire difficulté d’accorder ce poinct d’abord, par
ce que dans les autres il se pourroit rencontrer telles difficultéz que la Paix
ne se conclueroit point, et nonobstant prétendre que ledit S r Archevesque
soit restably; mais on peut promettre que ce qui sera arresté pour l’Electeur
de Trèves, comme aussy sur les autres poinctz, n’aura point de lieu que
la Paix ne soit conclue.
Section sixiesme
[Reihenfolge der Verhandlungsgegenstände. Aufzählung der französischen Interessen]
En suite de ces deux poinctz on pourra traitter les autres intérestz.
Et comme il n’y a rien de si important et si avantageux que de desbuter
par les affaires èsquelles la justice est entièrement de nostre costé et dans
lesquelles nous ne pouvons rien prétendre qui n’ait avec l’aplaudissement
des Princes d’Italie celuy de toute la Chrestienté, Sa Majesté croit absoluement
nécessaire de commencer par les affaires d’Italie, ce qui ne peut pas estre
avec raison refusé de noz Ennemis, veu que la source de la guerre procède
de l’oppression qu’on a voulu faire au Duc de Mantoue
Herzog Karl von Gonzaga-Nevers, der, von Frankreich unterstützt, im mantuanischen Erb-
folgestreit Ansprüche auf das Herzogtum erhoben hatte, die von Spanien und dem Kaiser nicht
anerkannt wurden. An dem Konflikt entzündete sich der Krieg zwischen den habsburgischen
Mächten und Frankreich in Oberitalien 1629.
dans le bon ordre de remédier aux maux selon qu’ilz sont arrivéz.
Ce qui doit d’autant plus estre fait que les Ennemis tascheront de com-
mencer l’ouverture du Traitté par les affaires de Catalongne et de Portugal
Die Katalanen hatten sich am 7. Juni 1640 gegen die spanische Herrschaft erhoben und am
16. Dezember 1640 ein ewiges Bündnis mit Frankreich geschlossen; am 23. Januar 1641
erklärten die Cortes von Katalonien Philipp IV. für abgesetzt und wählten König Ludwig XIII.
zum Grafen von Barcelona. – In Portugal war am 1. Dezember 1640 der Aufstand gegen
Spanien ausgebrochen und Johann Braganza zum König ausgerufen worden. Am 1. Februar 1641
schloß er einen Vertrag mit Frankreich, worin beide Teile sich zu gegenseitiger Waffenhilfe gegen
Spanien verpflichteten und Portugal zusagte, daß es ohne Frankreichs Billigung keine Friedens-
verhandlungen mit Spanien anknüpfen werde. Richelieu vermied jedoch eine entsprechende fran-
zösische Verpflichtung und gab auch keine Zusage über die Aufnahme Portugals in einen künftigen
allgemeinen oder französisch-spanischen Frieden.
ce que M rs les Plénipotentiaires ne consentiront en aucune façon, estant
évident le notable préjudice qui nous en aviendroit, attendu que, consentant
aux prétentions des Espagnolz sur ces deux poinctz qui sont très difficiles,
puis qu’il faut que le Roy de Portugal soit conservé en cette dignité ou
qu’il devienne suject, ceux là Peuples, sujectz à une autre Couronne que
celle dont ilz estoient membres, ne manqueroient pas de le publier, et sans
que nous fussions assuréz de la Paix, au commencement du Traitté d’icelle
nous nous affoiblirions par la perte des Portuguais et des Catalans qui, se
voyants abandonnéz de nous, songeroient à ajuster leurs affaires direc-
tement avec le Roy d’Espagne; ou, si pour éviter cet inconvénient nous
rejections les propositions de l’Ennemy, il auroit suject de faire voir d’
abord à toute la Chrestienté que l’achoppement de la Paix vient de nous.
Les justes intentions de Leurs Majestéz seront sans doute appuyées des
Médiateurs, puis qu’estantz Ministres du Pape et de la Républicque de
Venize, les plus puissants Princes de l’Italie, pour ne deffaillir à leurs
Maistres et à leurs pais essayeront de disposer les Espagnolz à s’y accom-
moder et y consentir, et appuyants noz raisons réduiront les autres à s’y
conformer; et est à noter que, comme noz intentions et noz résolutions pour
les affaires de delà n’ont de fin que le bien et la seureté de l’Italie, les Espag-
nolz ne peuvent pas s’y opposer sans avoir contraires touts les Princes
italiens, et en cas (ce que Dieu ne veuille) que ce Traitté commencé à sa
gloire ne peust estre conclu par des difficultéz mesmes qui ne peuvent estre
préveues, au moins de nostre conduicte tirerions nous cet avantage que,
les susdits Princes en estants obligéz, sans encourir un extrême blasme
leurs Ministres se porteront au moins à nous estre favorables, et toute la
Chrestienté verra que, si dans le commencement de la Paix on trouve des
difficultéz, les Espagnolz en sont cause. |
28 Les principaux] Voraus ging in B1 – B3 als Anfang der Sektion VI: En suite de ces
deux poincts on pourra traicter les intérests de France avec ceux des autres Princes selon
que l’occasion s’en présentera et que M rs les Ambassadeurs plénipotentiaires l’estimeront
plus à propos. Les principaux intérests…; ab C1 statt dessen die Abschnitte S. [73, 17] –
[74, 27] über die einzuhaltende Reihenfolge der Traktanden.
de M r le Duc de Savoye entre les mains de Madame sa mère, vraye Tutrice
de sa personne et de son bien, en sorte qu’il n’en puisse arriver d’incon-
vénient.
En la conservation de Pignerol, et en la seureté de Cazal
Pinerolo, 1630 von den Franzosen besetzt, sollte auf Grund des Friedensvertrages von Cherasco
vom 6. April 1631 an Savoyen zurückgegeben werden. Richelieu zwang Savoyen, die Festung
insgeheim an Frankreich zu verkaufen, und behielt sie so in der Hand. Der Kaiser und Spanien
bestritten die Gültigkeit dieses Kaufes, da er dem Friedensvertrag widerspreche und Pinerolo
Reichslehen sei, also nicht ohne Zustimmung des Kaisers veräußert werden könne. – Casale,
zum Herzogtum Mantua gehörend, beherrschte die für Spanien wichtige Straße von Genua nach
Mailand und war gleichfalls von französischen Truppen besetzt.
cette place ne puisse tumber entre les mains des Espagnolz ny les Ducz de
Mantoue en abuser en leur faveur au préjudice du repos public, | qui ne
peut estre si bien estably en la Chrestienté ny Elle jouir longuement des
fruictz de la Paix que par l’establissement de la ligue, et touts les Princes
intéresséz à la liberté de cette province, puissants et unis, empescheront que
les Espagnolz ne puissent entreprendre sur leur liberté, ce qui a desjà si
clairement esté démontré qu’il n’eschet plus d’en parler. |
En l’union de la Lorraine à la Couronne de France.
En la justice qu’il y a de retenir ce que le Roy a pris du sien en Artois et en
Flandre
droictz, et seigneurie . |
15 En la juste] Von hier an bis zum Ende der Sektion Erweiterung Ri in B1. Sie wurde
zerrissen durch einen Zusatz in B2 ( vgl. S. [75, 21] , 32 ) und durch zwei Erweiterungen im fortlaufen-
den Text von C1 ( vgl. S. [76, 1–2] , 4 ) .
Ri setzte den Anfangssatz seiner Erweiterung: En la Juste demande bis predeces-
seurs ( vgl. S. [75, 15–16] ) über den offenbar von ihm gestrichenen ursprünglichen Schlußsatz
der Sektion in B1: Et en la conservation des places que Sa Majesté tient en Alsace. Das
Übrige ( vgl. S. [75, 17] – [76, 4] ) , als eine Ausgestaltung dieses gestrichenen Satzes, fügte er marginal,
bzw. den Schluß: Et en ce qui Concerne les Catalans auf dem unteren Rand des
Blattes, unter dem gestrichenen Schlußsatz, hinzu. Die Worte En Flandre Et en Italie
( S. [75, 21] ) sind nachträglich zugesetzt.
injustement usurpé sur ses prédécesseurs
Über Navarra vgl. S. [63, 37–39] .
En la rétention pour tousjours des places que Sa Majesté
tient en Alsace
guerre, ou au moins pour estre possédées jusques à ce que
l’Empereur luy face faire raison de ce que l’Espagne occupe
injustement en Flandres et en Espagne et en Italie sur la France, |
| et qu’il ait aussy réduict les Espagnolz à rendre à divers Princes feudataires
de l’Empire les places qu’ilz leur détiennent, | particulièrement les
fiefz qui relèvent de l’Empire
Als Reichslehen, die vom Kaiser oder Spanien widerrechtlich einbehalten seien, werden in Sektion X
(S. [91, 13] – [92, 3] ; vgl. auch S. [91, 42–48] ), XVI und XVII (S. [109, 27] – [110, 3] , 11–14,
17–18) Pfalz und Württemberg genannt. – Mit den von Spanien besetzten Plätzen im Reich
sind wahrscheinlich Besançon, Cambrai, Lindau (als solche genannt S. [96, 8–11] ) und Fran-
kenthal gemeint; jedenfalls spielen diese Orte eine besondere Rolle in einem Memoire der fran-
zösischen Historiographen Dupuy und Godefroy über spanische Usurpationen im Reich,
gedruckt in den Négociations secrètes I S. 11–14. Über Cambrai vgl. auch G. Zeller
I S. 168.
Catalans | et la rétention du Comté de Roussillon. |
5 Section septiesme] Der Sektion VII entspricht in A1 die im Apparat zu A2 (S. [50, 36] –
[51, 34] ) gebrachte Stelle; sie fehlt in A2 (vgl. S. [27, 6–8] , 35). In B1 wurde der Passus inhaltlich
ganz neu gefaßt (vgl. dazu S. [76, 44–47] ). Hier neben dem Anfang Randvermerk Ri: Pied-
mont ; nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1.
[Savoyen]
La restitution des Estatz de M r le Duc de Savoye est si juste que, comme
Sa Majesté ne fait aucune difficulté de remettre les places qui sont entre ses
mains depuis la mort de Victor Amadée
Seit dem Tode des Herzogs am 8. Oktober 1637 waren durch Verträge, die Richelieu der zu
Spanien neigenden Herzogin Christine aufzwang, eine Reihe von Städten, darunter Turin, in
französische Hand gekommen; andere waren den Spaniern geblieben. Die beiden Brüder des
verstorbenen Herzogs, Moritz und Thomas, hielten zu Spanien.
plus grande importance que les Espagnolz, ilz ne peuvent prétendre
retenir celles qu’ilz ont sans une injustice manifeste. La difficulté consiste
à les si bien assurer entre les mains de Madame que ses
12 beauxfrères] Ab C1; B1 – B3: frères ( zutreffend ist beauxfrères, vgl. S. [76, 44–47] ) .
Espagnolz à leur ombre ou soubz quelque prétexte que ce puisse estre ne
puissent s’en emparer cy après.
Ce qui ne se peut faire par autre voye que par l’establissement que
Madame fera en icelles de garnisons qui luy soient assurées de quelque
nation que ce puisse estre. |
15–17 Ce qui – estre] Ursprünglich endete die Sektion VII in B1: Si cependant ilz veulent
retenir Versele, comme ilz ont de tout temps fait courre le bruict, le Roy retiendra Conis
en contreschange. Das veränderte Ri in B1 zu: Si les Espagnols veulent retenir Versel[!],
comme ilz ont de tout temps fait courre le bruict, Il faut representer que telle
reserue abboutiroit auec le Temps a de Nouueaux Troubles dans L’
Italie, don[t] sensuiuroit la Rupture de la paix, quelque bonne Inten-
tion quils puissent auoir. Diese Fassung ( in der die Worte don[t] sensuiuroit nur
mit Hilfe von B2 zu entziffern sind) verwies Ri mit Strichen an den Rand und setzte dort hinzu:
Marge.
Unter diesem Hinweis – Charp wiederholte ihn später höher neben den einleitenden Worten:
Si les Espagnols – steht in B1 eine Marginalie von Charp. Sie ist durch Zeichen dem von
Ri umgearbeiteten Abschnitt später noch angefügt worden. Ihr Wortlaut: Et il est à considérer
que Vercel, couvrant le plus foible de l’Estat de Milan et ouvrant le chemin de Savoie
par la val Poste [ B3: d’ost; Aosta] et celuy des Suisses par la valée de Cezia [ Sesia], leur
laisser cette place est leur donner non seulement commodité de couvrir leur Estat, mais d’
exécuter leurs mauvais desseins à la ruine de celuy de Savoie et au préjudice de toute
l’Italie.
Die Marginalien von Ri und von Charp wurden nach B2 und B3 als zusammenhängende
Randnotiz ohne die Bezeichnung Marge übernommen, nicht mehr nach C1.
An Stelle des von Ri zur Marginalie umgearbeiteten ursprünglichen Schlußsatzes der Sektion
schob Charp in B1 für den laufenden Text marginal den von Ri mit Ce qui eingeleiteten Passus
S. [76, 15–17] ein.
M rs les Plénipotentiaires ne manqueront pas de faire valoir la franchise,
avec laquelle on s’est conduict avec Madame de Savoye du vivant et après la
mort du feu Roy, à laquelle Leurs Majestés ont fait remettre tant de places
conquises par force sur les Espagnolz ou les Princes ses beauxfrères, assistéz
d’eux, comme Cosni, Ceva, Revel, Cressentin, Verrue,
Savillan, Querasque
Die genannten Plätze waren, von den savoyischen Truppen wohl nur lässig verteidigt, 1638/39
in spanische Hand gefallen, außer Savigliano und Cherasco, die durch Vertrag vom 1. Juni 1639
( J. Du Mont VI 1 S. 174) an Frankreich übergeben und so vor gleichem Schicksal bewahrt
wurden. In diesem und einem weiteren Vertrage vom 2. Dezember 1640 ( J. Du Mont VI 1
S. 195) verpflichtete sich Frankreich, die ihm übergebenen und künftig zurückzuerobernden
Festungen wieder an Savoyen auszuliefern. Dies geschah; die oben im Text genannten Orte wurden
(im wesentlichen in der dort beobachteten Reihenfolge) nach und nach zurückerobert und an Savoyen
übergeben. Wir nennen die Daten (z. T. schon S. [11, 29–39] , S. [14, 35–39] ): Ceva Juli 1641,
Cuneo September 1641, Revello November 1641, Crescentino am 13. August 1642, Verrua am
20. Oktober 1642 (diese Angaben nach M. Avenel VII S. 874, 296 Anm. 5, 886, 100, 314
Anm. 2; zur Übergabe an Savoyen vgl. ebd. S. 877, 888ff. und Chéruel I S. 25. Cherasco
wurde (nach Chéruel I S. 242) erst im Juli 1643 an Savoyen übergeben; über die Rückgabe von
Savigliano war nichts festzustellen.
ayent esté fortiffiées et munies aux despens de Sa Majesté, et plusieurs autres
postes aussy. |
Section huictiesme
[Pinerolo]
11–13 Pour ce – déclaration aux] Für A vgl. S. [41, 11–13] . In B1 gestrichener Rand-
vermerk Ri: Pignerol; in B3 wieder vorhanden, nicht in C1.
souffrent, s’il y a moyen, que l’on en parle en façon du monde, et il seroit
fort à propos qu’ilz fissent cette déclaration aux |
[77,13] – [78,1] Médiateurs – d’affaires] In A anders; vgl. S. [41, 13–15] .
qu’on commencera à traitter d’affaires,
de Vervins pour la seureté que le feu Roy Henry le Grand
voulut avoir de la restitution de
3 ses] So nach B1, Zusatz Ri ( vgl. S. [78, 25–26] ) , B2, B3 und C3; C1 und C2 ces.
d’ouvrir le Traitté. |
Il sera d’autant plus aisé de faire traitter les Espagnolz sur ce poinct que
M r de Savoye à qui cette place appartenoit déclarera l’eschange qu’il en
a faicte, et que l’Empereur et les Princes d’Allemagne qui ne deppendent
point des Espagnolz ne seront pas faschéz
mains des François, ce que le Prince de Kemberg
Gemeint ist Hans Ulrich Fürst von Eggenberg, Präsident des kaiserlichen Geheimen Rates,
† 1634, dessen Name bei Richelieu in dieser oder ähnlicher Form erscheint; vgl. M. Avenel
III S. 877. Eggenberg hat bei Verhandlungen über Pinerolo in der Tat angedeutet, daß an der
Frage dieses Platzes der Frieden nicht zu scheitern brauche. Vgl. dazu die päpstliche Instruktion
für Ginetti 1636 bei V. Siri, Mercurio II S. 945, K. Repgen, Hauptinstruktion Ginettis
S. 280; A. Leman, Rivalité S. 369.
place et qu’il y aura dans l’Italie une esgale puissance à celle des Espagnolz
pour leur opposer, ilz n’y entreprendront rien, et que par ce moyen
l’Empereur qui a plusieurs fois abandonné ses propres intérestz en Alle-
magne et exposé l’Empire et sa Maison pour favoriser ceux des Espagnolz
ne sera plus obligé de faire passer, comme il a fait, ses forces en Italie pour
les appuyer dans le dessein et l’ambition qu’ilz ont de s’en rendre Maistres.
Si les Ministres d’Espagne et de l’Empereur disent que Pignerol relève
de l’Empire et que M r de Savoye n’en a peu faire l’alliénation sans le consen-
tement de l’Empereur, il sera bien aisé de leur respondre,
chose du tout évidente, que, Pignerol aiant esté autres fois possédé par la
France et que
21 depuis aiant – courtoisie] Korr. Charp in B1 statt A ( vgl. S. [42, 14–15] ) und B1 ur-
sprünglich : M r de Savoie l’ayant depuis receu par gratiffication de cette Couronne.
il ne tenoit pas cette place, lors qu’il l’a eschangée, autrement qu’il fait à
présent le Marquisat de Saluces qui ne relève point de l’Empire.
Les Espagnolz ne s’opposans pas à ce que le Roy demeure Maistre de
Pignerol prétendront peut estre que Sa Majesté y tienne une si foible
garnison qu’elle ne puisse donner jalousie à l’Estat de Milan ny les obliger
à tenir sur pied de grandes forces pour la deffense dudit Estat, après mesme
que la Paix sera establie, sur quoy il sera bien aisé au Roy de les satisfaire
sur ce poinct, par ce que touts ses Estatz estants unis, Sa Majesté peut
beaucoup plus facilement et en moins de tempz envoyer des trouppes en
ces quartiers- là, lors que le bien de son service le requérera, que ne sçauroi-
ent faire les Espagnolz dans le Milanois, à cause de l’esloignement de leurs
Estatz et des lieux où ilz peuvent prendre des soldatz.
Cependant il faut tousjours deux mil hommes dans la ville de Pignerol
et ne faut [se] restraindre à un nombre certain. | Si toutes fois les Espagnolz
s’opiniastroient à le faire diminuer, on le pourra réduire à quatorze cents
hommes. |
Section neufiesme
[Casale, Mantua]
d’instances à ce que le Roy la retire et remette cette place entre les mains de
M r le Duc de Mantoue qu’ilz ne désespèrent pas de s’en rendre Maistres
quelque jour, soit par le moyen de quelque eschange ou par d’autres
négociations qu’ilz en pourront faire avec ledit
21 Duc] A fährt fort ( vgl. S. [43, 3–8] ) : Surquoy il est à remarquer que le Marquis de
[ in A2 fehlt de] Spinola disoit que l’establissement des François dans Cazal devoit estre
beaucoup plus sensible au Roy d’Espagne que non pas dans Pignerol, et qu’il estoit
d’advis, en cas que Sa Majesté Catholique fut obligée de consentir que lesdits François
demeurassent en l’une de ces deux places, que ce fut plustost dans Pignerol que dans
Cazal, et qu’il n’estoit pas si préjudiciable à son Maistre. Dieser Passus ist in B1 – B3 ohne
das einleitende Surquoy als Randnotiz beibehalten, nicht mehr in C1. In B1 ist er von Ch ge-
schrieben und von Charp mit Marge bezeichnet, was in B2 und B3 fehlt.
tentiaires tesmoigneront d’abord que le Roy n’a point de dessein particulier
de faire demeurer les François dans Cazal pour son intérest, qu’il
désire seulement que cette place soit [si] bien assurée que les Espagnolz ne
puissent s’en rendre Maistres ny Madame de Mantoue en abuser au préjudice
du repos de l’Italie et de la Chrestienté. |
Sa Majesté a assez fait cognoistre qu’elle ne prétend point s’agrandir du
bien d’autruy, que les garnisons qu’elle tient dans Cazal ne sont que pour
la conserver à son Souverain, qu’elle a pourtant juste suject de s’affermir pour
l’y maintenir, car outre que le Duc Charles, ayeul de celuy à présent régnant,
l’a remise entre les mains de Sa Majesté et qu’il est cogneu à tout le monde,
de quelle importance est cette place à la liberté de l’Italie, quel avantage en
tireroient les Espagnolz, s’ilz s’en estoient impatroniséz, que leur conduite
ordinaire fait remarquer qu’ilz s’opiniastrent de plus à avoir les choses qui
sont à leur bien séance, quoy que difficiles, que les François ont des facilitéz
qui leur sont reprochées, qu’il est trop avéré que Madame la Duchesse de
Mantoue en a voulu disposer contre ses propres intérestz à l’avantage de
l’Espagne, qu’elle a manié une entreprise et consenty de faire couper la
gorge à la garnison françoise, establie à la deffense de ladite place pour le bien
de son filz, Dieu ayant permis que les Traittéz originaux, signéz d’elle, du
Marquis de Leganez, et autres Ministres d’Espagne, nous soient tumbéz
entre les mains par le gaing que nous fismes de la bataille de Cazal, qui
fut[!] trouvé parmy les papiers du Général, et sans deffaillir à ce que Dieu
nous fait voir clairement estre de sa volonté, nous ne sçaurions mettre au
hazard cette place, et sur ces raisons lesdits S rs Ambassadeurs s’affermiront
qu’elle nous soit laissée jusques à ce que le Duc soit en aage de se gouverner
par luy mesme
Über Casale s. S. [75, 37–39] . Im Frieden von Cherasco hatte Karl von Nevers (vgl. S. 73,
36–39), der zugleich als Herzog von Mantua anerkannt wurde, einen Teil des Monferrat mit
dem seit 1629 von den Franzosen besetzten Casale erhalten, während der Rest mit Trino und
Alba an Savoyen kam. Karl starb am 26. September 1638, ihm folgte sein Enkel Karl III.,
für den seine Mutter Maria von Gonzaga die Vormundschaft übernahm. Sie hielt zu Spanien,
und man sagte ihr sogar nach, sie sei die Urheberin eines im Jahre 1638 aufgedeckten Komplotts
zur Ermordung der französischen Besatzung in Casale. Beweise für ihre geheimen Verhandlungen
mit Spanien fielen den Franzosen wahrscheinlich in der Schlacht von Casale am 29. April 1640
mit den erbeuteten Papieren des spanischen Statthalters in Mailand, Leganes, in die Hände.
24 Et par ce que] Hier beginnen in B1 drei dem ursprünglichen Text von B1 zugefügte, von
Charp geschriebene Einlegeblätter. Sie entsprechen unserem Text S. [80, 24] – [82, 11] , S. [82, 46] –
[83, 32] (vgl. S. [83, 34–35] ), S. [84, 35] – [85, 7] (vgl. S. [85, 40–45] ), S. [86, 29–39] und S.
[87, 4–17] (vgl. S. [87, 24–25] , 35–36).
en aage de gouverner et de deffendre son bien par luy mesme, lesdits S rs
Plénipotentiaires soustiendront que par raison Cazal doit demeurer entre les
mains du Roy jusques au tempz susdit, veu principalement que cette place
luy a esté déposée par son grand père pour empescher que les Espagnolz
n’en privassent sa Maison, ce qui oblige le Roy à la garder jusques à ce
que son petit filz soit en aage de la pouvoir conserver par sa bonne con-
duicte.
1– [82,11] Si cependant – la Paix] Vgl. den anderen Wortlaut in A S. [43, 9] – [44, 5] .
Vgl. auch die S. [43, 41–44] gebrachte Randnotiz aus A2, die nach B1 übernommen wird ( B-Text
S. [82, 37–41] ) .
Dem Text von A S. [43, 9] – [44, 5] entsprach im ursprünglichen Text von B1 folgender
kürzerer Passus: Ilz sçauront bien en suite faire valoir, comme il faut, la sortie des François
de Casal et la mesnager si addroitement que, se relaschant en ce point, ilz en tirent de
l’utilité en d’autres.
[ Im Zwischenraum zum folgenden Absatz eine Anweisung von Ri: pour terminer. Sie
bezieht sich auf die hier vorangehenden Zeilen: Ilz sçauront – en d’autres, denn der folgende
Absatz ist am Rand von B1 durch Pfeile nach oben verwiesen. Die betr. Zeilen treten in der
Neufassung auf den Einlegeblättern Charp in B1 – wenn auch verändert – wirklich hinter den
ursprünglich folgenden Abschnitt, d. h. hinter die Neufassung des hier folgenden Passus: Pour
bien asseurer – infaillible; d. i. S. [81, 4] – [82, 11] : Le premier est – de la Paix. Da
von dem langen Einschub in C1 S. [82, 11] – [84, 34] hier abzusehen ist, folgten sie in der Neu-
fassung in B1 unmittelbar: S. [84, 35] – [85, 2] ( vgl. auch S. [84, 39] – [85, 23] ) .]
Pour bien asseurer cette place il semble qu’un des meilleurs expédients qu’on puisse
prendre est d’y establir une garnison de Suisses à la solde de M r de Mantoue, moyennant
que celuy qui commanderoit lesdits Suisses fust personne du tout asseurée, et qui s’oblige-
[-ast, durch spätere Streichung unleserlich. Ri korrigierte den letzten Nebensatz zu: qui comman-
dera lesdits Suisses Et Les Chefs qui seruiront soubs luy soyent personnes du
tout asseurées, qui s’obligent; diese Korrektur bereitete die definitive Fassung des Satzes vor;
vgl. S. [81, 9] bis S. [82, 1] ] par serment de ne souffrir en aucune façon que M r de
Mantoue se prévalust [ korrigiert ‹Ri› zu: prévalle] de ladite place en faveur des Espagnolz
au préjudice de la Paix, et qu’en outre M r le Duc de Mantoue donnast [ korrigiert ‹Ri› zu:
donne] une promesse au Roy, portant asseurance de ne consentir jamais à aucune négo-
ciation ou Traité, par lequel ladite place soit mise au pouvoir des Espagnolz, ce dont
le bien et les Estats qu’il possedde en France, joincts à sa parole, seront une caultion
infaillible [ Ab portant asseurance ( S. [81, 35] ) gleichlautend mit A; vgl. S. [44, 2–5] ].
Hier schloß in B1 ursprünglich die Sektion IX ( denn der in A folgende Abschnitt über die vene-
zianische Garnison in Mantua, vgl. S. [44, 7–13] , wurde nicht mehr verwendet; vgl. dazu auch
S. [26, 3–4] , 42–44 ) . Neben dem letzten Absatz die S. [82, 37–41] wiedergegebene Randnotiz.
Der ganze Passus, einschließlich der Randnotiz wurde gestrichen. Statt dessen schrieb Charp auf
dem ersten und zweiten Einlegeblatt ( vgl. S. [80, 32–35] ) die Randnotiz unverändert ab und den
neuen Text nieder ( S. [81, 1] – [82, 8] , bis Estatz, und weiter S. [82, 31–32] ) . Daran nahm Ri noch die
S. [82, 23–24] und S. [82, 29–34] ausgewiesenen Veränderungen vor.
place qu’il semble que la Paix ne se puisse faire sans cette condition, il n’y
a que deux partys à prendre en cette occasion.
4 Le premier est] Ab B3, fortlaufender Text, statt B1, erstes Einlegeblatt Charp ( vgl.
S. [80, 32–35] ) , und B2: Ou.
payéz par le Roy soubz le nom de M r de Mantoue | à qui Sa Majesté pourra
fournir l’argent à titre de pension, | et par des trouppes appartenantes à la
République de Venize, payées par ladite République sous le nom dudit S r de
Mantoue.
En ce cas il est besoing que celuy
9–10 qui command era – sous luy] Korr. Ri im ursprünglichen Text von B1 ( vgl.
S. [81, 28–30] ) ; Charp übernahm den Wortlaut bis auf die Umwandlung von Les Chefs in
les officiers und seruiront in seront auf seinem ersten Einlegeblatt ( vgl. S. [80, 32–35] ) .
officiers qui seront sous luy,
[81,10] – [82,1] comme aussy – vénitienne] Erweiterung im fortlaufenden Text auf dem ersten
Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [80, 32–35] ), ebenso wie der inhaltlich zugehörige Satz S. 81,
6–8. – Vgl. in A den nicht nach B1 übernommenen Passus über die venezianische Garnison
in Mantua S. [44, 7–13] , während eine solche für Casale dort noch nicht erwogen wird.
garnison vénitienne,
1 soient person nes – qui s’obli gent] Korr. Ri im ursprünglichen Text von B1 ( vgl.
S. [81, 28–31] ) ; Charp übernahm den Wortlaut auf seinem ersten Einlegeblatt ( vgl. dazu S. 80,
32–35) .
par serment de ne souffrir en aucune façon
2–3 que M r ny Madame – prévalent] Im ursprünglichen Text von B1 ( vgl. S. [81, 32–33] ) :
que M r de Mantoue se prévalust [ korrigiert zu: prévalle]; auf dem ersten Einlegeblatt Charp in
B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) : que M r ny Madame de Mantoue se prévale[!]; ny Madame
ist nachträglich von Charp zugesetzt. Auch B2 noch prévale; erst ab B3 prévalent.
toue se prévalent de ladite place
3–4 et des deppendances du Montferrat] Texteinschub Ri in B1, auf dem ersten
Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) .
ferrat en faveur des Espagnolz au préjudice de la Paix, et qu’en outre
5 Madame de – donnent] Im ursprünglichen Text von B1 ( vgl. S. [81, 34–35] ) : M r le Duc
de Mantoue donnast [ korrigiert zu: donne]; auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl.
S. [80, 32–35] ) zuerst: M r le Duc de Mantoue donnera; hier nachträglich von Charp durch
die endgültigen Worte ersetzt; donnent ist nochmalige Korr. Charp statt zuerst donneront.
au Roy, portant assurance de ne consentir jamais à aucune négociation ou
Traitté, par lequel ladite place soit mise au pouvoir des Espagnolz, ce dont
le bien et les Estatz
8–11 qui sont – la Paix] Texteinschub, bzw. ab ladicte promesse ( S. [82, 10] )
Marginaleinschub Ri in B1, auf dem zweiten Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) , statt
Charp: qu’il possède en France [en France von Ri in seine Korr. einbezogen], joincts à sa
parole, seront une caution infaillible; so hatten schon A ( vgl. S. [44, 4–5] ) und die ursprüngliche
Fassung von B1 ( vgl. S. [81, 37–38] ) den Passus beschlossen. Daran erinnert auch noch ein ge-
strichener Ansatz Ri hinter S r Duc, seront ( S. [82, 8–9] ) : auec Sa parolle.
Neben diesem Passus schrieb Charp auf seinem zweiten Einlegeblatt die schon in A ( vgl.
S. [43, 39–44] ) und in ursprünglich B1 ( vgl. S. [81, 39–44] ) vorhandene Randnotiz ab. Sie wurde
nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Marge [ Nur in B1]. Il faudra faire
concevoir adroitement à M r de Mantoue que cette précaution que le Roy doit désirer
n’est pas fondée sur le doute que Sa Majesté ait de sa personne, de l’affection de laquelle
elle est très asseurée, mais de crainte que ses successeurs n’aient pas les mesmes intentions
qu’il a.
seront la meilleure
9 [caution]] Von Ri in seinem Texteinschub in B1 (vgl. S. [82, 29–30] ) wohl irrtümlich aus-
gelassen, aber in der dort von ihm gestrichenen Fassung Charp vorhanden (vgl. S. [82, 32] ). caution
fehlt in allen folgenden Handschriften.
que ledit Duc, estant en aage, ratiffie ladite promesse, ainsy
qu’il y demeurera obligé par le Traitté de la Paix. | Quelques
uns ont avancé qu’il seroit à propos, pour sortir de cette affaire, de
consentir au razement de la citadelle, mais il semble qu’il y a beaucoup de
raisons pour rejetter cet expédient.
Chacun sçait que le premier but où les Espagnolz ont visé, faisant la
guerre au Duc de Mantoue, a esté de se rendre Maistres de Cazal, et le
second, ne pouvant obtenir le premier, de faire en sorte qu’on démolist
cette place; cela nous oblige par la loy des contraires et par des raisons
solides et bien cognues de conclure que l’une et l’autre de ces deux fins
est préjudiciable à la France et qu’elle doit tascher d’obtenir:
Ou, qu’il demeure dans cette place garnison françoise, comme les Espag-
11 la Paix] Charp fuhr auf dem zweiten Einlegeblatt in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) noch fort:
Le second expédient pourroit estre de raser la citadelle et laisser la ville en la seureté de la
ligue qui se fera pour la caution de la Paix.
Je [!] sçay bien que l’on pourra dire que raser la citadelle de Casal sera mal recognoistre
la grande affection que les Montferrins ont tesmoignée à la France. Mais si quelques – uns
peuvent avoir cette pensée, les gens senséz ne l’auront pas, veu que la ville et le pays de
Montferrat seront en estat d’estre plus à leur aise, s’ils sont privéz de leur citadelle qui
est le seul suject qui leur attire la guerre, que s’ils sont contraints de la conserver avec
autant de peine qu’ils ont eu jusqu’à présent. ( Fortsetzung des Textes vom zweiten
Einlegeblatt Charp S. [84, 35] . )
Dieser Passus wurde nach B2 und B3 übernommen; ab C1 ist er durch den langen, thematisch
verwandten Passus S. [82, 11] – [84, 34] ersetzt.
Das in B1 – B3 auftauchende Je verrät das persönliche Diktat Richelieus; vgl. dazu G.
Hanotaux S. 712f.; M. Deloche S. 6, 312; Ders., Le testament politique S. 63. Häufiger als
in der Hauptinstruktion spricht Richelieu in der Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
Frankreich ( Nr. 12) in der ersten Person Singularis; vgl. S. [182, 41] – [183, 24] , [185, 37–39] .
Sabionnette, Corrego, avec intention différente de la France, commenceants
par la protection, pour en suite y establir leur domination, comme ilz ont
fait à Final, et ilz en fussent venus à Mourgues sans la vigoureuse résolution
que ce Prince prist de les en chasser, asseuré et assisté de la protection du
Roy
Mourgues (= Monaco) hatte seit 1605 eine spanische Besatzung. Der Fürst von Monaco,
Onorato II. de’Grimaldi, stellte sich durch Vertrag vom 24. Februar 1635 unter französische
Protektion. Am 17. September 1641 ließ er die spanische Besatzung niedermachen und nahm für
sich und sein Fürstentum den Schutz des französischen Königs in Anspruch. Vgl. G. Fagniez
II S. 215f.
serment comme il a esté cy dessus dit, et aux conditions formellement y
apposées.
Ou, pour le dernier expédient, rendre purement et simplement cette place
au Duc de Mantoue et à luy en laisser la pleine et entière disposition avec
des précautions telles qu’elles ne puissent estre refusées, et qui nous assurent
de la volonté dudit Duc de Mantoue et de ses successeurs, mais de consentir
à la démolition de la place. C’est ce qui semble qu’on ne sçauroit faire sans
honte, et en voicy les raisons:
Le desplaisir qu’en recevroient les Montferrins de se voir si mal traittéz
après avoir tesmoigné avec tant de fermeté et de courage leur affection et
attachement à la France.
Que, Cazal ayant esté le motif qui a fait prendre les armes à la France
et à l’Espagne pour des fins contraires, ce seroit une grande honte à la
France et une gloire à l’Espagne que celle cy fust parvenue à ce qu’elle
s’estoit proposé, après tant de sang françois respendu et tant de millions
d’argent consumméz pour l’en empescher.
Ce seroit mal correspondre aux faveurs du Ciel qui s’est trois fois si
visiblement déclaré pour le salut de cette place, si nous venions à la sacriffier
à l’appétit de ceux, des mains desquelz il l’a souvent retirée.
Démolissant la citadelle, on oste au Montferrat son ornement et sa seureté.
Au Duc de Mantoue ce qui l’a rendu considérable en Italie, et la place,
sans laquelle il luy est impossible de se garentir des invasions des Espagnolz
et du Duc de Savoye toutes les fois qu’ilz voudront occuper le Montferrat.
On donne la commodité aux Espagnolz, sans qu’il soit possible de l’em-
pescher, de s’emparer de la ville et en suite d’y construire une autre cita-
delle, d’autant plus aisée que les fondements de la première subsisteroient et
que les fraiz n’excéderoient pas trois ou quatre cens mil escus de despense,
qu’ilz n’espargneroient pas pour s’assurer d’un post aussy avantageux, dont
la plus grande fortiffication consiste en l’assiette, d’autant plus considérable
pour eux qu’elle couvre tout l’Estat de Milan.
La démolition de la citadelle feroit aussy trop considérer le Duc de Savoye
à cause de Trin et Verseil
Trino und Vercelli waren in spanischer Hand. Trino wurde noch von französischen Truppen
unter Führung des Prinzen Thomas von Savoyen (vgl. S. [116, 44–46] , aber auch S. [76, 44–47] )
belagert und wenig später, am 25. September 1643, erobert.
place; c’est pour quoy ilz en ont désiré si ardemment l’effect et ilz en ont fait
des propositions en divers tempz.
Que, si nous y consentions, nous serions une des causes de la ruine du Duc
de Mantoue, pour lequel nous avons si souvent pris les armes.
Et pour ce que l’on pourroit dire que nous, dans la discution des affaires
de Lorraine, pourrions prétendre qu’on raze les fortiffications de Nancy, les
Espagnolz prétendront aussy qu’on démolisse la citadelle de Cazal, il sera
bien aisé à respondre que les Espagnolz ont la mesme raison que nous de le
désirer, mais non pas la mesme raison de le prétendre; affin que la chose
fust esgale, il faudroit que, comme nous sommes Maistres de Nancy, ilz le
fussent aussy de Cazal, mais il ne seroit pas juste que, nous tenant les deux
places et les rendant toutes deux, cela se fit avec des conditions aussy
avantageuses pour eux que pour nous, et qu’ilz fussent aussy bien traittéz,
n’ayants rien, que nous qui possédons beaucoup, comme si nous estions
obligéz de faire leurs affaires en faisant les nostres. |
35 Quelque] Fortsetzung des Textes vom zweiten Einlegeblatt Charp (vgl. S. [80, 32–35] )
im Anschluß an den S. [82, 46] – [83, 32] gedruckten Text.
faire valoir, comme il faut, la sortie des François de Cazal et la mesnager si
35– [85,2] sçauront bien – d’autres] Dieser Passus auf dem zweiten Einlegeblatt Charp (vgl.
S. [80, 32–35] ) hatte schon in A (vgl. S. [43, 9–12] ) und im ursprünglichen Text von B1 (vgl.
S. [81, 15–17] ) seine Entsprechung. An Stelle dessen war in B1 auf dem ersten Einlegeblatt
Charp der kurze Abschnitt S. [81, 1–3] getreten; aber auf dem zweiten Einlegeblatt wurde der
ursprüngliche Passus wieder verwendet, entsprechend einer von Ri in der Erstfassung von B1
angeordneten Umstellung (vgl. S. [81, 18–25] ).
adroictement que, se relaschant en ce poinct, ilz en tirent de l’utilité en d’
autres.
3–6 Or, par ce que – prétentions] Marginaleinschub Ri auf dem zweiten Ein-
legeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) in B1 statt Charp: Pour terminer tous les différens
meus ou à mouvoir à l’avenir entre les [les wird verändert zu des, vgl. S. [85, 6] ].
Ri hatte seinen Zusatz zunächst begonnen: Or par ce que Ce Seroit peu de Termi-
ner presentement. Dann strich er die beiden letzten Worte und setzte darüber: remedier
simplement. Davon strich er auch simplement.
peuvent arriver
4 en Italie] Ab C1; Ri in B1 ( vgl. S. [85, 24–26] ) , sowie B2 und B3: à l’Italie.
ne prévient aussy les inconvénientz qui
5 pourront] Ab C1; Ri in B1 ( vgl. S. [85, 24–26] ) , sowie B2 und B3: pourroyent.
par les diverses prétentions des Maisons de Savoye et de Mantoue
dont les intérestz ont plusieurs fois allumé le feu
7 en Italie] Vgl. für einen auf den Einlegeblättern Charp in B1 folgenden, später ersetzten
Passus S. [86, 26–48] .
8–10 Pour espuiser – La première] Dieses Stück geht auf einen Vorentwurf Ri auf
dem zweiten und dritten Einlegeblatt Charp ( dazu S. [80, 32–35] ) zurück; vgl. für Wortlaut und
Entstehung S. [86, 40–48] . Der Entwurf wurde bis auf die Umwandlung von terminer in
espuiser la source de, z. T. als Überleitung auf dem unteren Rand des zweiten Einlegeblatts
Charp, z. T. am Kopf des Diktatblatts Charp ( vgl. dafür und für den Einschnitt S. [85, 40–45] )
übernommen.
8 deux ] Hier beginnt in B1 ein zwischen das zweite und dritte Einlegeblatt Charp (vgl. S. 80,
32–35) noch nachträglich eingeschobenes Blatt von der Hand Charp (die einleitenden Worte des
Abschnitts noch auf dem zweiten Einlegeblatt). Es entspricht unserem Text S. [85, 8–14] und
[86, 8] – [87, 3] . Dieses Blatt ist sehr hastig geschrieben, also wohl nach Diktat. Wir bezeichnen
es hinfort als »Diktatblatt«. Vgl. für den Einlegeblatt-B1-Text, den es ersetzt, sowie für die
mutmaßliche Art seiner Entstehung S. [86, 26–48] .
sont principalement requises.
La première que le Traitté fait à Querasque en l’an 1630 entre M rs
de Savoye et de Mantoue soit exécuté, le Roy s’offrant de faire payer à
M r de Mantoue les cinq cens mil escus à quoy ledit Traitté condamne M r
de Savoye pour la plus value des terres qui luy ont esté assignées en par-
tage. |
Leurs Majestéz sont si jalouses non seulement d’accomplir leurs pro-
messes qu’elles veulent aussy que celles, promises par le feu Roy, soient
entièrement exécutées, et bien informées que Sa Majesté deffunte par le
Traitté de Querasque est obligée de payer audit Duc de Mantoue la somme
de cinq cens mil escus pour la plus value des biens qui par ledit Traitté
furent bailléz au Duc de Savoye, lesdits S rs Ambassadeurs en assureront les
Ministres des Princes qui leur en pourront parler, et essayeront de disposer
ceux de Mantoue à consentir que ladite somme de cinq cens mil escus soit
employée à l’acquit des debtes de leur Maistre, c’est à dire de celles qu’il
doit en France; ainsy s’acquittant, il y aura plus de bien, sera par ce moyen
plus attaché au service de Sa Majesté, et Elle plus assurée de ce qui luy
sera promis de sa part. |
8–17 Quelque difficulté – non seulement] In diesem Teil des Diktatblattes Charp in
B1 ( vgl. S. [85, 40–45] ) befinden sich verschiedene gestrichene Ansätze, die die Unmittelbarkeit
der Entstehung zeigen. Hinter puisse faire de ( S. [86, 8] ) : recevoir; hinter de ce Traitté, ( S. 86,
9) : l’intérest; hinter l’obligent ( S. [86, 12] ) : assez; hinter d’estouffer ( S. [86, 17] ) : entièrement.
l’exécution de ce Traitté, le repos de l’Italie et l’intérest qu’a l’Empereur de
faire valoir un Traitté fait par ses Ministres et par ceux d’Espagne de l’aveu
et du consentement des
11 Députéz de M r de Mantoue] B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [85, 40–45] ) , zuerst:
Ministres de feu M r de Mantoue, von Charp korrigiert zu Députéz de feu M r de Mantoue;
so B2 und B3. C1 läßt feu aus.
pas donné par escrit, l’obligent d’autant plus à faire accomplir le Traitté
qu’il l’a ratiffié en sa propre personne.
14– [87,3] La seconde – de Mantoue] Dieser Passus auf dem Diktatblatt Charp ( vgl. S. 85,
40–45) ersetzte seine etwas ausführlichere, dann gestrichene Fassung auf dem zweiten und dritten
Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) in B1; dort hatte sie sich an die Stelle S. [85, 7] : … ont
plusieurs fois allumé le feu en Italie angeschlossen: et pour oster aux Espagnols les
avantages qu’ils pourroient tirer en faisant marier la sœur du Duc de Mantoue à quelque
Prince de leur nom ou dépendant d’eux, ce qui ne pourroit [ Korr. Ri statt zuerst peut]
arriver qu’au grand préjudice de tous les Princes d’Italie, il semble à propos et comme
nécessaire de stipuler par le Traicté de Paix un mariage entre le Duc de Savoie et la
Princesse de Mantoue, par le moyen duquel non seulement les différens desjà forméz
entre eux pour le suject du Montferrat seront entièrement assoupis et accordéz, mais en
outre ceux qui sans un tel mariage arriveroient sans doute, au cas qu’il pleust à Dieu
appeller M r le Duc de Mantoue sans hoirs [!] procrééz de sa chair, seront prévenus,
entant qu’en tel cas le Marquisat du Montferrat apartiendroit légitimement à ladite
Princesse de Mantoue.
Bevor diese Fassung gestrichen wurde, hatte Ri sie noch umzuarbeiten begonnen. Er strich die
Zeilen von et pour oster bis dépendant d’eux ( S. [86, 29–31] ; hier linienweise Streichung, wohl von
Ri, später senkrechte Streichung des ganzen Passus) und setzte dafür ein: Pour terminer tous
leurs differends Deux choses sont requises principalement. La premiere.
Dieser Ansatz bereitete die definitive Fassung des einleitenden Satzes auf dem Diktatblatt
Charp vor ( vgl. S. [85, 8–10] ) , und es ist daraus zu schließen, daß Ri wohl während seiner
Korrektur die Umarbeitung und Erweiterung ( vgl. den Ansatz La premiere und dessen Aus-
führung S. [85, 10–14] , [86, 8–13] ) des ganzen Stücks ins Auge gefaßt hat und daraufhin das
Diktatblatt Charp ( vgl. S. [85, 40–45] ) entstanden ist.
quelque Prince de la Maison d’Austriche ou deppendant d’icelle et faire
résoudre par le Traitté de Paix le mariage de ladite Princesse avec le Duc de
Savoye, affin d’estouffer non seulement par ce moyen les différendz desjà
forméz entre leurs Maisons, mais en outre prévenir ceux qui arriveroient
indubitablement, si Dieu appelloit M r de Mantoue sans enfantz masles, veu
qu’en tel cas le Duché de Montferrat appartiendroit légitimement à ladite
Princesse de Mantoue
Eleonore, jüngere Schwester des noch unmündigen Herzogs Karl von Mantua (vgl. S. [80, 39–40] ).
Weitere Geschwister lebten nicht.
4 Ce pourroit] Fortsetzung des Textes von den Einlegeblättern Charp in B1 (vgl. S. 80,
32–35), nach der Unterbrechung durch das Diktatblatt Charp in B1 (vgl. S. [85, 40–45] ).
5 avec ***] Auf dem dritten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ): avec M.
***; B2 läßt das M. vor der Lücke aus.
5–6 confirmeroit – l’affection] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] )
sowie B2 und B3: le confirmeroit de plus en plus en l’affection; C1 läßt le und das en vor
l’affection aus; diese wohl schlechtere Form auch in den Ausfertigungen.
meroit de plus en plus l’affection de ses prédécesseurs envers la France et
en
7 la ***] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) sowie B2 und B3:
la propension; ab C1 die Lücke.
8 par ***] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) sowie B2 und B3:
par M. ***; C1 läßt das M. vor der Lücke aus.
nouvelle caution de son attachement. Il est à considérer pour la France
qu’ilz ne peuvent estre possédéz par aucun Prince estranger qui en puisse
moins abuser au préjudice du Royaume que celuy là.
M rs les Plénipotentiaires ont à considérer qu’il y a cette différence entre
les deux mariages susdits que le premier peut estre traitté au sceu et du
consentement de touts les intervenants à la Paix, que par ce que c’est chose
manifeste que le bien et le repos de l’Italie le requiert, au lieu que le second
doit estre secrètement mesnagé, d’autant que probablement ceux de la Mai-
son d’Austriche ne le désireroient pas. |
18–23 Cependant – contrainctz] Zusatz Charp in B2, unter dem ursprünglichen Schluß
der Sektion IX in B1 ( vgl. S. [87, 35–36] ) und B2.
19 avec ***] Im Zusatz Charp in B2 ( vgl. S. [87, 37–38] ) sowie in B3: avec M. ***; C1
läßt das M. vor der Lücke aus.
premier avec plus de facilité qu’on y trouveroit sans cet intérest: On
pourroit à l’ombre du second qui doit estre secret conclure le premier,
sans en donner part aux intervenants à la Paix qui probablement s’y trou-
veront
23 contrainctz] Im Zusatz Charp in B2 ( vgl. S. [87, 37–38] ) sowie in B3: contraires
( wohl die bessere Lesart) ; ab C1 contrainctz.
1–4 Pourtant – conclure] Späterer Zusatz in C1, unter dem ursprünglichen Schluß der
Sektion IX in B2 (vgl. S. [87, 37–38] ), B3 und C1, jedoch vom Schreiber der ganzen Hand-
schrift zugefügt.
2 puisque ***] Die Lücke schon im Zusatz von C1 ( vgl. S. [88, 17–19] ) .
tempz pour s’en résoudre, sans avoir néantmoins tesmoigné de l’alliénation
ou de l’esloignement à le conclure. |
Section dixiesme
[Lothringen. Die Bistümer Metz, Toul, Verdun]
7–9 La restitution – engagé] Für A vgl. S. [45, 20–22] . In B1 Randvermerk Ri: Lor-
reyne ; nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1.
premièrement, par ce que le Roy l’a justement acquise par le droict de la
guerre, à laquelle les outrages qu’il a receus du Duc l’ont
9 engagé] Hier fährt A mit dem Stück S. [45, 23–27] fort. In anderer Fassung folgte dieser
Passus in B1 ursprünglich an etwas späterer Stelle, nach Duc Charles, S. [88, 15] ; vgl. den
Wortlaut S. [91, 45–48] . Er wurde hier aber gestrichen, zusammen mit einer folgenden Stelle aus
ursprünglich B1 bzw. A (vgl. S. [94, 20–24] bzw. S. [45, 28] – [46, 2] ). Auf den neuen Einlege-
blättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) fand er dann nach Zwischenschaltung großer anderer Abschnitte
eine zweite Neufassung und diese hier in B1 nach nochmaliger Überarbeitung, insbesondere Kürzung
durch Ri (vgl. S. [92, 1–3] , 30–36) ihre endgültige Formulierung in dem Text S. [91, 13] – [92, 3] .
raison, et que, depuis l’avoir acquise, Sa Majesté ayant eu assez de générosité
pour la remettre entre les mains dudit Duc, la notoire perfidie dont il a
usé en suite d’une telle grace sans suject ny prétexte quelconque donne un
nouveau droict au Roy de posséder légitimement touts les Estatz dudit Duc,
lequel droict ne peut estre contredict, puis qu’il est estably par le propre
consentement du Duc Charles
15–16 qui consent – au Roy] Marginaleinschub Charp in B1; statt dessen folgte in B1
ursprünglich nach du Duc Charles (S. [88, 15] ) ein später gestrichener Passus (Textgeschichte
schon S. [88, 23–29] ), der auf den neuen Einlegeblättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) an späterer Stelle
wieder Verwendung fand. Wir drucken ihn S. [91, 45–48] als Lesart zur endgültigen Fassung, die
S. [91, 13] – [92, 3] steht.
manque audit Traitté, les droictz qu’il a sur la Lorraine soient dévolus au Roy
Herzog Karl IV. von Lothringen war im Vertrage von Vic am 6. Januar 1632 zum Anschluß
an Frankreich gezwungen worden, hatte diesen Vertrag aber nicht gehalten, war darauf 1633 aus
seinem Lande vertrieben worden und hatte am 19. Januar 1634 zugunsten seines Bruders Franz
abgedankt. Am 2. April 1641 wurde er durch den Vertrag von Paris in seine Länder wieder
eingesetzt, mußte aber Bar von Frankreich zu Lehen nehmen und Clermont, Stenay, Jametz und
Dun abtreten. Marsal sollte geschleift werden, Nancy bis zum allgemeinen Friedensschluß von
französischen Truppen besetzt bleiben und dann gleichfalls entfestigt, aber an Karl zurückgegeben
werden. Außerdem mußte der Herzog sich zur Waffenhilfe für Frankreich verpflichten. Er hielt
aber den Vertrag nicht und trat schon im Juli 1641 auf die kaiserlich-spanische Seite zurück.
1 Si l’on dit] Hier beginnen in B1 erneut zwei dem ursprünglichen Text von B1 zugefügte
Einlegeblätter (zu den ersten Einlegeblättern vgl. S. [80, 32–35] ). Sie sind zuerst von Charp,
später (vgl. S. [92, 26–27] ) von Ch geschrieben. Der Teil von Charp hat den gleichen hastigen Schrift-
charakter wie das Diktatblatt (vgl. S. [85, 40–45] ). Die beiden Blätter entsprechen unserem
Text S. [89, 1] – [92, 14] (vgl. S. [92, 42–44] ) und S. [93, 13] – [94, 7] (vgl. S. [94, 31–32] ).
Zu dem einleitenden Satz bis S. [89, 2] : force findet sich in B1 über dem Marginaleinschub Charp
S. [88, 15–16] (ausgewiesen S. [88, 33] ) ein gestrichener Ansatz Ri: Si lon dict quil a faict
par force. Damit läßt sich wie bei dem früheren Diktatblatt (vgl. S. [86, 40–48] ) der Wechsel
zwischen eigener Federarbeit und Diktat Richelieus auch hier wieder deutlich rekonstruieren.
1 Si l’on dit que le Duc Charles] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. 89,
15–23) begann der Passus ursprünglich: Si quelqu’un dit que le Duc de Wirtemberg;
Charp korrigierte Wirtemberg zunächst zu Loraine, dann de Loraine zu Charles ( vgl. eine
ähnliche Korrektur S. [89, 36–38] ) . In B2 erscheint im laufenden Text l’on statt quelqu’un.
2 ayant esté] Folgt gestrichener Ansatz Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) : faicts par (faicts abhängig von ursprünglich Traitéz; vgl. S. [89, 28–29] ) .
Dieser Ansatz erinnert an den Vorentwurf Ri für die betr. Stelle; vgl. S. [89, 20–22] : faict
par force.
lieu où il a esté passé, et soustient que cette raison doit estre d’autant plus
valable que nous nous en servons pour annuller les Traittéz de Madrit et de
Cambray , il sera aisé de faire voir qu’il y a grande différence en ce que nous
disons en ce suject avec justice, et ce qu’on
7 dudit Duc] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) zunächst:
du Duc de Wirtemberg. Charp korrigierte Wirtemberg zu Loraine. Dann wurde de Loraine
gestrichen, und über du fügte Charp dit hinzu.
Le Roy François
8 ou] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) statt
zuerst: et.
les Traittéz de Madrit et de Cambray ont esté passéz, au lieu que le Duc
10 Charles] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) statt
ursprünglich: de Loraine; vgl. entsprechende Korrekturen auf den Einlegeblättern in B1: S.
[90, 37–38] (Charp), S. [91, 21–22] (Charp) und S. [92, 38–39] bzw. 12 (Ri).
fois la permission, y a esté traitté si honorablement et avec tant de liberté
que mesme on ne prenoit aucune garde à ses actions, s’en est retourné,
quand il a voulu, et a renvoyé la ratiffication de ce qu’il avoit fait
13–14 du milieu – restably] Korr. Ri in B2 statt B1, erstes Einlegeblatt Charp ( vgl.
S. [89, 15–23] ) , und B2 ursprünglich: après avoir esté restably en ses Estats.
de ses Estatz, après y avoir esté restably,
14– [90,9] ce qu’il – avoit] Texteinschub, bzw. ab le S r des Coutures ( S. [90, 1] )
Marginaleinschub Ri auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) .
de satisfaction qu’il dépescha de son pais le S r des Coutures
à la Diète de Ratisbonne
Im Februar 1641, also noch vor dem Vertrag mit Frankreich, hatte Herzog Karl den Reichstag
von Regensburg um Schutz angerufen ( M. C. Londorp V S. 70). Descoutures ging nach
M. Avenel VII S. 283 im Mai 1641 nach Regensburg, zu einer Zeit also, als offiziell das gute
Verhältnis zu Frankreich wiederhergestellt war. Der Herzog betrieb zu der Zeit eifrig die
Rückgabe seiner von Frankreich besetzten Festungen; daher wohl die von Richelieu angeführten
Erklärungen von Descoutures in Regensburg, die schwerlich ernst gemeint waren.
Electeurs la générosité dont le Roy avoit usé envers luy, et
les détromper des mauvaises impressions qu’on leur avoit
voulu donner des intentions de Sa Majesté.
L’instruction qu’il donna, signée de luy dans Bar, audit S r
des Coutures justiffie
7 clairement] Korr. Ri in seinem Marginaleinschub auf dem ersten Einlegeblatt Charp
in B1 (vgl. S. [89, 46–47] ) statt Ri darin zuerst: simplement ; darauf folgte noch ein gestriche-
ner Ansatz Ri: Et, verbunden mit ein bis zwei Worten, die durch Streichung völlig verdorben.
avoit fait son Traitté avec le Roy, et le contentement qu’il
en avoit.
Si l’on dit que le Roy François envoya la ratiffication du Traitté de Madrit
lors qu’il fut en France, il faut respondre qu’il estoit lors
11 autant] Korr. Ri auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
hier zuerst: aussy.
que lors qu’il estoit dans Madrit, veu que ses enfantz y tenoient sa place,
et qu’aussytost qu’ilz furent délivréz aprèz le Traitté de Cambray, le Roy en
plein Parlement fit ses protestations de nulité et son Parlement avec luy .
Il est encore à remarquer qu’au Traitté de Madrit les conditions auxquelles
le Roy François se sousmet portent d’elles mesme présomption de force,
17–18 en tant – partie] Ursprüngliche Fassung auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) : en tant qu’il cède ce qui luy estoit légitimement acquis sans aucune
cause qui puisse estre sensée légitimement apparente. Daran korrigierte zuerst Charp den
letzten Nebensatz zu: qui ait apparence de justice. Dann wurden die Worte von sans aucune
ab, einschließlich der Korr. Charp gestrichen. Ri setzte die nahezu schon vorhandenen Worte sans
aucune apparence de Justice ( zum letzten Wort vgl. S. [90, 34–35] ) an ihre endgültige
Stelle und über die gestrichene Zeile seinen Zusatz: Et dont il possedoit la meilleure
partie.
légitimement acquis et dont il possédoit la meilleure partie
au lieu que le Traitté fait avec le Duc
19 Charles] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
ursprünglich: de Loraine.
liberté, puis qu’il ne faut point de force à un Prince pour recevoir un Estat
dont il avoit esté justement despouillé par
1 le suject] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) folgte ursprünglich
noch, dann gestrichen: légitime.
duicte
2 en] Ab C1; fehlt in B1, erstes Einlegeblatt Charp (vgl. S. [89, 15–23] ), in B2 und B3.
Si l’on dit encores que le Duc
3 Charles] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] )
statt ursprünglich: de Loraine.
3 par le Traitté fait à Paris] Von Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) nachträglich zugesetzt ( vgl. auch S. [91, 31–32] ) .
de quelque partie de son Estat, on peut respondre
4–5 que, le Roy – prétendre] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) statt des Ansatzes: qu’aiant conquis et confisqué justement son
Estat, au lieu de pouvoir estimer; Anschluß S. [91, 5–6] : qu’il en bis force. Davon bezog
Charp die Worte conquis, justement und Estat ( korrigiert zu Estats) in die neue Fassung ein.
fisqué et conquis justement ses Estatz, on ne peut prétendre qu’il en cède
une partie par force, puis qu’il n’y a jamais présomption de contraincte en
ce que la raison establit.
Il est encore à considérer que ce que le Roy
8 retenoit] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] )
statt ursprünglich: retient.
8–9 par le Traitté de Paris] Von Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl.
S. [89, 15–23] ) nachträglich zugesetzt ( vgl. auch S. [91, 23–24] ) .
le Traitté de Paris ne sçauroit estre
9 estimé] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
ursprünglich: esgale.
de la guerre qu’il a esté forcé de faire pour
10–12 réduire ce Prince – estoit offensé] Auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) aus verschiedenen Ansätzen bzw. Korrekturen entstanden. – 1. Gestrichener
Ansatz Charp hinter réduire ce Prince ( S. [91, 10] ) : à la raison. – 2. Gestrichener Ansatz Charp
hinter à son devoir et ( S. [91, 11] ) : comme Souverain à la raison qu’il en. Nach Streichung
dessen erneuter Ansatz: pour tirer; davon wurde pour durch en ersetzt: en tirer raison comme
d’un ( S. [91, 11] ) . – 3. Charp dann zuerst: d’un Souverain qu’il avoit offensé; das korrigierte
er zu d’un Souverain duquel il estoit offensé ( S. [91, 11–12] ) .
Vassal à son devoir et en tirer raison comme d’un Souverain duquel il
estoit offensé.
[91,13] Si en suite] Charp hatte den Passus auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
( vgl. S. [89, 15–23] ) zunächst begonnen: Il est encore à remarquer, dies dann gestrichen und darun-
ter neu angesetzt.
[91,13–14] à la détention] Von hier an, mitten auf dem zweiten Einlegeblatt in B1 ( vgl.
S. [89, 15–23] ) , Ch statt Charp.
la détention de la Lorraine, il faut représenter qu’ilz ont acquis
[91,14] presque ] Textzusatz Ri im Einlegeblatt Ch in B1 (vgl. S. [89, 15–23] und S. 92,
26–27).
touts leurs Estatz faisants la guerre à divers Princes sous divers prétextes
qui ne leur donnent pas un si légitime titre de les posséder comme est celuy,
en vertu duquel le Roy prétend la Lorraine.
1–3 Le Wirtemberg – suject] Ursprüngliche Fassung auf dem Einlegeblatt Ch in B1
( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) ; Il faut en suite leur représenter le grand nombre
des Estatz qu’ilz possèdent sous couleur d’un tiltre pareil, et particulièrement de nou-
veau le Wirtemberg, le Palatinat, et plusieurs Eveschéz d’Alemagne, qui, n’estant que
coloré, ne leur donne point de droict. Ri strich das bis auf die Worte le Wirtemberg, le
Palatinat, et plusieurs Eveschéz d’Alemagne und fügte hier im Text seinen Zusatz occupes
de Nouueau usf. ( S. [92, 1–3] ) an. Vgl. die Textgeschichte des Passus von S. [91, 13] – [92, 3]
auf S. [88, 23–29] .
de nouveau sur un simple titre coloré, doivent estre alléguéz
en ce suject
Ein Teil der Erzbistümer und Bistümer im Nordwesten des Reiches war auf Grund des Resti-
tutionsediktes den Protestanten entzogen worden. Das habsburgische Hausinteresse spielte dabei
insofern eine Rolle, als der Kaiser mehrere dieser Stifte seinem Sohn, dem Erzherzog Leopold
Wilhelm, übertragen hatte. Über Württemberg und Pfalz vgl. S. [76, 36–38] und S. [110, 34–40] .
S’ilz disent qu’ilz veulent restituer tout ce qu’ilz ont occupé depuis la
dernière guerre, il faut respondre que deux raisons les portent aisément à
ce dessein, l’une qu’ilz ne possèdent pas légitimement ce qu’ilz offrent de
restituer, et l’autre qu’il est en lieu où ilz le peuvent reprendre quand bon
leur semblera.
Et qu’outre qu’il n’y eut jamais de droict si évident que le nostre sur la
Lorraine, le moindre avantage que le Roy puisse remporter d’une longue
guerre est de faire la Paix en sorte qu’il en puisse jouir, estant garenty des
troubles qu’un Prince turbulent, comme est
12–14 le Duc – paisible] Ursprüngliche Fassung auf dem Einlegeblatt Ch in B1 ( vgl.
S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) : le Duc de Lorraine, luy causeroit indubitablement,
puis que jamais il n’a voulu faire autre chose. Das korrigierte Ri im Text wie oben durch
Sperrung gekennzeichnet. – Auch B2 und B3 noch indubitablement; erst C1 sans doute.
13– [92,3] Si en suite – suject] Textgeschichte des Passus schon S. [88, 23–29] : in A anders
und noch am Anfang des Abschnitts Lothringen ( vgl. S. [45, 23–27] bzw. S. [88, 9] ) ; in ursprünglich
B1 an etwas spätere Stelle gerückt ( hinter S. [88, 15] : Duc Charles) und in folgender Neufassung:
Si les Espagnolz et les Impériaux avoient un pareil droit sur les Estats quils ont
[ Korr. Ri statt zuerst par eux] usurpéz de nouveau, ilz se mocqueroient des instances
qu’on leur fait maintenant avec grande justice pour la restitution du Palatinat, du Duché
de Wirtemberg, et de plusieurs autres Estats qu’ilz ont conquis.
Diese Fassung wurde in ursprünglich B1 zusammen mit einer folgenden, inhaltlich zu S. [94, 4–7]
gehörenden Stelle ( vgl. S. [94, 20–24] ) gestrichen und erscheint auf dem zweiten Einlegeblatt Charp
bzw. Ch ( vgl. S. [89, 15–23] bzw. S. [92, 26–27] ) in einer zweiten Neufassung, die unserem Text
S. [91, 13–17] und dem Text S. [92, 31–34] entspricht. Davon hat Ri den zuletzt genannten Teil
in dritter Überarbeitung auf dem Einlegeblatt Charp-Ch in die endgültige Form gebracht: S. 92,
1–3 ( vgl. S. [92, 34–36] ) .
peu demeurer paisible.
[92,15] – [93,1] Si les Impériaux – Duc de Lorraine] Charp hatte auf dem Zusatzblatt in B1
( vgl. S. [92, 42–44] ) zunächst angesetzt: Les Impériaux disent que, si la Loraine demeur[oit
unleserlich] entre les mains du Roy, l’Empire demeureroit affoibly en ce qu’Antoine, Duc
de Loraine, par le Traitté fait à Nuremberg l’an 1542 entre. Dies brachte er dann durch Text-
korrekturen und -zusätze in die endgültige Form; der Ansatz entre ist gestrichen.
du Roy, sans que l’Empire en demeure affoibly en ce que par le Traitté fait
à Nuremberg l’an 1542
pour ses successeurs de contribuer aux fraiz nécessaires pour la conservation
de l’Empire les deux tiers de ce à quoy chasque Electeur sera taxé pour la
mesme fin par les Estatz Généraux dudit Empire, on respondra pour Sa
Majesté qu’on offre de contribuer aux mesmes fins que dessus
5 la mesme] Auf dem Zusatzblatt Charp in B1 ( vgl. S. [92, 42–44] ) folgte ursprünglich
noch, dann gestrichen: et plus grande.
taxe que ce à quoy les Ducz de Lorraine sont obligéz par le susdit Traitté,
et que le Roy fournira volontiers le double de ladite taxe, lors qu’il sera
question de résister aux entreprises
8 des Turcz] Hierzu eine Randnotiz Charp auf dem Zusatzblatt Charp in B1 ( vgl. S. 92,
42–44) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1: Marge [ Nur B1]. Cette offre de
s’opposer aux Turcs dissipera en Allemagne l’impression que la Maison d’Austriche
a tousjours voulu donner que les Roys de France ont alliance avec les Turcs au préjudice
de l’Alemagne et du reste de la Chrestienté, encore que le vray fondement de cette
alliance soit l’entretènement du traffic et du commerce de la Provence et du Languedoc
en l’Empire des Turcs [ Fassung B3; B1 und B2: du Turc], et la conservation des Lieux
Saincts, et le soulagement et la liberté des Chrestiens en toute l’estendue de l’Empire
otoman.
l’Allemagne, à la charge que les Députéz de Sa Majesté assisteront aux
Diètes et Estatz de l’Empire pour raison desdits Estatz de Lorraine, ainsy
que le Roy d’Espagne y assiste par ses Députéz à cause du Duché de Brabant
et autres provinces du Pais Bas.
13 En suite] Fortsetzung des Textes vom Einlegeblatt Ch in B1 (vgl. S. [89, 15–23] und S.
[92, 26–27] ), nach Unterbrechung durch das Zusatzblatt Charp (vgl. S. [92, 42–44] ).
d’Austriche qui retient ordinairement tout ce qu’elle conquiert, faisoit la
Paix sans faire
15 le moyen] B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) , sowie B2 und B3:
le vray moyen; C1 läßt vray aus.
assurée et
16 de nouveau] Hierzu Randnotiz Ch auf dem Einlegeblatt Ch in B1 ( vgl. S. [89, 15–23]
und S. [92, 26–27] ) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Cette raison
me semble si considérable que je n’estime pas qu’on la puisse négliger dans le Traité
de Paix, sans en estre responsable devant Dieu. Zur 1. Person Singularis vgl. S. [83, 36] –
39. Die sonst in B1 übliche Bezeichnung Marge fehlt.
16 l’Empire] So C1; B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) , sowie
B2 und B3: l’Empereur ( wohl die bessere Lesart) .
Roy d’Espagne auroient beaucoup à gaigner en la hazardant et rien à
craindre, beaucoup à gaigner, si le sort des armes les favorisoit, leur coustume
estant de ne rien rendre, rien à craindre, par ce que la France ne sçait pas
se prévaloir des avantages qu’elle peut avoir.
4–7 Après tout – juridiquement] Vgl. die entsprechende Stelle in A S. [45, 28] – [46, 2] .
Sie folgte hier noch unmittelbar dem Abschnitt ( S. [45, 23–27] ) , der dem definitiven Text S. 91,
13– [92, 3] entspricht ( vgl. dessen Textgeschichte S. [88, 23–29] ) .
Diese Aufeinanderfolge hatte sich in der ursprünglichen Fassung von B1 noch erhalten, bis die
Abschnitte hier gestrichen und ihre Neufassung auf den Einlegeblättern ( zu letzteren S. [89, 15] –
23) durch die Erweiterungen S. [92, 4] – [94, 3] ( diese z. T. auf dem Zusatzblatt; vgl. S. [92, 42] –
44) getrennt wurde.
In der ursprünglichen Fassung von B1 folgte somit auf die S. [91, 45–48] gedruckte Stelle folgen-
der gestrichener Passus: En suite de ce que dessus il faudra représenter que la Lorraine est
de trois natures.
La première consiste en ce qui deppend et relève du Roy qui a esté de nouveau sy
juridiquement …
Ch übertrug diesen Passus als Abschluß auf das zweite Einlegeblatt in B1; dabei ließ er die
Worte et relève ( S. [94, 23] ) aus. Mit dieser Übertragung schuf er den Anschluß an den gültig ge-
bliebenen ursprünglichen Text von B1: confisqué sur … ( vgl. S. [94, 7] ) .
Charp änderte dann noch im Text Ch die den Passus einleitenden Worte En suite de ce que
dessus il faudra in der Weise, wie es aus dem endgültigen Text S. [94,4] ersichtlich ist. Ein bei
dieser Korr. hinter il faut zugesetztes aussy wurde wieder gestrichen.
natures
Die gleiche Unterscheidung schon in Richelieus Erlaß vom 6. Dezember 1636 ( M. Avenel V
S. 706), der bereits alle Grundgedanken der Instruktion zur lothringischen Frage enthält. – Die
félonie des Herzogs, von der im nächsten Satz die Rede ist, bestand nach französischer Auf-
fassung darin, daß er den Lehenseid für Bar nicht leisten wollte. Das Parlament von Paris hatte
deshalb mit Spruch vom 5. September 1634 Lothringen und Bar eingezogen und dem französischen
König als Entschädigung zugesprochen. Vgl. J. O. B. d ’ Haussonville II S. 27.
La première consiste en ce qui deppend du Roy qui a esté de nouveau si
juridiquement
7 confisqué] Nach Schluß des Textes von den Einlegeblättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] )
hiermit Fortsetzung des gültig gebliebenen ursprünglichen Textes von B1.
avec apparence le redemander ny le prétendre sans faire une notable lézion
au droict commun de tous les Princes souverains.
La seconde en ce qui deppend des Eveschéz dont le Roy est Protecteur
Dieser Anspruch stand bekanntlich auf schwachen Füßen, denn abgesehen davon, daß die pro-
testantischen Fürsten dem König von Frankreich im Vertrag von Chambord (1552) nur die
militärische Besetzung der drei Städte und nicht der Bistümer, geschweige denn die Lehenshoheit
über alle davon abhängigen Gebiete zugestanden, außerdem auch nie von Protektion, sondern nur
von einer künftigen Ernennung des Königs zum Vikar des Reiches geredet hatten (ein Titel ohne
praktische Bedeutung), war dieser Vertrag vom Reich auch nie anerkannt worden. Vollends
entbehrte die spätere Ausdehnung der französischen Protektion auf das gesamte Gebiet der drei
Bistümer des Rechtsgrundes.
et par conséquent qu’on ne luy peut demander avec raison, principalement
en déclarant ne vouloir le retenir que comme Protecteur desdits Eveschéz,
Sa Majesté se sousmettant à en faire servir l’Empire ainsy qu’il est accou-
stumé.
La troisiesme partie est le corpz du Duché de Lorraine dont l’on ne peut
prétendre la restitution avec aucune apparence de raison, |
4–8 tant pour – la Chrestienté] In A ganz anders und breiter; vgl. S. [46, 11–19] .
considérations touchées cydessus, que par ce aussy que le Duc Charles n’est
pas capable de posséder un Estat, et que, luy en remettre quelque partie
entre les mains, ce seroit luy donner lieu de troubler le repos de la Paix,
quand sa verve luy prendra, au préjudice de touts les Princes de la
8 Chrestienté] In B1 ursprünglich Schluß der Sektion X; für die späteren Zusätze vgl.
S. [95, 26–33] , 37–38, 41–45.
9–13 Si les – Lorraine] Marginalzusatz Ri in B1; zum Teil nach einem gestrichenen
Vorentwurf Ri in B1, der sich an einer wesentlich früheren Stelle befindet, vor den Einlegeblättern
( vgl. S. [89, 15–23] ) marginal neben dem hier aber erst S. [94, 21–24] wiedergegebenen ursprüng-
lichen Text von B1. Der Vorentwurf lautet: Si les plenipotentiaires de Lempereur
representent que le Duc Charles na peu disposer de Jamais [ Jametz
vgl. S. [88, 38–43] ], dautant que cest une piece qui deppend de Lempire [ ab
dautant Korr. Ri statt Ri ursprünglich: Entan[t] quil appartient a Lempire].
Damit bricht der Vorentwurf ab.
Duc Charles
10 ne peut] Ab B2, fortlaufender Text, statt Ri in B1 sowie auch Ri in ursprünglich B1
(vgl. S. [95, 26–30] ): na [n’a] peu; dies wohl die bessere Lesart (vgl. denselben Abschreibefehler
von B2 der Aufzeichnung über die Kronrechte S. [176, 29–30] ).
que c’est une pièce qui relève de l’Empire, ainsy qu’il paroist
par le Traitté de Crespy
rendre au Duc de Lorraine,
Traitté de Crespy cette place ait esté
pas chose décidée qu’elle relève de l’Empire et non du Roy, et que, quand
mesme elle relèveroit de l’Empire, il n’importe pas à l’Empereur qu’elle soit
plustost tenue par un Prince que par un autre, pourveu qu’il en soit esga-
lement servy par touts les deux.
19– [96,19] On s’exempteroit – l’Empire] Diese Abschnitte sind in B1 von Charp auf
einem kleinen Zettel geschrieben, der falsch verheftet wurde, d. h. zwei Blätter weiter, der aber durch
Verweiszeichen an der richtigen Stelle eingefügt ist. Am Heftrand ist der Text – durch späteres
Ausreißen des Zettels – recto und verso beschädigt und kann vielfach nur mit Hilfe von B2 rekon-
struiert werden.
de Toul, et de Verdun, par ce qu’il n’y a pas d’apparence qu’on veuille
révoquer en doute l’antienne possession, en laquelle est le Roy d’estre
Protecteur de ces trois Eveschéz et d’en garder les principales villes.
Cependant, si cette affaire est mise sur le bureau, M rs les Plénipotentiaires
représenteront que, si l’Empereur veut
4 retirer] Korrektur Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zuerst:
réunir.
l’Empire, la demande seroit supportable, quoy que le Roy ait des raisons
particulières pour faire que ce dessein ne peust avoir lieu au préjudice du
droict, avec lequel il possède les places de Metz, Toul, et Verdun.
Mais que, laissant aux Espagnolz
8 beaucoup] Korrektur Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zu-
erst : quantité.
possèdent avec un titre
9 moins] Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) zuerst: beaucoup moins; dann
wurde beaucoup gestrichen.
9–11 et entre autres – en 1595] Marginalzusatz auf dem Zettel Charp in B1 (vgl. S. 95,
41–45), am Rand beschädigt. Der Zusatz ist sehr klein und eng geschrieben. Er stammt zu-
sammen mit zwei anderen Randzusätzen auf diesem Zettel (vgl. S. [96, 31–33] und S. [97, 9–23] )
von der Hand eines dritten, neben Charp und Ch noch an zwei anderen Stellen von B1 (vgl. S. 108,
26–34 und S. [113, 15–19] ) auftretenden Kanzlisten.
Cambray, dont mesme les Roys d’Espagne se sont déclaréz propriétaires et
Seigneurs souverains en 1595
Vgl. S. [76, 38–43] , ferner L. Gross – J. K. Mayr II S. 385, 389ff., III S. 6ff.
en ce
12–14 qui doivent – point parlé] Textzusatz, bzw. ab mains du Roy ( S. [96, 13] ) Margi-
nalzusatz des Kanzlisten ( vgl. S. [96, 26–30] ) auf dem Zettel Charp in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) ,
am Rand beschädigt.
meurer entre les mains du Roy en suite de ce Traitté, comme elles y sont de-
meurées en suite de ceux [!] de Cateau en Cambrésis , où il n’en est point parlé.
15 Au suject desquelles] Korr. Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt
Charp hier zuerst: En quoy.
que
16 la France] Korr. Ri auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zuerst:
Sa Majesté.
16 troublée ] Textzusatz Ri auf dem Zettel in B1 (vgl. S. [95, 41–45] ), bei der Nieder-
schrift Charp wahrscheinlich vergessen.
a d’avoir la protection des trois Eveschéz
[96,17] de Metz] de ab C1; fehlt in B1, Zettel Charp ( vgl. S. [95, 41–45] ) , B2 und B3.
d’en garder les principales villes, ce que Sa Majesté entend faire sans
préjudice des droictz de
[96,19] l’Empire] Neben dem letzten Absatz in B1, Zettel Charp ( vgl. S. [95, 41–45] ) , eine
Randnotiz des Kanzlisten ( vgl. S. [96, 26–30] ) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht
nach C1: Les Evesqués de Mets, Toul, et Verdun doivent foy et homage à l’Empereur
et reprennent de l’Empire le temporel de leurs Eveschéz, c’est à dire, ils doivent [ B1 u. B2:
donnent] une déclaration de toutes les terres de leurs Eveschéz et reconoissent les tenir
à foy et homage de l’Empire. L’Empereur prétend que les apelations [!] de Mets ressor-
tissent à Spire, ceux de Mets soustiennent que cela n’est pas, et de faict le Maistre Eschevin
de Mets a tousjours jugé souverainement depuis la protection et soustient qu’auparavant
il avoit pouvoir de faire le mesme comme Vicaire de l’Empire.
L’Empereur prétend aussy que les appellations des juges officiers des Eveschéz de
Toul et de Verdun ressortissent à Spire, et de fait il a tousjours esté pratiqué ainsy,
fors en 1608 qu’à la requeste des habitans desdits Eveschéz qui représentèrent les in-
commoditéz et grands frais qu’ils avoient d’aller à Spire, le feu Roy Henry 4. e commit
le Président de Metz pour juger souverainement et en dernier ressort les appellations qui
alloient à Spire.
In C1 Marginaleinschub von dem zweiten in C1 korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] ,
33–35) , später wieder gestrichen. Er war dem Text durch Zeichen für hinter l’Empire ein-
gefügt , gehört inhaltlich aber wohl an die S. [95, 18] entsprechende frühere Stelle. Der Wortlaut: En
toutte extrémité Sa Majesté pourroit consentir que le Traicté faict à Paris par le feu Roy
et le Duc Charles fust exécutté. Mais comme la légèreté de son esprit nous doibt tousjours
faire appréhender sa conduitte, on croidt qu’il seroit plus à propos de tascher à se relascher
au restablissement du Duc son frère, auquel il a faict une renontiation de bonne foy de
tous ses Estatz; et peut estre que la Maison d’Austriche et le Duc de Bavières qui n’ont
pas meilleure opinion que nous de la solidité du Duc Charles ne s’esloigneront pas de
cette proposition.
Et pour ce qui regarde le mariage du Duc Charles et de Madame sa femme, Messieurs
les Plénipotentiaires, adhérans aux intentions du Pappe, agiront pour l’exécution d’icelles
d’autant plus volontiers que Sa Majesté par d’autres raisons est obligée de maintenir
les droictz de Madame de Lorraine.
Tout ce à quoy on se relaschera envers la Maison de Lorraine en considération de la
Paix servira à Messieurs les Ambassadeurs à obliger les Ennemis à en faire de mesme
pour le Prince Palatin et autres spoliéz en Allemagne. Le Traicté faict à Paris servira
d’instruction sur cet article.
Vgl. S. [94, 41–48] . – Zu dem Einschub in C1 S. [97, 26–41] : Herzog Karl war mit seiner
Cousine Nicole, der ältesten Tochter seines Vorgängers, des Herzogs Heinrich II., verheiratet.
Im Jahre 1637 trennte er sich von ihr und heiratete Beatrix de Cantecroix. Richelieu betrieb
beim Papst seine Exkommunikation, die am 23. April 1642 ausgesprochen wurde. Mazarin
hielt aber später ein Einlenken für geboten; die hier erwogene Erneuerung des Pariser Vertrages
(s. S. [88, 38–46] ) ist jedenfalls im März 1644 Gegenstand von Verhandlungen mit dem Herzog
geworden. Vgl. J. O. B. d ’ Haussonville II S. 139ff., 212.
1–2 Si les – de Metz] Zusatz Ri in B1, unter dem Text Charp auf dem in B1 zugefügten
Zettel (vgl. S. [95, 41–45] ). Damit bricht die Sektion X in B1 mitten im Satz ab. Das gleiche
gilt auch noch für B2 und B3. Erst C1 bringt im fortlaufenden Text die Ausführung des B1-
Ansatzes von Ri (S. [97, 2–7] ). Dafür fällt eine inhaltlich verwandte Randnotiz aus B1–B3
fort; vgl. S. [97, 9–23] .
du Parlement de Metz, | M rs les Plénipotentiaires diront que, comme le
Roy y avoit par cy devant estably un Président
et les treize jugeoient[!] souverainement et en dernier ressort, on ne doit
pas trouver à redire à l’establissement dudit Parlement, puis qu’il déclare
ne prétendre que ledit Parlement aye autre jurisdiction que de juger
souverainement comme les susdits faisoient . |
Section unziesme
[Eroberungen Frankreichs betr. Artois, Luxemburg, Franche Comté.
Französische Rechte auf Navarra]
La demande
autres lieux auxquelz il a de légitimes prétentions est si desraisonnable
qu’on a peine à croire qu’elle puisse estre proposée. Cependant, si les
Espagnolz la mettent
8– [99,13] représenteront – Plénipotentiaires] B1 fuhr anfangs nach Plénipotenti-
aires S. [98, 7] fort: demanderont la Navarre, le Roussillon, et tous les autres Estats qui ont
autreffois esté conjoincts à cette Couronne. Enfin, après toutes les raisons qui auront peu
estre alléguées de part et d’autre, ilz; Anschluß an S. [99, 13–14] : pourront consentir.
Dieser Passus wurde gestrichen. Ri fügte dafür den Zusatz representeront bis Qu’il
y en a ( S. [98, 8–12] ) ein, zuerst in den gestrichenen Text hinein, bis einschließlich la restitu-
tion ( S. [98, 9–10] ) , dann marginal.
An Qu’il y en a anschließend, fuhr Ch marginal mit einem längeren Stück fort. Dessen
erster Teil blieb erhalten: de deux natures bis la Maison d’Austriche ( S. [98, 12] – [99, 1] ) . Der
zweite, dann gestrichene Teil der Marginalie Ch lautete: Qu’à cela nous mettons en avant la
nulité desdits Traittéz, estant manifeste que ceux des [!] Madrid et de Cambray ne peu-
vent avoir esté faicts librement, à cause de la prison du Roy François ou de ses enfans,
lors qu’ilz ont esté partys.
Mais laissant à part les contestations et diverses raisons qui peuvent estre alléguées sur
ce sujet de part et d’autre, les droictz de la Navarre sont si clairs et si entiers que les
Espagnolz ne peuvent sans une injustice manifeste s’exempter d’en offrir la restitution de
la partie qu’ilz retiennent de ce Royaume.
Ri fügte für den gestrichenen Teil der Marginalie Ch als zweiten Zusatz quils peuuent
pretendre bis pour lauenir ( S. [99, 1–12] ) ein, zum größten Teil in den gestrichenen Text
Ch hinein, bis einschließlich ses affaires Et Non ( S. [99, 9] ) , dann marginal auf dem folgen-
den Blatt.
Schließlich setzte Ri an den Kopf dieses folgenden Blattes mit dem unterbrochenen ursprünglichen
Text von B1 die Worte A toute Extremite M rs les plenipotentiaires ( S. [99, 13] ) .
ilz devroient faire pour le repos de la Chrestienté la resti-
tution
10 de ce] Im Marginalzusatz Ri in B1 ( vgl. S. [98, 20–26] ) sowie in B2 und B3: de tout
ce; C1 läßt tout aus.
ronne de France.
Qu’il y en a de deux natures, les unes qu’ilz
12 tiennent] Korr. Ri im Marginalzusatz Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–28] ) statt darin ur-
sprünglich : possèdent.
prétexte, d’autant que noz Roys en ont fait diverses renonciations aux
Traittéz passéz entre eux et la Maison d’Austriche
1–2 qu’ilz peuvent prétendre] Hiermit beginnt die Ri-Umarbeitung des Marginalzu-
satzes Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) . Ri hatte zuerst begonnen: a quoy nous opposons,
dies gestrichen und ersetzt durch: desquelles ils peuuent pretendre, davon des-
quelles gestrichen und ils zu quils ergänzt.
prétendre la conservation de celles là avec titre coloré,
bien que nous leur opposions la nulité des Traittéz, en vertu
4 desquelz ilz] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes
Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : pretendent les posseder Justement.
qu’ilz ne peuvent
5 retenir la Navarre] Folgt gestrichen in der Ri-Umarbeitung des Marginalzusatzes
Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : en ce Sujet.
injustice, veu que les droictz
6 en sont] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes Ch
in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : Si Entiers Et Si Clairs ( ähnlich schon im Marginalzusatz
Ch, vgl. S. [98, 34] ) . Über den gestrichenen Ansatz setzte Ri die endgültigen Worte: non seule-
ment ( S. [99, 6] ) .
véz par le Traitté de Vervins,
7 mais] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes Ch in
B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : Sont Entiers ( vgl. dazu auch S. [99, 31–33] ) .
la Paix sans cette restitution est faire voir que l’Espagne la
veut pour la nécessité présente de ses affaires et non pour
en faire jouir seurement à l’avenir la Chrestienté, c’est vouloir
11 la Trêfue] Ab C1; im Marginalzusatz Ri in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) sowie in B2 und
B3: une Trêfue.
toute division pour establir un
12 repos] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginalzusatz in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) :
perpetuel.
A toute extrémité M rs les Plénipotentiaires pourront consen-
tir à restituer ce que le Roy tient au Luxembourg et au Comté de Bour-
gongne, et en outre les places de
le Roy ait suject d’estre satisfaict en tout le reste de ses
intérestz.
Mais pour Hesdin, Bapaume, Aras, et autres lieux adjacentz
concevoir à tous ceux qui se trouveront au Traitté de la Paix que les Espag-
nolz qui retiennent beaucoup des deppendances de la France ne peuvent
avoir cette prétention qu’avec injustice, et que le Roy n’y pourroit condes-
cendre qu’avec bassesse et infamie, ce qu’il ne fera jamais.
Section douziesme
[Breisach und Elsaß]
3 Ce poinct estant vuidé] In B1 begann die Sektion: En Suitte de ce poinct vuidé
( die ersten beiden Worte von Ri) ; so auch B2 ursprünglich; hier von Ri korrigiert zu: Ce poinct
Estant vuidé. – In B1 ist die Sektion von Charp geschrieben; vgl. S. [29, 10–11] , 22–26.
de Brizac et de l’Alsace, avant que d’entrer èz affaires de Catalongne et de
Portugal, par ce que selon que l’on aura contentement au poinct de l’Alsace
la France pourra plus ou moins se relascher aux deux autres.
L’Empereur et son Conseil sont trop raisonnables pour ne vouloir pas
consentir que la France qui a beaucoup perdu par le passé èz Traittéz qu’elle
a faicts, lors qu’elle avoit du desavantage, tire quelque proffict en celuy cy,
où ses affaires ne sont pas en mauvais estat.
Et les Princes d’Allemagne ont trop d’intérestz à ce que les choses soient
tellement establies que la Maison d’Austriche ne puisse plus les régir à
l’avenir in virga ferrea, pour ne consentir pas aux justes prétentions que le
Roy peut avoir au suject de l’Alsace.
Au reste, le Duc de Bavières estant si avancé en aage comme il est, et ses
enfants si peu, il faudroit qu’il fust aussy aveugle comme il est prudent et
clair voyant pour ne cognoistre pas, combien il luy est important que la
France qui ne prétend rien en Allemagne soit en estat d’appuyer sa Maison,
dont elle désire autant la grandeur que la Maison d’Austriche en souhaite
l’abaissement.
En cette considération il y a lieu de croire que, quoy qu’il y ait de grandes
difficultéz à laisser au Roy Brisak, les villes forestières Colmar, Schlestadt,
Bedfort, Saverne, Haguenau, et autres lieux possédéz entre la Lorraine et le
Rhin, à la fin on y consentira. Cependant, pour y porter plus facilement, il
sera de l’adresse de M rs les Plénipotentiaires d’y intéresser M r de Bavières
en luy donnant
en Alsace, comme Rhinfeldt
27 et Colmar] Textzusatz Ri in B1; vgl. dazu S. [100, 43–44] .
Et affin que l’Empereur n’ayt pas ce mescontentement de voir qu’on ne
rend rien de tout ce que le Roy a conquis, on peut consentir de luy rendre
Haguenau.
Lesdits S rs Plénipotentiaires se souviendront sur tout qu’en retenant
verne et Schlestadt nous sont nécessaires, et Benfeldt, si l’on peut
s’en accommoder avec les Suédois pour quelque argent . |
La prudence des Princes de la Germanie, ce qu’ilz ont esprouvé de la
domination de ceux d’Austriche et par leurs actions continuées, recogneu
qu’ilz n’ont autre but que d’assujectir l’Allemagne, au contraire, par les
actions des François qu’on leur procure leur liberté, les doit tous unir avec
la France pour travailler à luy faire conserver cette place de Brisak qui ne
peut jamais leur causer aucun préjudice, estant en noz mains, et en divers
rencontres en tirer grandz avantages, imiter en cela la conduicte des Princes
italiens qui, touts unis, portéz de leur seul intérest, se joignent à nous pour
nous faire conserver Pignerol.
12 Section treiziesme] Die hier folgende Sektion XIII (Katalonien) läuft in B1 als Sektion
XIV; als Sektion XIII befindet sich in B1 ein längeres Stück, das auch nach B2 als Sektion XIII
noch übernommen wurde. Dann wurde es in B2 aber herausgeschnitten und fehlt hier bis auf zwei
Schlußsätze (vgl. bei Nr. 6 S. [127, 22–25] bzw. –44). Gleichzeitig wurden in B2 die Ziffern
aller Sektionen geändert, d. h. Sektion XIV rückte zur Sektion XIII auf usf. Die ausgeschiedene
alte Sektion XIII ist in ihrer nur in B1 erhaltenen Fassung im Anhang zur Hauptinstruktion als
Nr. 6 S. 123/124ff. gedruckt.
[Katalonien, Roussillon]
14 Il ne peut] Der erste Teil dieser Sektion (bis S. [103, 2] einschließlich) hatte in B1 – B3
eine andere Fassung, von Ri in B1 und B2 vielfach korrigiert. Wir bringen diese ursprüngliche
Fassung des ersten Teiles im Anhang zur Hauptinstruktion als Nr. 7 S. 127/128ff.
In C1 ist die ganze Sektion XIII vom Kopisten der Ausfertigung C2 geschrieben. Wahr-
scheinlich hat Sektion XIII auch in C1 zunächst noch in der auf der B-Stufe hergestellten Fassung
gestanden. Dann erst mag die Neufassung des ersten Teils, der in C1 sofort in endgültiger Redak-
tion erscheint, ausgeführt und die ganze Sektion ausgewechselt worden sein. Diese Annahme wird
dadurch, daß die in C1 nachträglich eingeschobene neue Sektion XXII ebenfalls vom Kopisten der
Ausfertigung C2 geschrieben ist (vgl. S. [116, 33–42] ), gestützt.
ne puissent changer de face. Car, outre que les Peuples qui l’habitent se sont
soustraictz avec raison de l’obéissance du Roy Catholique pour se soub-
mettre à celle de Sa Majesté, ilz ont tant de justice de leur part qu’un chacun
est forcé de la recognoistre.
L’on sçait que d’ancienneté ilz se gouvernoient par des fors et coustumes,
qu’eux mesmes se sont donnéz des Princes, mais soubz des conditions,
privilèges, et libertéz, et comme eux se soubzmettoient les Princes aussy
à l’observation de leurs franchises, de sorte que l’on peut dire qu’ilz sont
à la vérité sujectz, mais soubz de certaines règles et modiffications, lesquelles
estants le seul fondement de leur subjection, ilz en sont affranchis, puis
qu’elles ont esté violées contre leur gré et consentement.
L’obligation est si réciproque que celuy qui manque à l’observation des
choses qu’il promet donne liberté de droict à l’autre partie de résilier de celle
où il est entré, et c’est la force des contractz, de manière que le Roy Catholique,
violant leur liberté, les a affranchis de leur servitude, et, devenus Peuples et
Estatz libres, ont peu disposer d’eux mesme, et s’establir un nouveau Maistre,
et se faire membre d’une autre monarchie.
Ces vérités sont prouvées non seulement par divers actes et titres que
leur Député qui sera à la suitte desdits S rs Plénipotentiaires leur fournira
Vertreter der aufständischen Katalanen und Portugiesen, die natürlich von den habsburgischen
Mächten und deren Anhängern nicht anerkannt wurden, gingen im Gefolge und unter dem Schutz
der französischen Gesandtschaft nach Münster. Es gelang der französischen Politik jedoch nicht,
ihre offizielle Zulassung zum Kongreß und damit die völkerrechtliche Anerkennung der beiden
aufständischen Länder durchzusetzen.
mais mesme par la conduicte ordinaire de leur Estat, lequel contre les
règles et formes réservées, contre l’auctorité du Prince, subsistoit tousjours
en corpz d’Estat, formé soubz le nom de la Députation, de laquelle deppen-
doit l’establissement des loix et la police du pais
Die »Deputation General«, ein Ausschuß der Cortes von Katalonien, war in der Tat eine Art
ständischer Zentralbehörde. Zum Widerstandsrecht der Katalanen vgl. auch bei Nr. 12, Auf-
zeichnung über die alten Rechte der Krone Frankreich, S. [167, 34–41] .
ajousté la forme en laquelle leur Prince est receu en la ville capitale de leur
pais, dont les portes luy sont fermées qu’il n’ayt juré l’observation de leurs
fors et coustumes, en se soubmettant à ceux du pais, jusques à ce qu’il se
soit assujecty de leur garder la foy et la parole qu’il leur donne, de ne préten-
dre sur eux aucun plus grand pouvoir que celuy qui de toute ancienneté
a appartenu aux Comtes de Catalongne. Pour ces raisons et plusieurs autres
dont lesdits S rs Plénipotentiaires ont bonne cognoissance, ilz deffendront
les Catalans, feront voir la justice de leur procéder[!] et celle de la France à
ne se point départir du droict qu’elle a sur eux, qu’il seroit aisé d’augmenter
par divers autres qui luy donnent outre la souveraineté la propriété de ce
pais, et essayeront de persuader et rendre capables de noz raisons les
Médiateurs et touts les Princes qui seront en personne ou par Députéz
en l’assemblée.
Les droictz que le Roy a sur le Comté de Roussillon sont si clairs qu’il
n’y a pas lieu aux Espagnolz de les disputer ny d’en demander la restitution
Sa Majesté voulant le conserver en toute son estendue, places, forteresses,
chasteaux, villes, domaines, cens, rentes, et généralement tout ce qui le
compose, et le posséder en toute souveraineté.
Pour ce qui est de la Catalongne, Sa Majesté ne peut l’abandonner,
estant engagée à la conserver tant par le droict qui luy appartient que pour
celuy que les Catalans luy en ont donné en se soubsmettant librement et
volontairement soubz sa
2 domination] Vorausging in B1–B3 die im Anhang zur Instruktion, Nr. 7 S. 127/128ff.
gedruckte ursprüngliche Fassung des ersten Teils dieser Sektion (vgl. betr. C1 S. [101, 36–41] ).
Vgl. S. [73, 40–43] und in der »Aufzeichnung« ( Nr. 12 S. 161ff.): Catalogne S. 165ff.
M rs les Plénipotentiaires
cydevant au suject de cette affaire, qu’elle
[103,4] – [104,1] ne doit – qu’après que] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1,
und zwar Teil eines von Ri konzipierten anderslautenden Anfangs des Passus; vgl. S. [103, 20–21] :
ursprünglicher, S. [103, 28–30] : von Ri korrigierter Wortlaut; vgl. für das erst in der Abschrift in
B1 hinzukommende point S. [103, 45] . – Die nach quapres que folgenden Worte tous les
( S. [103, 30] , [104, 1] ) hatte Ri in ursprünglich B1 mitgestrichen und am Schluß seiner Korr. erneuert.
traittée qu’après que tous les autres poinctz de la Paix, soit pour la
France, soit pour ses alliéz,
2 seront] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1 statt doivent estre ( vgl. S. 103,
22 und 30) , bedingt durch quapres que in der Ri-Korr. des einleitenden Satzes ( S. [103, 29–30] ) .
2 ajustéz] Korr. Charp in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt vui-
déz ( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 31] ) .
3– [104,11] M rs les Plénipotentiaires – compromis] B1 hat von diesem Passus eine
erste, später gestrichene Fassung von Charp bewahrt, die im Zusammenhang der nur in B1 erhalte-
nen alten Sektion XIII ( gedruckt als Anhang Nr. 6 S. 124ff.) , aber wohl vor der Sektionenein-
teilung der Instruktion entstanden ist ( vgl. für die Stelle des Passus und die nähere Textgeschichte
S. [125, 18] , 41– [126, 32] ) . Damit begann an dieser Stelle in B1 die Erörterung der Frage Katalo-
nien bzw. Portugal. Auf den betr. Charp-Passus folgte vermutlich unmittelbar ein an viel späterer
Stelle von B1 gestrichen überlieferter, aber älterer Ch-Passus betr. Katalonien und Portugal ( vgl.
S. [128, 26] – [129, 24] ) . Beide Stücke wurden dann bei der Sektioneneinteilung in einer Abschrift in
B1 in umgekehrter Reihenfolge zu einer sachlich entsprechenden Sektion – der Sektion XIV, Kata-
lonien ( definitiv Sektion XIII) , – vereinigt ( vgl. S. [129, 44] – [130, 21] ) . Deren erster Teil –
der ursprüngliche Ch-Passus – ist in C1 ausgewechselt worden ( vgl. S. [101, 33–41] ; gedruckt als
Anhang Nr. 7 S. 128ff.) . Dagegen hat sich der zweite, hier behandelte Teil – ursprünglich der
erste, der Charp-Passus, – mehrfach überarbeitet, bis in die Ausfertigungen erhalten.
I. a) Der später gestrichene Charp-Passus: On ne parle point icy de la Catalogne et
du Portugal, parce que tous les autres poincts de la Paix, soit pour la France, soit pour
ses alliéz, doivent estre vuidéz avant ceux cy, dont on ne peut faire aucune ouverture sur les
partys qui s’y peuvent prendre, sans donner lieu aux Espagnols d’en prendre avantage
envers ces Estats, comme si on vouloit se relascher en ce qui les touche. Outre que cette
raison est considérable, il est encore à considérer qu’il est très à propos que ces 2 [!]
poincts demeurent les derniers pour obliger les Espagnols à la raison; und genauso weiter
wie S. [104, 9–11] .
b) Das veränderte Ri in den Text Charp hinein wiefolgt: Cependant M rs les plenipoten-
tiaires ont a remarquer que ce poinct ne doibt Estre traicte quapres
que tous les autres poincts de la Paix, soit pour la France, soit pour ses alliéz, seront
vuidéz, parce quon ne peut faire aucune ouverture sur les partys qui s’y peuvent
prendre, sans donner lieu aux Espagnols d’en prendre avantage envers ces Estats,
comme si on vouloit se relascher en ce qui les touche. Outre que cette raison est de
grand poids, il est encore à considérer qu’il est très à propos que cette affaire de
Catalogne Et Celle de Portugal demeurent les dernières pour obliger les Espag-
nols à la raison; und weiter wie S. [104, 9–11] .
Die Korr. des einleitenden Satzes, insbesondere Cependant, war durch einen Marginalzusatz
bedingt, den Ri in B1 am Schluß der unmittelbar vorangehenden alten Sektion XIII hinzufügte
( vgl. S. [126, 33–34] , 21–28 ) .
II. a) Die von Ri korrigierte, dann gestrichene Fassung des Passus bis en compromis ( vgl.
S. [104, 11] ) wurde in B1 an die endgültige Stelle übertragen, d. b. im Anschluß an den jetzt im
Anhang zur Instruktion, Nr. 7 S. 128ff., befindlichen ursprünglichen ersten Teil der Sektion, an die
Stelle S. [132, 6] anschließend, abgeschrieben. Dabei veränderte sich der Anfang:
Cependant M rs les Plénipotentiaires ont à remarquer que cette affaire ne
doit point estre traittée qu’aprèz que.
b) Diesen neuen Anfang hat Ri noch mehrfach überarbeitet. Zuerst setzte er für die Worte
ont à in den Text doibuent. Dann strich er diese Korrektur und den Anfang bis einschließ-
lich cette affaire ( aber außer Plénipotentiaires , das er in den folgenden Ansatz einbezog) und
begann darüber: Il Est pourtant de la prudence de M rs les Plénipotentiaires de .
Schließlich strich er auch das und setzte marginal ein: M rs les plenipotentiaires remar-
queront au Sujet de Cette affaire quelle; vgl. S. [132, 7–8] ( 30–37) bzw. hier
S. [103, 3–4] ( zur Veränderung des Wortes remarqueront ab C1 vgl. S. [104, 21–23] ) .
c) Außer der Umgestaltung des Anfangs nahm Ri in der Abschrift des Passus in B1 noch die
S. [104, 37–42] angeführten Korrekturen vor, Charp eine Korrektur: S. [104, 31–32] . Damit und
mit zwei Änderungen ab C1: S. [104, 21–23] , 45, ist der Text S. [103, 3] – [104, 11] gefunden.
aux Espagnolz d’en
4 tirer] Korr. Ri in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt prendre
( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 32] ) .
4 les Catalans] Korr. Ri in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt
ces Estats ( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 32] ) ; aus ces korrigiert Ri les.
vouloit se relascher en ce qui les touche.
Outre que cette raison est
qu’il est à propos que
7–8 cette affaire – Portugal] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1 statt
ces 2 [!] poincts ( vgl. S. [103, 25–26] und 34–35 ) .
Portugal demeurent les dernières pour obliger les Espagnolz à la raison
ou faire voir à touts les Princes d’Allemagne et à toute la Chrestienté que
leurs seulz intérestz ou, pour mieux dire, leur seule opiniastreté met le
repos de l’Europe en compromis.
11 compromis] Hier folgt in C1 ( teils mit Tinte, teils mit Bleistift wieder gestrichen) und in C3
ein Passus, der in C2 fehlt: Mais qu’en[!] la conclusion de la Paix deppendra de ce seul
poinct, si les autres ont esté ajustéz en sorte que la France en puisse demeurer satisfaicte,
on pourra consentir à des tempéramens, dans lesquelz ne manquant point de nostre costé
à ce que nous avons promis aux Catalans, les Espagnolz auront suject d’en estre satisfaictz.
Das einleitende Mais qu’en ( C1 und C3) ist wohl Hörfehler für Mais quand.
1 Si les Espagnolz] Von hier aus bis zum Ende der Sektion, S. [106, 6] , einschließlich der Text-
stellen S. [106, 7–8] und 40–48, reicht ein dem ursprünglichen Text von B1 später zugefügtes
Blatt. Es ist von Charp sehr hastig geschrieben, also wohl nach Diktat (vgl. zu anderen »Diktat-
blättern« Charp S. [85, 40–45] und S. [92, 42–44] ).
l’affaire de Catalongne
2 fust mise] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) statt
demeure.
refuseront d’entrer
3 en la discution d’aucune autre] Ab B2; auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl.
S. [105, 13–16] ) ursprünglich: en aucune ouverture de la Paix. Das korrigierte Charp zu: en
la discution d’aucun autre poinct. In B2 wird poinct von 〈Ri〉 gestrichen und an aucun das e
angefügt.
4 veut faire la Paix] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] )
statt zuerst: la veut faire, abhängig von la Paix in der S. [105, 19–20] ausgewiesenen ursprüngli-
chen Textstelle vom Diktatblatt in B1.
4 obmettre] Korr. Ri in B2 statt B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , und
B2 ursprünglich: oublier.
5 puisse empescher] Auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) lautete der
zweite Ansatz Charp hinter aucun poinct qui ( d. i. S. [105, 4] ; vgl. für den ersten Ansatz S. 105,
28–29) :
-
1. empesche l’effect de la Paix qui doit estre traitée en l’assemblée ( in zwei Zeilen: doit |
estre; die Worte je einer Zeile sind nach Art der Schnellschrift Charp untereinander verbunden,
also gleichzeitig geschrieben) ; -
2. l’effect de la Paix korrigierte Charp zu ce; also jetzt: [ vgl. unten 4: puisse] empesche[r]
ce qui doit estre traitée [traitée noch auf Paix, Ziff. 1 bezogen] en l’assemblée; -
3. ce qui – assemblée wurde gestrichen und von Charp darunter im Text, an [puisse] empe-
sche[r] anschließend, ersetzt: de parvenir à la fin qu’on se propose ( S. [105, 5] ) ; -
4. das ursprüngliche empesche ergänzte Charp zu empescher und setzte an der S. [105, 28–32]
näher bezeichneten Stelle puisse davor. Diese Korr. des Verbs ist, da sie zu allen drei
Fassungen der Stelle paßt, zu einem nicht mehr erkennbaren Zeitpunkt der Korrekturen vorge-
nommen worden.
6 S’ilz disent] Hierzu (inmitten der verschiedenen, also wohl später geschriebenen Ansätze
Charp für den Schluß des vorangehenden Passus; vgl. S. [105, 28–29] und 33–42) gestrichener
Ansatz Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 (vgl. S. [105, 13–16] ): Si l’on demande.
regarde la Catalongne, entant qu’ilz sont sujectz du Roy d’Espagne et
que ce n’est point à un Prince estranger à se mesler de la révolte des sujectz
d’autruy,
[105,9] ilz respondront] Hierzu marginaler Neuentwurf Ri in B2. Er wurde dem laufenden
Text durch Zeichen hinter obéissance ( in dem in B1–B3 zusätzlichen Passus S. [106, 7–8] )
eingefügt, dann aber wieder gestrichen:
Ils respondront qu’outre que le droict de la guerre a donne au Roy
Juste Sujet dassister les Catalans En la resolution quils ont prise de
saffranchir de la deppendance despagne.
9 d’autruy] In B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [101, 13–16] ) , sowie in B2 und B3
folgt hier noch: moins encore à la France qu’à aucun autre, puis qu’elle ne veut pas qu’il
soit parlé en ce Traicté des particuliers qui sont sortis de son obéissance. ( In B1 und B2:
qu’à aucune autre; in B1 ist en ce Traicté von Charp nachträglich zugesetzt.)
C1 läßt dieses Stück fort, ebenso wie ein verwandtes Stück am Ende dieser Sektion ( vgl. S. 106,
38–48) und eine kurze Sektion, die sich mit der gleichen Frage der Mécontents beschäftigt hatte
( jetzt im Anhang Nr. 8 S. 132ff. zur Instruktion: S. [135, 8–13] ) .
culiers et les Catalans dont il est question, que l’intérest de touts les Princes
les oblige à ne prendre pas la protection des sujectz qui se révoltent
2–3 sans un droict légitime] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie
B2 und B3: sans aucune apparence de droict.
un droict légitime, mais qu’il n’en est pas de mesme des Catalans
3–4 qui se sont affranchis] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie
B2 und B3: qui prétendent s’estre affranchis.
sont affranchis de l’obéissance du Roy d’Espagne avec droict et justice,
entant
5 qu’ilz ne s’y sont jamais sousmis] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) ,
sowie B2 und B3: qu’ils soustiennent ne s’y estre jamais sousmis. Darin ist soustien-
nent in B1 Korr. Charp für einen ursprünglichen Ansatz: n’entendent.
de leurs privilèges qu’ilz
6 vériffient] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) ; hier
zuerst soustiennent ( dies stand in B1 wenige Worte vorher, vgl. S. [106, 25–27] , also Stilkorr. ) ,
von Charp korrigiert zu disent, dann zu vérifient.
6 violéz] Hierzu Randnotiz Charp in B2, nach B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Les
Holandois prétendent s’estre affranchis justement de la domination d’Espagne pour la
mesme raison, en quoy il est à notter qu’ils ne sont pas seulement fondéz en la prétention
générale qu’ont tous les Peuples de ne s’estre assujétis qu’à condition d’estre bien traictéz,
mais en une stipulation si particulière du mesme effect qu’ils se sont tousjours opposéz,
quand leurs Princes ont tant, soit peu voulu violer [ So B2 und B3; vielleicht zu lesen: ont
tant, soit peu voulu, violé] les conditions auxquelles ils se sont donnéz à eux.
In B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie in B2 und B3 folgt hinter violéz noch
ein Textabschnitt:
Ils ajouteront encore [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: une autre différence qu’il
est] qu’il [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: n’est pas nécessaire de se mesler] n’y
a pas lieu de mettre sur le tapis [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: le petit nombre]
les intérests des particuliers qui sont hors de France, tant par ce qu’outre qu’ils y sont,
ou chasséz pour chastiment de leurs crimes, ou retiréz par la [ Textkorrektur Ri in B2 statt
B1 und B2 ursprünglich: pour] crainte quils Ont Eue [ Textzusatz Ri in B2] d’estre
punis, nous ne désirons point qu’ils reviennent en France, ainsy que les Espagnols
désirent que les Catalans retournent en leur obéissance, ce qui fait qu’il faut examiner,
à quelles conditions ils y peuvent retourner.
Mit diesem Abschnitt endet das Diktatblatt Charp in B1. C1 läßt den Abschnitt fort ( vgl.
für andere Auslassungen von C1 zum gleichen Thema S. [105, 50] – [106, 12] ) .
1 Section quatorziesme] Die Sektionen XIV bis XX (B1: XV bis XXI) sind dem
ursprünglichen Text von B1 auf später eingelegten Blättern von der Hand Charp zugefügt worden.
Sektion XIV bis XVII sind ruhig geschrieben; mit ihnen endet die erste Unterteilung der Instruk-
tion nach Buchstaben (vgl. S. [29, 17–19] , 44– [30, 16] ). Sektion XVIII bis XX sind auf be-
sonderem Blatt hastig, wohl nach Diktat geschrieben und noch später hinzugekommen (vgl. zu an-
deren »Diktatblättern« Charp S. [85, 40–45] , S. [92, 42–44] und S. [105, 13–16] ). Vor dem
Einschub der Sektionen XIV bis XX folgte in B1 auf Sektion XIII, Katalonien, sofort der
Abschnitt über Portugal, jetzt Sektion XXI S. 112ff.; vgl. für den ursprünglichen Zusammen-
hang der Abschnitte Katalonien und Portugal den Text S. [104, 7–8] (bzw. aus ursprünglich B1
S. [103, 20–26] ; dazu S. [103, 7–19] ) und S. [129, 8–15] (dazu S. [128, 26–40] ).
[Niederlande]
3–7 Les intérestz – en cette affaire] Für A vgl. S. [46, 21–25] .
Das französisch-niederländische Verhältnis beruhte auf den Verträgen vom 15. April 1634 und
8. Februar 1635 (bei J. Du Mont VI 1 S. 69 und 80). Richelieu spielt im folgenden auf den
spanisch-niederländischen Waffenstillstand von 1609 und auf geheime Verhandlungen zwischen
den Generalstaaten und den spanischen Niederlanden im Jahre 1636 an, die aber zu keinem
Ergebnis führten.
dant, le chemin en estant aucunement frayé par les conditions auxquelles la
Trêfue a esté faicte par le passé et par les dernières propositions qui ont
esté mises plusieurs fois sur le tapis à nostre insceu en l’an 1636, il semble
qu’on pourra se tirer des difficultéz qui se rencontreront en cette affaire, |
soit en laissant les choses en l’estat auquel elles sont par une Trêfue de
vingt ans, soit par quelque nouveau expédient qui sera trouvé sur les lieux
par les ouvertures qui seront faictes par les Plénipotentiaires de M rs les Estatz.
Cependant, si les Espagnolz proposent la rupture de l’alliance qui est
entre le Roy et lesdits S rs les Estatz, il se faut mocquer de leurs prétentions,
représentant qu’ilz ne se peuvent pleindre de ladite alliance, puis que ce
n’est qu’une continuation de ce que le Roy Henry IV. e fut contrainct de
faire en suitte de la guerre que les Espagnolz mirent et entretinrent en
France soubz le prétexte de la ligue,
point s’abstenir d’assister lesdits S rs les Estatz ny se séparer d’eux, il promet
aussy s’employer de bonne foy en ce qu’il pourra pour les faire consentir
à accepter des conditions raisonnables d’une bonne Paix. |
Section quinziesme
[Unterstützung der deutschen Verbündeten. Schwedische Satisfaktion. Aufrechter-
haltung der französischen Allianzen. Bündnisrecht der Reichsstände]
Quant aux intérestz de l’Allemagne, il sera difficile d’en donner de
bonnes instructions, à cause de la multitude et diversité d’iceux, et en effect
M rs les Ambassadeurs les apprendront mieux sur les lieux de ceux qui
seront envoyéz de tous les Princes qu’on ne pourroit les leur faire sçavoir
par la présente
8 instruction] A fährt mit einem Passus über die Ligen fort, dem ab B1 ein völlig neuge-
stalteter Abschnitt an früherer Stelle entspricht; vgl. S. [47, 8–18] bzw. S. [71, 8–15] .
9 soing particulier] Im Zusatz Ri in B1 ( vgl. S. [108, 21–22] ) folgt hier gestrichen:
de Ceux; entweder auf intérestz S. [108, 4] bezogen, oder Ansatz zu einem nicht ausgeführten
Nebensatz.
et des Ducz de Lunebourg et de Brunzwik
principal est celuy de la Couronne de
11 Suède] Dazu hat A einen anderen Passus; vgl. S. [47, 20–32] . Ein Teil ( S. [47, 26–29] )
wird in B1 zur Randnotiz, und zwar wird sie nachträglich auf dem Kopfrand der betr. Seite von
dem Kanzlisten zugefügt, der die Marginalien auf einem zu B1 gehörenden kleinen Zettel an früherer
Stelle ausgeführt hat ( vgl. S. [96, 26–30] und für eine weitere Stelle S. [113, 15–19] ) . Die Notiz
ist von Ri mit Marge überschrieben; sie wird ohne diesen Zusatz nach B2 und B3 übernommen,
nicht mehr nach C1:
L’intérest de toute la Chrestienté est qu’ils conservent une seure entrée en Allemagne
et de bonnes et certaines descentes au bord de la Mer Baltique dans la Poméranie pour
tenir la Maison d’Austriche en quelque bride et considération.
In B3 steht diese Randnotiz irrtümlicherweise neben dem letzten Abschnitt von Sektion XIV;
vgl. S. [107, 11–19] .
s’attacher davantage, et qui semble le plus aisé à vuider par les dernières
offres que l’Empereur a envoyé faire jusques à Hambourg à M r Salvius,
en vertu desquelles la Pommérannie devoit demeurer à la Couronne de
Suède avec des conditions si avantageuses que pour peu que l’on y ajouste
il sera aisé de terminer cette affaire .
1–14 Si les Impériaux – alliéz] Marginalzusatz in B1, neben dem ursprünglichen
Schlußabschnitt der Sektion XV ( vgl. S. [108, 9–16] ) , anfangs Ch, dann Ri ( vgl. S. 109,
10–14) fortfahrend; von Ri mit Corps überschrieben und dem Text durch Zeichen eingefügt.
pour l’avenir, et que Sa Majesté s’oblige à ne les secourir plus ny de forces
ny d’argent en quelque occasion qui puisse arriver, M rs les Plénipotentiaires
représenteront que la Maison d’Austriche ne se peut pleindre avec raison
de ce qui s’est passé en ce suject, puis que Sa Majesté ne s’est résolue à
faire ce qu’elle a fait que pour deffendre ses alliéz qui estoient attaquéz à
force ouverte et en Allemagne et en Italie, lors qu’elle entra en Traitté
avec le Roy de Suède et aveć
9 les] Korr. Ri in B1, im Marginalzusatz Ch ( vgl. S. [109, 28–30] ) , statt Ch d’autres.
desjà les armes à la main contre la Maison d’Austriche, et que
10 pour] Ab C1; pour –für die Satzkonstruktion überflüssig – fehlt in B1, im Marginal-
zusatz Ri (vgl. S. [109, 28–30] ), sowie in B2 und B3.
proposer la séparation des alliéz est rejecter le seul moyen
qui peut assurer la Paix, sans la seureté de laquelle la conti-
nuation de la guerre seroit plus avantageuse au Roy et à ses
alliéz. |
Outre que ce seroit trop imposer à Leurs Majestéz, et que les constitutions
de l’Empire permettent à touts les Princes, quoy que feudataires de l’Empe-
reur, de contracter avec les Roys et Potentatz voisins alliances, associations,
et confœdérations
Ein verfassungsmäßiges Bündnisrecht der deutschen Fürsten gab es nicht. Die Frage war um-
stritten. Die Reichsstände nahmen ein solches Recht für sich in Anspruch; der Kaiser war der
Meinung, daß Bündnisse der Stände unter sich und mit auswärtigen Mächten nur mit seiner
Genehmigung zulässig seien. Vgl. F. Dickmann S. 142–147.
ligues qu’ilz proposent pour assurer la Paix, et par elles contractent [!] de
nouvelles alliances, font assez cognoistre ne se pouvoir départir des an-
ciennes, et il seroit plus seur au Royaume d’en user de la sorte, et la perte
infaillible des alliéz s’y rencontreroit. |
Section seiziesme
[Pfalz und Bayern]
25 Il est – ce qu’il] Die einleitenden Worte der Sektion XVI auf den Zusatzblättern
Charp in B1 ( vgl. S. [107, 20–29] ) stammen von Ri; Charp fährt fort.
26 Palatinat] A zur bayrischen und pfälzischen Frage ganz anders; vgl. S. [48, 2–13] .
trouvera M r de Bavière et ses amis dans l’Empire. On ne doute point qu’il
ne faille faire quelque restitution au Prince Palatin, mais savoir, si elle sera
entière ou seulement d’une partie de ses Estatz, cela deppend de la con-
juncture en laquelle on trouvera les affaires.
Si M r de Bavière favorise raisonnablement la France au Traitté, et qu’il
désire estre aydé en l’affaire du Palatinat, soit pour la dignité électorale,
soit pour une partie de ce qu’il en tient présentement au Supérieur
sera de la prudence des Plénipotentiaires de Sa Majesté de le servir si
adroictement qu’en luy donnant des effectz en revanche de ceux qu’ilz en
recevront, il trouve son compte, sans qu’ilz ayent la réputation de l’avoir
procuré.
Si d’autre part M r de Bavières consent à la restitution de tout le Haut
Palatinat, ilz pourront la favoriser ouvertement, en faisant voir la différence
qu’il y a entre cette affaire et celle de la Lorraine, où le Roy est très bien
fundé pour diverses raisons qui n’ont pas lieu au fait du Palatinat.
Section dixseptiesme
[Württemberg]
On agira pareillement au fait de la restitution
que le requièrent la justice et la raison, et selon que M rs les Ambassadeurs
jugeront sur les lieux le devoir faire par prudence, se rendantz d’ autant
plus faciles au dessein de la Maison d’Austriche en ce suject que moins
se rendra[-t-] elle difficile èz justes prétentions
21 du Roy] Hier folgen in B1 zwei wieder gestrichene Notizen von Ri; sie wurden schon
S. [30, 11–13] erwähnt und zeigen die mehrfach von Ri geübte Arbeitsweise, die einleitenden Worte
einer Sektion selbst zu schreiben, dann Ch oder Charp fortfahren zu lassen ( vgl. etwa S. 100,
[3, 33–35] , [109, 25] , 37–38, [124, 29–30] , [129, 8] ) .
T und darunter: Il faut parler de Sabionnette. Darauf großer Abstand zu:
V und darunter: Pour ce qui Est de la Valteline. Dazu marginal von Ri noch
einmal Valteline.
Mit diesen Notizen enden die Zusatzblätter in B1, auf denen Charp die Sektionen XIV–XVII
geschrieben hat ( vgl. S. [107, 20–23] ) .
Section dixhuictiesme
[Sonstige deutsche Fragen]
3 Il se trouve] Beginn des Diktatblattes Charp in B1 mit den Sektionen XVIII bis XX
( vgl. S. [107, 20–25] ) .
3 trouve] Ab C1; in B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [107, 20–25] ) , sowie B2 und B3:
trouvera.
d’Allemagne dont M rs les Plénipotentiaires prendront cognoissance sur
les lieux, èsquelz ilz agiront par leur prudence, selon que le service du Roy
et le repos de la Chrestienté le requiereront.
Section dixneufiesme
[Graubünden, Veltlin]
9 Valtelins] Über Veltlin und Graubünden hat A einen anderen Passus (vgl. S. [44, 15] – 45,
13). Aus seinem Inhalt folgert die zeitliche Priorität aller A- vor den B-Handschriften (vgl.
Einleitung S. [6, 33–7] , 9). Der Teil dieses Passus über die graubündischen Befestigungen (vgl. S.
[45, 8–13] ) wurde ab B1 gar nicht mehr verwendet; ebensowenig das darauf folgende Stück über
italienische Befestigungen und Eroberungen (vgl. S. [45, 15–18] ); vgl. zu solchen Auslassungen
S. [26, 3–4] , 42–44. – Zu einer Notiz Ri in B1 über das Veltlin vgl. S. [110, 25–31] .
soit terminé, M rs les Plénipotentiaires n’oublieront pas de remettre cette
affaire sur le bureau.
Il n’y a plus lieu de demander l’exécution du Traitté de Monçon
Im Vertrage von Monzon (1626 Mai 2) hatte Frankreich die von Spanien im Jahre 1620 besei-
tigte Souveränität Graubündens über das Veltlin wiederhergestellt und sich gleichzeitig sein alleini-
ges Recht auf Durchmarsch durch das Veltlin bestätigen lassen. Der Vertrag wurde hinfällig, als
Graubünden 1637 von Frankreich abfiel und sich 1639 bzw. 1641 mit Spanien und Österreich über
seine Rechte auf das Veltlin einigte. Damit war Frankreich die Möglichkeit genommen, als
Schutzmacht Graubündens aufzutreten und sich dafür auf den Vertrag von Monzon zu berufen.
les Grisons prétendoient estre blesséz, par ce que la Maison d’Austriche
a fait un nouvel accord entre eux et les Valtelins qui leur est plus favorable.
Il n’est pas aussy raisonnable de consentir ledit accord, par ce qu’il pré-
judicie aux droictz que la France a en vertu de son ancienne alliance avec les
Grisons, mais il faut décider de nouveau par le Traitté de la Paix l’estat
auquel les Valtelins demeureront avec les Grisons, et de plus déclarer que
19 les alliances desdits Grisons] Auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [107, 20–25] )
ursprünglich: lesdits Grisons, von Charp durch Zusatz bzw. Korr. geändert.
l’an 1617, sans qu’il puisse y estre préjudicié.
Section vingtiesme
[Sabbioneta, Correggio]
M rs les Plénipotentiaires n’oublieront pas de demander la restitution de
4 Sabionnette] Über Sabbioneta spricht A1 an zwei Stellen: vgl. S. [41, 18–21] , 1–4
und S. [44, 26–37] . A2 hat über Sabbioneta nur eine Stelle: S. [40, 20] – [41, 4] . Aus der inhalt-
lichen Differenz zwischen den Stellen in A1 und der Stelle in A2 folgert die zeitliche Priorität von
A1 (vgl. die Einleitung S. [7, 10–25] und S. [27, 4–8] , 33–35). – Zu einer Notiz Ri in B1
über Sabbioneta vgl. S. [110, 25–29] .
4 et de la – èzquelles] Marginalzusatz bzw. Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in
B1 ( vgl. S. [107, 20–25] ) statt darauf ursprünglich, auf Sabbioneta bezogen, en laquelle; dies zu
èsquelles korrigiert.
se sont introduictz contre toute sorte de justice et de raison, non pour
espérer qu’on la puisse obtenir, mais par ce qu’au moins cette demande
favorisera l’eschange de Pignerol et le Traitté fait avec le Duc Charles de
8 Lorraine] Schluß des Diktatblattes Charp in B1 mit den Sektionen XVIII bis XX
(vgl. S. [107, 20–25] und S. [111, 21–22] ). Sektion XX ist in C1 um den Abschnitt S. [112, 9] –
16 im laufenden Text erweitert.
Il y a d’autant plus de suject que lesdits S rs Ambassadeurs persistent à
demander la restitution de Sabionnette que le Marquis de Pomar
Einen ihm offenbar schon länger bekannten Marquis de Poma erwähnt Mazarin am 14. Februar
1643 ( Chéruel I S. 80. – Vgl. für den Sabbioneta betreffenden geschichtlichen Zusammenhang
S. [40, 38–45] und S. [41, 36–42] ).
Duc de Bozzolo, qui a plusieurs prétentions sur cette place, est attaché au
service de cette Couronne, la sert en qualité de Mareschal de Camp, fait de
continuelles instances qu’ayant esgard à ses services, on doit protéger sa
Maison en une affaire qu’il prétend entièrement juste. Quelqu’un de sa
part instruira lesdits S rs Ambassadeurs de ses prétentions et droictz
auxquelz Sa Majesté désire qu’ilz ayent esgard. |
Section vingtuniesme
[Portugal]
19 Pour ce] Fortsetzung des ursprünglichen, von Ch geschriebenen Textes von B1, nach
Unterbrechung durch die eingeschobenen Sektionen XIV bis XX (vgl. S. [107, 20–29] ).
prendre que l’une des deux extrémités,
ne voulant pas qu’un intérest particulier empesche la Chrestienté de voir
la fin de ses troubles, touts les Princes sont obligéz de faire un effort
extraordinaire pour trouver quelque expédient en ce suject.
Si le changement
pagné
2 d’un droict – coloré] B1, ursprüngliche Fassung Ch: d’un droit coloré, comme est
le leur au moins; das wurde in B1 von Ri korrigiert zu: d’un droit coloré, tel quest au
moins le leur ( die letzten beiden Worte noch Ch) ; diese Fassung veränderte dann der Kanzlist,
der noch an anderen Stellen von B1 auftritt ( vgl. S. [96, 26–30] und S. [108, 26–34] ) , zu der
endgültigen, indem er qui au moins est vor coloré zufügte und das Folgende strich.
obligéz de s’unir ensemble pour remettre les choses en leur premier
estat.
Mais
ont fait,
6 ou] Textzusatz Ri in B2, in Verbindung mit der Korr. Ri S. [113, 21–22] ; in B1 stand an
gleicher Stelle mais; es wurde hier gestrichen und nicht ersetzt.
soustenu, il est de la dignité de l’assemblée de la Paix de terminer ce diffé-
rend, s’il se peut, comme les
8 autres] In B1 sind die folgenden Abschnitte, die unserem Text S. [113, 9] – [114, 6] , dann
S. [114, 28–30] , weiter S. [114, 7] ( au Roy)– [115, 3] sowie S. [115, 20–22] bzw. 28–29 und
schließlich S. [115, 10] – [116, 2] entsprechen, in ihrer ursprünglichen Fassung (geschrieben von Ch und
von Ri erheblich erweitert) gestrichen worden. Ein Kanzlist, der auch im Instruktionsentwurf B2 mit
einem längeren Stück auftritt (vgl. S. [119, 32–41] ) und mehrfach in B1 und B2 der als Nr. 12
gedruckten Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone Frankreich (vgl. S. [171, 19–22] , S. 178,
16–22 und S. [182, 33–36] ), hat davon auf besonderem Blatt eine Abschrift genommen; einmal
wohl, weil verschiedene Streichungen, für die noch kein Ersatz vorhanden war, rückgängig gemacht
werden sollten (S. [113, 10] – [114, 1] : ou qu’en laissant – on décidast; S. [114, 2] : ce qu’il
avoit – qu’il a fait); Ri strichelte das betr. Stück auf dem Rande an und setzte hinzu: bien ;
ferner wohl wegen der Unübersichtlichkeit verschiedener, sei es stark korrigierter oder nicht ein-
deutig zueinandergeordneter Zusätze Ri (vgl. S. [114, 33–42] , dazu 27–32, und S. [115, 17–31] ).
Die Abschrift weist einige geringfügige Abweichungen vom ursprünglichen B1-Text auf (vgl. S.
[113, 43–45] , S. [115, 11–15] , 29–30).
9–10 un des expédients suivants] B1, ursprüngliche Fassung: l’un de ces deux
expédiens; B1, Abschrift ( vgl. S. [113, 27–40] ) , und B2 ursprünglich: un de ces deux expé-
diens; in B2 Korr. Ri, wie aus dem Text durch Sperrung ersichtlich ist.
dients suivants, ou qu’en laissant l’affaire indécise, touts les Princes
intéresséz
11 en demeurassent juges] B1, ursprüngliche Fassung und Abschrift ( vgl. S. [113, 27–33] ) ,
sowie B2 ursprünglich: demeurassent juges de cette affaire; in B2 Korr. Ri, wie aus dem Text
ersichtlich ist.
quoy que l’on décidast, on ne sçauroit
1 ajuger] Korr. Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl. S. [113, 27–33] ) , statt laisser.
2 que] In der ursprünglichen Fassung von B1 (vgl. S. [113, 27–33] ) folgt hier ein Text-
zusatz von Charp (fast eine Zeile), der durch doppelte Streichung völlig verdorben ist; zu entziffern
nur die letzten Worte: … plus que.
tous les Princes intéresséz dans la
3 Paix] Zum letzten Absatz Randnotiz in B2, die einleitenden Worte von Ri, dann Ch;
sie wurde nach B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Aynsy que la paix de Veruins fut
conclue en laissant à composer le différent qui estoit entre le Roy et le Duc de Savoie tou-
chant le Marquisat de Saluces [ Saluzzo] au Pape Clément 8. e, aussy semble-t-il qu’on
pourroit ou [!] remettre au S t Siège l’ajustement du différend du Portugal. Mais le Roy de
Castille y auroit trop d’avantage, et le Roy de Portugal n’y trouveroit pas son compte.
Zu dem Präzedenzfall Saluzzo, den Richelieu in einer Randnotiz (S. [114, 16–20] ) anführt,
vgl. L. Ranke, Päpste II S. 202f.
Ou dèz cette heure
4 ordonner] Die ursprüngliche Fassung von B1 (vgl. S. [113, 27–33] ) fuhr hier fort: ce
que dessus, womit die Sektion anfangs schloß. Für die späteren Zusätze in dieser ursprünglichen
Fassung von B1 vgl. S. [114, 24–26] , 33–42 (dazu 27–32), S. [115, 17–31] , S. [116, 21–22] .
4–6 que le Roy – l’Espagne] Zusatz Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl. S. 113,
27–33) , unter den anfänglichen Schlußworten der Sektion ce que dessus ( vgl. S. [114, 21–22] ) , die
wohl Ri strich.
sa vie durant, après laquelle la Couronne de Portugal re-
tourneroit à l’Espagne. |
7 Ou qu’on ajugeast] Korr. Ri in B2 statt Zusatz Ri in B1 ( vgl. S. [114, 33–34] ) ,
ursprüngliche Fassung ( vgl. S. [113, 27–33] ) , sowie B2 ursprünglich: Mais Ces Expedients
ne paroissant pas pratiquables, Il Semble quon pourroit Sortir de Ceste
affaire En ajugeant [ in B1 folgt gestrichener Ansatz: une So(mme)]. Ri ersetzte in B2
diesen Anfang seines Marginalzusatzes aus B1, weil er an etwas späterer Stelle von B2 einen
ähnlich beginnenden Marginalzusatz einfügte ( vgl. S. [115, 4–7] bzw. 33–39 ) .
7– [115,3] au Roy – favorable] Marginalzusatz Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl.
S. [113, 27–33] ) ; vgl. für dessen in B2 ersetzten Anfang S. [114, 27–32] .
Nach diesem Anfang hatte der Marginalzusatz Ri in B1 ursprünglich folgende Fassung: au Roy
Jean [ Jean korr. zu de Portugal] la recompense en argent dun tiers plus
[ dun tiers plus ist nachträglich zugesetzt] de tout le bien quil possede en Por-
tugal , Et le moyen de lemployer En quelque Terre Souuraine, Voisine
[ korrigiert zu Voisin] de quelque prince Souurain quil Estime luy Estre
fauorable. Le tout [ gestrichener Ansatz].
In diese gestrichene Fassung schrieb Ri die endgültige Fassung hinein, unter Einbeziehung von:
au Roy de Portugal, en Portugal und fauorable ( S. [114, 35–36] , 37–38, 40 ) .
valant un tiers plus que le bien qu’il
8 possède en Portugal] Folgt gestrichener Ansatz Ri in der Umarbeitung seines
Marginalzusatzes in B1 ( vgl. S. [114, 41–42] bzw. 33–42 ) : le Roy 〈 Jean 4 me〉 ( durch
Streichung undeutlich; es ist der Satzkonstruktion – vgl. S. [114, 8] : quil – nicht eingefügt) .
comme Duc de Bragance, à condition que le mesme Roy
d’Espagne luy donnera moyen
que Estat souverain,
2 assis] So die Abschrift in B1 (vgl. S. [113, 27–40] ). Im Marginalzusatz Ri in der ur-
sprünglichen Fassung von B1 (in dessen endgültiger Form; vgl. S. [114, 41–42] bzw. 33–42): Sis.
luy soit favorable. |
Mais ces expédients n’estants pas pratticables pour beau-
coup de raisons trop longues à desduire, et qui tumbent sous
les sens de tout le monde, je ne crains point de dire qu’on
ne peut autre chose en cette affaire | que proffiter de la nécessité
où sont celles du Roy d’Espagne, par laquelle il pourroit estre contrainct
de consentir à quelque party avantageux au Roy de Portugal, et | en cette
affaire |
[115,10] – [116,2] on ne peut – moyen] Zusatz Charp in der ursprünglichen Fassung von B1
( vgl. S. [113, 27–33] ) , unter dem Textzusatz Ri, der S. [115, 17–22] ausgewiesen ist; vgl.
S. [115, 23] den ursprünglichen Anfang des Zusatzes Charp: on ne peut présentement [!]
prescrire à M rs. Diese Worte hat Ri in B2 mit einem vorangehenden Stück gestrichen und am
Schluß eines Einschubs ohne présentement wiederholt ( vgl. S. [115, 47] bzw. 33–47 ) .
Mit dem Zusatz Charp endet der Teil, von dem in B1 die ursprüngliche Fassung und eine Ab-
schrift vorliegen ( vgl. S. [113, 27–40] ) .
sinon que de faire la guerre à l’œil et se gouverner par leur prudence, selon
que les occasions leur en donneront le moyen. |
En tout événement, si de tant de partis nul ne peut estre accepté, au
4–10 Mais–Ambassadeurs] Umarbeitungen in B1, B2 und C1:
I. a) Bevor Ri in der ursprünglichen Fassung von B1 ( vgl. S. [113, 27–33] ) den S. [114, 33–42]
( bzw. 27–32) ausgewiesenen Marginalzusatz von S. [114, 7] – [115, 3] einfügte, war er unter seinem
Textzusatz S. [114, 4–6] ( dazu S. [114, 24–26] ) fortgefahren:
Mais a dire le Vray, Ces Expedients Sont Imprattiquables, Si les Es-
pagnols nestoyent En Si mauuais Estat que la Necessite de leurs affaires
les Contraignit a receuoir La Loy, telle quon voudra la leur donner,
[ ab hier Charp, vgl. S. [116, 21–22] ] on ne peut présentement prescrire à M rs les Ambas-
sadeurs ; Anschluß an S. [115, 10] .
b) Die einleitenden Worte bis les Espagnols nestoyent einschließlich ersetzte Ri, als
der ähnlich beginnende Marginalzusatz hinzukam ( vgl. S. [114, 27–30] ) , darunter ( das ist hier S.
[115, 3] ) marginal wie folgt:
Cependant, lhumeur des Espagnols ne donnant pas lieu desperer
Grands Succes de toutes ces ouuertures, sil narriue quils soyent reduits
[ reduits fehlt in B1, Abschrift ( vgl. S. [113, 27–40] ) , und in B2] en si; damit Anschluß an
den Text S. [115, 21–24] : mauuais Estat – M rs les Ambassadeurs.
So blieb der Passus in der Abschrift in B1 und in B2 ursprünglich.
II. In B2 strich Ri die Fassung Ib von Cependant, lhumeur bis einschließlich présen-
tement prescrire à M rs und arbeitete sie wie folgt um ( zunächst marginal) :
Mais Ces Expediens nestant pas pratiquables pour beaucoup de rai-
sons trop longues a desduire, Et qui tombent Soubs les Sens [ les Sens
ist Korr. Ri statt: la Coignoissance] de tout le monde, Je ne Crains point de
dire quon ne peut autre chose En Cette affaire [ bis hierhin gleichlautend mit
S. [115, 4–7] ] quattendre les Remedes du Temps qui mettra peut Estre
les affaires des Espagnols en [ von hier an in den B2-Text hineingeschrieben, unter Weiter-
verwendung von si mauvais estat] si mauvais estat quils Seront Contrain[s]
de [ folgt gestrichener Ansatz Ri: destacher auec Raison] Consentir que Ce Roy-
aume Soit auec raison [ auec raison nachträglich zugesetzt] destache de leur
Monarchie, a laquelle ils lauoyent Uny, Sans quil fut decide quils [!] leur
apparti[e]nt. [ Im weiteren, bis zum Schluß, wieder marginal:] Et Aynsy, Si le Congres
de la paix Commence au parauant que les Volontes de Dieu paroissent
plus clairement En cette affaire, On Ne peut praescrire a M rs ; Anschluß an
S. [115, 10] : les Ambassadeurs.
III. Von der Fassung S. [115, 35–47] blieb das erste Stück bis einschließlich autre chose En
Cette affaire ( S. [115, 38] ) in allen späteren Handschriften erhalten, wie aus S. [115, 4–7]
ersichtlich ist. Für die 1. Person Singularis darin: Je ne Crains, vgl. S. [83, 36–39] .
Das Übrige, von quattendre les Remedes bis clairement, erscheint noch in B3 ( Ab-
weichungen S. [117, 42–43] , 44: que le Royaume und décidé qu’il leur) , aber nicht mehr
in C1. Hier ist es durch den Passus ersetzt, der unserem Text S. [115, 7–9] entspricht.
trouppes et d’argent, sans qu’on puisse luy attribuer d’avoir rompu la
Paix; pourtant il est remis à la prudence desdits S rs Plénipotentiaires de
disposer et concerter avec les Ministres des alliéz de la façon dont l’on
aura à agir dans l’intérest du Roy de Portugal.
9 Section vingtdeuxiesme] Hier folgten auf der ganzen B-Stufe (fast wörtlich nach A)
die auf der C-Stufe durch den Tod Maria Medicis überholten zwei Sektionen über die Königinmutter
und die Mécontents. Gedruckt als Nr. 8 S. 132/133ff. Vgl. auch den Überblick über die Sektionen-
einteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–49] .
Die jetzige Sektion XXII erscheint erstmals in C1, und zwar – von geringfügigen Korrekturen
abgesehen – sofort in der endgültigen Fassung. Aber sie ist in der Handschrift C1 ursprünglich
nicht vorhanden gewesen. Es folgte hier auf Sektion XXI, Portugal, als Sektion XXII ursprüng-
lich sofort der Abschnitt Commerce (jetzt Sektion XXIII, vgl. S. 118f.). C1 hatte also die
auf der B-Stufe durch die Ereignisse überholten Sektionen zunächst nur ausgeklammert und nicht
ersetzt. Dann wurde die jetzige Sektion XXII eingeschoben, und zwar ist sie vom Kopisten der
Ausfertigung C2 geschrieben, ebenso wie Sektion XIII in C1 (vgl. S. [101, 33–41] ), überdies auf
andersartigem und andersformatigem Papier. Sie liegt demnach wohl auch zeitlich näher an der Aus-
fertigung als das übrige C1. Nach dem Einschub von Sektion XXII wurde dann in C1 die Bezeich-
nung der Sektion Commerce von Section vingt deux me zu Section vingt troisie me verändert.
[Die Prinzessin von Carignano; Allgemeines zur Instruktion: Umfang der
Vollmacht, Korrespondenz Paris – Münster]
Lesdits S rs Plénipotentiaires estants bien informéz qu’avec trop de rigueur
les Espagnolz ont retenu la Princesse de Carignan
Die Gattin des Prinzen Thomas (vgl. S. [76, 44–47] und S. [84, 41–43] . Sie wurde mit ihren
Kindern in Spanien festgehalten, weil ihr Gatte seit dem Vertrag von Turin vom 2. Dezember
1640 ( J. Du Mont VI 1 S. 195) zur französischen Partei gehörte.
c’est en continuer les effectz au delà de ce que leur mescontentement leur
pourroit avoir inspiré, qui n’a de fondement que sur ce que le Prince
Thomas, son mary, s’est réuny et accommodé avec la Duchesse de Savoye,
sa belle seur, ladite Princesse estant aussy de la Maison de Bourbon, et
que ledit S r Prince, son mary, sert la France avec beaucoup de valeur et de
fidélité, ne peut Sa Majesté en ce rencontre de Paix moingz demander,
sinon que la liberté luy soit rendue, à elle et à ses enfantz, et qu’il leur soit
permis de revenir en Italie, honorez et servis en leur voyage, comme il
convient à Princesses et Princes de leur extraction.
Insisteront lesdits S rs Plénipotentiaires sur cette demande qui est trop
juste pour craindre qu’ilz en soient esconduitz, et semble mesme qu’elle
peut et doibt estre accordée avant l’ouverture du Traitté, car, puis que l’on
la résolve pour establir la Paix et la concorde entre les Princes chrestiens
faire justice à un chacun, celle cy ne doit pas estre desniée qui se trouve
appuyée non seulement d’une justice morale, mais d’un commandement de
Dieu qui, ayant joinct deux personnes, les nécessite et oblige de demeurer
ensemble, prononce malédiction sur ceux qui les veulent séparer.
La longue expérience et capacité desdits S rs Plénipotentiaires, la confiance
que Leurs Majestéz ont en eux, leur fait espérer qu’ilz se garderont bien de
promettre aucune chose dont la France ou ses alliéz peussent souffrir in-
commodité ou dommage, et
recevroit en bonne part ce qu’ilz auroient accordé ou consenty, quand bien
ilz se seroient esloignéz des conditions, soubz lesquelles seulement Leurs
Majestéz peuvent vouloir la Paix, surquoy, affin de les esclaircir pleinement
des intentions de Leurs Majestéz, il a esté trouvé à propos d’ ajouster à la
présente instruction ce dernier ordre qui leur servira de règle formelle
pendant le cours de leur négotiation de se bien garder de consentir ou se
relascher des choses qui leur sont deffendues, et de travailler à disposer les
Ennemis à entrer dans les différents partys qu’ilz auront à leur proposer;
escriront souvent ce qu’ilz auront avancé, et recevront les résolutions de
Leurs Majestéz dans les lettres faisant responses aux leur[!], seront pour
leur esgard de mesme auctorité que les articles couchéz et escritz en la pré-
sente instruction, dont Leurs Majestéz ont voulu en estre donné un double
à chacun desdits Plénipotentiaires, et un chiffre pour se servir selon qu’ilz
jugeront en devoir user.
1–2 Section vingttroisiesme, Commerce] Die Sektion Commerce erscheint erstmals in
B3, und zwar als Sektion XXIV, im Anschluß an die beiden im Anhang zur Instruktion, Nr. 8
S. 133ff. gedruckten Sektionen (vgl. auch S. [116, 29–42] und S. [30, 26–49] ). Sie liegt in B3
sofort in der endgültigen Fassung vor; das führt zur Annahme eines unbekannten Zwischengliedes
auch zwischen B2 und B3 (vgl. die Vorbemerkung zu B3, S. [31, 25] – [32, 9] ).
Commerce
Les sujectz du Roy qui ont traffiqué pendant la Paix en Espagne ont
receu de grandes et insuportables pertes en leurs biens et d’estranges vexa-
tions en leurs personnes par la rigueur des officiers du Roy d’Espagne,
d’autant que, lors qu’il s’est trouvé de l’or et de l’argent dans leurs vaisseaux,
ilz ne se sont pas contentéz de le confisquer avec le vaisseau et toutes les
marchandises, mais ilz ont en outre emprisonné les Cappitaines, marchans, et
mariniers, et leur ont fait donner la gehenne ordinaire et extraordinaire
jusques à les estropier.
Telles rigueurs ne se sont pratticquées qu’à l’endroict des sujectz de Sa
Majesté. Car les sujectz du Roy de la Grande Bretagne en ont esté exemptz
au moyen du Traitté de Paix fait en l’an 1604 entre le Roy Jacques d’Angle-
terre et le Connestable de Castille , faisant pour le Roy d’Espagne Phelippe
III. e, par lequel Traitté fut convenu que, lors qu’il seroit trouvé des biens
ou marchandises
16 [deffendues]] Hier eingefügt nach B3, da zum Verständnis unerläßlich; deffendues
fehlt in C1, C2 und C3 ( vgl. Vorbemerkung zu C1, S. [33, 12–19] , 42–45 ) .
seulement confisquées, sans que les Cappitaines, marchandz, et mariniers
peussent à cause de ce estre aucunement recherchéz en leurs personnes, ny
autres biens et marchandises ny pareillement leurs navires confisquéz, ce
qui est religieusement observé à l’endroict non seulement des Anglois, mais
aussy avec les Holandois pendant leur Trêve de douze années , ayant
obtenu qu’ilz auroient la mesme seureté et liberté en Espagne qu’elle avoit
esté accordée aux sujectz du Roy de la Grande Bretagne par le Traitté de
Paix et articles secretz faitz avec ledit Connestable de Castille; et ainsy, par
la prévoyance que ces deux nations ont apportée dans leurs Traittéz, ilz
n’ont receu aucune incommodité en comparaison des sujectz du Roy.
En cette considération M rs les Plénipotentiaires feront insérer l’article
suivant au Traitté de la Paix:
Qu’à l’avenir les sujectz de Sadite Majesté jouiront du mesme privilège et
liberté en Espagne que jouissent les sujectz du Roy de la Grande Bretagne
par le susdit Traitté de Paix fait en l’an 1604 entre les Roys[!] d’Espagne
Phelippe III. e et le Roy Jacques d’Angleterre, ledit article portant en termes
exprèz que, si les sujectz de Sa Majesté sont trouvéz au Royaume d’Espagne
avoir embarqué ou fait embarquer de l’or, de l’argent, ou autres marchan-
dises prohibées dans leurs vaisseaux pour les transporter hors ledit Royaume,
la peine ne se pourra estendre qu’à la confiscation de ce qui sera appréhendé,
sans qu’on en puisse faire aucune recherche, ny emprisonner leurs personnes
ny confisquer leurs vaisseaux ou autres biens.
Il faut aussy spéciffier que touts les procès qui se sont intentéz par le passé
pour chose de cette nature demeureront esteinctz et amortis.
Et que tous les sujectz du Roy pourront transporter librement, sans aucun
empeschement, l’or et l’argent qui proviendront de la vente des bledz qu’ilz
font en Espagne.
Il faut aussy faire insérer audit Traitté de Paix que le Roy d’Espagne ny
ses officiers ne pourront prendre ny les vaisseaux ny les mariniers, sujectz
de Sa Majesté, pour son service, si ce n’est du consentement du Cappitaine
et Maistre d’iceux, en leur payant le fret des vaisseaux et le loyer desdits
mariniers conformément au contract qui en aura esté volontairement passé
par eux.
Que lors aussy que le Roy d’Espagne ou ses officiers prendront pour son
service quelques toiles, bledz, poissons, cordages, ou autres marchandises
des sujectz de Sa Majesté, ilz seront obligéz d’en convenir de prix et leur
payer le tout comptant.
Que touts les sujectz de Sa Majesté pourront dans tous les Estatz du Roy
d’Espagne escrire leurs lettres et tenir les livres de l’estat de leur traffic et
correspondance en la langue que bon leur semblera, soit françoise ou espag-
nole, sans que pour cela ilz en puissent estre recherchéz. |
Instruction particulière pour terminer les différendz d’entre
la France et la Maison de Savoye
M rs les Plénipotentiaires doivent savoir qu’outre le Traitté général qui se
fera pour la Paix, il est nécessaire d’en faire un particulier avec la Maison de
Savoye qui empesche qu’on ne puisse prétendre que le Roy descheoie des
25–26 Instruction – Savoye] Diese Sonderinstruktion ( erwähnt M. Avenel VII
S. 803) wurde in B2 dem ursprünglichen Schluß der Hauptinstruktion ( vgl. bei Nr. 8 S. 135,
33–39) angefügt. Auf einem Zwischenblatt hat Ri die Überschrift niedergeschrieben ( S. 119,
25–26) , Charp die einleitenden Abschnitte ( S. [119, 27] – [121, 3] , bis Traitté particulier;
vgl. dazu S. [121, 34–37] ) . Auf das Zwischenblatt Ri-Charp folgt in B2 – von der Hand des
Kanzlisten, der in B1 die Reinschrift eines längeren Passus ausgeführt hat ( vgl. S. [113, 27–40] ) ,
– ein Mémoire, das ein Gutachten von Godefroy ( Druck: Négociations secrètes I S. 39ff.) ,
woraus es Teile entlehnt, verwertet. Dieses Memoire wird also als der wesentliche Teil der Sonder-
instruktion in die Hauptinstruktion aufgenommen: S. [121, 3] – [123, 4] , und zwar, abgesehen vom
ersten Satz, ohne jede Korrektur.
Der Kanzlist des Stückes ist aber nicht nur aus B1 der Instruktion bekannt, sondern auch, wie
S. [113, 30–33] schon erwähnt, aus B1 und B2 der Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
Frankreich ( Nr. 12 S. 159ff.) . Dort hat er, was hier interessiert, in B1 das ganze nachträglich
eingefügte Kapitel über die Freigrafschaft Burgund geschrieben ( vgl. S. [178, 16–22] ) , und zwar
beginnt er unter einem Lemma von Ri. In derselben Weise schloß sich das Memoire, das der Sonder-
instruktion für Savoyen zugrunde liegt, ursprünglich, d. h. bevor das Zwischenblatt mit dem neuen
Lemma hinzukam und der Einleitungssatz entsprechend verändert wurde, einem später gestrichenen
Lemma von der Hand Ri an und ist dadurch in B2 der Instruktion noch als ein ehemals nicht
hierhingehörendes, in sich geschlossenes Stück zu erkennen. – Das gestrichene Lemma von Ri:
Droicts Sur les Estats du Duc de Sauoye zeigt deutliche Ähnlichkeit mit dem
erwähnten Lemma aus B1 der Aufzeichnung: Droicts Sur le Comte de Bourgogne
( vgl. S. [178, 1] ) , nicht nur im Wortlaut, sondern auch im Duktus.
Zur äußeren Verwandtschaft der Stücke kommt eine inhaltlich-formale: die Sonderinstruktion
für Savoyen enthält eine historische Deduktion der Rechtsansprüche Frankreichs, in gleicher Form
wie die Kapitel der genannten Aufzeichnung. Dem völlig andersartigen, praktisch-diplomatischen
Stil der Instruktion ist sie nur durch das Zwischenblatt flüchtig angeglichen worden. – Es ist nach
allem anzunehmen, daß dieser Teil der Instruktion zumindest im Zusammenhang der Aufzeichnung
über die alten Rechte der Krone Frankreich entstanden ist. Vielleicht war er dort sogar in B1
eingefügt worden, u. U. im Anschluß an das Kapitel zur Comté de Bourgogne, ehe er nach B2
der Instruktion übertragen wurde.
Unter dem gestrichenen Lemma von Ri begann das Memoire ursprünglich:
Pour mesprendre pas les droits que le Roy a sur les Estats du Duc de Savoye, en les-
quelles ils sont clairs et évidens, il suffit de considérer que, bien que; Anschluß an S. [121, 5] –
6: la conduitte de nos Roys.
Das änderten Ri und der Kanzlist des Stückes wie folgt um:
Pour ne se mesprendre pas aux droits [ Korr. des Kanzlisten] que le Roy a sur les Estats
du Duc de Savoye [ im weiteren, bis doiuent, Korr. Ri] au traicte particulier quil En
faudra faire, M rs les plenipotentiaires doiuent considérer que, bien que; An-
schluß an S. [121, 5] .
Erst B3 bringt die endgültige Fassung dieses Stücks; sie ist vielleicht in dem uns unbekannten
Zwischenglied zwischen B2 und B3 ( vgl. Vorbemerkung zu B3, S. [32, 1–9] ) entstanden. Sie ent-
spricht unserem Text S. [121, 3–5] und zeigt folgende Änderungen:
-
1. die Satzteile aux droits – Savoye und au traicte – faire sind vertauscht; -
2. dadurch fallen die letzten, überleitenden Worte vom Zwischenblatt Charp ( nach Pour ne se
mesprendre pas) au Traicté particulier mit au traicte particulier aus der Korr. Ri
zusammen; -
3. dabei ist aus aux droits und dem darauf bezogenen en vor faudra faire das jetzt hinter
faudra faire folgende pour les droicts geworden.
droictz qu’il a sur la Maison de Savoye, par ce qu’il n’en
1 seroit] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 (vgl. S. [119, 32–36] ) statt est.
mention par le Traitté général, et qui mette ladite Maison en estat de donner
satisfaction au Roy sur
3 les droictz] B2, Zwischenblatt Charp ( vgl. S. [119, 32–36] ) , und B3: lesdits droicts;
-dits fehlt ab C1.
tirer raison.
Et affin qu’on ne puisse prétendre que ce Traitté particulier
5 soit] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 (vgl. S. [119, 32–36] ) statt seroit.
commencement de rupture du Traitté général, il sera de
6 l’adresse] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 ( vgl. S. [119, 32–36] ) statt
la destente.
S rs Plénipotentiaires de faire couler dans le Traitté général qu’il n’y est point
parlé des différendz meuz ou à mouvoir entre la Couronne de France et la
1–2 accommoderoient] Ab B3; B2, auf dem Zwischenblatt Charp ( vgl. S. [119, 32–36] ) :
accorderoient.
deroient bien ensemble.
Pour ne se mesprendre pas
3 au Traitté particulier] Bis hierhin reicht in B2 das Zwischenblatt Charp (vgl.
S. [119, 32–36] ). Gleichzeitig sind diese Worte Teil einer Korr. Ri in B2 (vgl. S. [120, 32] bzw.
26–43), aus der sie Charp wohl als Überleitung vom Zwischenblatt zum Memoire übernommen hat.
Das hieße aber, die Korr. Ri ist älter als das Zwischenblatt.
3 qu’il faudra faire] Teil einer Korr. Ri in B2; vgl. S. [120, 32–33] bzw. 26–43.
pour les droictz que le Roy a sur les Estatz du Duc de Savoye, M rs les
Plénipotentiaires doivent considérer que, bien que la conduicte de
noz Roys ne soit pas excusable en la facilité qu’ilz ont eue de se déposséder
des places qu’ilz tenoient delà les montz, ilz ont esté très soigneux de ne
blesser pas les droictz qu’ilz y ont euz, ains de les conserver pleins et entiers.
Par le Traitté de Cateau Cambrésis fait en l’année 1559, Traitté auquel la
liberté de M r le Connestable cousta un nombre infiny de places que nous
tenions delà les montz, Henry 2. d, nonobstant qu’il mariast Marguerite, sa
seur, au Duc de Savoye, il ne laissa pas de se réserver celles de Thurin, de
Quiers, de Villeneufue, d’Ast, de Chivas, et du chasteau de Saluces, qui
devoient estre détenues jusques à ce que les droictz de Henry 2. d sur la suc-
cession de son ayeule fussent terminéz par les arbitres nomméz de part et
d’autre .
Henry 2. d estant mort, sans que lesdits différendz fussent décidéz, on députa
sous le Roy Charles 9. e des Commissaires de la part du Roy et du Duc de
Savoye pour, en exécution du Traitté de Cambrésis, examiner et décider les
prétentions de la Couronne de France
Hierzu und zum Folgenden: G. Zeller, Saluces S. 97–100 und oben S. [23, 31–41] .
Le résultat de l’assemblée ne fut autre, sinon que les Commissaires rendi-
rent en particulier leur jugement, chacun en faveur de leur Maistre.
En suite de cette assemblée, le Duc de Savoye représentant à Charles 9. e
que les trois ans portéz par le Traitté de Cambrésis estoient expiréz, sans que
leurs différendz fussent terminéz, et le suppliant ensuite de luy rendre ces
places, le Roy, mal conseillé, les luy remit à la réserve de Pignerol, de la
Pérouse, et de Savillan, que le Duc de Savoye luy remit de nouveau entre les
mains pour y demeurer jusques à ce que les droictz de la France fussent
esclaircis et décidéz.
Henry 3. e estant venu à la Couronne, le Duc de Savoye luy fit tant d’instan-
ces pour la restitution de Pignerol, de la Pérouse, et de Savillan, en suite de la
bonne réception qu’il luy fit en ses Estatz au retour de Poulongne, qu’il fit
rendre lesdites places, nonobstant les oppositions de M r de Nevers, Gouver-
neur et Lieutenant général pour le Roy delà les montz.
Bien que la facilité de Henry 3. e
4 fust] Korr. in B2, vom Kanzlisten des Stückes ( vgl. S. [119, 36–44] ) , statt soit.
9. e, son prédécesseur, ce Roy ne fut pas moins soigneux de la conservation
des droictz de cette Couronne qu’il réserva, faisant cette restitution, contre
le Duc de Savoye, pour iceux estre décidéz par les Députéz et arbitres qui
seroient choisis de part et d’autre.
Au lieu de travailler à cette décision, le Duc de Savoye, pour recognois-
sance des graces qu’il avoit receues de la France, voyant le Roy Henry 3. e occu-
pé aux Estatz de Blois, il s’empara du Marquizat de Saluces
le Roy
receut la Bresse en contreschange du Marquizat de Saluces.
Par ce Traitté, fait par le Cardinal Aldobrandin, le Roy se réserva touts
les droictz par luy prétendus contre le Duc de Savoye, suivant ce qui est
porté par les Traittéz de Cateau en Cambrésis en 1559 et de Thurin en 1574.
Ces droictz réservéz sont les prétentions de Louise de Savoye, mère de
François premier, et les droictz de la succession des Roys de Naples qui
estoient aussy Comtes de Provence, de Piémont, et de Nice, par laquelle le
Comté de Nice appartient si clairement à la Couronne que les droictz du
Duc de Savoye n’y sont fondéz que sur une cession qu’ilz prétendent leur
avoir esté faicte en 1418 par Jolante, mère et tutrice de Louis 3. e, Comte de
Provence et Roy de Naples, qui laissa la ville de Nices pour composer une
prétention de cent soixante mil livres qu’Anne, Duc de Savoye, disoit luy
estre deue; mais comme c’est chose claire qu’une tutrice n’a aucun pouvoir
de disposer du bien de son mineur, moins encore en matière d’Estatz qu’en
autre chose, cette cession ne peut donner droict à M r de Savoye sur le Comté
de Nice .
On ajouste que, ladite cession n’estant qu’un engagement, quand mesme
elle seroit bonne, on en seroit quite en payant cent soixante mil livres. Et
en effect l’usurpation desdits Ducz de Savoye est d’autant plus évidente
qu’il possède plusieurs autres villes non comprises dans l’engagement,
comme Villefranche, le Pontjoye, S te Agnette, et toute la coste de la mer.
Ainsy c’est chose claire que touts les droictz du Roy contre la Savoye
sont encores en leur entier, et qu’il les peut demander avec justice et retenir
quelques unes des places qu’il possède dans le Piémont, jusques à ce qu’on
luy ait fait droict sur des prétentions qui sont fundées en tant de raisons. |
Fait à Paris le dernier jour de septembre 1643 |
Louis
de Loménie.
6–9
Anhänge zur Hauptinstruktion für Münster: Stücke, die auf der
B- und C-Stufe ausgegliedert wurden
6
Die in B2 ausgegliederte Sektion über den Friedensschluß mit Spanien
Wie S. [101, 26–32] ausgeführt, folgt in B1 der Hauptinstruktion auf Sektion XII ein
längeres Stück als Sektion XIII, das zunächst auch nach B2 übernommen wurde.
Dann wurde es in B2 aber herausgeschnitten und fehlt dort bis auf die letzten Zeilen
Vgl. S. [127, 22–25] bzw. –44.
Sie blieben erhalten, weil auf der Rückseite die nächste Sektion begann, d. h. der als
Nr. 7 S. 128ff. gedruckte ursprüngliche erste Teil der jetzigen Sektion XIII.
Denn mit der Ausgliederung der alten Sektion XIII wurden in B2 die Ziffern aller
folgenden Sektionen geändert; Sektion XIV rückte zur Sektion XIII auf usf.
Vgl. den Überblick über die Sektioneneinteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–40] .
Der Grund für die Ausgliederung liegt wohl darin, daß inzwischen, und zwar auf
der B1 und B2 entsprechenden Stufe, eine Zusatzinstruktion für die französischen
Gesandten entstanden war . Darin wurden verschiedene Möglichkeiten eines Ge-
samtfriedens aufgestellt, einschließlich einer Lösung, die der in der alten Sektion XIII
in den Grundzügen gleichkam
In der vierten party; vgl. in Nr. 11 S. [155, 12–27] . Über den Zusammenhang S. [150, 27–38] .
Ähnlichkeit mit der schon in B1 vorhandenen Sektion XI mitgespielt haben .
Wir drucken die ausgegliederte Sektion XIII in ihrer nur in B1 erhaltenen
Fassung, und zwar entsprechend den Editionsgrundsätzen S. 36f. die Endfassung,
unter Berücksichtigung des ursprünglichen Wortlauts im Apparat. Soweit sie von
Richelieu selbst hergestellt ist, wird sie, da keine spätere Handschrift vorliegt,
gemäß den orthographischen Grundsätzen S. 15f. buchstabengetreu wiedergegeben.
4 Section 13] Diese Sektion ist in B1 erst im Verlauf ihrer Entstehung bezeichnet worden,
d. h. nicht über dem ursprünglichen Anfang, sondern über dem nachträglich dafür von Ri entworfenen
Marginaleinschub (vgl. S. [124, 26–29] bzw. 7). Hier wurde sie bei der Unterteilung der Instruk-
tion nach Buchstaben mit M 〈Ri〉 überschrieben (vgl. S. [29, 17–19] , 34–35), später, nach
Streichung dessen, von Ri mit Section 13 (vgl. S. [30, 1–3] , 24–26). Die Sektion ist in ihrer
ursprünglichen Fassung von Charp geschrieben (vgl. S. [29, 10–11] , 22–25).
[Friedensschluß mit Spanien betr. Artois, Hesdin, Franche Comté, Elsaß und
Lothringen; Frankreichs Rechte auf Navarra und Anspruch auf Roussillon]
7–19 Il Est – Estats] Teils Marginal-, teils Textzusatz Ri in B1: marginal bis ein-
schließlich S. [124, 14] reconquis dans; bis einschließlich S. [124, 17] donner le Comte in den
ursprünglichen Text hinein, bzw. ihn einbeziehend; der Rest, S. [124, 17–19] , wieder marginal.
B1 lautete ursprünglich: Il Est impossible [ schon in der ursprünglichen Fassung von Ri;
vgl. S. [124, 7] ] de prévoir précisement à quelles conditions se peut conclure le Traicté de
Paix [ bis hierhin ist der Text im Marginalzusatz Ri nur wenig verändert; vgl. S. [124, 7–8] ].
Si cette campagne finit avantageusement, comme il est à désirer, apparemment les
Espagnols se rendront à la raison. S’ils avoient aussy quelque avantage qu’on ne peut
prévoir, ils se rendroient aussy plus difficiles.
On sçait que l’Artois leur est si cher qu’ils tenteront tout autre party pour pouvoir
conserver cette province; le Comté de Bourgoigne ne leur estant pas si précieux, Entant
quil Est destache du Corps de la Flandre [ Zeileneinschub Ri], il s’est espandu
quelque bruict qu’ils pourroient plus aisément condescendre à s’en relascher pour
conserver l’autre.
aquelles Conditions se peut Conclurre le Traitte de la paix,
parceque Cela deppend des moindres ou plus grands auan-
tages quon pourra prendre par les armes sur les Espagnols
qui ne se reduiront Jamais a la raison que par le mauuais
Estat de leurs affaires Et limpuissance dy remedier.
Il seroit a desirer quils voulussent laisser au Roy Ce quil
a reconquis dans le pays d’Artois. Mais Comme Cette prou-
ince leur Est chere, apparemment Ils
15 feront grande difficulté de] Korr. Charp im Textzusatz Ri in B1 ( vgl. S. [124, 26–28] )
statt Ri darin: ne voudront pas.
sen relascher.
16 Il] Korr. Ri aus il in der ursprünglichen Fassung von B1 ( dort abhängig vom vorangehenden
Satz der ursprünglichen Fassung: le Comté – si précieux; vgl. Text S. [124, 36–37] ) .
aisément condescendre à donner le Comte de Bourgongne pour
sauuer Lartois, a Cause que ledict Comte est destache du
Corps de la Flandre Et du reste de leurs Estats.
Bien que Ce Comté ne soit pas considérable par soy mesme, Entant
quil Est Joinct avec la Loraine et ce qui doit estre laissé au Roy en
Alsace comme passage necessaire a Brissac, Le Roy permet
Toutes fois a M rs Les plenipotentiaires descouter les propo-
sitions qui pourroyent leur Estre faictes sur ce Sujet, pour
tesmoigner le desir quil a de faciliter la paix.
En ce cas on pourroit rendre Arras et tout ce que nous aurons au delà,
pourveu que la Loraine, la Bourgoigne, Brissac, et ce qui est spécifié cy
dessus nous estre nécessaire en Alsace, nous demeurent.
Il est à remarquer qu’en ce party ou tout autre qu’on puisse faire, il faut
par nécessité qu’Hédin demeure au Roy, ce dont les Espagnols ne peuvent
pas faire difficulté, parce que bien qu’elle soit importante pour couvrir d’un
costé la frontière de Picardie, elle
Flandre.
Si on entre en ce dernier party, il faut obtenir le razement de Bapaume,
place de nulle considération pour les Ennemis, et dont la démolition leur est
plus avantageuse que préjudiciable, entant qu’elle peut beaucoup aider à
entretenir la Paix.
18 la Paix] Hier in B1 ursprünglich Schluß der von Charp (vgl. S. [29, 10–11] , 22–25)
geschriebenen Sektion. Charp fügte, wie das engere Schriftbild zeigt, später auf dem freigebliebenen
Stück der Seite den Passus an, der S. [103, 20–26] mit Fortsetzung S. [104, 9–11] gedruckt ist
und dem Text S. [103, 3] – [104, 11] entspricht. Dieser Passus betr. Katalonien und Portugal ist also
in B1 im Zusammenhang der hier gedruckten Sektion entstanden. Es ginge wahrscheinlich zu weit,
wollte man sagen: »als ein Teil dieser Sektion entstanden«, obwohl der Wortlaut am Anfang das
nahelegt: On ne parle point icy [icy, d. i. Section 13]. Denn wie Überlegungen an anderen
Stellen zeigen, ist die Unterteilung der Instruktion – zunächst nach römischen Buchstaben (vgl.
S. [29, 17–19] ), dann in bezifferte Sektionen (vgl. S. [30, 1–3] ) – etwa im Zeitraum der Nieder-
schrift der hier gedruckten alten Sektion XIII (vgl. S. [124, 20–24] ) und der Sektion XIV, Kata-
lonien (vgl. S. [128, 40] – [129,7] , [42–49] bzw. ab S. [128, 26] ), erfolgt. (Das S. [62, 26–31] Gesagte:
Ri habe die Sektioneneinteilung mit der nachträglich in B1 vorangestellten Sektion I begonnen, gilt
dazu zeitlich parallel.) Es liegt daher nahe anzunehmen, daß der Charp-Passus betr. Katalonien
und Portugal, der zu einem ganz neuen Thema überleitet, sich vor der Sektioneneinteilung an den
Abschnitt, den Ri dann als Section 13 bezeichnete, nur unmittelbar anschloß, ohne eigentlich
dazuzugehören, daß er ferner etwa bei der Sektioneneinteilung gestrichen wurde. Denn auf dieser
Stufe ist er (dazu S. [129, 44] – [130, 19] , S. [103, 40–45] ) in einer Abschrift in B1 mit einem an
viel späterer Stelle der Handschrift gestrichen überlieferten, im übrigen aber nachweisbar älteren Ch-
Passus betr. Katalonien und Portugal zu der sachlich entsprechenden Sektion XIV, Katalonien
(definitiv Sektion XIII), zusammengearbeitet worden, und zwar in umgekehrter Reihenfolge. Den
Charp-Passus hat man also im Hinblick auf diese gesonderte Sektion aus dem Zusammenhang des
hier gedruckten Textes gelöst (vgl. für seine spätere Stelle auch S. [132, 7–8] , 30–37).
Noch bevor er aber gestrichen wurde, schob Ri davor(!) durch Zeichen den Marginalzusatz
S. [126, 1] – [127, 10] ein (vgl. S. [126, 33–34] ). Entsprechend hat Ri den Anfang des Charp-Passus
verändert, so daß er sich organisch an den Marginalzusatz anschloß. Vgl. S. [127, 8–10] : … on
pourroit aysement accommoder les affaires de Catalogne a la Satisfaction
du Roy despagne, sans que les Catalans demeurassent mal Contents.
Vgl. darauf S. [103, 28–30] : Cependant M rs les plenipotentiaires ont a remar-
quer que ce poinct [Katalonien] ne doibt Estre traicte quapres que tous
les autres poincts usf.
Außer der Änderung des Anfangs hatte Ri bereits andere Korrekturen an der ursprünglichen
Fassung des Charp-Passus vorgenommen (vgl. S. [103, 20–26] mit S. [103, 28–36] ), als er in den neuen
Zusammenhang in B1 übertragen wurde (vgl. S. [103, 40–45] ), d. h. in die jetzige Sektion XIII,
an die S. [103, 3] – [104, 11] (bzw. S. [132, 6] ff.) entsprechende Stelle.
1–2 Il faut Examiner – perpetuelle] Hierzu Vorentwurf Ri in seinem Marginal-
zusatz in B1 ( vgl. S. [126, 33–34] ) , später gestrichen: Il sera mesme a Considerer, Si En
[ folgt durch Streichung undeutlicher Wortansatz] Consideration dun tel party On
pourroit Cimenter la paix En Sorte quelle [ En Sorte quelle wird in die
endgültige Fassung einbezogen; vgl. S. [126, 2] ] ne laissast auquune guerre …
asseuree Et
2–3 la France] Ri hatte in seinem Marginalzusatz in B1 ( vgl. S. [126, 33–34] ) zuerst an-
gesetzt : On, dies dann gestrichen und neu begonnen.
France pourroit renoncer aux droicts de la Nauarre.
Je scay bien que dabord cette renonciation semblera des-
auantageuse a beaucoup. Mais pouruueu quelle fut faicte
5– [127,4] En consideration – qu’un] Korr. bzw. Zusätze Ri in seinem Marginalzusatz
in B1 ( vgl. S. [126, 33–34] ) statt Ri hier ursprünglich: En eschange dautres auantages
Notables, On peut Soustenir quelle Seroit plus auantageuse pour oster
tout Sujet de Nouueaux troubles que prejudicables[!]. Un; Anschluß an
S. [127, 4] : des auantages.
Statt eschange setzte Ri consideration; die Worte bis Notables blieben stehen; hier
schob Ri ein: Et de pareil poids; die Worte On peut – auantageuse sind gestrichen
und wie S. [127, 1–2] : Ils pourroyent – Utile ersetzt; die Worte pour – troubles
blieben stehen; que prejudiciables. Un ist gestrichen; darüber beginnt der reine Zusatz
Cette difficulte – dire qu’un ( vgl. S. [127, 3–4] ) .
consideration dautres auantages Notables Et de pareil poids,
Ils pourroyent estre tels quau lieu destre praejudiciable Elle
Seroit Utile pour oster tout Sujet de Nouueaux troubles.
Cette difficulte merittant un plus grand Examen qui sera
faict ailleurs, Je me contanteray de dire qu’un des auantages
quil faudroit auoir En ce party Seroit la restitution du Rous-
sillon , affin que la France Et Lespagne fussent separees par
les
7 alpes] Korr. Ri in seinem Marginalzusatz in B1 ( vgl. S. [126, 33–34] ) statt Ri hier
ursprünglich: montagnes des Alpes.
du Roy, on pourroit aysement accommoder les affaires de
Catalogne
9–10 a la Satisfaction – mal Contents] Korr. Ri in seinem Marginalzusatz in
B1 ( vgl. S. [126, 33–34] ) statt Ri hier ursprünglich: au Contentement du Roy des-
pagne Et En Sorte que les Catalans En soyent Satisfaicts.
Statt au Contentement setzte Ri a la Satisfaction; statt Et En sorte setzte er
sans; statt En soyent Satisfaicts die Worte demeurassent mal Contents.
9–10 sans que – mal Contents] Diese letzten Worte sind in B2 von der anfangs hier
noch vorhandenen, später herausgeschnittenen alten Sektion XIII erhalten ( vgl. S. [123, 11–15] ) .
Darunter schließt sich in B2 noch ein weiterer Satz an: En ce cas l’affaire de la Catalogne se
pourroit terminer ainsy qu’il s’ensuit. Das ist wie folgt zu erklären:
Auch in B1 steht unter den Schlußworten des Marginalzusatzes Ri ( vgl. S. [126, 33–34] )
sans que les Catalans demeurassent mal Contents ( vgl. S. [127, 9–10] ) von der
Hand Ri noch der Satz: En Ce Cas laffaire de la Catalogne se pourroit
terminer aynsy quil sensuit ( ganzzeilig auf dem unteren Rand der Seite, im Unter-
schied zu dem halbzeilig geschriebenen vorangehenden Marginal zusatz Ri) . Zwischen beidem befindet
sich aber – nicht gestrichen – der Buchstabe N aus der früheren Buchstabenunterteilung ( vgl. S.
[29, 17–19] , 35–37 ) und das gestrichene Wort Section ( Charp, ohne Ziffer) . Demnach sollte
ursprünglich mit dem Satz En Ce Cas usf. die folgende Sektion ( Katalonien) beginnen. In
der Tat verwies ihn Ri in B1 durch Zeichen vor den von ihm korrigierten ersten Satz der Sektion
Katalonien: Cette prouince retourneroit sous la domination du Roy d’Espagne
usf. ( so beginnt die Ri-Überarbeitung der ursprünglichen Fassung des Abschnitts Katalonien, vgl.
S. [129, 25–29] bzw. –43; vgl. für die ursprüngliche Fassung S. [128, 26] – [129, 24] ) . Dann
wurden die Verweiszeichen hinter dem Satz En Ce Cas ( nicht vor dem Satz Cette prouince)
gestrichen; der Anfang der Sektion Katalonien fand in einer Abschrift in B1 seine weitere Umge-
staltung ohne den Einleitungssatz Ri En Ce Cas usf. ( vgl. S. [129, 44] – [130, 11] , S. 130,
22–30) . Ungestrichen blieb er in B1 aber stehen, so daß man ihn in B2 noch zur vorangehenden
Sektion hinzunahm, d. h. zu der hier gedruckten, in B2 später herausgeschnittenen Sektion: viel-
leicht irrtümlich, vielleicht aber auch, zumal in B1 das zwischenstehende Wort Section gestrichen
war, in der Absicht, den Satz als Überleitung zur nächsten Sektion zu verwenden.
Catalans demeurassent mal Contents.
Der in C1 ersetzte erste Teil der Sektion XIII, Katalonien
Wie S. [101, 33–41] ausgeführt, hatte der erste Teil der jetzigen Sektion XIII,
Katalonien
In B1 Sektion XIV; vgl. Nr. 6 S. 123/124ff.: die alte Sektion XIII; dazu den Über-
blick über die Sektioneneinteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–40] .
C1. Jedenfalls ist die ganze Sektion in C1 von einer anderen Hand, dem Kanzlisten
der Ausfertigung C2, geschrieben, so daß es naheliegt anzunehmen, sie sei nachträg-
lich ausgewechselt worden. Der hier gedruckte ältere Teil der Sektion ist dort durch
den langen Passus ersetzt, der unserem Druck S. [101, 14] bis S. [103, 2] entspricht.
Wegen der komplizierten Textgeschichte des älteren Stücks mit vielfachen Korrek-
turen und Zusätzen Richelieus in B1 und B2 ließ es sich nicht im Apparat zur
Hauptinstruktion wiedergeben und erläutern.
Wir drucken entsprechend den Editionsgrundsätzen S. 36f. die späteste Fassung,
den Text von B3. Durch die Randzeichen B1 und B2 sowie durch senkrechte Striche
im Text wird verdeutlicht, in welcher Handschrift der jeweilige Passus zum ersten-
mal auftritt
vollständig erläutert.
12 Section treiziesme] In B1 Sektion XIV; vgl. S. [127, 45–46] .
[Katalonien, Roussillon]
14–16 On ne void – En ce cas] Marginalzusatz Ri in B2, vor dem Anfang des Stücks
in B1 ( vgl. S. [130, 22–30] und S. [129, 44] – [130, 13] ) und in B2 ursprünglich. Zu den Worten
En ce Cas vgl. S. [127, 22–44] : ein möglicher stilistischer Zusammenhang mit dem Ri-Satz
in B1: En Ce Cas laffaire.
Catalogne qu’au cas que le Roussillon demeure au Roy.
En ce cas |
[128,16] – [130,3] il faudroit – par le passé] In der Abschrift des Passus in B1 anders
( vgl. S. [130, 8–9] bzw. S. [129, 44] – [130, 14] ) , von Charp marginal erneuert; zunächst wie folgt:
Il faudroit que par le Traicté de Paix on accordast à la Catalogne de plus grands
privilèges et franchises qu’elle n’en a eu par le passé; Anschluß an S. [130, 3] : et ce
avec. Das ersetzte er darüber durch die endgültige B1-Fassung:
Il faudroit que la Catalogne retournast sous l’obéissance du Roy d’Espagne, et qu’en
ce faisant on luy accordast [ das Folgende wird aus der ersten Fassung Charp einbezogen]
par le Traicté de Paix de plus grands privilèges et franchises qu’elle n’en a eu par le
passé; Anschluß an S. [130, 3] : et ce avec.
In B2 wurden daran noch die S. [130, 33–36] , 39–42 ausgewiesenen Korrekturen vorgenommen.
Im übrigen stimmt diese Fassung mit unserem Text S. [128, 16] – [130, 3] überein.
[128,16] la puissance] Korr. Charp in B2 statt B1, Marginalkorrektur Charp in der Abschrift
des Passus ( vgl. S. [130, 27] bzw. 22–32 ) : l’obéissance und statt B2 ursprünglich: la domi-
nation ( so auch schon die ursprüngliche Fassung und die Abschrift in B1; vgl. S. [129, 15] und
[130, 8] bzw. S. [128, 26] – [130, 14] ) .
16– [132,6] il faudroit – de la Paix] Mit diesem Passus ( von den Änderungen in B2 hier
abgesehen; vgl. S. [130, 33–36] , 39–42, 48–52, [131, 13–14] , 17–19, 38–40, 48–49 )
begann die Sektion in B1 in ihrer endgültigen Redaktion. Dieser Anfang war in mehreren Über-
arbeitungen entstanden:
I. a) In B1 ist eine erste Fassung des ganzen hier gedruckten ersten Teils der Sektion XIII erhalten,
weil auf der Rückseite des Blattes der aus der ursprünglichen Fassung von B1 gültig gebliebene Ab-
schnitt über Portugal begann, jetzt Sektion XXI, S. 112ff. ( Die Abschnitte Katalonien und
Portugal folgten einander ursprünglich unmittelbar; vgl. auch S. [107, 20–29] . ) Offenbar schloß
sich dieses gestrichene, von Ch geschriebene Stück an jenen Charp-Passus betr. Katalonien und
Portugal an, der in B1 an weit früherer Stelle, bei der alten Sektion XIII entstanden und dort
– von Ri überarbeitet –gestrichen überliefert ist ( vgl. S. [125, 41] – [126, 32] und S. [103, 7–39] ) .
Verweiszeichen zwischen den Stücken gibt es nicht; aber inhaltlich passen sie zwanglos zueinander:
der Charp-Passus behandelt die Fragen Katalonien und Portugal als einen Komplex, was sich im
ersten Absatz des S. [129, 8–24] gedruckten Ch-Passus fortsetzt.
Dennoch ist der Ch-Passus, als ein Teil der Erstschrift von B1, der ältere, da Charp jenen an-
deren nachträglich zugesetzt hat. Das ist ein Grund, um sagen zu können: der im folgenden ge-
druckte Passus muß in der ersten Fassung von B1 der Gesamtabschnitt über Katalonien gewesen sein,
und er leitete am Anfang zugleich den auf demselben Blatt noch beginnenden Abschnitt über Portu-
gal mit ein. Dagegen spricht nicht, daß er weder mit römischem Buchstaben ( vgl. S. [29, 17–19] )
noch als bezifferte Sektion ( vgl. S. [30, 1–3] ) bezeichnet ist. Denn er wurde auf weiteren Stufen in
B1 bearbeitet ( vgl. S. [129, 25–43] , 44– [130, 17] ) , und die zweite Stufe hat ihren geordneten Platz
in der originalen Buchstabeneinteilung: N, 〈Ri〉, die dritte Stufe ihren Platz in der späteren Sek-
tioneneinteilung : Section 14. e, Charp ( d. i. definitiv Sektion XIII, Katalonien) .
Im übrigen zeigt auch anderes, daß der Ch-Passus vor der Unterteilung der Instruktion entstan-
den ist: Die davor, aber nachträglich zugefügten Sektionen XV–XVIII ( definitiv XIV–XVII)
sind in beide Unterteilungen, die noch später hinzugekommenen Sektionen XIX–XXI ( definitiv
XVIII–XX) in die Sektioneneinteilung einbezogen ( vgl. S. [107, 20–25] ) . Ferner trägt Sek-
tion Portugal, obwohl sie doch mit dem Ch-Passus – der späteren Sektion XIV ( XIII) – auf
dem gleichen Blatt zusammenhängt, unkorrigiert nur die Charp-Bezeichnung Section 22. e ( nicht
mehr in der Buchstabeneinteilung, vgl. S. [30, 14–18] ; definitiv Sektion XXI ) .
Outre [ eingeleitet von Ri wie Sektion XVI S. [109, 25] ; vgl. auch S. [110, 25–31] ] que l’affaire
des Catelans et des Portugais est extrêmement difficile de sa nature, en tant qu’il est
presque impossible de faire un accord entre un Souverain et des sujects qui veulent
demeurer libres et affranchis de sa domination, le changement qui peut arriver entre cy
et la Paix en l’estat auquel est présentement la Catalogne et le Portugal oste tout moyen
de prévoir, par quelz expédiens on pourra terminer ces deux affaires.
Cependant, si tous les autres points de la Paix sont adjustéz à l’exception des deux
susdicts, on peut consentir que la Catalogne retourne sous la domination du Roy d’Espagne
avec plus de franchise que par le passe [ Korr. Ri statt ursprünglich qu’elle n’avoit accous-
tumé d’y estre; von qu’elle, geschrieben quelle, blieb que], et avec tant de seureté de ce qui
luy sera promis qu’elle ayt juste sujet de ne rien craindre.
Les seuretés qu’on luy peut donner sont la foy du Traitté général, et outre la protection
particulière de la France, à laquelle il luy sera libre de recourir pour sa deffense, en consi-
dération de quoy elle ne pourra jamais estre obligée d’agir contre ce Royaume ny de
donner passage d’agir contre luy, ce qui sera particulièrement stipulé par le Traitté, qui
donnera permission et authorité ausditz Catelans d’asseurer la France par serment
solemnel, fait sur les Evangiles, qu’ilz en useront ainsy.
b) Bevor der Ch-Passus ganz gestrichen und erneuert wurde, ist der erste Teil bis zu den Worten
( vgl. S. [129, 15] ) on peut consentir que la Catalogne retourne einschließlich schon auf
besondere Art, wahrscheinlich von Ri gestrichen gewesen. Den dadurch abgeschnittenen Satz ver-
vollständigte Ri marginal: [ Les Catalans; gestrichener Ansatz] Cette prouince re-
tourneroit ; und weiter wie S. [129, 15] : sous la domination du Roy d’Espagne.
Davor setzte Ri durch Verweiszeichen den an einer früheren Stelle von B1, vielleicht zu gleicher
Zeit von ihm geschriebenen Einleitungssatz für die Sektion Katalonien ( vgl. S. [127, 26–44] ) :
En Ce Cas laffaire de la Catalogne se pourroit terminer aynsy quil
sensuit. Und weiter, wie dargelegt: Cette prouince retourneroit sous la domina-
tion …; im folgenden unverändert wie S. [129, 15–24] .
Der Ri-Satz En Ce Cas … schließt sinngemäß an einen Marginalzusatz Ri an, mit dem
in B1 die alte Sektion XIII in endgültiger Form endet ( vgl. S. [126, 33–34] , [127, 22–30] ) .
Ursprünglich folgte diesem Marginalzusatz aber der Charp-Passus betr. Katalonien und Portugal,
wie die auf den vorgestellten Zusatz berechneten Veränderungen Ri daran zeigen ( vgl. S. 126,
21–28 bzw. ab S. [125, 41] ) . Da nun der Satz En Ce Cas weder vor diesem Passus noch danach
sinnvoll wäre ( vgl. Text S. [103, 28–36] , [104, 9–11] ) , muß der Charp-Passus auf dieser Stufe
gestrichen gewesen sein ( über seine spätere Wiederverwendung unten S. [129, 44] – [130, 21] ) .
Diese Stufe ist für den Ch-Passus im übrigen die der Buchstabeneinteilung; N über En Ce Cas
( vgl. S. [127, 26–33] bzw. S. [29, 17–19] , 35–37 ) .
II. Der S. [129, 8–24] gedruckte Ch-Passus wurde noch einmal, bzw. zusammen mit der Ri-
Umarbeitung Ib endgültig gestrichen, als man erstens eine völlige Neugestaltung des Abschnitts,
oder jetzt der Sektion Katalonien plante und zweitens zwischen die Sektionen Katalonien und Por-
tugal mehrere andere Sektionen einschalten wollte ( vgl. S. [107, 20–29] ) .
Die Neufassung des Abschnitts Katalonien ist von Ch geschrieben, von Charp erst nachträglich
als Section 14. e bezeichnet und enthält – der Entstehung nach – drei Abschnitte:
1. Sie beginnt mit der Abschrift der S. [129, 25–34] erklärten, von Ri hergestellten Redaktion des
Ch-Passus. Dabei läßt sie allerdings den Ri-Einleitungssatz En Ce Cas … aus ( die Verweis-
zeichen hinter dem Satz waren gestrichen worden, der Satz selbst jedoch nicht; vgl. S. [127, 33–44] ) .
Also:
Cette province retourneroit sous la domination du Roy d’Espagne avec plus de
[ priuileges Et de späterer Textzusatz Ri] franchise que par le passé, et ce [ce ist
Zusatz 〈Ch〉] avec tant de seureté…; und weiter wie S. [129, 17–24] : de ce qui luy sera
promis bis useront ainsy.
An dieser wörtlichen Abschrift brachten Ri und Charp später Veränderungen an ( vgl. S. 130,
22–30, 37–38, [131, 15–16] , 24–35 ) . Zusammen mit den Änderungen ab B2 ( genannt
S. [128, 22–23] ) ergeben sie den Text S. [128, 16] – [131, 12] .
2. Der erste Absatz des Ch-Passus S. [129, 8–13] , den Ri bei dessen Überarbeitung eliminiert hatte,
wird in der Neufassung stark verändert nachgeholt und entspricht nach zwei neuen Änderungen Ri
daran ( vgl. S. [132, 25–29] ) dem Text S. [132, 1–6] .
3. Daran anschließend wird der bei der alten Sektion XIII entstandene Charp-Passus betr. Kata-
lonien und Portugal bis auf eine Veränderung am Anfang wörtlich abgeschrieben. Nach letzten
Änderungen in B1 bzw. C1 bleibt er in den Ausfertigungen ( vgl. S. [103, 40] – [104, 17] bzw. ab
S. [103, 7] ; dazu auch S. [125, 41] – [126, 32] ) und entspricht S. [103, 3] – [104, 11] .
Roy d’Espagne, et qu’en ce faisant on luy accordast par le Traicté de Paix
de plus grands privilèges et des franchises plus avantageuses qu’elle
n’en a eu par le passé, et ce avec tant de seureté de ce qui luy
promis |
les intérests plus que les siens propres) eust juste suject | de
ne rien craindre.
Les seuretéz qu’on luy
2 et la caution de la ligue] Textzusatz Ri in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [130, 12–14]
bzw. S. [129, 44] – [130, 14] ) .
à laquel
pour sa deffense, en considération de quoy elle ne pourroit jamais estre
obligée d’agir contre
5 la France – contre elle] So B3; B1, ursprüngliche Fassung und Abschrift ( vgl. S.
[129, 21–22] und [130, 10–11] bzw. S. [128, 26] – [130, 14] ) , sowie B2: ce Royaume ny de donner
passage pour [ Korr. Ri in B1, Abschrift, vgl. S. [131, 24–25] ] agir contre luy.
6–12 Et afin – Evangiles] Dieses Stück lautete in der ursprünglichen Fassung und
in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [129, 22–24] und [130, 10–11] bzw. S. [128, 26] – [130, 14] ) : ce qui
sera particulièrement stipulé par le Traitté, qui donnera permission et authorité ausditz
Catelans d’asseurer la France par serment solemnel, fait sur les Evangiles, qu’ilz en
useront ainsy.
Das ersetzte Ri in der Abschrift in B1 marginal durch: Et affin que les Espagnols ne
peuissent pretendre aucun Sujet de plaincte, Le Roy Consentira que les
Catalans Sobligent aussy a ne donner aucun passage par leurs pays
Contre lespagne, Ce dont les Catalans Jureront lobseruation sur les
S cts Euangiles .
Dahinein arbeitete Ri in B2 noch eine Erweiterung ( vgl. S. [131, 38–40] bzw. 7–10 ) und
eine Korrektur ( vgl. S. [131, 48–49] ) .
suject de plainte, le Roy |
7–10 devroit – s’obligeassent] Texteinschub Ri in B2 statt B1, Marginalkorr.
Ri in der Abschrift ( vgl. S. [131, 26–35] bzw. 32–33 ) , u. B2 ursprünglich: Consentira que
les Catalans Sobligent aussy. – Die vorangehenden Worte Le Roy hat Ri in B2
mitgestrichen, dann, seinen Texteinschub einleitend, erneuert. Die Worte deuroit aussy Con-
sentir im Texteinschub in B2 sind eine Korr. statt Ri ursprünglich darin: Consentiroit
( vgl. Marginalkorrektur Ri in B1 S. [131, 32] : Consentira).
pourveu que l’Espagne observast
8 religieusement] Hiernach fuhr der Texteinschub Ri in B2 ( vgl. S. [131, 38–40] )
ursprünglich fort: [ enuers, gestrichener Ansatz] ce a quoy [ korrigiert zu: ce qui seroit
porte par] le Traicte de paix lobligeroit enuers les [ ab lobligeroit korrigiert
zu: En Faueur des] Catalans, Ils sobligeassent aussy [ aussy ist gestrichen].
seroit porté par le Traitté de Paix en faveur des Catalans,
ils s’obligeassent | à ne donner aucun passage par leurs pais
contre l’Espagne, ce dont
11 ils jureroient] Korr. Ri in B2 statt Marginalkorrektur Ri in der Abschrift in B1
( vgl. S. [131, 26–35] bzw. 34 ) sowie B2 ursprünglich: les Catalans Jureront.
les S ts Evangiles .
1–6 Cependant – la Paix] Hier entspricht die Abschrift in B1 z. T. wörtlich, aber nur
noch auf Katalonien bezogen, dem ersten Absatz der ursprünglichen B1-Fassung, den Ri bei deren
Redaktion gestrichen hatte (vgl. S. [129, 8–13] und [130, 15–17] bzw. S. [128, 26] – [130, 17] ).
Souverain
crire à Mess rs les Plénipotentiaires à quelles conditions on peut
terminer ce différend, dont la décision dépend de l’estat que prendront les
affaires entre cy et le commancement de la négociation de la Paix.
Mess rs les Plénipotentiaires remarqueront au suject de
cette affaire qu’elle …
Wie S. [116, 29–42] gesagt, erscheint die jetzige Sektion XXII der Hauptinstruk-
tion erstmals in C1, und zwar als nachträglicher Einschub in die Handschrift. Sie
tritt damit an den Platz zweier Sektionen, die in B1 als Sektion XXIII und
Sektion XXIV zählten, in B2 und B3 als Sektion XXII und Sektion XXIII
Die Zählung ist bestimmt durch die in B1 und ursprünglich auch in B2 noch vorhandene, in B2
aber ausgegliederte alte Sektion XIII, gedruckt als Nr. 6 S. 124ff.; vgl. auch den Überblick über
die Sektioneneinteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–49] .
und die in C1 fehlten.
Schon auf der A-Stufe, in A1 und A2, wo es noch keine Einteilung der In-
struktion in Sektionen gab, war in nahezu endgültiger Formulierung ein großer
Teil der die Königinmutter betreffenden Sektion und der kurze Abschnitt über die
Mécontents vorhanden .
Diese beiden Sektionen sind in C1 ausgeschieden
Königinmutter am 3. Juli 1642 in Köln erledigt waren. Richelieu erfuhr von dem
Tod Maria Medicis vor dem 22. Juli 1642
Nach M. Avenel VII S. 910. Über Maria Medicis letzte Lebenszeit und Richelieus Stellung
zu ihr gibt Avenel einen ausführlichen Exkurs; vgl. auch S. [18, 42–45] .
quem für B3, wo die beiden Sektionen zum letztenmal erscheinen.
Sie werden nach Maßgabe der Editionsgrundsätze S. 36f. in dieser letzten Fassung
von B3 gedruckt. Durch die Randzeichen A1, B1 und B2 sowie durch senkrechte
Striche im Text wird verdeutlicht, auf welcher Stufe der jeweilige Text zum ersten-
mal auftritt
würfen werden im Apparat vollständig berücksichtigt.
8 Section vingt deux] In B1 Sektion XXIII; vgl. S. [132, 11–15] , 39–41.
[Maria Medici]
10– [134,5] Si M rs – désirer] Für A vgl. S. [51, 2–24] .
quelques fois plus le vent que la réalité des choses veullent parler de la
Reyne Mère pour procurer son restablissement comme un article du Traicté,
ils préviendront les Entremetteurs et leur feront sçavoir que ce n’est point
une affaire à estre mise sur le tapis en ce lieu, moins par les Espagnolz que
par aucuns autres.
Qu’ils se doivent contenter d’avoir fait le mal, ou au moins, y avoir
beaucoup aidé, procurant la sortie de la Reyne Mère et voulans se prévaloir
de son dérèglement.
Que pour montrer que le Roy ne leur a pas commandé d’en user ainsy
pour éviter de satisfaire à ce qu’on peut désirer raisonnablement de luy en
cet article, il |
21–22 leur a commandé – pension] B1 – B3, statt A: offrira volontiers à la Royne
Mère, par l’entremise de M r le Légat, de luy donner telle pension ( vgl. S. [51, 13–14] ) .
à la Reyne, sa mère,
22 une ] Korr. Ri in B2 statt A (vgl. S. [133, 31–32] ), B1 und B2 ursprünglich: telle.
Diese Korr. ist durch den folgenden Textzusatz Ri in B2 (vgl. S. [133, 35] ) bedingt.
que Sa Saincteté estimera à propos,
23 si elle veut se retirer] B1 – B3, statt A: si, se retirant des mains des Espagnolz
qui luy ont donné diverses fois assez de sujet de mescontentement, elle veut demeurer
( vgl. S. [51, 14–16] ) .
natal qui est le lieu le plus honorable où elle puisse passer le reste de ses
jours.
Que
fait entrer le Roy en une telle offre, on peut sçavoir du S r de Gondy, |
3–4 maintenant – expressément] B1 – B3, statt A: Résident du Grand Duc, si Sa
Majesté ne luy a pas donné charge, il y a plus de trois ans, de faire en sorte que la Royne
acceptast cet offre, et si pour cet effect il n’a pas esté ( vgl. S. [51, 20–22] ) .
expressément | en Flandres pour adroitement insinuer en l’esprit de la
Reyne Mère que c’estoit la plus honorable condition qu’elle peust désirer. |
un an vers Sa Majesté un de ses Aumosniers nommé Bonnefons
faire sçavoir qu’elle estoit résolue à faire ledit voiage, le Roy ne se contenta
pas de l’asseurer en cette occasion qu’il luy donneroit de quoy s’entretenir
selon sa dignité en Italie, mais il luy envoia actuellement cent mil francs
et luy promit autres cent mil francs pour faire son voiage en Italie et cent
mil escus par an, quand elle seroit sur les lieux. Mais Sa Majesté n’eust pas
plustost satisfaict en ce poinct à ce que la Reyne désiroit qu’elle fut des-
tournée par ses gens de la résolution qu’elle avoit prise.
On n’oubliera pas encore de faire conoistre que, le Roy aiant apris qu’elle
auroit de la peine à faire un si long voiage, il fit dire au Père Suffren
S r de la Ferté, son Ambassadeur en Angleterre, aussy tost que ledit Ambassa-
deur y fut arrivé que, si elle vouloit demeurer en Angleterre, il luy donne-
roit cent mile escus par an, Sa Majesté ne désirant autre chose, sinon que la
Reyne se mette en estat de recevoir des effects de son bon naturel en se
tirant des Estats de ses Ennemis et se privant de ceux qui luy donnent de
mauvais conseils.
Lesdits S rs Ambassadeurs feront conoistre encore que la bonté du Roy
est telle envers la Reyne, sa mère, |
24– [135,2] que, si – sa condition] Für A vgl. S. [51, 25–27] .
l’empesche de vouloir demeurer
25 dans son pais natal] B1 – B3, statt A: en ce lieu ( vgl. S. [51, 25–26] ) .
bon de la retenir à Ferare, Boulogne, ou autre lieu de son obéissance, le Roy
l’y deffraiera volontiers selon sa condition. |
Affin que la bonté du Roy et la justice de son procédé
à l’esgard de la Reyne, sa mère, ne puisse estre révoquée en
doute, Mess rs les Plénipotentiaires donneront autant de conois-
sance qu’ils estimeront à propos des mauvais conseils dont
7 on] Erst in B3, fortlaufender Text; fehlt wohl irrtümlich im Zusatz Ri in B2 (vgl.
S. [135, 15–16] ).
8 Section vingt trois] In B1 Sektion XXIV; vgl. S. [132, 11–15] , 39–41.
[Die Mécontents]
Si les Espagnolz veulent ensuite se mesler des affaires de quelques uns des
11 mescontents] Randnotiz Ri in B1, nach B2 und B3 übernommen: Elboeuf, La
Valette, Vendosme, Soubise, La Vieuille, Le Coigneux, Saucour, Baron
de Bec, S ct Aulnais, Monsigot . B3 setzt hinzu: M r de Guise. Vgl. für zwei Stücke aus
B1 – B3, die sich mit der gleichen Frage wie diese Sektion beschäftigt hatten, S. [105, 50] – 106,
11, 38–48.
11 aux Entremetteurs] B1 – B3, statt A: à M r le Légat ( vgl. S. [52, 2] ; vgl. für ähnliche
Änderungen S. [133, 30–32] und S. [134, 28] ) .
prétention est tellement contre le droict des gens qu’elle mérite plustost
une risée qu’une
13 response] Für die Fortsetzung von A vgl. S. [52, 6] – [53, 7] : Dieses Stück wurde in B1 an
den Anfang der Instruktion gerückt (vgl. S. [62, 21–28] ) und entspricht ab B1 der ersten Sektion
S. [62, 4] – [63, 14] , [64, 1–7] . Darauf schließt A (vgl. S. [53, 9] – [55, 15] ) mit einem Katalog der für
die Verhandlungen in Münster notwendigen Aktenstücke.
In B1 schloß die eigentliche Instruktion mit den hier gedruckten Sektionen. Doch war ihr unter
eigener Überschrift der Katalog der für die Verhandlungen in Münster notwendigen Aktenstücke
angehängt (vgl. den Überblick über die Sektioneneinteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–37] ).
Er ist unter Berücksichtigung von A als Nr. 9 S. 136ff. gedruckt.
In B2, wo dieser Katalog fehlt, schloß die Instruktion ursprünglich mit den hier gedruckten
beiden Sektionen. Doch wurde ihr dann die Sonderinstruktion für Savoyen angefügt (vgl. S. 30,
38–43 und S. [119, 32] – [120, 25] ).
In B3 folgt den hier gedruckten Sektionen die Sektion Commerce (vgl. S. [30, 44–45] und S. 118,
34–38) und erst darauf die Sonderinstruktion für Savoyen.
In C1 tritt die jetzige Sektion XXII an die Stelle der beiden hier gedruckten Sektionen (vgl.
S. [30, 46–49] und S. [116, 29–42] ).
9
Wie S. [135, 31–35] erwähnt, schließt die Hauptinstruktion in A (fast gleichlau-
tend in A1 und A2) mit einer Aufzählung von Aktenstücken, welche die französi-
schen Gesandten als Beweisunterlagen für die Berechtigung der Forderungen ihres Kö-
nigs nach Münster mitnehmen sollten. Während der Katalog in A Teil der Instruk-
tion selbst ist
als sei er hier ein Anhang geworden. Geschrieben ist er – wie nahezu die ganze Hand-
schrift B1 in ursprünglicher Fassung
Vgl. Vorbemerkung zu B1 S. [29, 10–11] .
veränderte Abschrift von A. Dann hat Richelieu sie stark umgearbeitet. Doch fehlt
der Katalog schon von B2 an, also bereits in der Reinschrift von B1.
Wir drucken unter Anwendung der Editionsgrundsätze S. 36f. die von Richelieu
und Charpentier hergestellte Endfassung von B1. Soweit sie von Richelieu selbst ge-
schrieben ist, geben wir sie, da keine spätere Handschrift vorliegt, gemäß den ortho-
graphischen Grundsätzen S. 15f. buchstabengetreu wieder. Die Randzeichen A1, A2
und B1 zeigen die Entstehungsstufe des Textes an. Im Apparat werden die Korrek-
turen erläutert, insbesondere die abweichenden Stellen aus A und ursprünglich B1
wiedergegeben.
19–20 Roole – avec eux] Dieses Lemma zuerst in B1 ( vgl. S. [136, 6–8] ). Statt dessen
hat A einen einleitenden Passus ( vgl. S. [53, 9–11] ).
doivent nécessairement avoir avec eux
21 B.] Auf dem Rand von B1 befinden sich vor verschiedenen Absätzen römische Buchstaben.
Sie stammen anscheinend von Ri und sollten vielleicht einen neuen Aufbau des Stücks vorbereiten.
(Vgl. für A S. [137, 10] ; C fehlt; für D S. 137, 13; für E S. [138, 1] ; für F S. [138, 5] ; für G S.
[138, 7] und für H S. [138, 9] .)
21–23 Toutes les – l’Empire] Im wesentlichen wörtlich nach A, dort aber Zusätzliches; vgl.
S. [53, 12–15] . – In B1 begann der Absatz ursprünglich: Celles; das korrigierte Charp zu Tou-
tes les pièces.
vendre Pignerol et la France l’achepter et le posséder sans préjudice de
l’Empire,
Sa Majeste Et M r de Sauoye.
25– [137,3] Le Traicte – Lorreyne] Marginalzusatz Ri in B1; darin sind die Worte
possedes par les ( S. 137, 3 ) Korr. Ri statt ursprünglich des. Vorentwurf Charp für den
ersten Satz: vgl. S. [139, 32–33] bzw. 26–34.
Lempereur.
Le proces Verbal de M r le Bret pour Justiffier les antiens
Et legitimes droict [!] de la Couronne de France Sur les Es-
tats possedes par les Ducs de Lorreyne.
Une relation de toute la conduite du Duc Charles de Lorraine pour
justiffier par icelle et sa félonie envers le Roy qui est son Souverain, et le
juste sujet qu’il a donné à Sa Majesté de luy faire la guerre.
De plus toutes les pièces qui vériffient et la liberté avec laquelle il a
passé le Traité fait à Paris
Am 2. April 1641; vgl. Näheres zu dem Vertrag S. [88, 38–46] .
esté sans sujet et sans prétexte.
A.
10–12 Une fidelle – France] Dieser Absatz wiederholt sich sinngemäß am Schluß von B1;
vgl. S. [139, 4–5] , 35–39. – In A anders; vgl. S. [54, 6–9] .
l’Empire ont faites sur leurs voisins
ment sur la France.
D.
13–16 Les pièces – injuste] In A etwas anders; vgl. S. [54, 10–13] .
ferrat appartiennent à M r de Mantoue d’à présent, dont il s’ensuit que le
dessein
injuste.
17–22 Le Traicte – tutrice] Marginalzusatz Ri in B1. Vorentwurf von Ri für den
ersten Teil des Zusatzes: vgl. S. [139, 29–31] bzw. 26–34. Der Marginalzusatz war ursprünglich
durch Zeichen vor den gestrichenen Passus S. [137, 41–44] gesetzt worden.
Et le Marquis de Leganes Monterey Et Sayauerdra, par lequel
il paroist, Comme mescognoissante de ce quelle doibt a la
France Elle vouloit faire chasser Inhuimainement les François
de Casal pour disposer du Montferrat En faueur des Es-
pagnols , quoy quelle ne le peust faire Estant
22 tutrice] In B1 folgte hier ein später gestrichener Passus, der bis auf geringe Veränderungen
schon in A stand ( vgl. S. [54, 14–16] ): Celles qui peuvent faire voir qu’il a esté libre à M r de
Parme de prendre les armes avec tel party que bon luy a semblé, et que pour les avoir
prises pour la France, l’Empereur ny le Pape n’ont peu prétendre le despouiller de ses
Estatz.
Vgl. für die Vorgänge S. [80, 36–44] .
E. Celles qui peuvent justiffier la franchise et la liberté de M rs les Electeurs,
et en particulier, comme M r l’Electeur de Tresve
Philipp Christoph von Sötern; seit 1635 in kaiserlicher Gefangenschaft; vgl. S. [48, 41–44] .
de la France pour se garentir du Roy de Suède, en un temps où l’Empereur
ne s’en pouvoit garentir luy mesme.
F. De plus celles qui peuvent faire voir que l’Empereur ny le Roy d’
Espagne ne peuvent avec apparence retenir |
6 le Palatinat et le Wirtemberg] Kürzung bzw. Korr. des Textes durch Ri in B1; A
( vgl. S. [55, 2–5] ) und ursprünglich B1: aucune chose du Palatinat et du Wirtemberg
et demander la restitution de la Lorraine, et que, quand mesme ilz voudroient restituer
ces deux pièces, il ne s’ensuit pas que le Roy deust faire le mesme de la Lorraine, veu qu’il
y a tout un autre droit.
G.
7 Le traicte de Monçon] Korr. Ri in B1 ( es folgte noch, dann gestrichen, Et) statt A
( vgl. S. [55, 6] ) und B1 ursprünglich: De plus non seulement; gleichzeitig die Korrektur Ri
S. [138, 28–29] .
Vertrag von Monzon (1626); vgl. Genaueres S. [111, 36–41] .
7–11 toutes les – faicts] Für A vgl. S. [55, 6–8] und [55, 11–13] ( für S. [55, 9–10] vgl.
hier S. [138, 13–14] , 40–41 ).
8 iceluy, Et] Korr. Ri in B1 statt A ( vgl. S. [55, 6–7] ) und B1 ursprünglich: le Traicté
de Monzon, mais (Monzon ist Schreibweise B1; A stets Mouçon) ; gleichzeitig mit der Kor-
rektur Ri S. [138, 23–24] .
H.
tous les Ambassadeurs de tous les Princes chrestiens aux divers Traitéz de
Paix qui se sont faicts, |
11–12 et faire – tenu] Dieser Absatz wiederholt sich sinngemäß am Schluß von B1; vgl.
S. [139, 6–7] , 35–39. – In A anders; vgl. S. [55, 14–15] . Damit schloß in A2 die Instruk-
tion (für den Schluß in A1 vgl. S. [55, 6–8] , 19–22.
part des Roys en telles assemblées et quel rang ilz y ont tenu. |
Les nulitéz de l’eslection du Roy des Romains
Ferdinand III., gewählt am 22. Dezember 1636; vgl. S. [49, 42–44] .
des mémoires particuliers. |
13–14 Les nulitéz – particuliers] In A2 an früherer Stelle ( vgl. hier S. [138, 32–33] ,
bzw. S. [55, 8–10] ). Fehlt noch in A1 ( vgl. S. [55, 25–27] ).
Vgl. S. [18, 42–45] und Nr. 8 S. 132–135.
mauvaise résolution qu’elle prit de se séparer des intérestz du Roy et, en
suite, de se retirer hors du
3 Royaume] Hier ursprünglich Schluß der Handschrift B1 ( vgl. aber S. [139, 35–39] ).
Darunter folgen noch von Ri bzw. Charp die später gestrichenen Vorentwürfe der Textstellen
S. [137, 17–18] , S. [136, 25–26] und S. [136, 23–24] :
Le traicte faict Entre la Ducchesse de Mantoue Et le Marquis de Le-
ganes Monte Rey Et Saya Vedra [Et Saya Vedra ist Korr. Ri statt Ri ursprüng-
lich : Et Cu[v]ell[o]; durch Streichung verdorben].
BB. [ vgl. S. [136, 29–32] ] Le Traitté de Querasque et la ratification d’iceluy par
l’Empereur.
L’eschange de Pignerol avec M r de Savoie.
4–7 Un estat – leur rang] Diese beiden Absätze folgen in B 1 auf einem besonderen
Blatt (vgl. für den ursprünglichen Schluß S. [139, 3] , 26) und sind von Charp geschrieben, während
der Entwurf in seiner ersten Fassung von Cherré stammt (vgl. S. [136, 8–9] , 43. Die beiden
Stücke bieten eine sinngemäße Wiederholung – vielleicht eine Neufassung – der Textstellen
S. [137, 10–12] und S. [138, 11–12] .
Estats d’autres Souverains.
Estat des Cardinaux qui se sont trouvéz de la part des Roys aux Traictéz
de Paix et de confédération, et de leur rang.
Sonderinstruktion für die Verhandlungen der französischen Gesandten d’Avauxund Servien mit den Generalstaaten
Paris 1643 September 30
Zusammen mit der Hauptinstruktion wurde am 30. September 1643 in Paris
eine Sonderinstruktion für d’Avaux und Servien als Grundlage ihrer Verhand-
lungen in Den Haag ausgefertigt. Dort trafen die beiden Gesandten am 23. No-
vember 1643 ein. Es war ihre Aufgabe, vor dem Verhandlungsbeginn in Münster,
wohin sie erst Anfang bzw. Ende März 1644 weiterreisten, die französische
Friedenspolitik mit der der verbündeten Generalstaaten zu koordinieren.
Die Sonderinstruktion für Den Haag ist nur in Handschriften bekanntgeworden,
die sich der Stufe C der Hauptinstruktion zuordnen lassen. Es fehlen die früheren
Entwürfe.
C0: AE , Corresp. pol. Hollande 24 fol. 339–348’.
Lemma: Mémoire aux S rs Comtes d’Avaux et de Chavigny, Ambassa-
deurs extraordinaires et plénipotentiaires du Roy. Diese Handschrift
eines unbekannten Kanzlisten trägt marginal am Kopf den späteren Zusatz:
1642. C’est la première instruction qui avoit esté dressée. On peut la
mettre au commencement du Traitté de Munster. In Bleistift ein zwei-
ter späterer Zusatz von anderer Hand: 1643, Hollande, projet.
Wir wählen die Bezeichnung C0, weil die Handschrift unkorrigiert neben
d’Avaux noch Chavigny als Bevollmächtigten nennt, wie das Lemma zeigt.
Erst auf der Stufe C1 wird nachträglich sowohl in der Hauptinstruktion als
auch in der Sonderinstruktion für Den Haag der Name Chavigny gestrichen
und der von Servien eingesetzt
Vgl. für die Hauptinstruktion S. [60, 25–33] bzw. 17, S. [61, 33–35] und S. [67, 39–40] ; für
die Sonderinstruktion Abschnitt C1 S. [140, 21–23] ; vgl. auch S. [14, 36–41] .
Was die Datierung angeht, so wird man die Handschrift nicht weit von
C1 (also Spätsommer 1643) entfernen können. Sie liegt jedenfalls nach dem
Amtsantritt Mazarins am 5. Dezember 1642; denn erst jetzt wird Chavigny
als Gesandter nominiert, an Stelle Mazarins selbst, der unter Richelieu, also
auf der von uns mit B bezeichneten Stufe der Handschriften, an erster Stelle
vorgesehen war .
Der Zusatz projet ist insofern irreführend, als die Handschrift bis auf
eine Stelle keine Korrekturen aufweist und der Text bis auf geringfügige
Abweichungen bereits in endgültiger Fassung vorliegt. Es handelt sich somit
wohl um die Reinschrift eines unbekannt gebliebenen früheren Ent-wurfs.
C1: AE , Corresp. pol. Allem. 17 fol. 259–265’.
Lemma zunächst wie unter C0; dann wurde der Name Chavigny gestri-
chen und von anderer Hand durch Servient ersetzt ( frühestens Mitte Septem-
ber 1643, als Servien nominiert war).
Die Handschrift ist ein zweites Reinkonzept, das sich im betreffenden
Aktenband unmittelbar an die Handschrift C1 der Hauptinstruktion
anschließt
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt C1 S. [33, 2] – [34, 9] und die Beschreibung des Akten-
bandes S. [33, 26–37] .
ein. Beide Stücke sind also wohl in einem Zuge im Spätsommer 1643 entstan-
den
Vgl. zur Datierung von C1 der Hauptinstruktion S. [14, 33–44] .
gung C2.
C2: AE , Corresp. pol. Allem. 17 fol. 186–193.
Lemma am Kopf des Abdrucks S. [143, 15–21] . Hier liegt eine Ausfertigung
von der Art wie die Ausfertigung C2 der Hauptinstruktion vor; Handschrift,
Papier und Tinte sind gleich. Insbesondere ist die Unterzeichnung dieselbe: die
Unterschrift des Königs ist mit größter Wahrscheinlichkeit vom Kopisten
gezeichnet, die Unterschrift de Loménies dagegen eigenhändig. – Es fehlen Siegel,
so daß ebensowenig wie bei C2 der Hauptinstruktion nachzuweisen ist, daß
hier eine Ausfertigung vorliegt, die den Gesandten nach Den Haag mitgegeben
wurde
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt C2 S. [34, 10–21] und dazu S. [34, 37–45] .
C3: BN, Mss., F. fr. 4144 fol. 39–44.
Lemma wie unter C0, allerdings mit dem Namen Servien statt Chavigny.
Es handelt sich um eine zweite Ausfertigung, und zwar in dem pergamentge-
bundenen Heft, das außerdem nur noch die Ausfertigung C3 der Hauptin-
struktion enthält sowie die Kopie eines königlichen Erlasses vom 24. Januar
1644, der die Sonderinstruktion für Den Haag ergänzt und mit der Paraphe
de Loménies versehen ist
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt C3 S. [34, 22] – [35, 10] und dazu S. [35, 23–28] .
Wie bei allen Ausfertigungen der Haupt- und Sonderinstruktion ist die
Unterschrift de Loménie (Brienne) echt, die Unterschrift des Königs aber vom
Schreiber gezeichnet, und es fehlen wiederum Siegel. Somit kann auch hier
nicht nachgewiesen werden, daß ein Handexemplar für die Gesandten vorliegt.
Äußerlich, was Handschrift, Papier und Tinte angeht, besteht Überein-
stimmung mit der vorangebundenen Hauptinstruktion C3, so daß beide Stücke
sicherlich in einem Zuge entstanden sind und von Anfang an zusammengehörten.
Der Erlaß von Anfang 1644 ist später von gleicher Hand auf besser er-
haltenem Papier hinzugefügt worden.
C4: AE , Corresp. pol. Hollande 24 fol. 197–199’.
Lemma wie bei C2. – Diese Kopie ist vom gleichen Schreiber angefertigt
wie C4 der Hauptinstruktion, und sie teilt mit ihr die schweren textlichen
Mängel
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt C4 S. [35, 11] – [36, 3] und dazu S. [35, 29–41] .
Der unserem Text S. [147, 21–26] entsprechende.
gen
Die Handschrift springt z. B. an der in unserem Text S. [145, 9] entsprechenden Stelle sinnent-
stellend zu S. [145, 9–10] : donneroit tousjours des mouvements dans la Chrestienté; an
der S. [147, 11] entsprechenden Stelle sinnentstellend zu S. 147, 13: recommencer la guerre
avec les Espagnols, et leur départira toutes autres assistances.
Vgl. die S. [141, 30–33] genannten Beispiele; ferner heißt es z. B. an der unserem Text S. [146, 17]
entsprechenden Stelle: ou autre Prince de la Maison ou en dépendant [en statt d’icelle];
an der S. [146, 26] entsprechenden Stelle: soit qu’il n’intervienne qu’après; an der S. [146, 29]
entsprechenden Stelle fehlt das unentbehrliche y vor entendre; an der S. [148, 1] entsprechenden
Stelle nach Si après das unentbehrliche que; an der S. [148, 17] entsprechenden Stelle heißt es:
les assemblées, de concert entre lesdits Plénipotentiaires [et Députéz fehlt]; und an
der S. 149, 17 entsprechenden Stelle: qu’il a pour ce Duc, et à la proximité.
Wortlaut der Ausfertigungen willkürlich verändert
Wir nennen noch einige Stellen in unserem Text und fügen nur den Wortlaut von C4 hinzu:
S. [144, 6–7] : chers que ceux de leur République, et qu’elles les considèrent également.
S. [144, 8–9] : eu ordre de leurs M. M. en allant à Munster; S. [144, 11–12] : avec autant
de vigueur que les leurs propres. S. [145, 8] : n’estant plus retenue; S. [145, 17] : que ce
Prince l’a déjà témoigné au S r; S. [145, 30] : de se relâcher; S. [146, 6–7] : l’on obser-
vera ponctuellement; S. [147, 2–3] : à violer aucune des; S. [147, 6] : s’il vient jamais à
estre; S. [147, 19] : sans que l’on puisse faire Paix ni Trêve que; S. [148, 1–2] : les Espag-
nols expirée, ceux-ci donnent suject; S. [148, 9] : Tous les Traittés cy-devant faits; S.
[148, 26] : de leur bien persuader [auxdits S rs Estatz fehlt entsprechend] que; S. 148,
35–36: inviolablement pour le service du Roi, son fils; S. [149, 7–8] : très véritable
toutes les fois qu’il voudra l’éprouver. S. [149, 10] : Duc de Bouillon au sujet de Sedan;
S. [149, 13–14] : et [ statt cette affaire] aiant été faitte avec une entière justice du con-
sentement de ce Duc; S. [149, 24–25] : sera à propos de faire des offres civiles; S. 149,
29: Ambassadeurs doivent bien prendre garde.
A. Waddington, der die Ausfertigungen C2 und C3 offenbar nicht
kannte, veröffentlichte diese wertlose Kopie im Dokumententeil seines Werkes
(II S. 377–383. Bis auf sehr geringfügige Abweichungen
An der unserem Text S. [145, 2] entsprechenden Stelle fehlt y vor ait quelque, was C4 hat;
an der S. [145, 34] entsprechenden Stelle wird pas vor satisfait eingefügt, was auch in C4 fehlt;
an der S. [146, 4] entsprechenden Stelle fehlen – auch gegenüber C4 – die Worte: soit que
les uns et les autres concluent [ C4: fassent] la Paix ou la Trêve; an der S. [148, 36]
entsprechenden Stelle heißt es: et des alliés et amis statt C4: et de ses alliéz et amis.
– mit allen Fehlern der Vorlage – völlig getreu, also für die wissenschaft-
liche Benutzung unzureichend.
C5: AE , Corresp. pol. Allem. 56 fol. 284–289’.
Lemma wie bei C0, allerdings mit dem Namen Servien statt Chavigny. –
Diese Kopie ist von dem zweiten der beiden Kanzlisten angefertigt, die C5 der
Hauptinstruktion geschrieben haben
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt C5 S. [36, 4–18] .
band verheftet, der Korrespondenz zwischen Paris und Münster aus den Frie-
densverhandlungen vom September bis Dezember 1645 enthält. Da sie höchst-
wahrscheinlich gleichzeitig entstanden ist mit einer in diesem Band unmittelbar
folgenden, von gleicher Hand auf gleichem Papier geschriebenen Kopie der die
Hauptinstruktion ergänzenden Weisung vom 22. November 1645
Es handelt sich um die Addition à l’instruction de Messieurs les Plénipotentiaires,
contenant les intentions du Roy sur la négociation de Munster dans l’estat présent des
affaires, Paris le 22 novembre 1645.
Diese inhaltlich sehr bedeutungsvolle Ergänzung zur Hauptinstruktion, die erst aus dem Stand
der Verhandlungen von 1645 zu verstehen ist, wird in APW II veröffentlicht werden. Bisher
sind folgende Handschriften bekannt: AE , Corresp. pol. Allem. 49 fol. 122–134; ebd.
fol. 135–145’; AE , Corresp. pol. Allem. 56 fol. 290–309.
sich dieses Datum als terminus post quem an, sowohl für C5 der Sonderin-
struktion für Den Haag als auch der Hauptinstruktion. – Textlich ist
der Schreiber von C5 zuverlässig.
C6: BN, Mss., F. fr. 15870 fol. 496–504.
Lemma: Mémoire aux S rs Comtes d’Avaux et Servien, Plénipoten-
tiaires du Roy, du 24 juillet 1643. Das falsche Datum trägt diese von un-
bekannter Hand geschriebene Kopie auch am Textschluß.
Die Handschrift befindet sich in einer Sammlung von Instruktionen der
französischen Krone seit Ende des 15. Jahrhunderts, darunter auch Originale.
Diese Sammlung stammt aus den Papieren Harlays , enthält aber keine
Handschrift der Hauptinstruktion für Münster. Die Kopie der Sonderin-
struktion für Den Haag steht am Schluß eines Dossiers mit Stücken von
1642/43, so daß über ihre Entstehungszeit nichts zu ermitteln ist.
Wir legen dem Druck wie bei der Hauptinstruktion die Ausfertigung C2 zu-
grunde. Ihre Orthographie wird gemäß den orthographischen Grundsätzen beibehal-
ten . Als Randzeichen erscheint beim Text nur C0, womit angezeigt ist, daß die
Instruktion bereits auf dieser Stufe ihre endgültige Fassung gefunden hatte. Wir be-
rücksichtigen im Apparat die geringfügigen Abweichungen von C0 und C1, weil sie
vor den Ausfertigungen liegen. Dagegen werden Lesarten der späteren Handschriften
C4 bis C6 nicht aufgenommen, insbesondere auch nicht die Fehler der Kopie C4
bzw. der Edition von Waddington, weil sie den Apparat nur belasten würden.
Mémoire servant d’instruction que le Roy a commandé estre baillé au
Sieur Claude de Mesmes, Comte d’Avaux, Commandeur des ordres du Roy,
Surintendant des finances de France, et l’un des Ministres d’Estat, et au
Sieur Abbel de Servien, Comte de la Roche des Aubiéz, Conseiller de Sa
Majesté en touts ses Conseilz, estants deux des trois Plénipotentiaires nom-
méz par Sadite Majesté pour traitter de la Paix générale conjoinctement avec
ses alliéz, et envoyéz ses Ambassadeurs extraordinaires en Hollande. |
Lesdits S rs Ambassadeurs s’en allantz à Munster pour y traitter de la Paix
générale de la Chrestienté conjoinctement avec les alliéz de cette Couronne
passeront par la Hollande pour concerter avec M rs les Estatz Généraux des
Provinces Unies touchant les intérestz de la France et les leurs qui seront à
ajuster pour parvenir à la conclusion de ladite Paix .
Surquoy ilz leur représenteront que, l’alliance qu’ilz ont avec la France
estant affermie de longue main par les Traittéz
de bonne volonté qu’ilz ont receus des deffunctz Roys Henry le Grand et
Louis le Juste , l’intention du Roy à présent régnant et de la Reyne Régente,
sa mère , est de la maintenir à leur exemple. Et comme Leurs Majestéz
veulent les assister, ainsy que l’on a fait jusques à présent, pour leur donner
moyen de faire tousjours puissamment la guerre aux Ennemis communs
jusques à la conclusion de la Paix, aussy désirent-elles dans la conjoncture
de la négociation qui s’en doit commencer à Munster faire cognoistre
auxdits S rs Estatz que les intérestz de cette Couronne ne leur sont pas plus
chers que ceux de leur République, et qu’elles considèrent esgalement les
uns et les autres.
Que pour tesmoignage de cette vérité ilz ont eu ordre de Leurs Majestéz
en s’acheminant audit lieu de Munster de passer par la Hollande pour
avoir une particulière communication avec eux et estre informéz de leurs
intérestz, affin de les porter dans le Traitté général avec autant d’affection
et de vigueur que les propres affaires de la France.
Outre cela Leurs Majestéz ont estimé qu’il estoit de la prudence de tous
ceux qui sont intéresséz en la Paix de chercher les moyens de la rendre
assurée, et d’en convenir les uns avec les autres, affin d’oster aux Ennemis
qui ne la feront que par nécessité l’espérance de rentrer en guerre avec
succèz contre la France, lesdits S rs Estatz, et autres, avec lesquelz ilz con-
clueront ladite Paix .
Comme lesdits S rs Ambassadeurs demanderont auxdits S rs Estatz infor-
mation de leurs intérestz, ilz leur diront avoir charge de leur donner part
aussy de ceux de cette Couronne, pour preuve de l’entière confiance que
Leurs Majestéz ont en eux, s’assurant qu’ilz tiendront dans la négociation
de Paix la conduicte qui sera nécessaire pour les soustenir comme il est à
propos pour le bien public.
Que Leurs Majestéz ont plus d’esgard, en ce qu’elles prétendent conserver
des conquestes du deffunct Roy, au moyen qu’elles auront d’assurer d’autant
plus de cette sorte le repos de la Chrestienté qu’à l’utilité particulière de la
France. Et comme tout le monde doit désirer de le voir solidement estably,
elles estiment que les alliéz de cette Couronne seront très aises de faire tout
ce qui dépendra d’eux à ce qu’elle puisse retenir la plus grande partie
desdites conquestes.
Que plus la France demeurera puissante par le Traitté de Paix, moins les
Espagnolz seront en estat de la rompre, et s’ilz le font, Sa Majesté sera plus
en estat d’assister ses alliéz et empescher leurs desseins
Ähnlich die Begründung für die französischen Ansprüche in Sektion III der Hauptinstruktion;
S. [69, 1–20] .
Que les despenses que la France a faictes pour soustenir la guerre
Frankreich hatte auf Grund des Vertrages von 1634 (vgl. S. [143, 37–39] ) den Niederlanden
Subsidien in bedeutender Höhe gezahlt.
tant de succèz contre les Ennemis communs et pour faciliter à ses alliéz les
moyens d’agir contre eux sont immenses et méritent bien qu’elle en
recueille un fruict qui y ait quelque proportion.
Qu’il ne peut tomber dans l’esprit de personne sensée de conseiller à
Leurs Majestéz la restitution de tout ce que l’on a pris sur la Maison d’
Austriche pendant cette guerre, après qu’elle
D. h. das Haus Österreich; vgl. Hauptinstruktion Sektion I und III, S. [63, 7–27] , [69, 12–20] .
dentes des despouilles des Princes qui ne luy ont pu résister, par ce qu’elle ne
craindroit plus d’esmouvoir la guerre pour usurper le bien d’autruy,
n’estant point retenue par l’apréhension de perdre le sien propre. L’im-
punité luy donneroit tousjours la hardiesse d’exciter des mouvements dans
la Chrestienté, si, comme dans les heureux succèz de ses armes sa fermeté
luy fait conserver ce qu’elle a conquis, elle trouvoit dans l’adversité le
moyen de recouvrer par une Paix ce qui auroit esté conquis sur elle par
une juste guerre.
Comme lesdits S rs Ambassadeurs trouveront M r le Prince d’Orange et
M rs les Estatz dans la résolution de ne rien restituer de leur costé, ilz
n’auront pas grande peine à les persuader que la France en doit user de
mesme, ainsy que ledit S r Prince a cydevant tesmoigné au S r d’Estrade qu’il
estoit à propos de faire.
Ce que dessus estant généralement représenté à M rs les Estatz, lesdits S rs
Ambassadeurs demanderont à conférer particulièrement avec des Commis-
saires qui devront estre instruictz de leurs intentions et de leurs intérestz
pour ce qui est du Traitté de Paix.
Il faudra sçavoir d’eux, si M rs les Estatz veulent faire une Paix ou une
Trêfue avec les Espagnolz, surquoy il y a plus d’apparence qu’il se fera une
Trêve entre eux, aux mesmes conditions que celle qui a esté faicte autrefois
Spanisch-niederländischer Waffenstillstand vom 9. April 1609 ( J. Du Mont V 2 S. 99ff.).
Man glaubte allgemein, daß Spanien auch diesmal wieder nur einen Waffenstillstand schließen
werde, um eine formelle Anerkennung der Souveränität der Niederlande zu vermeiden. In Mün-
ster fand es sich jedoch zu einem Friedensschluß bereit.
que non pas une Paix, pour les raisons qui sont faciles à juger.
Si lesdits S rs Ambassadeurs trouvent M rs les Estatz dans le dessein de ne rien
restituer, ilz ne désapprouveront pas cette résolution et leur feront entendre
que le sentiment de Leurs Majestéz est aussy de retenir toutes les conquestes,
s’il se peut, ou la plus grande partie, et si l’on est obligé à se relascher que
ce soit de concert et par consentement commun.
Que l’un soustiendra les intérestz de l’autre jusques à ne pas conclurre,
ny mesme, s’il en est requis avancer la négotiation de Paix ou de Trêve, si son
compagnon n’est satisfait ou s’il ne se relasche sur le point qui sera contro-
versé de la conservation ou restitution d’une conqueste.
Que Sa Majesté voulant soustenir dans le Traitté général les intérestz
desdits S rs Estatz sans spécification ny limitation, aussy seront ilz obligéz
à soustenir ceux de la France, quoy que plus grandz que lors du Traitté de
1634, où ilz sont spécifiéz
Artikel VII des Vertrages von 1634 (vgl. S. [143, 37–39] ) verpflichtete die Generalstaaten
nur zur Garantie des damaligen französischen Besitzstandes, was z. B. das 1631 erworbene
Pinerolo einschloß. Mazarin will darüber hinaus die beiderseitigen Eroberungen seit 1635
garantiert haben.
Que Sa Majesté et M rs les Estatz venants à conclure une Paix ou une
Trêve, soit que les uns et les autres concluent la Paix ou la Trêve, ou que
l’une des parties face la Paix et l’autre la Trêve, si les Ennemis contreviennent
par après aux conditions de la Paix ou de la Trêve, on observera et exécutera
punctuellement de part et d’autre les articles sixiesme et neufiesme du
Traitté de l’année 1635 dont la teneur s’ensuit.
» Extraict du Traitté de 1635
Der hier wiedergegebene Text der Vertragsartikel weicht in Einzelheiten von dem bei
J. Du Mont ( vgl. S. [143, 38–39] ) gedruckten ab. Sinnverändernd sind jedoch nur zwei Ab-
weichungen im Artikel VI: S. [146, 12] elle y demeurera statt elle durera ( auch fehlt hinter
puissent traitter, S. [146, 14] , das Wort Paix) und an der Stelle von S. [146, 17] : autre prince de
sa maison ou deppendant d’icelle.
VI
L’armée du Roy estant entrée dans ledit pays et la rupture faicte entre les
deux Couronnes, comme il est dit cy dessus, elle durera jusques à l’entière
expulsion des Espagnolz des Pais Bas, sans que cependant Sa Majesté ny
lesdits S rs Estatz puissent traitter Paix, Trêve, ou suspension d’armes que
conjoinctement et d’un commun consentement. Et si ladite Paix venoit à
estre faicte en la façon susdite et que puis après le Roy d’Espagne, l’Empe-
reur, ou autre Prince de sa Maison, deppendant d’icelle directement ou
indirectement, attaquant [!] le Roy ou lesdits S rs Estatz en ce qu’ilz possèdent
dèz cette heure ou posséderont lors par les conquestes qu’ilz auront faictes,
Sa Majesté et lesdits S rs Estatz rompront conjoinctement avec ceux qui
attaqueront l’un d’eux, sans pouvoir diviser leurs intérestz ny faire en suite
aucun Traitté de Paix, Trêve, ou suspension d’armes que conjoinctement et
d’un commun consentement, ce qu’ilz feront pareillement en quelque tempz
que les Espagnolz attaquent cy après directement ou indirectement les
Estatz et possessions de Sa Majesté ou desdits S rs Estatz, soit qu’il inter-
vienne un Traitté de Paix auparavant, soit qu’il n’intervienne pas.
IX
Au cas qu’après ce Traitté de rupture signé et ratiffié on vienne à faire la
Paix, Trêve, ou suspension d’armes, elle ne se pourra conclurre ny y entendre
que conjoinctement et d’un commun consentement du Roy et desdits S rs
Estatz, avec obligation de rompre aussy conjoinctement et entrer en guerre
avec les Espagnolz et leurs adhérans toutes les fois qu’ilz viendront à
violer ou enfraindre aucune des conditions accordées par le Traitté de Paix
ou Trêve qui en sera fait, sans que par après on puisse aussy jamais faire
aucun nouveau Traitté de Paix ou Trêve que conjoinctement et d’un
commun consentement, à condition que, s’il vient encore à estre violé, Sa
Majesté et lesdits S rs Estatz entreront conjoinctement en guerre ouverte
avec ceux qui en seront infracteurs.«
Si M rs les Estatz ne font qu’une Trêve
Im folgenden wird der in den Bündnisverträgen nicht vorgesehene Fall erörtert, daß die General-
staaten mit Spanien nur einen Waffenstillstand schließen, Frankreich aber zum Frieden kommt,
der ihm die Wiederaufnahme der Feindseligkeiten nach Ablauf des spanisch-niederländischen
Stillstandes verwehren, also die Erfüllung seiner Bündnisverpflichtungen gegenüber den Nieder-
landen unmöglich machen würde. Für diesen Fall bedürfte der Vertrag von 1635 einer Änderung,
von der im folgenden die Rede ist. Vgl. dazu Chéruel I S. LVIII ff.
trouvera lors qu’elle expirera obligé par la Paix qui aura esté conclue à
Munster à ne pas recommencer la guerre comme lesdits S rs Estatz, mais en
ce cas Sa Majesté les assistera de douze cens mil livres par chacun an, tant
qu’ilz seront en guerre avec les Espagnolz, et leur départira toutes autres
assistances qu’il luy sera possible sans contrevenir au Traitté de Paix
Die indirekte Unterstützung einer krieg führenden Macht, nach dem heutigen Völkerrecht mit
den Pflichten der Neutralität unvereinbar, galt damals nicht unbedingt als neutralitätswidrig.
So verknüpft H. Grotius S. 807 ( l. III c. 17 § 3) diese Frage mit der des gerechten Krieges:
Vicissim eorum qui a bello abstinent officium est nihil facere quo validior fiat is
qui improbam fovet causam, aut quo justum bellum gerentis motus impediantur. In
re vero dubia aequos se praebere utrisque …, d. h. nur im zweiten Falle gibt es eine
unbedingte Neutralität.
Moyennant cela
D. h. vermittelst der Neutralität Frankreichs, die es ihm ermöglichen würde, zwischen Spanien
und den Niederlanden zu vermitteln. Die nächsten beiden Sätze beziehen sich also nicht auf den
jetzt zu schließenden Frieden oder Waffenstillstand (denn für diesmal ist Frankreich ja noch
kriegführende Partei), sondern auf einen solchen, der etwa künftig nach Wiederausbruch der
Feindseligkeiten zwischen Spanien und den Niederlanden unter französischer Vermittlung zu
schließen und von Frankreich zu garantieren wäre.
sans l’intervention du Roy qui se rendra garend du Traitté de ladite Paix ou
Trêve, en sorte que, si lesdits Estatz sont attaquéz par les Espagnolz au
préjudice d’iceluy, Sa Majesté rentrera en guerre contre eux avec lesdits S rs
Estatz, sans que l’on puisse en suite faire Paix ou Trêfue que conjoinctement
et d’un commun consentement.
Comme en cas pareil, si cette Paix ou Trêve estant faicte avec l’interven-
tion de Sa Majesté la France est attaquée par les Espagnolz, soit en ses
anciennes possessions, soit dans ses conquestes, M rs les Estatz seront tenus
de rentrer en guerre contre eux avec Sadite Majesté, sans aussy que l’on
puisse en suite faire Paix ou Trêfue que conjoinctement et d’un commun
consentement.
Si après que la Trêve qui se doit faire à Munster entre M rs les Estatz et les
Espagnolz sera expirée les Espagnolz donnent suject à Sa Majesté de
rentrer en guerre contre eux, elle ne sera plus obligée à l’assistance de
douze cens mil livres par an, et M rs les Estatz seront tenus de continuer la
guerre de leur part contre lesdits Espagnolz, en sorte que l’on ne fera en
suite ny Paix ny Trêve avec eux que conjoinctement et d’un commun con-
sentement, surquoy le susdit article neufiesme dudit Traitté de 1635 sera
punctuellement observé.
Touts les Traittéz qui ont esté faicts cydevant entre cette Couronne et
lesdits S rs Estatz demeureront en leur force et vigueur et seront observéz
et exécutéz selon leur forme et teneur, sinon en ce qui aura esté desrogé
aux précédents par les postérieurs.
Outre ce que dessus arresté et conclu entre le Roy et lesdits S rs Estatz pour
la seureté de la Paix et de la Trêve, s’il est jugé expédient par les Plénipoten-
tiaires et Députéz de Sadite Majesté, de la Couronne de Suède, desdits
S rs Estatz, et autres, de conférer ensemble, soit au lieu tiers qui sera nommé
pour les assemblées et le concert desdits Plénipotentiaires et Députéz, soit à
Munster mesme, les Plénipotentiaires desdits S rs Estatz s’y trouveront avec
suffisant pouvoir pour convenir avec les autres de tout ce qui sera estimé
nécessaire pour assurer le repos public, et de signer sur touts Traittéz et
articles .
C’est à peu prèz ce que lesdits S rs Ambassadeurs auront à conclurre et
signer au nom du Roy en vertu du plein pouvoir que Sa Majesté leur donne
avec les Commissaires desdits S rs Estatz qui devront estre pareillement
fondéz de plein pouvoir de leur part.
Il importe extrêmement de bien persuader auxdits S rs Estatz que la France
ne sera jamais capable de faire des négociations secrètes avec le Roy d’Espag-
ne, affin qu’ilz ne se laissent point surprendre aux artifices dont l’on usera
pour leur faire croire le contraire, surquoy lesdits S rs Ambassadeurs leur
remettront en mémoire ce que l’on a fait jusques icy en toutes les occasions
que les Ennemis ont essayé de l’engager en telles négociations, dont ilz
assureront lesdits S rs Estatz que la Reyne est très esloignée, et que pendant
sa Régence ilz cognoistront en elle autant de sincérité en l’observation des
alliances et des choses promises que du tempz du deffunct Roy, Sa Majesté
estant résolue de les maintenir inviolablement pour le bien commun du
Roy, son filz, et de ses amis et alliéz.
Lesdits S rs Ambassadeurs auront particulièrement à tesmoigner à M r le
Prince d’Orange une entière confiance de la part de Leurs Majestéz, con-
férant avec luy de tout ce que dessus en la manière qu’ilz jugeront plus à
propos, avant que d’en traitter avec M rs les Estatz et leurs Commissaires .
Ilz luy parleront en termes si précis des sentimens d’estime et d’affection
que la Reyne a pour luy qu’il ait tout suject de croire qu’il sera tousjours
icy en mesme et plus grande considération que du vivant du Roy deffunct,
luy tesmoignant qu’il n’y a rien que Sa Majesté ne voulut contribuer pour le
bien et avantage de sa personne et de sa Maison, ce qu’il cognoistra très
véritable toutes fois et quantes qu’il le voudra esprouver.
Il est trop judicieux pour ne pas cognoistre qu’il est impossible à Sa
Majesté de contenter M r le Duc de Bouillon pour ce qui est de Sédan
Herzog Friedrich Moritz von Bouillon, Fürst zu Sedan, hatte sich 1642 an dem Aufstand des
Grafen von Soissons gegen König Ludwig XIII. beteiligt und daraufhin Sedan verloren, das einem
königlichen Gouverneur unterstellt wurde. Die Oranier waren mit ihm verwandt und setzten
sich daher für seine Restitution ein. Das muß nach einer Äußerung Mazarins (bei Chéruel
I S. 251) im Juli 1643 gewesen sein.
cette affaire n’estant pas du tempz de sa Régence, mais du Règne du Roy
deffunct, à laquelle elle ne sçauroit toucher en qualité de Régente et Tutrice
du Roy, sans encourir un blasme général; cette affaire ayant esté faicte avec
entière justice et avec le consentement de M r le Duc de Bouillon qui par
conséquent ne peut désirer luy mesme avec raison que la Reyne y change
rien, de sorte qu’elle attribue plustost l’instance que ledit S r Prince luy a
faicte sur ce suject à l’affection qu’il a pour ledit S r Duc selon la proximité
qui est entre eux, qu’à aucune espérance qu’il ait eue que Sa Majesté peut
le contenter en cette occasion, où il s’agit de chose si importante au Roy, son
filz, et à cette Couronne.
Le S r de la Thuilerie, Ambassadeur du Roy en Holande, devra avoir
communication du présent mémoire et agir conjoinctement avec lesdits S rs
Ambassadeurs extraordinaires sur tout ce que dessus.
Ilz conféreront avec luy et avec le S r d’Estrades
propos qu’ilz facent des offres civiles à M r le Prince d’Orange de la part de
la Reyne sur ce qui se passe par delà touchant son auctorité, l’assurant
que, s’il estimoit que l’on peut contribuer quelque chose de deçà pour la
maintenir, Sa Majesté le feroit avec beaucoup d’affection. Cette matière
estant délicate, lesdits S rs Ambassadeurs auront bien à prendre garde,
s’ilz devront y entrer et de quelle sorte. |
Fait à Paris le dernier jour de septembre 1643 |
Louis
de Loménie
11
Zusatzinstruktion für die französischen Gesandten in Münster mit Konzeptionen eines Gesamtfriedens
In der Einleitung S. 12f. ist dargelegt, daß Richelieu wahrscheinlich gleichzeitig
mit der Arbeit am Entwurf B1 der Hauptinstruktion, also im August/September
1641, die Konzeption einer Zusatzinstruktion einleitete. Auf der Stufe B2 ist aus
der Hauptinstruktion eine Sektion herausgelöst worden
Rücksicht auf einen ähnlichen Abschnitt, eine party, der Zusatzinstruktion
In den Grundlinien stimmen die ausgeschiedene Sektion XIII (Nr. 6 S. 123 ff.) und das vierte
Projekt der Zusatzinstruktion (vgl. in Nr. 11 S. [155, 12–27] ) überein:
1. Frankreich erhält die Grafschaft Burgund und gibt Arras auf; es behält Hesdin und verlangt
die Schleifung von Bapaume.
2. Frankreich erhält die Grafschaft Roussillon; es macht seine Rechte auf Navarra geltend. –
Gerade in dem letzten Punkt zeigt die Zusatzinstruktion aber eine Wende an. Während Richelieu
in der alten Sektion XIII einen Verzicht auf die Rechte über Navarra nicht ausschloß, sogar als
nützlich bezeichnete, sofern er gegen andere Vorteile von gleichem Gewicht ausgesprochen würde,
besagt ein späterer Einschub in die Zusatzinstruktion umgekehrt, der Verzicht sei ausgeschlossen;
zwar könne er für den Augenblick von großem Nutzen sein, sei dem Staat im Hinblick auf die
Zukunft aber abträglich. Ähnlich übrigens die Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
Frankreich; vgl. in Nr. 12 (S. 161 ff.) S. [187, 24–26] , [188, 3–13] .
hat Cherré den einleitenden Satz der Sektion marginal an den Anfang der Zusatz-
instruktion übertragen
Vgl. die Texte S. [124, 7–12] und S. [152, 6–11] .
In dieser sogenannten Zusatzinstruktion werden fünf Konzeptionen eines Friedens-
schlusses sowie die Bedingungen eines Waffenstillstandes aufgestellt. Es entsprach
offenbar, wie ein ganz ähnliches Aktenstück von 1629 zeigt
Vgl. M. Avenel III S. 438ff., 8. oder 9. Oktober 1629: Divers partis auxquels le roy
donne pouvoir à M. le mareschal de Créquy et au S r Marini, son ambassadeur en
Piémont, de conclure la paix d’Italie avec le marquis de Spinola ou autre de la part
de l’Empereur, s’ils y condescendent. – Das Aktenstück umfaßt vier Projekte.
Richelieus, den möglichen Wegen einer bevorstehenden Verhandlung im voraus
nachzuspüren.
Die Überlieferung ähnelt der des Aktenstücks Nr. 12 (einer Aufzeichnung über
die alten Rechte der Krone Frankreich); denn zur Zusatzinstruktion sind uns
nur Handschriften der B-Stufe, ein Entwurf und zwei Kopien dieses Entwurfs,
bekanntgeworden, alle drei unmittelbar bei dem entsprechenden Text der Haupt-
instruktion. Es fehlt eine Ausfertigung. Aber am Anfang der Zusatzinstruktion
steht eine ausdrückliche Zweckbestimmung für die Arbeit der französischen Ge-
sandten
Vgl. S. [152, 12–15] .
erst erscheinenden Sektion XXII différents partys, die die Gesandten vorschlagen
könnten
Vgl. in Nr. 5 (S. 58 ff.) S. [117, 27–28] .
Stellen zu urteilen, hat die Zusatzinstruktion auch auf der C-Stufe Geltung besessen
und ist den Gesandten mitgegeben worden.
B1: AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 411–418’.
Am Kopf der Handschrift von dem Kanzlisten, der die Entwürfe B1 und
wohl auch B2 der Hauptinstruktion später mit marginalen Kopfvermerken
versehen hat
Vgl. zu Nr. 5: Abschnitt B1 S. [29, 7–8] und B2 S. [31, 3–5] . – Zur Bezeichnung dieses
Entwurfs als B1 ist zu sagen: Handschriftlich hat er Verwandtschaft mit B1 der Haupt-
instruktion (Richelieu, Charpentier, Cherré. Ferner sind beide Stücke gleich zu datieren, d. h.
wohl nebeneinander im August/September 1641 begonnen worden (vgl. S. [13, 21–23] bzw. ab
S. [12, 12] ). – Aber B1 der Zusatzinstruktion ist im Unterschied zu B1 der Hauptinstruktion
– es wurde bis zur Unübersichtlichkeit korrigiert – so übersichtlich geschrieben, daß ein Rein-
konzept B2 nicht unbedingt erforderlich war. Deshalb hat es wohl auch auf der Stufe B2
Gültigkeit behalten, und man würde genauer von B1/2 sprechen.
Diese Doppelrolle wird insbesondere durch die Übertragung der einleitenden Sätze der allen
Sektion XIII (Nr. 6 S. [124, 7–12] ) in die Zusatzinstruktion (vgl. S. [152, 6–11] ) bewiesen.
Denn das kann, da Sektion XIII in B2 der Hauptinstruktion zunächst noch gestanden hat und
dort erst nachträglich ausgegliedert wurde, nur auf der Stufe B2 geschehen sein.
Diesen Entwurf erwähnt bereits Avenel . Er ist von Charpentier
geschrieben. Die marginal zugesetzte Einleitung, einzelne Zusätze sowie
das letzte, das sechste Projekt stammen von der Hand Cherrés. Richelieu hat
den Entwurf gelegentlich korrigiert.
Benutzt von F. Dickmann S. 551.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 95–108’.
Eine Kopie von der Hand Cherrés, enthalten in dem Dossier, das neben
der als B3 bezeichneten Handschrift der Hauptinstruktion die auch von uns
zusammen mit ihr veröffentlichten vier Dokumente enthält, darunter noch zwei
andere von der Hand Cherrés
Vgl. die Übersicht über das Dossier S. [31, 20–23] , 36–45; für die von Ch geschriebenen Stücke
S. [31, 23–24] , 46. – Vgl. zur Datierung des Dossiers B3: vor Juli 1642, S. [10, 10–15] .
weichungen von der Handschrift B1 auf und geht wahrscheinlich auf ein
nicht bekanntes Zwischenglied zurück .
Benutzt von F. Dickmann S. 551.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 334’–338’.
Diese Kopie in einer Gesamtkopie des unter B3 beschriebenen Dossiers
stimmt mit B3 der Zusatzinstruktion überein.
Wir legen dem Druck entsprechend den Editionsgrundsätzen S. 36f. die späteste
Fassung, B3, zugrunde. Als Randzeichen für die Entstehung des Textes gilt durch-
weg B1. Über Korrekturen und Zusätze in B1 sowie die geringfügigen Abweichungen
von B3 gibt der Apparat Aufschluß. B4 bleibt wie die anderen Stücke des Dossiers
B4 unberücksichtigt.
Divers partis, selon lesquelz on peut accommoder les différens qui sont
entre la France et la Maison d’Autriche
6–15 Il est – de la Cour] Die ganze Einleitung hat Ch in B1 dem ursprünglich mit dem
Lemma und der ersten party (S. [152, 4–5] , 16) beginnenden, von Charp geschriebenen Text (vgl.
Vorbemerkung zu B1 S. [151, 7–9] ) auf dem Rande zugesetzt. Vgl. zur Textgeschichte des ersten
Abschnittes dieser Einleitung S. [152, 28–31] .
6–11 Il est – remédier] Dieser Passus stammt fast wörtlich aus der von Ri konzipier-
ten Einleitung der als Nr. 6 S. 124 ff. gedruckten ausgeschiedenen Sektion XIII der Hauptinstruk-
tion (vgl. S. [124, 7–12] , 26–28. Für den Zusammenhang beider Stücke vgl. Einleitung S. 12,
12– [13, 20] , die Vorbemerkung zu Nr. 6 S. [123, 18–22] und zu Nr. 11 S. [150, 5–9] , 24–37.
ditionsse peut conclure le Traité de la Paix, par ce que cela
deppend
8 des avantages] Im Marginaleinschub Ch in B1 ( vgl. S. [152, 24–26] ) hieß es ursprüng-
lich genauso wie in der von Ri konzipierten Einleitung der ausgeschiedenen Sektion XIII ( vgl.
S. [152, 28–31] und S. [124, 9–10] ): des moindres ou plus grands avantages. 〈Ch〉
strich die im Text fehlenden Worte.
sur les Espagnolz qui ne se réduiront jamais à la raison que
par le mauvais estat de leurs affaires et l’impuissance d’y
remédier.
Cependant, pour
12 n’envoier pas] Korr. Ch in seinem Marginaleinschub in B1 (vgl. S. [152, 24–27] ) statt eines
gestrichenen Ansatzes, von dem das Verb durch Streichung unleserlich geworden ist; zu entziffern
nur das darauf folgende l’esprit à.
12 idée] Folgt gestrichener Ansatz Ch in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. [152, 24–27] ):
de ce qui peut ( vgl. den endgültigen Wortlaut S. [152, 13] : de ce qui pourroit).
générale de ce qui pourroit estre fait en ce sujet,
suivans, sans pouvoir de rien conclure que par les ordres particuliers qu’ilz
en recevront de la Cour.
Premier party
La Maison d’Autriche aiant souvent fait la Paix en retenant ce qu’elle
avoit conquis, lors que les Traitéz de Paix ont esté faicts pendant qu’elle
avoit des avantages dans la guerre, les Espagnolz ne sçauroient trouver à
redire à la proposition qui peut estre faite de faire la Paix à condition que
la France, après avoir tant perdu par les Traitéz passéz avec la Maison
d’Autriche, demeure en possession de ce qu’elle a conquis sur elle.
Par ce party le Roy retiendra la Lorraine, et la Maison d Autriche sera
obligée non seulement à ne rien faire en faveur de ceux qui y voudroient
troubler le Roy directement ou indirectement, mais en outre à assister Sa
Majesté, si on vouloit entreprendre quelque chose au préjudice de ce qui
sera arresté en cet article.
Pignerol demeurera entre les mains du Roy avec l’eslargissement dont
il sera convenu avec Madame.
Les places du Piedmont occupées par les deux Couronnes dans les Estats
du Duc de Savoie seront rendues à Madame et mises en seureté.
Le Roy tiendra garnison dans la ville et citadelle de Casal, ainsy que les
Espagnolz font à Sabionnette, Piombino, Corregio, et autres lieux
leur appartiennent pas et dont on pourroit plus justement de-
mander la restitution aux Princes ausquelz ces places appar-
tiennent que celle de Casal, veu que Casal a esté volontai-
rement mis entre les mains du Roy par feu M r de Mantoue,
et que son petit filz n’est pas en aage de conserver une place
de cette importance, et le Duc de Mantoue jouira librement de tous
ses revenus et de ses droicts, sans qu’il en soit rien diminué pour la garnison.
Enfin Sa Majesté demeurera en possession de toutes les places conquises
sur la Maison d’Autriche, tant ès Pays Bas que Luxembourg, Bourgoigne,
Roussillon, Alsace, et Alemagne.
Il semble qu’arrester le progrèz des armes de la France n’est pas peu faire
pour les Espagnolz dans le mauvais estat auquel sont leurs affaires, pourveu
qu’on trouve des tempérammens raisonnables pour ce qui est de la Cata-
logne et du Portugal.
Et il est à notter que, par ce que Sa Majesté nous a donné de Ses intentions,
signé de Sa main
du Roy d’Espagne au préjudice de la donation qu’ilz ont faite à Sa Majesté
de leur pays.
Second party
Le Roy retiendra la Lorraine ainsy qu’au premier party, si ce n’est qu’il
consente pour le bien de la Paix à donner quelque entretènement honorable
au Duc Charles ou, à cause de son humeur extravagante, à son frère.
Ce qui concerne l’Italie sera tout ainsy qu’il est porté dans le susdit party,
si ce n’est que la garnison de Pignerol sera limitée à 2 mile hommes dans la
ville, outre les 500 ordinaires de la citadelle.
Et qu’à l’esgard de Cazal, au lieu que par le premier party il y devroit
avoir tousjours une garnison françoise, payée aux despens du Roy, par ce
second elle y demeurera seulement jusques à ce que le Duc de Mantoue
soit en aage de pouvoir garder son bien luy mesme.
On peut aussy par ce second party s’abstenir de faire instance pour la
restitution de Sabionnette et de Corregio, ce qui est favorable aux Espagnolz.
Par ce second party, au lieu de retenir tout ce qu’on a conquis sur la
Maison d’Autriche, on pourroit retenir seulement Hesdin, Arras,
9 Len s] Textzusatz Ri in B1; zur Streichung an späterer Stelle vgl. S. [154, 33–34] .
ample au delà d’Arras.
Et en ce cas on restituera à l’Espagne
réduit en vilage, Casteau Cambrésis, Danviliers, et les chasteaux qu’on tient
dans la Franche Comté.
A l’esgard de l’Empereur le Roy retiendra Saverne, Schlestat, Benfeld,
si on le peut avoir , Brissac, et un autre passage proche sur le Rhin, et les
lieux entre d’eux nécessaires au passage et à la subsistance des susdites
places.
Si lesdits lieux deppendent de l’Empire, le Roy en rendra la mesme
recognoissance que faisoient ceux qui en estoient Seigneurs auparavant.
Sa Majesté pourroit par ce second party rendre Hagnau à l’Empereur,
comme aussy Colmar et Rhinfeld, en les faisant tomber entre les mains
du Duc de Bavières pour gage de la mutuelle union qui doit estre entre la
France et luy.
Quand au Roussillon,
justice et les intentions du Roy requièrent qu’on le retienne.
Pour ce qui est de la Catalogne, on y pourroit chercher quelque expé-
dient qui ne met point la liberté des Catalans en compromis.
Pour ce qui est du Portugal, le Roy n’estant aucunement obligé au Roy de
Portugal de faire la guerre pour sa deffense, Sa Majesté
29 demeurera] Im Zusatz Ch in B1 ( vgl. S. [154, 36–37] ) folgte ursprünglich ein wieder
gestrichener Ansatz: en l’estat auquel elle est sans obligation de faire ny pour …
liberté
30 de faire] Korr. Ri in B1, im Zusatz Ch ( vgl. S. [154, 36–37] ), statt darin ursprünglich
nur: de.
Troisiesme party
Pour la Lorraine, l’Italie, et l’Alsace, il n’y a rien à changer du second
party. Seulement ce troisiesme party aura-t-il cette différence qu’au lieu de
retenir Arras, Bapaumes, et Landrechy, on raseroit Bapaume et rendroit-on
Arras et Landrechy.
Moyennant la cession du Comté de Bourgoigne pour conjoindre ce qui
demeureroit de l’Alsace entre les mains du Roy avec la Lorraine et la France.
Dans ce party le Roy pourroit encores céder les droicts qu’il a sur l’Isle
[Lille], Dunquerque, Graveline, et Bourbourg .
Pour ce qui est du Roussillon, de la Catalogne, et du Portugal, comme
aux précédents partis.
Quatriesme party
Le quatriesme est que, la Lorraine, Pignerol, et l’Alsace demeurans selon
le second party,
on donnast à la France le Comté de Bourgoigne et le Charolois, les
Comtéz de Roussillon et de Cerdagne,
que le Roy, en retenant Hesdin et démolissant Bapaumes, remit Arras,
Lens, la Bassée, Cateau Cambrésis, Landrechy, et Danviliers,
qu’il cédast les droicts qu’il a sur ce que les Espagnolz ont usurpé de la
20 Navarre] Randnotiz Charp in B1, später wieder gestrichen: Ce party pour la cession de
la Navarre n’est pas faisable. Der Gedanke wird im Zusatz Ch unter der party ausgeführt;
vgl. S. [155, 23–27] ( bzw. 39–40).
velines, et Bourbourg,
et qu’on prit un tempéramment raisonnable pour la Catalogne et le
Portugal.
droicts sur la Navarre
24 qui] Hier gestrichener Ansatz Ch im Zusatz Ch in B1 ( vgl. S. [155, 39–40] ): qu’il
[ geschrieben quil; davon bleibt qui] ne faict jamais.
24 que] So B3; in B1, Zusatz Ch ( vgl. S. [155, 39–40] ), fehlt que.
mesme on en pourroit présentement tirer une notable utilité, elle seroit
à l’avenir estimée préjudiciable à l’Estat et perdroit de réputation ceux qui
l’auroient consenty.
Cinquiesme party
Le 5. e est que la Lorraine, Pignerol, et l’Italie demeurassent comme il est
dit au second party,
qu’on donnast à la France le Comté de Bourgoigne et le Charolois, le
Comté de Roussillon et de Cerdagne,
que le Roy retinst Hesdin, Arras,
3 Lens ] Textzusatz Ri in B1; zur Streichung an späterer Stelle vgl. S. [156, 23–24] .
pays d’entre d’eux et une banlieue ample au delà d’Arras,
et que Sa Majesté
5 remette] In B1 folgte ursprünglich noch Lens et, von 〈Ri〉 beim Zusatz an anderer Stelle
gestrichen ( vgl. S. [156, 22] ). Vgl. für denselben Vorgang S. [154, 32–34] .
Danviliers, Brizac et toute l’Alsace, soit à l’Archiduc
la France, laquelle aparemment ne peut estre qu’imaginaire, soit à M r de
Bavières, à condition de ne donner jamais passage par ledit Brizac et autres
places restituées contre la France .
Outre ce que dessus la France sera obligée de prendre un tempéramment
raisonnable pour la Catalogne, d’autant plus aisé que le Roussillon qui est
contigu à la Catalogne demeureroit au Roy.
Pour ce qui est du Portugal – idem comme aux autres partis.
14 Sixiesme] In B1 wird Charp hier von Ch abgelöst (vgl. Vorbemerkung zu B1 S. [151, 7–9] .
Vgl. aber noch einen späteren Einschub Charp: S. [158, 1–14] (dazu S. [158, 21–23] .
qui se peut convertir en Paix
16 Par ce party] Randnotiz Ch in B1, nach B3 übernommen: Ce party est proposé pour n’
obmettre aucune chose qui semble pouvoir establir le repos dans la Chrestienté, afin que,
s’il estoit [ B1: du tout] impossible de faire présentement une Paix, on voye, si on pourra
plus aisément parvenir à faire une Trêve non manifestement captieuse, comme sont toutes
celles de peu de durée que les Espagnolz ont proposées jusques à présent, non pour faire
cesser les troubles de la Chrestienté, mais pour se mettre en estat de les recommancer
plus que jamais et en sorte qu’au lieu qu’ilz y ont maintenant du desavantage ilz y
gaignassent à l’avenir.
Cependant, par ce que les Espagnolz ny nous ne prétendons pas avoir
droit de retenir les places du Piedmont qui sont entre les mains des uns
et des autres depuis la mort du Duc Victor Amadée
Am 8. Oktober 1637; vgl. zur Sache S. [76, 44–47] .
entre les mains de Madame avec les conditions requises à la seureté
desdites places.
Si ce pendant les Espagnolz veulent absolument retenir Verseil et Trin,
il y faudra consentir, la France retenant aussy Cannys avec les entrées des
vallées, et Carmagnolle .
Quand à Cazal, il demeureroit entre les mains du Roy, Mons r de Mantoue
jouissant entièrement de ses revenus et de ses droictz.
Pour ce qui est de la Lorraine, le Roy demeurera en l’estat auquel il est
avec le Duc de Lorraine, tant en vertu des droictz de la guerre que de la
teneur des conventions faites avec luy, et ce pendant, outre la pension de
quarente mile escus que l’on donne à Madame de Lorraine, on donnera au
Duc Charles deux cens mil livres.
Toutes les places que le Roy a conquises sur la Maison d’Autriche
demeureront entre ses mains pendant la Trêve qui sera de vingt ans.
Les seuretéz de la Trêve seront une ligue, tant des Princes d’Alemagne que
d’Italie, lesquelz s’obligeront de prendre tous les armes selon la façon, dont
il sera convenu, contre l’infracteur de ladite Trêve, ce qui devra estre
observé avec tant de religion que tous les intervenans en ladite Trêve se
sousmettront aux censures de l’Eglise au cas qu’ilz manquent à faire ce qui
sera porté par ledit Traité pour la conservation du repos de la Chrestienté,
auquel cas Sa Saincteté s’obligera avec le S t Siège pour luy et pour ses
successeurs, non seulement à décerner lesdites censures, mais à prendre les
armes contre l’infracteur dudit Traité.
Un article de ladite Trêve doit porter que, si auparavant qu’elle expire
on n’a peu convenir de la Paix, on s’assemblera de nouveau pour faire tous
effortz pour empescher qu’on n’en vienne aux armes, par quelque moyen que
ce puisse estre, et on ne pourra prendre lesdites armes qu’un an après qu’on
aura déclaré n’avoir peu trouver le moyen de venir à la Paix.
Quand à
27–29 la raison – à présent] Marginaleinschub Ch in B1, ursprünglich fortfahrend, dies dann
gestrichen: et sy les Espagnolz prétendent. Statt dessen hatte B1 ursprünglich: il faudroit par
ledit Traité qu’elle dcmeurast libre de la sujection d’Espagne, sans estre assujettie à la
France, en la protection de laquelle elle seroit seulement, comme aussy en celle de tous
les intervenans au Traité, sans que pendant ladite Trêve le Roy d’Espagne peust direc-
tement ny indirectement faire aucunes praticques pour en faire changer l’estat.
qui laissent les choses en l’estat auquel elles sont, elle demeure en l’estat
auquel elle est à présent.
Pour le Portugal il faudroit
auquel elles sont, convenant de certains juges pour examiner et décider le
droit
32 des parties] Hier ursprünglicher Schluß des Aktenstückes in B1 ( vgl. aber S. [158, 21–25] ).
1 En suite] In B1 sind von der hier beginnenden, auf einem später zugelegten Blatt stehenden
Schlußbetrachtung die ersten Abschnitte von Charp geschrieben (in unserem Text S. [158, 1] –
14. Darunter folgt der letzte Abschnitt (S. [158, 15–20] ) in sehr hastigen Schriftzügen von der
Hand Ch, wahrscheinlich zu einem späteren Zeitpunkt angefügt und gleichzeitig mit der an den
Charp-Abschnitten von Ch vorgenommenen Korr., die S. [158, 26–28] ausgewiesen ist.
avec vérité
2 que maintenant] Korr. Ch auf dem zugelegten Blatt in B1 ( vgl. S. [158, 21–25] ) statt
Charp hier ursprünglich: que présentement; dafür setzte Ch zuerst: qu’en l’estat auquel on
est, dann que maintenant.
que
L. Battifol S. 192, der diesen Satz nach dem Zitat von M. Avenel VII S. 803 anführt,
bezieht ihn einseitig auf den Gedanken einer Annexion des Elsaß, die Richelieu demnach als
»chimärisch« bezeichnet hätte. Er stützt damit seine These, daß Richelieu bis zu seinem Tode
nie an eine solche Annexion gedacht habe. Der Zusammenhang ergibt aber eindeutig, daß das
chimérique sich auf die Gesamtheit dieser projects bezieht, die nur wegen der augenblicklichen
Kriegslage, nicht aber für alle Zeit als chimärisch betrachtet werden. Man kann diese Ansicht
aber nicht einseitig nur auf eines der Projekte oder nur auf die Annexion des Elsaß beziehen.
tempéramment, par lequel elles puissent estre justement composées.
Elles sont présentement trop avantageuses pour la France et pour ses
alliéz à ce qu’ilz puissent sans infamie se relascher à ce que la Maison d’Au-
triche désireroit contre toute raison.
Et elles ne vont pas encores assez mal pour ladite Maison d’Autriche à
ce que l’Espagne puisse se résoudre aux restitutions qu’elle doit faire par
justice et sans lesquelles il ne peut y avoir de seureté en la Paix, qui ne sera
jamais stable et asseurée, si la Maison d’Autriche ne porte une juste peyne de
tant d’injustes entreprises qu’elle a fait jusques à présent par les armes, et si
l’Espagne n’est réduite au petit pied, c’est à dire en estat de ne pouvoir faire
le mal dont aparemment elle aura tousjours la volonté.
En quelque Traité qui se face, afin que Mess rs les Plénipotentiaires ne
16 tout] Textzusatz Ch im Ch-Abschnitt auf dem zugelegten Blatt in B1 (vgl. S. [158, 21–25] .
qu’ilz doivent au mémoire cy après incéré, où Sa Majesté a mis de Son propre
mouvement ses intentions sur le sujet de la Paix, aussy judicieuses que celles
qu’il luy pleut déclarer à ses serviteurs sur le sujet de la guerre, lors qu’il fut
question de se résoudre à la faire,
20 lesquelles – incérées] So B3; in B1 schloß der von Ch geschriebene Abschnitt auf dem
zugelegten Blatt ( vgl. S. [158, 21–25] ), unrichtig bezogen: laquelle est aussy incérée cy après.
Darunter folgt noch eingestrichener Ansatz Ch: Toutes les deux, der wohl die im letzten Abschnitt
( S. [158, 17–18] , 18–20 ) erwähnten Dokumente betrifft ( vgl. dazu S. [158, 45–47] ).
Die beiden als Nr. 1 und 2 S. 18 ff., 22f. gedruckten Dokumente, die der Haupt- bzw. Zu-
satzinstruktion abschriftlich als Anlagen zur Orientierung der Bevollmächtigten beigegeben
waren; vgl. die betr. Vorbemerkungen S. [17, 4–17] und [21, 4–24] .
12
Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone Frankreich
Auf dieses Memoire aus der Kanzlei Richelieus hat bereits Avenel hingewiesen .
Es liegt in zwei Entwürfen der B-Stufe vor, die in unmittelbarem Zusammenhang
mit B-Entwürfen der Hauptinstruktion entstanden, aber nicht darüber hinaus zur
Ausfertigung gediehen sind; ferner in zwei Kopien dieser Entwürfe, ebenfalls der
B-Stufe, die mit entsprechenden Handschriften der Hauptinstruktion in einem
Dossier vereinigt sind. Es findet sich keine Spur davon, daß diese Aufzeichnung
den Gesandten mitgeteilt worden wäre. Dazu war sie offenbar auch nicht bestimmt,
sondern von Richelieu nur veranlaßt, um für sich selber über eine bestimmte Frage,
die ihm bei der Arbeit an der Instruktion gekommen war, Klarheit zu gewinnen
Vgl. Einleitung S. [5, 19–28] , [11, 21] – [12, 5] .
Dazu brauchte er eine Zusammenstellung und Begründung der alten Rechtsansprüche
Frankreichs an Spanien (nur um solche handelt es sich in der Aufzeichnung), und das
erklärt die sorgfältige Arbeit, die er an die beiden Entwürfe gewendet hat. Er gab
ihnen selbst in Korrekturen und Zusätzen die Fassung, die er wünschte. Avenel
sagt deshalb mit Recht von diesem Memoire: »C’est un curieux spécimen de son
travail personel«
a. a. O. VII S. 804. Die Angaben Avenels über Richelieus persönlichen Anteil an dieser
Aufzeichnung hat W. Mommsen S. 398 Anm. 63 vor allem aus inneren Gründen ange-
zweifelt. Diese Bedenken halten aber gegenüber dem Handschriftenbefund nicht stand. Zwar hat
Mommsen, der die Entwürfe nicht selbst gesehen hat, auch ihn angezweifelt. Er fragt, ob es
möglich sei, »in einem Gutachten von 13 Folioseiten, das so viel verschiedene Schriftzüge enthielt,
die Handschrift Richelieus mit Sicherheit nachzweisen, zumal einige seiner Sekretäre sie
täuschend nachmachen konnten«. Wahrscheinlich hätte aber auch Mommsen sich durch den
Augenschein überzeugen lassen. Die genaue Prüfung der Entwürfe gibt Avenel recht; es handelt
sich bei den in unserem Apparat als »von Ri« ausgewiesenen Korrekturen und Zusätzen ganz
zweifellos um solche von Richelieus Hand, die sich hier wie in den entsprechenden Entwürfen der
Hauptinstruktion (vgl. Vorbemerkung zu B1 und B2 von Nr. 5 S. 29ff.) sehr deutlich von der
Charpentiers, Cherrés und anderer Schreiber unterscheidet. Auch verraten die hastigen Schriftzüge
und erneuten Korrekturen die spontane Arbeit des Augenblickes, die für eine mühevolle Nach-
ahmung fremder Schriftzüge keine Zeit ließ. Überhaupt ist die Annahme eines Imitators oder
eines »secrétaire de la main« eine etwas gewagte, wenngleich in der französischen Forschung (und
nicht nur in der Richelieuforschung) zeitweise sehr beliebte Theorie; zu ihr hat schon Ch. Pfi-
ster S. 307 das Nötige gesagt. Er spricht dort von einer »manière de raisonner a priori« und
weist mit Recht darauf hin, daß für eine solche Imitation doch wenigstens in jedem Einzelfall ein
plausibler Grund erkennbar sein müsse und in geheimen, nie für die Öffentlichkeit bestimmten
Aufzeichnungen (wie wir sie ja auch hier vor uns haben) jeder Anlaß zu einem solchen Verfahren
fehlte. Wie wenig bei kritischer Prüfung von der Theorie übrigbleibt, zeigt R. Lavollée,
Le secrétaire de la main S. 148.
B1: AE , Corresp. pol. Espagne 19 fol. 417–429.
Am Kopf auf dem Rand der spätere Vermerk: Mémoire sur les condi-
tions de la Paix, 1639, von derselben Hand, die auch die Entwürfe B1 und
B2 der Hauptinstruktion und B1 der Zusatzinstruktion mit Vermerken
versehen hat; überall die gleiche unrichtige Jahreszahl
Vgl. Vorbemerkungen zu Nr. 5, Abschnitt B1 S. [29, 7–8] , B2 S. [31, 3–5] , und zu Nr. 11,
Abschnitt B1 S. [151, 4–6] . – Vgl. unser Datierungsergebnis für B1 der vorliegenden Auf-
zeichnung: etwa September/Oktober 1641, Einleitung S. [11, 21] – [12, 5] , [13, 21–24] .
Von den uns bekannten Entwürfen ist dies der früheste. Er stammt in
seiner ursprünglichen Fassung von der Hand des Schreibers, auf den das
Reinkonzept B2 der Hauptinstruktion zurückgeht
Dieser Schriftbefund wie auch der archivische Standort (Entwurf B1 der Hauptinstruktion
liegt in AE , Corresp. pol. Allem. 15, dieses Aktenstück aber in AE , Corresp. pol.
Espagne 19), läßt uns etwas zögern, den Entwurf als B1 zu bezeichnen. Wahrscheinlich steht
er schon B2 näher. Da er im übrigen auf einen Vorentwurf zurückgehen muß, andererseits der
im folgenden beschriebene Entwurf des Memoires wohl mit Recht als B2 bezeichnet wird, könnte
es sich um ein Zwischenglied zwischen B1 und B2 handeln.
scheinlichkeit fußt er auf einem nicht zutage getretenen Vorentwurf.
Richelieu hat den Entwurf stark überarbeitet. Eine ursprüngliche, lange
Einleitung ist gestrichen und von der Hand Charpentiers durch eine kurze –
die den ersten Teil der ursprünglichen Einleitung über den Zweck des Memoires
verwendet – ersetzt worden. Darauf folgt die Untersuchung der Rechte
Frankreichs auf die einzelnen Länder . Der zusammenfassende und betrach-
tende Schlußteil fehlt noch.
Die Handschrift ist benutzt von F. Dickmann S. 549.
B2: AE , Corresp. pol. Allem. 15 fol. 508–526’.
Dieser Entwurf (ohne Kopfvermerke) war zunächst ein nach B1 ange-
fertigtes Reinkonzept, vom gleichen Kanzlisten wie B1 geschrieben, also vom
Kanzlisten des Reinkonzepts B2 der Hauptinstruktion. Dann haben
Richelieu und Charpentier das ganze Stück erneut überarbeitet
Terminus ante quem der Handschrift und dieser Arbeiten: Juli 1642; vgl. S. [12, 5–11] , 38–41.
Die Handschrift enthält nur noch die kurze Einleitung, dafür aber am
Schluß, und zwar sofort als Reinkonzept von der Hand des Schreibers, eine
Klassifizierung der französischen Rechte und eine umfangreiche Schluß-
betrachtung , in der auch der zweite Teil der ursprünglichen, langen Ein-
leitung in veränderter Form Verwendung fand. Dieser Schlußteil, in dem die
ganze Aufzeichnung gipfelt und in dem Richelieus Arbeit – sei es sein Diktat
oder seine Feder – durch den Gebrauch der ersten Person Singularis deutlich
hervortritt
Vgl. die Textstellen S. [182, 13] (41–42) und S. [185, 21–24] ; zur Sache S. [83, 36–39] .
Benutzt von F. Dickmann S. 549.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 71–93.
Eine Kopie in dem Dossier, dessen Kernstück die als B3 bezeichnete
Handschrift der Hauptinstruktion ist und das außerdem nur die Dokumente
vereinigt, die wir gleichfalls zusammen mit ihr veröffentlichen
Vgl. die Übersicht über das Dossier S. [31, 20–23] , 36–45; zu seiner Datierung: vor Juli 1642,
Einleitung S. [10, 10–15] .
stammt von derselben Hand wie die Entwürfe B2 und B3 der Hauptinstruk-
tion und wie die Entwürfe B1 und B2 des hier behandelten Memoires. Sie ist
wie B3 der Hauptinstruktion von Charpentier kollationiert, weicht aber noch
in einzelnen Worten ganz gering fügig von B2 ab
Kollation (vgl. S. [170, 20–21] , [175, 19–20] ) wohl nicht mit B2; vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5,
Abschnitt B3 S. [31, 25] – [32, 9] : Annahme einer unbekannten Handschrift vor B3.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 325–334.
Eine Kopie in dem Dossier am Schluß des Aktenbandes, das neben der als
B4 bezeichneten Handschrift der Hauptinstruktion dieselben Dokumente
enthält wie das unter B3 beschriebene Dossier. Ebensowenig wie für die Haupt-
instruktion kommt dem Dossier für das hier gedruckte Memoire selbständiger
Wert zu.
Wir legen unserem Druck die Reinschrift des zweiten Entwurfs zugrunde:
B3. Da sie nichts wesentlich Neues mehr bringt, kommen als Randzeichen, die das
erstmalige Auftreten der jeweiligen Textstücke anzeigen, nur B1 und B2 vor.
Im Apparat erläutern wir Korrekturen und Zusätze in diesen beiden Handschriften
und bringen gestrichene Textstellen, insbesondere die in B1 noch vorhandene ur-
sprüngliche Einleitung. Gemäß den Editionsgrundsätzen S. 36f. werden Lesarten von
B3 berücksichtigt, nicht aber von B4.
19–20 Sçavoir – non] Lemma in B1 von Charp, am Kopf der gestrichenen Einleitung
( vgl. S. [161, 26–31] ) .
France ou non
C’est chose hors de doute que, si l’on ne reçoit un notable avantage de la
renonciation des anciens droicts de la Couronne, réservéz jusques à présent
par les Traictéz, il faut bien se donner garde de la faire.
21– [163,2] C’est chose – en un autre] Diese Einleitung hat Charp in B1 auf einem be-
sonderen Blatt niedergeschrieben. Sie wiederholt nahezu wörtlich, wenn auch in anderer Reihenfolge, die
ersten Sätze einer ursprünglichen, gestrichenen Einleitung, an der Ri und Charp bereits verschiedene
Korrekturen vorgenommen hatten. Wir geben diese Einleitung in ihrer nur in B1 erhaltenen Fassung
mit den Korrekturen wieder:
Pour ne se tromper pas au Jugement [ Korr. Ri statt en l’examen] qu’il faut faire
pour sçavoir, s’il vaut mieux faire la Paix à des conditions plus avantageuses [ Korr. Ri
statt à condition plus avantageuse], en renonceant aux anciens droicts qu’a la Couronne
sur beaucoup de pièces qui sont maintenant possédées par l’Espagne, qu’à moindres
conditions en les réservant, il est besoin d’ [ Korr. Ri statt faut] avoir une particulière
[ hier gestrichen: et très exacte] conoissance desdits droicts et bien considérer les avantages
qu’on pourroit obtenir en y renonceant, et [ von les avantages an Marginaleinschub Charp]
l’utilité [ folgt gestrichen: qui peut arriver à l’advenir] de leur réservation. [ Darauf zunächst
gestrichener Ansatz Ri im Text: pour pouuoir Juger lun Et; zu ergänzen wohl l’autre,
bezogen auf l’utilité. Dann zwei gestrichene marginale Ansätze Ri: Il faut und En cette
consideration]. Ce fondement qui Est Indubitable Estant praesuppose,
Il faut [ folgt gestrichen: Examiner] voir, En quoy Consistent les droicts dont
il est question, ce que Je desduiray [ folgt gestrichener Ansatz: clairement en
peu de mots pour; korrigiert zu: clairement, bien que en; auch dies gestrichen und
nochmaliger Ansatz: en peu de mots, der ebenfalls gestrichen wurde] succinctement
En ce lieu pour les auoir Esclaircis plus au long En un autre. [ Der ganze
letzte Satz ( ab S. [162, 12] ) ist Marginaleinschub Ri und wiederholt sich wörtlich in der neuen, kur-
zen Einleitung auf dem Blatt Charp; vgl. S. [162, 8] – [163, 2] . ]
C’est chose hors de doute que, si l’on ne reçoit un notable avantage de la renonciation
des susdits droicts, il faut bien se donner garde de la faire. [ Hier endet der Teil der ursprüng-
lichen Einleitung, aus dem die neue, kürzere auf dem Blatt Charp entstanden ist. Der folgende, im
übrigen auch anders gestrichene Teil findet Verwendung in der zuerst in B2 vorhandenen Schluß-
betrachtung ( vgl. S. [188, 6–17] ) , ist dort inhaltlich aber anders akzentuiert, d. h. eindeutig gegen
jede Aufgabe von Rechtsansprüchen.] Outre qu’en ce sens elle seroit préjudiciable, elle perde-
roit de réputation ceux qui en auroient esté autheurs, et mesme c’est chose si délicate que
de faire la Paix à cette condition que, quand mesme on en retireroit de grands avantages,
ceux qui s’en seroient mesléz ne lairroyent pas d’estre blasméz et condamnéz par la
postérité qui balancera sans doute si [ Zusatz Ri] peu équitablement les droicts cédéz
avec les avantages qu’on en retirera que la propension naturelle qu’ont tous les hommes
à n’approuver pas ce qu’ils n’ont pas fait les portera sans doute à estimer peu ce qu’on
aura receu, quoy que réel et présent, et beaucoup ce que nous aurons cédé, quoy que
cette cession ne soit quasi qu’une apparence à l’esgard de ceux qui usurpent avec tant de
puissance ce qui ne leur appartient pas qu’on ne peut tascher de le retirer de leurs mains,
sans hasarder [-er von 〈Ri oder Charp〉 nachträglich angefügt] de perdre ce qu’on a de plus
asseuré.
En cette considération il pourroit arriver qu’un Traitté portant cession des susdits
droicts seroit avantageux à la France, lequel toutes fois ne laisseroit pas de ruiner la répu-
tation de ceux qui l’auroient fait.
Mais comme en tel cas le préjudice seroit seulement particulier et l’utilité publique,
la raison qui oblige tout bon citoyen à postposer son intérest à celuy de l’Estat veut
qu’on passe par dessus les considérations qui pourroient arrester les négociateurs, s’ils se
considéroient eux mesmes.
Le tout est de ne se pas mesprendre en la solidité et en la valeur de nos droicts.
Le droict de Navarre… [ Mit diesem Ansatz zur ersten speziellen Untersuchung bricht das
Stück aus B1 ab. Genauso beginnt hinter der neuen, kurzen Einleitung, am Kopf des in B1 darauf
folgenden Blattes der Abschnitt Navarra; vgl. S. [163, 4] . ]
Mais la difficulté est sçavoir, s’il vaut mieux faire la Paix à des conditions
plus avantageuses, en renonceant aux susdits droicts, qu’à moindres condi-
tions, en les réservant.
Pour pouvoir décider cette question, il faut avoir une particulière et très
exacte conoissance des droicts de la Couronne et bien considérer les
avantages qu’on pourroit obtenir en y renonceant, et
6 l’utilité] Korr. 〈Ri oder Charp〉 in B2 statt B1, Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [161, 26–29] ) ,
und B2 ursprünglich ( wohl irrtümlich) : leur utilité.
réservation.
[162,8] – [163,2] Ce fondement – un autre] Marginaleinschub Ri in der ursprünglichen,
gestrichenen Einleitung (vgl. S. [162, 12–19] , dazu S. [161, 26–30] ), von Charp auf seinem Ein-
legeblatt, in die neue, kurze Einleitung wörtlich übernommen.
ce que je desduiray succinctement en ce lieu, pour les avoir
éclaircis plus au long en un autre
Die Unterlagen, deren sich Richelieu für die folgende Zusammenstellung bediente, sind die von den
Hofhistoriographen und amtlichen Gutachtern Pierre Dupuy und Théodore Godefroy in jahre-
langer Arbeit zusammengebrachten Materialien über die alten Rechte der Krone Frankreich auf
solche Gebiete, die sich in Händen fremder Herrscher befanden. Vgl. darüber wie überhaupt zur
Erörterung der französischen Kronrechte in der Publizistik W. Mommsen S. 387–406 und
R. von Albertini S. 146–159. Ein Teil der von Dupuy und Godefroy erarbeiteten Gut-
achten erschien später im Druck: P. Dupuy 1665, Mémoires et instructions 1689
(die Auflage von 1665 fälschlich dem Staatssekretär Hugues de Lionne zugeschrieben; in Wirk-
lichkeit enthält der Band, wie W. Mommsen S. 391 Anm. 21 nachweist, Gutachten von Th.
Godefroy. Die Mémoires et instructions sind wieder abgedruckt in Négociations
secrètes I (1725; über deren Herkunft aus den von Godefroy hinterlassenen Papieren vgl.
F. Dickmann S. 505f.). – In der Aufzeichnung Richelieus erscheinen die Gutachten Godefroys
meist stark verkürzt, doch sind ganze Abschnitte wörtlich übernommen, so daß an dem Zusammen-
hang kein Zweifel besteht. Bemerkenswert ist, daß auch eigenhändige Zusätze Richelieus wörtlich
den Text Godefroys wiedergeben; er hat sich also persönlich sehr eingehend mit dessen Gutachten
vertraut gemacht. – Wir verweisen bei den einzelnen Teilen der Aufzeichnung auf die ent-
sprechenden Abschnitte der Mémoires et instructions und der Négociations secrètes.
Navarre
Le droict de Navarre se trouvera au jugement de toute personne non
prévenue de passion sans difficulté quelconque, tant par ce que l’usurpation
est claire et récente, aiant esté faite en 1512
Vgl. S. [63, 37–39] und die ausführliche Darstellung bei P. Boissonnade S. 269–341.
6– [164,7] sans – usurpation] Marginaleinschub Ri in B1 statt B1 ursprünglich nur:
que parce que Charles quint qui la fit; Anschluß an S. [164, 7–8] : et Philippe 2. ond.
celuy d’une excommunication
7 prononcée] Korr. Ri in B2. Im Marginaleinschub Ri in B1 ( vgl. S. [163, 15–16] )
zuerst: Injuste, dann sofort weiter: Et Emanee ( S. [163, 8] ) . Dazwischen setzte Ri folgendes
ein: zunächst ein Wort oder einen Wortansatz, der durchaus unleserlich, aber zu lang für ein ergänzen-
des -ment zu Injuste ist; darauf: donnee sans sujet legitime ( vgl. S. [163, 7] ) . B2 ur-
sprünglich läßt hinter injuste eine Lücke und fährt mit donnée fort. Charp setzt in die Lücke
-ment prononcée. Dann wird injustement prononcée, donnée gestrichen, und Ri setzt dar-
über prononcee.
et émanée d’un Pape ennemy de la France
8 et de ses alliéz] Von Ri in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. [163, 15–16] )
nachträglich zugesetzt.
[162,9] consiste] So B1, Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [161, 26–30] ) , sowie B2 und B3.
Im Marginaleinschub Ri dagegen richtig consistent ( vgl. S. [162, 13] bzw. 12–19 ) .
Que par ce que l’intérest des Roys ne leur
1 permet pas de] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl.
S. [163, 15–16] ) : recognoistre que le pape ayt pouuoir de. Darauf setzt Ri neu
mit recognoistre ( S. [164, 2] ) an.
reconoistre que
2 les Papes] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. 163,
15–16) : puissent donner droict [ folgt gestrichener Ansatz a l’Usurp ( zunächst
l’Usurp gestrichen und hinzugefügt la Con)] a lacquisition des Royaumes. Über
diesem gestrichenen Ansatz fügt Ri die endgültigen Worte: ayent pouuoir – leurs Estats
ein ( S. [164, 2–3] ) .
ont ce caractère de leurs Estats.
4 Que par ce que] Hier folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginaleinschub in B1
( vgl. S. [163, 15–16] ) : les Ambassadeurs de Charles quint Et philipes 2 ond
ne voulurent pas mettre En.
en l’assemblée de Montpellier de l’an 1519 qu’aucun des
Ministres de son Maistre se servist de ce moyen
Die Exkommunikation des Königspaares Johann und Katharina d’Albret durch Papst Julius II.,
der mit Ferdinand von Aragon in der sogenannten »Heiligen Liga« von 1511 verbündet, also
Partei war, erfolgte am 21. Juli 1512 und nochmals am 18. Februar 1513; vgl. P. Boissonnade
S. 344–358 und die ebd. S. 636ff., 645ff. abgedruckten Exkommunikationsbullen. Zum Streit
über die Rechtmäßigkeit dieser Akte vgl. a. a. O. S. 358–70. Danach muß es zweifelhaft
erscheinen, ob der Kanzler Gattinara wirklich in Montpellier 1519 bei den Verhandlungen über
Navarra die von Richelieu skizzierte Haltung eingenommen hat. Jedenfalls hat er sich zwei Jahre
darauf in Calais ausdrücklich auf die umstrittene Exkommunikation als Rechtsgrund berufen
und Zweifel für unerlaubt erklärt ( a. a. O. S. 360), während die französischen Unterhändler
und die französischen Publizisten bis ins 17. Jahrhundert stets die hier auch von Richelieu
akzeptierte Theorie vertreten haben, daß dem Papst kein Absetzungsrecht gegenüber weltlichen
Herrschern zustehe.
enfin que Charles quint qui fit ladite usurpation, et Philippe
2. ond, son fils, tous deux peu scrupuleux en matière d’usurpation d’Estats, en
reconoissent par leur testament leur conscience chargée et
leurs successeurs de les descharger
Die Mémoires et instructions S. 154f., Négociations secrètes I S. 30 bezeichnen
die hier gemeinten Testamente genauer:
a) Un écrit en forme de Codicile Karls V. für Philipp II. vom Jahre 1548, worin er ihm
zur Entlastung seines Gewissens eine neue Untersuchung der Rechte Spaniens auf Navarra zur
Pflicht gemacht habe. Das kann sich nur auf das fünfte und letzte Testament des Kaisers vom
6. Juli 1544 beziehen ( bei K. Brandi Nr. 21, vgl. B. Beinert S. 36), das damals schon
durch den Druck bei P. Sandoval II S. 859–881 bekannt war ( erste Auflage schon 1604–
06). Hier wird S. 876 auf ein beigeschlossenes Blatt (hoja suelta) verwiesen ( vgl. K. Brandi
Nr. 23, B. Beinert S. 37), dessen Wortlaut Ch. Weiss IV S. 500f. mitteilt. Sein
Inhalt entspricht einigermaßen den Angaben in den Mémoires et instructions. Da
P. Sandoval nur das Testament, nicht aber das Kodizill kannte, muß dieses auf einem anderen
Wege ( möglicherweise durch Abschriften aus dem Granvelle-Archiv in Besançon) dem Spürsinn
Godefroys bekanntgeworden sein.
b) Eine instruction Karls V. für Philipp, Artikel 58, die den Rat enthalte, Philipp möge die
Prinzessin Jeanne d’Albret heiraten und dafür den Verzicht Frankreichs auf alle Ansprüche
hinsichtlich Navarras fordern. Hier ist das Testament vom 18. Januar 1548 ( K. Brandi
Nr. 17; B. Beinert S. 36) gemeint und zweifellos P. Sandoval die Quelle gewesen,
denn nur in dem Abdruck bei ihm (II S. 655; vgl. damit Ch. Weiss III S. 311–13) findet
sich die Einteilung in Abschnitte und unter Nr. 58 der erwähnte Ratschlag.
c) Ein Testament Philipps II. für seinen Sohn vom Jahre 1598 mit dem gleichen Auftrag wie
oben: Prüfung der spanischen Rechte auf Navarra und gegebenenfalls Rückgabe des Landes oder
Entschädigung der Berechtigten. Ein Testament Philipps aus dem Jahre 1598 gibt es nicht (vgl.
E. W. Mayer), nur apokryphe Testamente, die jedoch nicht gemeint sein können, weil keines
davon etwas über Navarra enthält. Die Quelle dieser Notiz ist daher nicht zu ermitteln.
Kopien der Testamente Karls V. von 1548, Philipps II. von 1597 und des angeblichen von 1598
verzeichnen die Kataloge der Collection Dupuy unter Nr. 375 und 605; vgl. L. Dorez I S.
343, II S. 138. Diese Kopien können gleichfalls herangezogen worden sein.
Que par ce enfin que les droicts de la France à cet esgard ont esté réservéz
en tous les Traittéz faits depuis ladite usurpation, et nommément en
celuy de Vervins
Einen speziellen Rechtsvorbehalt hinsichtlich Navarras enthält nur der Friedensvertrag von
Vervins 1598 (bei J. Du Mont V 1 S. 561), Artikel 23/24. In den Verträgen von Cambrai
1529, Crépy 1544 und Cateau-Cambrésis 1559 ( a. a. O. IV 2 S. 7, 279, V 1 S. 34) wird
Navarra nicht erwähnt, wohl aber behalten sich die Vertragsparteien in allgemeiner Form ihre
Rechtsansprüche in den vertraglich nicht geregelten Fragen vor.
Catalogne
5– [166,8] Il est certain – à estre disputé] Dies ist grammatisch ein Satz und wurde
so in B1, ursprünglich auch noch in B2 geschrieben, d. h. mit Kommata vor Bien que ( S. [166, 2] )
und vor Cet eschange ( S. [166, 5] ) . In B2 hat Ri aus den Kommata Punkte korrigiert und die
großen Buchstaben B und C gesetzt, was B3 übernimmt.
5 Il est certain que] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: Le droict dessur [!] la
Catalogne a esté bon autresfois, estant certain que cette province a esté; und weiter wie S.
[165, 5] : du temps. Gleichzeitig der S. [165, 19–20] ausgewiesene Zusatz Ri.
jusques au Roy S t Louis
de la souveraineté de France
Die Grafschaft Katalonien, aus der Spanischen Mark Karls des Großen entstanden, war bis
1258 (vgl. S. [165, 46–48] ) Lehen der Krone Frankreich, aber faktisch unabhängig.
un eschange
[165,8] pour certains droicts] Textzusatz Charp in B1, ursprünglich noch fortfahrend: qui
pouvoient apartenir audit Roy d’Arragon. Das wurde wohl im Zusammenhang eines Text-
zusatzes Ri gestrichen ( vgl. S. [166, 28–29] ) .
Comtéz et Seigneuries du Languedoc, Guienne, et Provence,
1–2 prétendus par ledit Roy d’Arragon] Textzusatz Ri in B1; vgl. dazu den
gestrichenen Teil des Textzusatzes Charp in B1 S. [166, 25–26] .
par ledit Roy d’Arragon. Bien que les choses eschangées soient
visiblement inégales,
3 particulièrement en ce, que ce] Korr. Ri in B2 statt Marginaleinschub Ri in
B1 ( vgl. S. [166, 32–33] ) und B2 ursprünglich: et que ce.
3–5 qui estoit – éclaircies] Marginaleinschub Ri in B1, hier und in B2 ursprüng-
lich beginnend: et que ce ( vgl. S. [166, 30–31] ) .
cédé par les Roys d’Arragon ne fust que des prétentions non
éclaircies dont ils ne furent jamais en possession . Cet eschange
toutesfois qui n’altère pas nostre droict, selon les maximes
du Royaume qui tiennent pour indubitable que les droicts de la Couronne
8 eschange] In B2 hierzu Randnotiz Ri, später Ch fortfahrend; sie wurde nach B3 ohne
den Zusatz Marge übernommen; Orthographie B2:
Marge. Le Roy S ct Louis Cedde Le Comte de Barcelonne, Urgel,
Bezaly, Roussillon, Les Empuries, Le Comte de Cerdaigne, [ B3 de]
Conflans, Gironde, Et Aussonne [ B3 Ossone] En Catalogne.
Et le Roy darragon Cedde Carcassonne, le Comte de Loragais, Besiers,
Et le Vicomte dagde [ B3 d’Agde], Alby Et l’Albigeois, Rodes, le Comte
de Fois, Et Cahours Et le Cahoursin, Narbonne Et le Duche de Narbonne,
Puylaurents, S cte Foy, Millaud, Vicomte de Credon, [ von hier an Ch] au pais
de Fezansaguet, à Nismes et au Némansois, à Toulouze et au Comté de Thoulouze, et à
S t Gilles, bref en tout ce qu’il prétendoit en toute la terre et jurisdiction de Remond,
Comte de Thoulouze.
Den Inhalt dieser Marge hat Ri ursprünglich wohl in den Haupttext bringen wollen, denn es
findet sich in B2 hinter eschange ( S. [165, 8] ) zwischen zwei Zeilen folgender gestrichener Ansatz von
Ri: ladicte Catalogne, Le Comte de Barcelone, Urgel, Besaly, Rous-
sillon , les Empuries, La Cerdaigne, Conflans, Gironde, Et Aussonne
En Catalogne.
Der Rechtssatz von der Unveräußerlichkeit und Unverjährbarkeit der Kronrechte, insbesondere
des Rechtes an der Krondomäne, hatte sich im späten Mittelalter herausgebildet und war im 16.
und 17. Jahrhundert wohl in allen europäischen Monarchien anerkannt. In Frankreich wurde das
Prinzip schon 1539 gesetzlich fixiert und bereits 1566 im Edikt von Moulins eine Kodifikation
aller für die königliche Domäne gültigen Rechtsgewohnheiten vorgenommen. Die Rechtsprechung
in Sachen der Domäne wurde 1579 dem Parlament von Paris übertragen. Vgl. F. A. Isambert
XIV 1 S. 185ff., 378 und P. N. Riesenberg, passim.
Catalogne en vertu de ces anciens droicts, mais bien en vertu
de la nouvelle donation que les Catalans font au Roy de leur
Estat, justement affranchy de la domination du Roy d’Espag-
ne
Vgl. S. [73, 40–43] .
privilèges, |
5–7 à l’observation – province] Zusatz Ri in B2, unter dem ursprünglichen Schluß
des Abschnitts Katalonien in B2 ( vgl. zum ursprünglichen Schluß in B1 S. [166, 40–41] ) . Die
letzten Worte des Zusatzes, ab Souurainete ( S. [167, 6] ) , sind Korr. Ri statt Ri zuerst:
domination desdicts Catalans.
ment obligé, sur peine de perdre la souveraineté de leur
province
Das war in der Tat der überlieferte Rechtszustand in Aragon. Die Untertanen gelobten dem
König Gehorsam nur con tal que nos guardéis nuestros fueros y libertades, y si no, no.
König Alfons III. gestand 1287 den Ständen für den Fall rechtswidrigen Verhaltens des Herr-
schers die Befugnis zur Wahl eines Gegenkönigs zu. Vgl. F. Kern S. 210 Anm. 452 und
W. Näf S. 34 Anm. 8. Wieweit dieser Rechtszustand im 17. Jahrhundert noch als gültig be-
trachtet werden konnte, bleibt natürlich die Frage. – Einige Notizen über die Rechte und Privi-
legien der Katalanen in Mémoires et instructions S. 124–126, Négociations se-
crètes I S. 25f.
Roussillon
Le droict des Comtéz de Roussillon et de Cerdagne est clair et indubitable,
par ce que Ferdinand et Isabelle, Roys de Castille et d’Arragon, à qui
Charles 8. e
recouvrement de son Royaume de Naples
tions portées par la cession qu’il leur en fit.
Ils estoient obligéz d’estre ennemis des ennemis du Roy Charles et de ne
marier point leurs enfans avec ceux du Roy des Romains et du Roy d’Angle-
terre.
Et ce pendant, ils ne furent pas plustost en possession desdits Comtéz que
Ferdinand contrevint à sa promesse en donnant secours aux Arragonois
qui tenoient le Royaume de Naples, et formant une grande ligue avec le
Pape et le Roy des Romains, la Seigneurie de Venise et le Duc de Milan,
par les armes de laquelle fut donnée la bataille de Fornoue pour chasser les
François d’Italie .
Il maria en suite ses deux filles aux fils du Roy des Romains et d’Angle-
terre, quoyqu’il eust promis le contraire et qu’il fust expressément spécifié
en la cession que Charles 8. e faisoit desdits Comtéz
Vertrag von Barcelona, vgl. S. [167, 44–45] . Die beiden hier gemeinten Töchter Ferdinands sind
Johanna (die Wahnsinnige), Gemahlin Philipps des Schönen, und Katharina von Aragon, erste
Gemahlin König Heinrichs VIII. von England.
et Isabelle renoncent à tous droicts sur lesdits Comtéz de Roussillon et de
Cerdagne, s’ils viennent à manquer formellement, comme ils firent, aux
conditions portées par ledit Traicté.
9–13 Il est – Comtéz] Texteinschub, bzw. ab quitte pas ( S. [168, 10] ) Marginalein-
schub Ri in B1. Dafür Vorentwurf Ri an späterer Stelle von B1; vgl. S. [170, 29–38] .
saisissant desdits Comtéz, n’en quitte pas le droict, puisque
le mesme Traitté par lequel il se
11 démet] Im Marginaleinschub Ri in B1 ( vgl. S. [168, 24–25] ) folgte ursprünglich noch,
dann gestrichen: de la possession.
et ses successeurs pourront faire examiner les droicts de la
France sur lesdits Comtéz
Vertrag von Barcelona, vgl. S. [167, 44–45] ; diese Stelle bei J. Du Mont III 2 S. 298f.
Ce qui semble embarass er cette affaire est que le Roy Louis 12. a
depuis ceddé lesdits Comtéz à Ferdinand et Isabelle
15 en l’an 1500] Textzusatz Ri in B1, über einem gestrichenen Ansatz im laufenden Text:
d’autres cessions faites: wohl Abschreibefehler, da an der betr. Stelle ohne Sinn; vgl. aber das un-
mittelbar folgende en contre eschange d’autre cession faite ( S. [168, 15–16] ) .
contre eschange d’autre cession faite par eux des droicts qu’ils prétendoient
leur appartenir en la Comté de Montpellier et autres terres et Seigneuries du
Royaume . |
Mais deux choses sont à considérer en ce suject.
19– [169,10] Mais deux– l’eschange; et] Marginalzusatz Ri in B2 für den ersten Teil
eines Marginalzusatzes Ri in B1, der ursprünglich nach B2 übernommen worden war ( vgl. den
zweiten Teil S. [169, 10] – [170, 8] , dazu S. [169, 21–30] ) :
Linegalite de cet Eschange, Insere dans ce traicte plustost pour colorer
la retention des dicts Comtez que pour en acquerir le droict, [ folgt gestriche-
ner Ansatz: monstre clairement] Est un Indice Manifeste de Sa Nulite qui
Sera recognue Indubitable. Par [ce que fehlt bei Ri in B1; in B2 ce im laufenden
Text vorhanden; ein Kanzlist ( vgl. S. [171, 19–22] ) fügt dahinter noch que ein. Ri korrigiert dann
hier in B2 par ce que zu Et ( vgl. S. [169, 10] ) .] Anschluß an S. [169, 10] : quiconque
sçaura.
La
1 première est] Bis hierhin ist der Marginalzusatz Ri in B2 ( vgl. S. [168, 34–36] ) Korr.
über einem gestrichenen marginalen Ansatz Ri in B2: Mais il Est a Considerer.
et Isabelle cédassent
2–3 les Roys] So dem Marginalzusatz Ri in B2 entnommen ( vgl. S. [168, 34–36] ) ; B3
irrtümlich: le Roy, wozu das folgende leurs successeurs ( S. [169, 3] ) nicht paßt.
Roys d’Arragon et leurs successeurs avoient vendu les mesmes
4 droicts] Im Marginalzusatz Ri in B2 ( vgl. S. [168, 34–36] ) folgt hier noch: a nos
Roys; B3 läßt das aus.
montre bien que cet eschange n’est inséré au Traitté fait
avec Louis 12. que pour colorer la rétention des Comtéz de
Cerdagne et de Roussillon.
La seconde est que, quand mesme l’eschange seroit véri-table , l’inégalité des choses eschangées est une preuve
manifeste de la nulité de l’eschange
Dieses Argument (krasse Ungleichheit der Bedingungen erweist die Nichtigkeit eines Vertrages)
findet sich nicht in den Mémoires et instructions, bei Richelieu aber gleich zweimal: Hier
gegen den Vertrag von Granada, im Abschnitt Flandern (vgl. S. [172, 12] – [174, 15] ) gegen die
Verträge von Madrid, Cambrai und Crépy. Diese Einrede wird nicht näher begründet, soll wohl
auch nicht den ganzen Vertragsinhalt, sondern nur die angegriffenen Bestimmungen treffen und richtet
sich, wie es scheint, einerseits gegen die Könige, die diese Verträge geschlossen haben (Ludwig XII.
bzw. Franz I.), andererseits gegen ihre Vertragspartner (Ferdinand und Isabella bzw. Kaiser
Karl V.). Jenen soll offenbar das Recht abgesprochen werden, solche Verlustgeschäfte auf Kosten
der Krondomäne einzugehen (zur Begründung vgl. S. [166, 42–48] , [177, 34–38] , [187, 39–43] );
diesen gegenüber dient die Ungleichheit der Tauschobjekte als Beweis, daß die betreffenden Zes-
sionen überhaupt nur sub conditione anderer, von ihnen nicht erfüllter Zusagen geschehen seien (bei
Ferdinand und Isabella gegen Überlassung der Hälfte von Neapel und gegen ein politisches
Bündnis, bei Karl V. gegen gewisse, auf S. [173, 8] – [174, 4] genannte Zessionen. Im zweiten Falle
dienen die ungleichen Bedingungen außerdem zum Beweis, daß der Charakter eines Vertrages
nicht mehr gewahrt gewesen sei.
10– [170,8] quiconque – portèrent] Marginalzusatz Ri in B1; der erste Teil dieses
Zusatzes, der in B2 von Ri durch einen anderen Marginalzusatz ( S. [168, 19] – [169, 10] ) ersetzt
wurde, ist S. [168, 37–40] wiedergegeben. Daran schloß sich der hier ausgewiesene zweite Teil mit
Par [ce que fehlt; vgl. S. [168, 40] ] quiquonque Scaura auf dem unteren Blattrand an.
Statt dieser Zusätze in B1 hatte B1 ursprünglich nur: L’inégalité de cet eschange porta;
Anschluß an S. [170, 9] : le Roy François. Das letzte Wort seines Zusatzes: porterent,
schrieb Ri über das gestrichene porta in den Text und gab damit den Anschluß.
Im übrigen ist aber der hier ausgewiesene zweite Teil des Zusatzes Ri grammatikalisch in B1
nicht ganz durchgeführt worden. Deshalb fügte Ri in B2 einen ergänzenden Satzteil ein sowie
dementsprechend hinter porterent noch elles hinzu; vgl. S. [170, 7–9] , dazu S. [170, 22–26] .
Royaume de Naples luy demeureroit,
1–3 que Ferdinand – amitié] Korr. Ri in seinem Marginalzusatz in B1 ( vgl.
S. [169, 21–27] ) statt des ursprünglichen Ansatzes: Et quils Viuroyent A lauenir En
une Sincere Et Veritable amitie . Ri bezieht A lauenir En ( darin sind A und En
Korrekturen, A aus ursprünglich de, En offenbar nur nachgezogen über en) in den endgültigen
Text ein, ebenso amitie, das ihn weiterführt.
seroient amis d’amis et ennemis d’ennemis et vivroient
2–3 à l’avenir ] In B3 vom Schreiber ausgelassen, aber von Charp bei seiner Kollation (vgl.
S. [161, 3–5] , 41–42) wieder hinzugefügt.
l’avenir en amitié et vraie intelligence, conditions aux-
quelles toutes Ferdinand manqua si notoirement qu’il chassa
les François de la moitié du Royaume de Naples, usurpa le
Royaume de Navarre sur les alliéz du Roy
Vgl. S. [63, 37–43] .
le Roy d’Angleterre contre la France
qu’il ne peut estre soustenu. Ainsy | ces conditions portèrent-
40 mil hommes, et le Roy Henry 4. e à y envoier depuis le Mareschal d’Ornane
avec une autre armée
remarquer François 1. r, successeur de Louis 12., n’ont jamais prétendu
avoir perdu leur droict
13–14 et qu’on – descheus] Zusatz Ri in B2, unter dem ursprünglichen Schluß des
Abschnitts Roussillon in B2.
In B1 hatte Ri unter dem Schluß des Abschnitts ( vgl. S. [170, 13] : perdu leur droict.) einen
Zusatz angefügt, der mitten im Satz abbrach und wieder gestrichen wurde, als Ri an früherer
Stelle von B1 einen inhaltlich gleichen Zusatz einfügte; vgl. S. [168, 9–13] , 24–25.
Aussy Est ce chose bien [ bien nachträglich eingefügt] Euidente que Charles
8 me [ Korr. Ri statt zuerst: Louis 12 me] ny renonce pas en quittant le deppost
quil auoit Entre les mains, puis que le Mesme traicte par lequel il met
les Comtez de Roussillon Et de Cerdaigne Entre les Mains de Ferdinand
porte que le Roy Charles Et ses Successeurs Roys de France pourront
faire Examiner leur droict sur ces Comtes a Cause d’Engagement, ou
autrement …
rence qu’ils en soient descheus. |
Flandres
La France a esté sans contestation en possession de la souveraineté du
Comté de Flandres, sous lequel est compris le Brabant et l’Artois jusques au
Traitté de Madrid, par lequel le Roy François premier y renonce, y estant
forcé par sa prison .
En outre la propriété des villes de l’Isle [Lille], de Douay, et d’Orchyes
appartient clairement à la France par deux transactions passées.
La première en 1369 à Gand; et la seconde en 1386 à Paris
H. Pirenne II S. 221f., 251ff. – Ob das Gutachten über Lille, Douai und Orchies aus
Mémoires et instructions S. 263–270, Négociations secrètes I S. 49f. hier benutzt
ist, läßt sich nicht sagen. Der Satz über die Verträge von Gent und Paris offenbar nach Mémoires
et instructions S. 243, Négociations secrètes I S. 45.
9–14 De plus – jouy] Dieser Passus ist in B1 von einem aus B1 und B2 der Instruktion
bekannten Kanzlisten ( vgl. S. [113, 27–40] und S. [119, 32–41] ) , der auch hier im weiteren wieder
auftritt ( vgl. S. [178, 16–22] und S. [182, 33–36] ) , hastig, also wohl nach Diktat auf einem kleinen
Zettel niedergeschrieben und dem laufenden Text durch Zeichen eingefügt worden. Ursprünglich hatte
Ri neben dem laufenden Text einen Marginalzusatz begonnen, dann wieder gestrichen:
Encores auparauant la presente Guerre le Roy Enuoyoyt [ bis hierhin aus
einem ersten Ansatz entstanden: Encores presentement le Roy Enuoye, was Ri
durch Zusätze bzw. Korrektur an presentement und Enuoye veränderte] de temps En
Temps faire les officiers a l’Isle [ Lille], Bourbourg, Dunquerque, Et
Grauelines.
au Pais Bas, et les Seigneuries de Dunkerque, Graveline, et Bourbourg,
relevans du Comté de Flandres, appartiennent encore présentement si
notoirement au Roy, comme partie du domaine qui appartenoit au feu Roy
Henry 4. e à cause de ses père et mère
tousjours jouy.
Outre ces moyens les droicts d’Artois
sans difficulté en ce que par le Traicté fait à Senlis en 1493 entre l’Empereur
Maximilian et le Roy
1 Charles 8. e] In B1 folgt gestrichen: la ville et Comté d’Arras, an dieser Stelle ohne Sinn;
vgl. aber dasselbe S. [172, 2–3] , und zwar hinter einem zweiten Charles 8. Demnach muß ein Zeilen-
sprung bei der Abschrift vorliegen, den der Schreiber sofort bemerkte und tilgte.
estant aagé de 20 ans, remetra entre les mains de Charles 8. la ville et Comté
d’Arras , ce qui justifie le droict de la France.
4–11 Et ne sert – de la France] Einschub unter dem Text der betr. Seite, bzw. ab
parlement de paris ( S. [172, 7] ) Marginaleinschub Ri in B1. Der Zusatz erfuhr in B2 von
Charp die S. [172, 21–25] erklärte Veränderung.
Philipe le Long Robert 3. e , Comte d’Artois, par la succession
6 duquel – à la France] Der Texteinschub Ri in B1 ( vgl. S. [172, 18–19] ) lautete
hier schwer verständlich: duquel le dict Comte appartient a la France, les droicts
luy [ luy auf France bezogen] En Sont deuolus; das wurde nach B2 übernommen. Hier
strich Charp die Worte: ledit Comté appartient à la France, setzte für luy en in den
Text dudit Comté und hinter dévolus die Worte à la France.
débouté dudit Comté par arrest du Parlement de Paris
Die Grafschaft Artois, seit 1226 im Besitz einer jüngeren Linie des königlichen Hauses, wurde
unter Philipp dem Schönen durch das Parlament von Paris dem Grafen Robert III. abgesprochen
und seiner Schwester zuerkannt, die mit Philipp (le Long), dem Sohn des Königs, verheiratet war.
Deren Tochter heiratete Philipp den Kühnen, den 1363 mit Burgund belehnten jüngeren Sohn
König Johanns II., des Guten. Darauf gründeten sich die Erbansprüche der Habsburger als
Nachkommen der Maria von Burgund (vgl. S. [176, 42–44] . – Richelieu benutzt hier
Mémoires et instructions S. 245–251, Négociations secrètes I S. 46f., wo die
verwickelten Vorgänge genauer dargelegt sind.
puisque, quand mesme lesdits arrests,
8–9 contre – évidentes] Im Marginaleinschub Ri in B1 ( vgl. S. [172, 18–19] ) ist dies
in Klammern eingeschlossen, die B2 nicht übernimmt.
8 met] Korr. Ri in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. [172, 18–19] ) statt Ansatz
Ri 〈 apporte〉 ( durch Streichung undeutlich) .
en avant des nulitéz
9 évidentes] Vorweg gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl.
S. [172, 18–19] ): manif[estes zu ergänzen].
téz faits
10 longtemps depuis] Nachträglicher Zusatz Ri in seinem Marginaleinschub in B1
( vgl. S. [172, 18–19] ) .
restablissent les droicts de la France.
ait renoncé par le Traicté de Madrid, d’autant qu’aiant fait ce Traicté estant
prisonnier, il ne peut estre estimé valable, et qu’en effect le Parlement et les
Estats
1 tenus à Angoulesme] Textzusatz Ri in B1. In B2 ist à Angoulesme unter-
strichen ; auf dem Rand dazu eine mit Strichen umzogene Notiz, anfangs Ch, dann Ri: Faut voir,
sy cet acte fut fait à Angoulesme et en quel temps, Sil fut faict immediatement
apres le traicte de Madrid Ou seulement apres Celuy de Cambray, lors
que les Enfants de France ne furent plus Es mains des Espagnols. Die
Notiz wurde nicht nach B3 übernommen.
voulurent jamais consentir à la délivrance de la Duché de Bourgoigne et du
Comté d’Ossone, et à la cession de la souveraineté du Duché de Charolois
Vgl. die Ausführungen zum gleichen Thema in Sektion X der Hauptinstruktion, S. [89, 1] – [91, 2] .
Die Mémoires et instructions S. 176–180, Négociations secrètes I S. 34 enthalten
ein längeres Gutachten, Moyens de nullité contre les traitéz de Madrid, Cambray, et
Crespy, mit ausführlicher Zusammenstellung aller Anfechtungsgründe, das aber hier nicht
benutzt zu sein scheint.
4 Il ne sert] Hier beginnt in B2 ein von Charp hastig, wohl nach Diktat geschriebenes Blatt,
das bis zum Schluß des Abschnitts Flandern S. [174, 15] reicht. Es ist dem Text von B2 für
einen gestrichenen Passus, den auch B1 schon hatte, eingefügt worden. Dieser lautete:
Il est vray que la confirmation du Traitté de Madrid, faite par le Traitté de Cambray,
de Crespy, de Casteau en Cambrésis, et de Vervins rend nostre droict plus disputable.
Neben diesem gestrichenen Passus in B2 ein gestrichener Ansatz Ri zu einer Randnotiz: Faut
Voir Ce quon peut respondre ( vgl. eine ähnlich beginnende Randnotiz aus B2 S.
[173, 13–16] ) .
4–5 de Madrid, Cambray, et Crespy] Textzusatz Ri in B2, auf dem Diktatblatt
Charp ( vgl. S. [173, 20–24] ) .
Cambray, et Crespy, portent
5 non] Eingefügt nach B2, Diktatblatt Charp (vgl. S. [173, 20–24] ); non fehlt irrtüm-
licherweise in B3.
6 faits] So B2, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [173, 20–24] ) , und B3 statt richtig: faite.
cession faite en considération d’autres droicts cédéz
7 à la France] Von Charp auf seinem Diktatblatt in B2 ( vgl. S. [173, 20–24] ) nachträglich
zugesetzt.
Empereur et ses successeurs.
8– [174,5] Sçavoir est: de – des prétentions] Einschub Ri in B2, im Text des Dik-
tatblatts Charp ( vgl. S. [173, 20–24] ) , statt Charp: parce que les droicts qu’ilz avoient sur
diverses villes et forteresses qu’ilz avoient sur la rivière de Somme, comme sur Peronne,
Montdidier, et Roye, et autres lieus adjacents. Tant parce que lesdits droicts estoient
prétensions; Anschluß an S. [174, 5] /6: non éclaircies. – Hinter adjacents bricht die Satzkon-
struktion ab. Dennoch scheint das Diktat – dem Schriftbilde nach – mit Tant sofort weiterge-
gangen zu sein. In seinem Texteinschub arbeitet Ri dann das Bruchstück bis adjacents aus. Bis hier-
hin reicht zunächst auch nur die Streichung, wie eine Unterbrechung zeigt. Dann werden auch die
Worte Tant – prétensions gestrichen und von Ri am Schluß seines Einschubs gering verändert
ersetzt ( vgl. S. [174, 5] ) .
aux villes assises sur la rivière de Somme et au Comté de
Ponthieu, en quelque sorte et manière que ses prétentions
fussent fondées, soit sur les Traittéz d’Arras, Conflans,
Perone, et autres; sçavoir est encore: des droicts prétendus par
Charles quint et ses successeurs sur les chastellenies de
Peronne, Mondidier, et Roye, comme aussy les droicts par
eux prétendus sur les Comtéz de Boulogne et de Guines
Im Frieden von Arras 1435 erwarb Philipp der Gute von Burgund pfandweise die Sommestädte
von Karl VII. von Frankreich; im Vertrag von Conflans 1465 trat Ludwig XI. von Frankreich
die Grafschaft Ponthieu an Burgund ab; im Vertrag von Péronne 1468 zwang Karl der Kühne
von Burgund König Ludwig XI. zur Teilnahme an der Unterwerfung Lüttichs. – Über die
habsburgischen Ansprüche auf die im Text genannten Gebiete ausführlich Mémoires et
instructions S. 97–108, auf denen der Text z. T. wörtlich beruht. Vgl. auch Mémoires
et instructions S. 244, Négociations secrètes I S. 46.
tant par ce que lesdits droicts estoient des prétentions non
éclaircies
6 et mal fondées] Textzusatz Ri in B2, im Diktatblatt Charp ( vgl. S. [173, 20–24] ) .
que, quand mesme ils en eussent esté paisibles possesseurs, il n’y avoit point
de proportion entre ce qu’il leur estoit cédé et ce qu’ils cédoient
Vgl. S. [169, 33–47] .
que les cessions faites par le Traitté de Madrid ont esté
10 non seulement] Von Charp auf seinem Diktatblatt in B2 ( vgl. S. [173, 20–24] ) nach-
träglich zugesetzt, aber wohl vor Ausführung des Satzes: mais confirmées… ( S. [174, 12] ) .
sis, et de Vervins
In den genannten Verträgen (vgl. S. [171, 37–38] , [165, 38–39] ) waren jeweils die früheren mit
gewissen Ausnahmen und Rechtsvorbehalten von beiden Seiten bestätigt worden. – Der Sinn
dieses Absatzes ist wohl: Die Spanier können immerhin beanspruchen, daß die Zessionen des
Friedens von Madrid, soweit sie nicht in den späteren Verträgen von der Bestätigung ausdrücklich
ausgenommen sind, weitergelten. Da Frankreich nur die Abtretung des Herzogtums Burgund
widerrufen hat (Cambrai, Artikel 2), muß es die übrigen Abtretungen anerkennen.
Estats du Royaume ont trouvé de trop rude de ce qui estoit audit Traicté,
comme estoit le délaissement du Duché de Bourgoigne, ce qui fait qu’il n’y a pas
lieu de douter de la validité desdites cessions approuvées par lesdits
15 Traittéz] Schluß des Diktatblatts Charp in B2 ( vgl. S. [173, 20–24] ) .
Hesdin
17 Hesdin est] Randnotiz in B1 und B2 ursprünglich: Le Hesdin d’à présent est une
nouvelle place, bastie près du lieu où estoit l’autre. Die Notiz wurde in B2 gestrichen, weil
Ri hier an etwas späterer Stelle einen inhaltlich gleichen Zusatz in den Haupttext brachte; vgl.
S. [175, 10–12] und 39.
dant du Comté de S t Pol qui relève de Boulogne, ce qui paroist
tel par la déclaration et recognoissance qu’en font Robert,
frère de S t Louis, et Philipe de Bourgoigne
5., | quoy que les Espagnols soutiennent que c’en est une deppendance, |
4–8 afin de – dudit Hesdin] Textzusatz, bzw. ab S. [175, 6] : pourroyent
estre Marginalzusatz Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich: Ainsy les Roys d’Espagne ne
[ Korr. Ri in B2 statt B1 und B2: n’y] peuvent prétendre y avoir droict que par la renon-
ciation qui en fut faite par Henry 2.; Anschluß an S. [175, 8] : par le Traitté.
Davon hatte Ri in B2 zunächst nur den letzten Teil gestrichen: que par la – Henry 2., und
ihn wie folgt im Text ersetzt: par les Traictes de Madrid Et de Cambrai, quen-
tant que par iceux [ folgt durch Streichung unleserlicher Wortansatz] les droicts des
Comtes de Flandres Et dartois leur auoyent Este Cedes. Daran schloß sich
bereits der zweite Teil seines endgültigen Zusatzes S. [175, 5–8] an: Pour Esuiter –
dudit Hesdin.
Dann strich Ri auch den ersten Teil des ursprünglichen Textes: Ainsy – droict, sowie seinen
Korrekturzusatz par les Traictes – Este Cedes und ersetzte sie darüber im Text,
wie S. [175, 4–5] ersichtlich ist: affin de pretendre – Sur Hesdin. – Vgl. dazu
für eine inhaltlich fast gleiche Marginalie in B1 und ursprünglich B2 S. [175, 41–44] .
l’Artois
5 leur donne] So nach B2, Textzusatz Ri ( vgl. S. [175, 21–24] ) , statt der schlechte-
ren Lesart B3: sur donne.
testations qui pourroient estre faites sur ce suject, Philipe
2. ond obtint du Roy Henry 2. ond une renonciation particulière
dudit Hesdin | par le Traitté fait à Cateau en Cambrésis en 1559
Die Verträge von Cambrai (Artikel 5) und Cateau-Cambrésis (vgl. S. [165, 38–39] )
enthalten besondere Bestimmungen über Hesdin.
suite de ce qu’ils l’avoient pris et repris ès années 1552 et 1553 et
9 tellemen t] Textzusatz Ri in B2, einen in B2 folgenden Textzusatz Ri einleitend (vgl.
S. [175, 39–40] ).
ruiné après la dernière prise |
10–12 que le Hesdin – l’ancienne] Textzusatz Ri in B2. Vgl. für eine inhaltlich
gleiche Marginalie in B1 und ursprünglich B2 S. [174, 28–31] .
est une nouvelle place qui fut bastie par eux en une
situation qu’ils choisirent proche de l’ancienne. |
13 Lors que] Hierneben Randnotiz in B1 und B2 ursprünglich: Par le Traitté de Madrid le
Roy François renonce à Hesdin comme dépendant de l’Artois. Die Notiz wurde in B2
gestrichen, weil Ri hier an etwas früherer Stelle einen inhaltlich fast gleichen Zusatz in den Haupttext
brachte; vgl. S. [175, 4–5] , 31–33 bzw. 21–33.
en possession légitime, en suite de quoy Henry 2. ond n’a pas laissé de le céder
pour le bien de la Paix. Ainsy, quand mesme nous n’aurions point le droict
maintenant audit Hesdin, les Espagnolz peuvent bien par un nouveau
Traitté de Paix le céder pour le repos de la Chrestienté, ne leur estant pas
honteux de faire, ce dont nous leur avons montré l’exemple.
5 Duché de Bourgogne] Den ganzen Abschnitt Duché de Bourgogne, einschließlich der
Überschrift, hat Ch in B1 auf einem besonderen Blatt niedergeschrieben. Dies Blatt ist zusammen
mit den folgenden Blättern zur Comté de Bourgogne später zu der Handschrift B1 hinzugekom-
men . Hier folgte ursprünglich auf dem Blatt, auf dem recto der Abschnitt Hesdin stand, verso
sofort der Abschnitt Milan ( auf S. [176, 4] also S. [179, 21] ) . Die beiden neuen Abschnitte wurden
durch Zeichen hinter dem über Hesdin eingefügt und davor verheftet.
La [!] Duché de Bourgoigne a tousjours esté un fief de la France; elle
vient par succession à Jean, Roy de France, qui la donna en appanage à
Philipe le Hardy,
8 l’un de ses cadets] Korr. Charp in B2; B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) : son
filz, was Ri zu son Second filz ergänzte; so auch B2 ursprünglich.
bataille de Poictiers .
Les Espagnolz fondent leur droict sur un moyen principal que par
l’appanage la Duché est donnée à Philippe et ses enfans qui naistront de luy
en loial mariage, et que ce nom d’enfans par le droict comprend les femelles
comme les masles.
13 ne peut] So B2; B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) : ne pourroit; das korri-
gierte Ri in B1 zu: na [n’a] peu, woraus in B2 ne peut geworden ist ( vgl. denselben Abschreibe-
fehler von B2 der Hauptinstruktion S. [95, 34–35] ) .
Couronne de France du Duché de Bourgoigne, puis qu’il y avoit une fille
15 qui fut – Charles quint] Textzusatz Ri in B1, auf dem Einlegeblatt Ch
( vgl. S. [176, 19–24] ) .
L’on réplique que par la loy de France les appanages sont pour les masles
seulement,
17 et que, lors qu’ils viennent] Korr. Ri in B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) ,
statt hier: lesquelz venan[s unleserlich, da Ri das Wort zu vienent umkorrigiert hat].
sont réunies à la Couronne
Eine Veräußerung von Kronrechten und Teilen der königlichen Domäne war nur ganz ausnahms-
weise und aus zwingenden Gründen erlaubt. Das Edikt von Moulins (vgl. S. [166, 42–48] )
ließ nur zwei Fälle gelten: Ausstattung jüngerer Prinzen des königlichen Hauses und Bestreitung
dringender Kriegskosten; in beiden Fällen mußte Rückfall an die Krone bzw. Rückkauf vorbe-
halten, im zweiten Falle auch die Zustimmung des Parlamentes eingeholt werden.
1 exprimé] Korr. Ri in B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) , statt hier: en condi-
tion.
dans l’appanage de Bourgoigne doit estre interprété par la loy du Roy-
aume
3 qui ne donne – masles] Textzusatz Ri in B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) .
Ein hier ursprünglich nach Royaume ( S. [177, 2–3] ) folgender Satz von der Hand Ch ist ge-
strichen : C’est le point sur lequel tourne toute la contestation.
4–5 L’évidence – Duché] Textzusatz Ri in B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. 176,
19–24) , statt hier: Cependant la Duché nous demeura. Im gleichen Zusammenhang die Korr.
Ri S. [177, 22–25] .
Austriche à nous laisser le Duché par le Traitté qui fut fait
5–6 entre – Louis 11. e] B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) , lautete ursprünglich:
entre le Roy Louis 11. e et Maximilian d’Autriche. Ri strich die Worte et Maximilian
d’Autriche, die sich durch seinen in B1 vorangehenden Zusatz ( vgl. S. [177, 19–20] ) erübrigten,
und fügte hinter entre hinzu: Luy Et.
luy et le Roy Louis 11. e le 23. e de
6 décembre] Orthographische Korr. Ri in B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [176, 19–24] ) ,
statt: X. bre.
Nonobstant ce délaissement la violence de Charles quint
contraignit le Roy François premier, prisonnier à Madrid, à luy
promettre ledit Duché, chose si injuste que ledit Roy ne vou-
lust jamais ratifier le Traitté de Madrid pour ce chef
Karls V. Forderung auf Burgund war in der Tat der schwierigste Punkt bei den Verhandlungen,
die dem Frieden von Madrid 1526 vorausgingen, weil die Franzosen jede andere territoriale
Forderung außer dieser einen bewilligen wollten ( K. Brandi, Karl V, I S. 203). Der Kaiser
erzwang von dem gefangenen König die Abtretung des Herzogtums. Sie gab den Hauptgrund
für die spätere Annullierung des Vertrages durch Frankreich ab.
En suite de quoy Charles quint, convaincu de la justice de
la France, renoncea par le Traicté de Cambray à la cession
dudit Duché
1 Droicts sur le Comté de Bourgogne] Überschrift in B1 von Ri. – Darauf
ist der ganze Abschnitt Comté de Bourgogne von dem Kanzlisten geschrieben, von dem in B1
der Hauptinstruktion die Reinschrift eines längeren Passus (vgl. S. [113, 27–40] ), in B2 der Haupt-
instruktion das für Savoyen angehängte Memoire (vgl. S. [119, 32] – [120, 25] ) und zu dem
hier gedruckten Stück ein Einlegezettel in B1 (vgl. S. [171, 19–22] ) und in B2 mehrere Korrekturen
(vgl. S. [182, 33–36] ) stammen. – Zur nachträglichen Einfügung des Abschnitts in B1 vgl. S.
[176, 19–24] .
Il est certain que le Comté de Bourgoigne qui a esté en divers temps
possédé par divers Seigneurs, l’a quelques fois esté par des Roys de
Mais il est certain aussy que depuis que Maximilian eust espousé en l’an
*** Marie de Bourgoigne, fille de Charles, dernier Duc de Bourgoigne
Vgl. S. [176, 42–44] .
le Comté a tousjours esté en la possession de ceux de la Maison d’Autriche.
7–13 Nonobstant – avoit faite] Texteinschub Ri in B1, auf dem Einlegeblatt Ch
( vgl. S. [176, 19–24] ) , statt hier ursprünglich:
Par le Traité de Madrid le Roy François premier avoit ceddé le Duché de Bour-
goigne. Mais il ne le voulut jamais ratiffier pour ce chef, et de fait par le Traité de Cam-
bray l’Empereur Charles quint renoncea à la cession qui avoit esté faite du Duché de
Bourgoigne.
Damit schloß das Einlegeblatt Ch in B1 ( vgl. S. [176, 19–24] ) . – Die oben nicht als von Ri
ausgewiesenen Worte: S. [177, 8] le Roy François premier, S. [177, 9–10] voulust jamais
ratifier, S. [177, 12] à la cession, hat Ri aus dem hier wiedergegebenen ursprünglichen Text des
Abschnitts in seine Korrektur einbezogen.
de Bourgoigne et par conséquent en arrière fief de la Couronne de France,
ou s’il relève de l’Empire, ou s’il est franc et indépendant de tous les
9 deux] Hier folgte im Text von B1 ein Passus, den Ri durch Striche und das Wort Marge
auf den Rand verwies. Der Passus erscheint in B2 und B3 ohne den Zusatz Marge als Randnotiz.
Il se trouve dans le thrésor des chartres du Roy un acte d’investiture du Comté de
Bourgoigne en 1362, par lequel l’Empereur Charles 4. donne à Philipe le Hardy, fils du
Roy Jean, et à ses successeurs [ B1 und B2: hoirs successeurs] légitimes le Comté de
Bourgoigne pour le tenir à foy et homage de l’Empire, tant à cause que le Comté estoit
lors vaccant audit Empire à deffaut d’hoirs masles que pour autres causes.
L’acte porte que l’investiture fut donnée par l’Empereur à la prière du Roy Jean, père
de Philipe le Hardy.
Est à noter que les officiers de Marie de Bourgoigne ne se servirent point de cet acte, lors
qu’ils contestèrent du temps de Louis XI. que le Comté n’estoit pas mouvant de la France.
Die Franche Comté galt, seit sie mit dem Königreich Burgund 1033/34 an Kaiser Konrad II.
gekommen war, als Reichslehen. Nach wechselvollen Schicksalen fiel sie 1384 durch Heirat an
Philipp den Kühnen von Burgund, wurde nach Karls des Kühnen Tod 1477 von König Ludwig XI.
von Frankreich annektiert, im Frieden von Arras (vgl. S. [177, 41] und [179, 38–40] ) behaup-
tet, aber im Vertrag von Senlis (vgl. S. [172, 37] ) von Maximilian zurückerworben.
Il y eut grand différent entre Louis 11. e et Marie de Bourgoigne
suject, Louis prétendant qu’il relevast
11 du] Ab B2; Ri in seinem Textzusatz in B1 ( vgl. S. [178, 38–39] ) : de.
goigne dont il estoit Seigneur, et Marie soustenant qu’il
estoit franc et indépendant de toute souveraineté . Mais enfin
par accord passé à Arras en 1492
mary de Marie de Bourgoigne, et le Roy Louis 11. e le mariage du Dauphin,
fils de Louis, est stipulé avec la fille unique que ledit Duc d’Autriche avoit
eue de ladite Marie de Bourgoigne, à condition que, si ledit mariage s’accom-
plissoit, la propriété dudit Duché appartiendroit au Dauphin et à sa femme, et
s’il ne s’accomplissoit point, ladite propriété demeureroit aux autres enfans
que Maximilian avoit eu d’une autre femme, et la mouvance et la sou-
veraineté dudit Comté appartiendroit à Louis et à ses enfans, à cause du
Duché de Bourgogne dont ils estoient possesseurs.
Ce qui rend ce droict aucunement douteux est que, par un Traité qui fut
fait le 23. e may 1493 entre le Roy Charles 8. et Maximilian d’Autriche, Roy
des Romains , estant porté que les Comtéz de Bourgogne et d’Artois, de
Charolois, et Seigneurie de Noyers seront rendues par le Roy, et tous
autres, qu’il appartiendra au Roy des Romains comme père et tuteur de
Philipe, son fils, pour en jouir en tous droictz et proffits, ainsy que d’ancienne-
té en ont jouy les prédécesseurs dudit Seigneur Archiduc.
18 Il] In B1 folgte noch est, das ab B2 fehlt. Dadurch erklärt sich wohl, daß B2 und B3
einen grammatisch nicht hingehörigen Punkt vor Il setzen. Denn B1: Il est fait exception ( kein
Zeichen vor großgeschriebenem Il) ist eindeutig abhängig vom Satzbau S. [179, 12–18] : Ce qui
rend… aucunement douteux est que, par un Traité… estant porté que…, il est fait
exception… usf. Indem est wegfällt, wird diese Beziehung unklar und deshalb ab B2 ein zweiter
Hauptsatz geschrieben, der den ersten unvollständig läßt. – Inhaltlich ist der ganze Absatz Ce qui
rend – du Comté ( S. [179, 12–20] ) abhängig vom vorangehenden Satzteil et la mouvance
– possesseurs ( S. [179, 9–11] ) .
du ressort et de la souveraineté des Comtéz d’Artois, Charolois, et Seigneu-
rie de Noyers, et non du ressort et souveraineté du Comté.
Milan
Les droicts de la France sur le Duché de Milan sont si clairs en leur
origine qu’ils ne peuvent estre disputez, veu que le contract de mariage de
Valentine, fille du Duc Galéasse, laquelle espousa le fils du Roy Charles 5. e,
porte en termes exprès qu’elle héritera dudit Duché, ses deux frères venans
à mourir sans héritiers, ainsy qu’il arriva .
L’investiture que Louis 12. receut dudit Duché par l’Empereur Maxi-
milian
Die Belehnung Ludwigs XII. mit Mailand durch Kaiser Maximilian I. im Jahre 1505 war nur
eine Episode in der Politik des Kaisers. Frankreich behauptete das Herzogtum mit einer kurzen
Unterbrechung bis zum Jahre 1521, verlor es dann an Kaiser Karl V. und mußte im Frieden von
Madrid 1526 und in späteren Verträgen (vgl. S. [171, 37–38] und S. [165, 38–39] ) ausdrücklich
darauf Verzicht leisten.
de mettre en jeu les prétentions de François Sforce en vertu d’une sœur
batarde de Valentine qui clairement n’y avoit aucun droict .
La prétention des Espagnols n’a autre fondement apparent que la
renonciation que fit François 1. r au Traitté de Madrid
Friede von Madrid 1526 (vgl. S. [171, 37–38] ), Artikel 8.
Milan conjointement avec celles du Royaume de Naples, de la Souveraineté
de Flandres, et du Duché de Bourgogne.
8–13 Mais ce – valables] Zusatz Ri in B1, auf dem unteren Rand des Blattes; die
Worte sur le dict Duche ( S. [180, 9–10] ) sind darin nachträglich zugesetzt.
Traicté de Crespy que les droicts de la France sur ledit
Duché demeurent au Roy François au cas que le mariage
stipulé entre *** ne se face pas
Charles quint ne tenoit pas ces premières renonciations
valables.
renonciations de Cambray et de Madrid ont esté forcées, et que celles des
autres Traittéz subséquents n’est [!] qu’une suite d’un acte vicieux.
Naples
Les droicts de la France sur la Couronne de Naples
d’Anjou
pouvoir asseurer que par la renonciation du Traitté de Madrid.
Pour le [!] justifier il faut sçavoir que dès l’an 1265 Clément 4. e donna
l’investiture de cet Estat au Duc d’Anjou, cadet de S t Louis, dont les suc-
cesseurs en ont jouy paisiblement plus de cent ans.
Depuis deux Reynes de Naples, toutes deux nominées Jeanne, ont tous-
jours adopté des Princes de la Maison d’Anjou
Die Herrschaft der älteren Anjou dauerte im Königreich Neapel bis 1382. Die letzte Königin
aus diesem Hause, Johanna I., adoptierte 1380 den Bruder Karls V. von Frankreich, Ludwig I.
von Anjou, Stammvater der jüngeren französischen Linie der Anjou, der aber von Karl von Du-
razzo (aus der ungarischen Linie der Anjou) verdrängt wurde. Karls Tochter Johanna II. setzte
erst Alfons V. von Aragon-Sizilien zu ihrem Nachfolger in Neapel ein, widerrief aber später
diesen Akt und bestimmte 1423 Ludwig III. aus der französischen Linie der Anjou zum Thron-
folger. Aus den beiden genannten Adoptionen folgerte Karl VIII. für sich ein doppeltes Erb-
recht kraft Devolution, das er durch seinen Feldzug nach Italien 1494/95 geltend machen wollte.
ladite Couronne fut dévolue à Louis 11. et après luy à Charles 8. qui, après
avoir conquis ce Royaume qui luy appartenoit, en fut chassé par Ferdinand,
Roy de Castille, lequel toutesfois trouva tant de justice aux droicts de
Charles 8. qu’il commença un Traitté avec luy qui ne fut terminé que sous
Louis 12., par lequel l’Estat de Naples fut partagé en deux
Vgl. S. [63, 40–43] .
En suite de cet accord ils chassèrent tous deux par armes communes
Frédéric, usurpateur qui les troubloit en leur partage, ce qui ne fut pas
plustost fait que Ferdinand viola sa foy et s’empara du Royaume de Naples
par Gonsalve, son Lieutenant général .
Ferdinand jugeant sa possession injuste propose un mariage à Louis 12. de
Germaine de Foix, sa niepce
droicts du Royaume de Naples à Ferdinand, à la charge de reversion en cas
de manquement d’enfans.
Ladite Germaine de Foix estant décédée sans enfans
quant d’héritiers manqua de foy tout ensemble, ce qui a fait voir clairement
que la possession en laquelle sont les Espagnolz du Royaume de Naples
est manifestement injuste, et que leur droict ne peut estre coloré que par la
renonciation de nos Roys
origine est
2 vicieuse] Hier endet die Handschrift B1; vgl. Vorbemerkung zu B1 S. [160, 7–12] .
3 De tout] Hier beginnt der erstmals in B2 enthaltene zusammenfassende und betrachtende
Schlußteil, von dem der erste Entwurf fehlt; vgl. Vorbemerkung zu B2 S. [160, 19–26] .
Voraus geht in B2 eine leere Verso-Seite (recto der letzte Absatz über Neapel, S. [181, 19] –
[182, 2] ). Am Kopf dieser Seite von der Hand Charp das Lemma Sicile, daneben auf dem Rand
von Ri: Faut laisser trois pages blanches. Dieser Anweisung hat man entsprochen,
denn hinter der Verso-Seite befindet sich der Rest eines später herausgeschnittenen Blattes .
Betrachtet man daraufhin B1, das mit dem Abschnitt Neapel schließt, so fallen am Schluß
der Handschrift die Reste von zwei herausgeschnittenen Blättern auf. Möglicherweise waren schon
hier Seiten für den nicht ausgeführten Abschnitt Sizilien, vielleicht auch mit der betr. Überschrift,
vorgesehen. Es ist dazu anzumerken, daß man in den Aktenbänden AE , Corresp. pol. Alle-
magne irgendwann sehr viele Blätter herausgeschnitten hat, die nicht immer ganz leer waren,
sondern, wie Schriftreste zeigen, Kanzleivermerke und andere Notizen trugen.
B3 ( BN) hat den Sachverhalt getreu bewahrt: die Überschrift Sicile am Kopf einer neuen Seite
hinter dem Abschnitt Neapel und darauf drei leere Seiten. Die anweisenden Worte Richelieus fehlen.
Der Abschnitt Sizilien blieb aber auch hier unausgeführt.
des droicts du Roy .
La première de ceux desquels il n’y a point de renonciation, comme sont
ceux du Royaume de Navarre.
La seconde de ceux auxquels nos Roys ont renoncé, mais par des Traictéz
dont les conditions ont esté si manifestement violées qu’il faudroit estre
aveugle pour ne voir pas que les renonciations
9 qui y sont faites] Korr. eines Kanzlisten in B2 statt B2 ursprünglich: comprises èsdits
Traittéz. Die Korr. ist von demselben Kanzlisten ausgeführt, von dem in B1 der S. [171, 19–22]
beschriebene Einlegezettel und der Abschnitt Comté de Bourgogne ( vgl. S. [178, 16–22] ) stammen.
Im weiteren folgen mehrere Korrekturen von seiner Hand.
aussy nules de droict que lesdits Traittéz
10 ont esté deffect] So B3; B2 ursprünglich ( und zwar parallel zum vorangehenden aussy
nules de droict que lesdits Traittéz; S. [182, 10] ) : ont esté nuls d’effect. Von der Hand
des 〈Kanzlisten〉 ( vgl. S. [182, 33–36] ) wurde ( bezogen auf das vorangehende nules) ont zu l’ont
ergänzt und nuls gestrichen. B3 läßt l’ aus und schreibt deffect, womit sich der Sinn verändert.
En cette classe pourroient estre mis divers droicts de la Couronne, mais
pour n’y rien mettre qui puisse estre contesté avec apparence de raison,
j’y réduiray seulement les droicts sur les Comtéz de Roussillon et de Cer-
dagne auxquels les Espagnolz ne peuvent prétendre aucun droict que par
les deux Traittéz faits entre Ferdinand et les Roys Charles 8. et Louis 12.,
lesquels deux Traictéz ont esté si notoirement violéz qu’on ne peut douter
de leur nulité
Die oben beim Abschnitt über Roussillon erwähnten Verträge von Barcelona und Granada (vgl.
S. [167, 44–45] und S. [168, 47] ).
La 3. e classe contiendra les droicts auxquels
5 nos] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich: les.
divers Traittéz qui sont non seulement nuls pour n’avoir pas esté fidèlement
exécutéz de la part des Espagnolz, mais en outre pour n’avoir pas esté faits
avec la liberté requise et nécessaire à la validité des
8 conventions] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich:
Traittéz.
nature, où il s’agit de l’aliénation des droicts des Couronnes qui sont
senséz par beaucoup de jurisconsultes inaliénables
Das bezieht sich insbesondere auf die Verträge von Madrid 1526 (vgl. S. [171, 37–38] ) und
Cambrai 1529 (vgl. S. [165, 38–39] ), die wegen der Gefangenschaft Franz’ I. bzw. seiner Söhne
als Zwangsverträge betrachtet werden. Zur Unveräußerlichkeit der Kronrechte vgl. S. 166,
42–48, [177, 34–38] und [187, 39–43] .
Tels droicts sont ceux qu’a la Couronne sur la Souveraineté de la Flandre,
de Brabant, et d’Artois, tels ceux que nous avons sur Hesdin, Naples,
13 réduiray] Korr. des Kanzlisten (vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich:
inséreray. Im übrigen weist der Gebrauch der ersten Person Singularis an dieser Stelle auf das
persönliche Diktat oder die eigene Niederschrift Richelieus hin, womit gleichzeitig deutlich ist, daß
die Reinschrift dieser Schlußbetrachtung in B2 auf ein nicht bekanntgewordenes Konzept zurück-
geht (vgl. Vorbemerkung zu B2 S. [160, 19–26] und S. [83, 36–39] ).
14 nous priver desdits] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprüng-
lich : ruiner lesdits.
Madrid, de Cambray, de Crespy, de Cateau en Cambrésis, et de Vervins
Vgl. S. [171, 37–38] und [165, 38–39] .
mais quiconque sera despouillé de passion verra clairement que les renon-
ciations faites
17 en iceux] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich: aux-
dits Traittéz.
bien qu’elles
18–19 semblent – auparavant] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt
B2 ursprünglich: soient capables de les couvrir de quelques ombres.
auparavant.
La prison du Roy François 1. r justifie clairement que le Traicté qu’il a
fait à Madrid, estant en cet estat, ne peut estre censé valable
Vgl. S. [183, 42–44] und [177, 42–46] .
La détention de Mess rs ses enfans qui estoient en ostage en Espagne
avec les principaux Seigneurs du Royaume
2 pendant – Cambray] Texteinschub des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2.
montre évidemment que ce 2. ond Traitté ne peut estre censé avoir plus de
force que le premier.
5–10 Charles – gehenne] Marginaleinschub des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2.
Dafür hatte B2 ursprünglich:
Lors que le Traitté de Crespy fut fait, l’estat auquel estoit la France, ataquée d’un costé
par Charles quint qui estoit à chasteau Thierry avec 60 mil hommes, et de l’autre par
Henry 8. e, Roy d’Angleterre, qui estoit à Boulogne avec 30 mil, lesquels Princes
avoient tant de confiance en leurs forces qu’ils avoient fait entre eux un partage de la
France, fait paroistre que le Roy François ne parle audit Traitté que comme un homme qui
est à la gehenne.
5–6 une armée de 60 mil hommes] Korr. des Kanzlisten bzw. Ri im Marginalein-
schub des Kanzlisten in B2 ( vgl. S. [184, 12–19] ) statt darin zuerst, dann gestrichen: 60 mil
hommes ( so auch die ursprüngliche Fassung des Passus, vgl. S. [184, 15] ) . Das von dieser Korr.,
bzw. von une armée abhängige une de ( S. [184, 7] ) steht bereits im laufenden Text.
mes ,
6 lors que le Traitté de Crespy fut fait] Im Marginaleinschub des Kanzlisten in B2 ( vgl.
S. [184, 12–19] ) ursprünglich an späterer Stelle im laufenden Text ( vgl. S. [184, 32–33] bzw.
31–41) , dort gestrichen und von dem Kanzlisten hier nachträglich zugesetzt.
à Boulogne avec une de 30,
7 le dessein – ces deux Princes] Korr. bzw. Zusatz Ri im Marginaleinschub des Kanz-
listen in B2 ( vgl. S. [184, 12–19] ) statt darin ursprünglich nur: avec dessein.
partager la France selon
8 le project und desjà formé] Korrekturen Ri im Marginaleinschub des Kanzlisten in
B2 ( vgl. S. [184, 12–19] ) statt darin ursprünglich: la division und faicte.
eux
In dem geheimen Bündnisvertrag zwischen Karl V. und König Heinrich VIII. von England vom
11. Februar 1543 erhoben beide ihre alten Ansprüche auf große Teile Frankreichs; doch bestand
wohl kaum die ernsthafte Absicht, Frankreich aufzuteilen; vgl. L. Ranke IV S. 249f. Eine
akute Gefahr bestand im Augenblick des Friedensschlusses überhaupt nicht; Heinrich leistete
dem Kaiser keinerlei militärische Hilfe, und Karl schloß den Frieden ohne Heinrichs Zustimmung.
9 justifie clairement] Korr. Ri im Marginaleinschub des Kanzlisten in B2 ( vgl. S. 184,
12–19) statt des ursprünglich darin enthaltenen, gestrichenen Ansatzes: lorsque le Traitté
de Crépy fut fait, il n’y a personne qui ne soit capable de reconoistre que le mauvais
estat du Royaume. Dieser Ansatz erinnert inhaltlich an den Anfang der ersten Fassung des
Passus in B2 ( vgl. den Text S. [184, 14] ) . Grammatisch ist er aus dem ursprünglichen Satzbau des
Marginaleinschubs verständlich ( rekonstruierbar nach S. [184, 5–9] und 20–30 ) : Charles quint
estant à… et le Roy Henry 8…. à…, avec dessein de partager la France selon la
division… faicte…, lorsque le Traitté de Crépy fut fait, il n’y a personne qui… usf.
Unter dem gestrichenen Ansatz, dessen erster Teil: lorsque – fait an eine frühere Stelle gebracht
wurde ( vgl. S. [184, 24–26] ) , setzte der Kanzlist, an die beiden Korrekturworte Ri anschließend,
neu an: que le Roy ( vgl. S. [184, 9] ) .
comme un homme qui estoit à la gehenne.
Le Conestable et le Mareschal de S t André qui firent le Traitté de
Cateau en Cambrésis estans intéresséz en iceluy par la liberté qu’il leur
acquerroit
3–4 il se trouvera – requise] Marginaleinschub des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] )
in B2 mit einem ersten, dann gestrichenen marginalen Ansatz: nos Ennemis propres; statt dessen
hatte B2 ursprünglich: [ zu ergänzen wohl cela] oste tout lieu de penser que ce Traitté ait eu
celle [ auf liberté S. [185, 2] bezogen ] qui estoit requise.
ait eu la liberté qui estoit requise pour valider l’aliénation d’une
4 notable] Textzusatz des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2.
partie des Estats
5 qui sont attachéz] Textzusatz bzw. Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2
statt B2 ursprünglich: attachée ( auf partie bezogen statt jetzt auf Estats).
Si l’on dit que le Traitté de Vervins fait par Henry le Grand confirme la
renonciation des droicts de la troisième classe, je responds qu’en matière
d’Estats on ne peut estimer que de nouveaux Traittéz puissent en valider
un qui est vicieux de sa nature et qui blesse les loix fondamentales de l’
Estat. Et partant, quelque ratification qui ait esté faite à Vervins des cessions
accordées par le Traitté de Madrid
11 et autres] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich,
dann gestrichen: et [et fehlte zunächst, von dem Kanzlisten nachträglich zugefügt] par les autres
Traittéz.
tirer à conséquence au préjudice des droicts de l’Estat, parce que la violence
manifeste du premier laisse une raisonnable présomption de force aux autres,
qui
14 doivent estre] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich:
sont.
en si mauvais estat qu’on n’a pas la liberté de faire ce qu’il faut pour s’en tirer.
Je sçay bien que Mess rs du Parlement tiennent pour maxime inviolable
et maxime de pareille nature et de mesme force que la Loy Salique, que les
droicts de la Couronne sont inaliénables
Vgl. S. [166, 42–48] , [177, 34–38] und [187, 39–43] . – Die sog. Loi Salique, die die männ-
liche Thronfolge in Frankreich regelte, galt als das wichtigste Grundgesetz des Königreiches.
Mais voiant que, si leur supposition est véritable, le Royaume est privé
de tout moyen de faire aucun Traicté en quelque occasion que ce puisse
estre, ce dont il pourroit arriver beaucoup d’inconvéniens,
21–24 j’ay – je dis] Hier dringt die erste Person Singularis, also Richelieus Diktat
oder Feder, besonders hervor, was auf ein nicht bekanntgewordenes Konzept der Schlußbe-
trachtung schließen läßt (vgl. Vorbemerkung zu B2 S. [160, 19–26] und S. [83, 36–39] ).
à me vouloir prévaloir de cette raison; reconoissant ce pendant que de tout
temps leur créance a esté receue en France, je penserois pécher contre les
intérests publics, si
24 je dis] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt B2 ursprünglich: j’estime.
24 pas] Textzusatz des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2.
estre entendue à la rigueur, ains avec tempéramment, ce qui se fera, si l’on
reconoist qu’elle n’oste pas absolument la liberté d’aliéner des droicts de la
Couronne, mais empesche seulement qu’on ne le puisse faire que pour des
sujects
4 si importants] B2 ursprünglich: du tout nécessaires. Ri korrigierte du tout im Zu-
sammenhang seines Texteinschubes, der S. [186, 30–31] ausgewiesen ist, zu si, ließ aber nécessaires
stehen, obwohl es sich in seinem Texteinschub wenige Worte darauf – allerdings auf einer neuen
Seite – wiederholte ( vgl. S. [186, 4–5] ) . Der Kanzlist ( vgl. S. [182, 33–36] ) ersetzte dann das
erste nécessaires durch importants.
4–16 qu’ils soient – du Palais] Texteinschub Ri in B2 bis Entiere Ruine ( S.
186, 5) ; dann Marginaleinschub in B2, von Ri mit En quoy eingeleitet ( S. [186, 6] ) und im
weiteren von der Hand des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) .
Statt dieser Einschübe hatte B2 ursprünglich: lors qu’il est question de le garantir par ce
moyen de ruine, et par des formes convenables à un faict de telle importance qui requiert
l’assemblée et le consentement des Estats. Et [ Korr. des Kanzlisten für En tel cas] quoy
qu’on puisse aliéner ainsy [ainsy Zusatz des Kanzlisten] les droicts de la Couronne, ils ne
lairront pas d’estre censéz et devoir estre dits inaliénables; Anschluß an S. [186, 16] :
en ce que la Couronne.
res pour le garentir d’une entière ruine
Vgl. S. [177, 34–38] .
En quoy il est à remarquer qu’il y a grande différence entre ce qui
touche l’intérest des Roys et ce qui concerne ceux de l’Estat. La personne
des Roys peut estre rédimée par argent provenant des revenus de l’Estat;
les sujects du Royaume doivent se saigner en telles occurrences. Mais
l’Estat ne peut estre démembré que pour luy mesme, encore faut-il en user
ainsy par les formes convenables; comme les chirurgiens ne couppent
jamais le bras d’une personne pour luy sauver la vie sans une consultation
des plus expers de leur mestier, on ne peut valablement résoudre le démem-
brement de quelque pièce de l’Estat sans l’assemblée des Estats. En ce cas
ce qui sera ainsy valablement aliéné ne lairra pas d’estre censé inaliénable,
selon la vraie intelligence de la maxime du Palais en ce que la Couronne
ne perd jamais le droict de les racquerrir, si ceux à qui on les a transportés
n’observent pas les conditions auxquelles ils ont esté cédéz, ou donnent
quelque autre suject légitime de ce faire.
Comme les grandes donations sont rendues nulles par une manifeste et
notable ingratitude, les cessions faites de quelque dépendance du Royaume
pour acquérir le repos de tout le reste sont rendues nulles par l’injustice
d’une guerre intentée par ceux à qui on a fait les susdites cessions, leur
méconoissance du tout contraire aux Traictéz faits avec eux ouvre la porte
pour rentrer en la possession de ce dont on s’estoit despouillé pour acquérir
leur amitié et le repos
Widerruf von Schenkungen bei grobem Undank: Sciendum tarnen est, quod, etsi plenissimae
sint donationes, tarnen si ingrati existant homines, in quos beneficium collatum est,
donatoribus per nostram constitutionem licentiam praestavimus certis ex causis eas
revocare (P. Krueger I S. 15 = Institutionen 2, 7, 2). – Ein charakteristisches Beispiel für
die Anwendung zivilrechtlicher Grundsätze auf das Völkerrecht; vgl. die ganz ähnliche Argu-
mentation bei der Begründung des französischen Anspruches auf Pinerolo in Richelieu, Mé-
moires VIII S. 208.
Et c’est en cette considération que nous pouvons à juste tiltre rentrer en
ce que nous avons cédé à la Maison d’Austriche en diverses occasions, veu
qu’au lieu d’en recevoir de l’amitié, plus nous nous sommes affoiblis en
l’augmentant, plus nous a-t-elle fait la guerre pour nous opprimer.
En suite de tout ce que dessus, le grand nombre des droicts que la France
a sur divers Estats injustement possédéz par l’Espagne, l’importance d’
iceux et leur évidence font qu’il n’y a personne qui ne voie qu’il est impos-
sible que ceux qui nous en privent nous peussent donner des récompenses
égales à ce qui nous appartient légitimement, ce qui fait que,
11–12 quand mcsme on supposeroit] Korr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2
statt B2 ursprünglich: supposé mesme.
on supposeroit qu’un Roy puisse renoncer aux deppendances de sa Cou-
ronne, on ne le sçauroit faire au faict dont il s’agit, veu qu’il n’y a personne
qui estime que les Monarques puissent avoir cette liberté et cette puissance,
si ce n’est à l’avantage de l’Estat qui ne se trouveroit pas en ce cas
Daß der Monarch auf Kronrechte und Teile der Domäne nur zum Vorteil des Staates verzichten
dürfe, wird aus den Bestimmungen des Ediktes von Moulins (vgl. S. [166, 42–48] ) wie überhaupt
aus dem Grundsatz gefolgert, daß der König nicht Eigentümer, sondern nur Verwalter und Nutz-
nießer des Krongutes ist. Veräußerungen (außer in den S. [177, 34–38] genannten Fällen) durch
den König galten daher als rechtswidrig und für den Nachfolger nicht bindend.
J’ajoute que l’orgueil des Espagnols les fera plustost résoudre à une
guerre perpétuelle qu’à consentir à rien donner en eschange de ce qu’ils
pensent posséder avec le tiltre coloré des renonciations de nos Roys. Il est
hors d’apparence de penser à un tel genre de Traicté.
Et partant, supposé qu’on veuille faire la Paix, comme on le veut, sincè-
rement, le meilleur party qu’on puisse prendre est de ne confirmer ny dés-
approuver dans le Traitté qui se fera les renonciations faites aux Traictéz
précédens, mais laisser les choses en l’estat où elles sont.
Quant aux droicts de la Navarre, il faut par nécessité ou la ravoir par le
Traitté, ce qui n’est pas à espérer, ou en réserver le droict, ainsy qu’il a
esté fait par le Traitté de Vervins.
Pour les Comtéz de Roussillon et de Cerdagne, si nous en sommes en
possession
Hieraus äußerster terminus ante quem für das Memoire; vgl. Einleitung S. [12, 5–11] , 38–41.
conqueste validera nos anciens droicts, et la justice en laquelle ils sont
fondéz rendra ce nouvel acquest légitime .
Pour conclusion j’estime qu’il vaut mieux faire la Paix à moindres condi-
tions, en réservant les droicts sur la Navarre sans renoncer de nouveau aux
autres, que de la faire à des conditions plus avantageuses, renonceant à
tous les susdits droicts;
6–17 et c’est chose certaine – chose possible] In diesem Passus findet der zweite Teil der
ursprünglichen Einleitung in B1, die von der Hand Charp durch eine kürzere ersetzt worden war,
Verwendung (vgl. S. [162, 21–44] bzw. ab S. [161, 26] ). Trotz wörtlicher Anklänge hat sich der
Akzent inhaltlich aber verändert, d. h. die Schlußbetrachtung richtet sich S. [188, 3–6] , 17–20 gegen
jede Aufgabe von Rechtsansprüchen, während die ursprüngliche Einleitung die Möglichkeit dazu
offengelassen hatte.
portant cession des susdits droicts seroit avantageux à la France, il ne
lairroit pas de ruiner de réputation ceux qui l’aurroient fait ou conseillé,
qui en seroient indubitablement condamnéz par la postérité qui balance
d’ordinaire si peu équitablement ce qui a esté fait par le passé, ou pour n’en
pénétrer pas les motifs, ou à cause de la propension naturelle qu’ont tous les
hommes à improuver ce qu’ils n’ont pas fait, qu’il seroit impossible d’en
éviter la censure.
Comme en tel cas le préjudice seroit seulement particulier et l’utilité
publique, la raison qui oblige tout bon citoyen à postposer son intérest à
celuy de l’Estat ne m’empescheroit pas de conseiller de faire un Traicté
de pareille nature, si c’estoit chose possible. Mais sçachant bien que les
Espagnols n’ont garde de faire
18 ce que – en ce cas] Marginalkorr. des Kanzlisten ( vgl. S. [182, 33–36] ) in B2 statt
B2 ursprünglich: un tel effort.
pour establir une Paix perpétuelle, la fin à laquelle on doit tendre est de
conserver ses anciens droicts et ce qu’on a
sente ,
21 qui sera fait] Textzusatz Ri in B2, im Zusatz des Kanzlisten ( vgl. S. [188, 38–40] ) .
ligues
possession de rompre aisément les Traictéz qu’ils font ne puissent
1–3 violer celuy – sur les bras] Zusatz Ri in B2, im Zusatz des Kanzlisten ( vgl.
S. [188, 38–40] ) , statt darin ursprünglich, nach unleserlichem, schon vorher gestrichenem Wort-
ansatz : faire le mesme de celuy qui sera fait.
celuy qui interviendra, sans que toutes les forces de la Chres-
tienté leur
3 tombent] So B3; im Zusatz Ri in B2 ( vgl. S. [189, 4–6] ) irrtümlich: Tombe.