Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
Je n’ay manqué de parler à messieurs les ambassadeurs de Suède des trois
affaires que vous m’avez commises. Pour la première des religieuses de Saxe
ils ont pris le mémoire
Axel Gf. Lillie (1603–1662), schwed. Generalmajor; 1638–1641 Vizegouverneur in Vor-
pommern und Kommandant von Stralsund, 1641–1643 Gouverneur von Hinterpommern,
1643 Vizegouverneur von Gesamtpommern, 1648 und 1652–1655 Generalgouverneur von
Vorpommern, 1648 RR, 1651 Kriegsrat, 1652 Kammerrat, 1657 Feldmarschall ( SBA B-178,
61f; SMK IV, 587).
parer ceste violence. Pour les catholiques de Fustenau et de Vidembrug
In Fürstenau und Wiedenbrück war es im Gefolge der Einnahme der beiden Festungen im
Juni/Juli 1647 zur Vertreibung kath. Geistlicher gekommen; Longueville und d’Avaux
hatten ggb. Wartenberg zugesichert, sich dieser Frage anzunehmen ( APW III C 3/2, 962,
998ff; zur Religionsfrage in Wiedenbrück vgl. Flaskamp, Kampf).
promettent d’escrire aux gouverneurs
Die Kommandanten von Fürstenau und Wiedenbrück waren zu diesem Zeitpunkt wahr-
scheinlich Hans Diedrich von Benstorf (Barstorff) (Lebensdaten konnten nicht ermittelt
werden), Obristleutnant in schwed. Diensten ( Dinklage zu Malgarten, 178, 195 und
197), bzw. Johann Martin Öttinger (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden), Oberst
in schwed. Diensten ( Flaskamp, Kothe, 23, 62).
laquelle il est impossible de remédier, les catholiques qui sont dans les pla-
ces estants tellement animez contre les gents de guerre qu’ils ayment mieux
abandonner leurs biens et se retirer pour donner aux ennemis quelque sub-
ject de plainte, et d’ailleurs qu’il est difficille d’obliger les gents de guerre à
vivre dans la règle, et que pour eux qu’ils n’aprouvent point ces violences.
Pour le curé de Varenhost
Wallenhorst, Ort bei Osnabrück. Nach dem Tod des dortigen kath. Pfarrers im Januar
1646 hatte der Osnabrücker Dompropst, der das Patronatsrecht über die Pfarrei besaß,
einen Nachfolger eingesetzt, der allerdings durch die Schweden vertrieben und durch einen
Lutheraner ersetzt wurde. Der Dompropst hatte sich daraufhin an die Franzosen mit der
Bitte um Unterstützung gewandt ( APW III C 3/1, 395; APW II B 3/2, 722).
Gustave
posé, et qu’il n’y peut toucher. |:En cet article je recognois la mauvaise foy
de monsieur Oxenstiern, car c’est luy-mesme qui a estably le ministre
luthérien:|. Je le reverray une autre fois pour voir s’il sera de meilleur hu-
meur.
Cependant leurs inquiétudes continuent tousjours pour leur armée et les
défiances de la foy de monsieur de Bavières de laquelle ils veulent rendre
la France responsable la France [!], et c’est à moy à essuyer ces salves ne
pouvant respondre de monsieur de Bavières, avec lequel certainement on
les a forcez de conclure le traité d’Ulme, ils ne doutent plus du tout de sa
mauvaise volonté, et pour moy je tiendray tousjours |:la foy d’un prince
suspecte qui a tant de correspondances et qui négotie en mesme temps en
France et en la cour de l’Empereur:|.
Je vois icy touts les députez protestants tellement désireux d’avancer le
traité qu’il est à craindre qu’ils n’aillent à Munster pour s’accommoder
avec les catholiques et monsieur Salvius ne s’esloigne pas de ce sentiment.
D’ailleurs il est certain que sy l’armée de Suède recevoit quelque perte,
que vous les verriez touts accommodez non seulement avec les catholi-
ques mais avec l’Empereur.
Toutes ces choses se peuvent prévenir par une bonne paix, pour laquelle
je prie Dieu qu’il inspire et dispose les esprits et les cœurs pour le bien
général de la chrestienté, et désormais touts chemins qui y conduiront
seront 〈b〉ons, car il seroit à craindre du désespoir qu’ils ne se jètent
dans la nécessité de chercher le remède, et peut-estre feroient-ils comme
les malades qui chassent leurs médecins parce qu’ils croyent qu’ils entre-
tiennent leur mal, et qu’ils laisseront agir la nature pour voir sy elle poura
produire quelque meilleur effect, toutes entremises leur estants désormais
suspectes.
[PS] J’ay livré vostre monstre à monsieur de Berneclo qui l’a donnée au
maistre d’hôtel
aller en Suède accompagner le corps de madame d’Oxenstern
seulement rendue à madame de Ro〈sen〉han .