Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

27
Je donnay, il y a quelques jours, aux commissaires qui ont esté nommez
28
pour traitter avec moy, la proposition dont j’envoye coppie à Vostre Al-
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tesse et à Vostre Excellence affin qu’il leur plaise de me faire sçavoir sy
30
elles jugent que j’y doive changer ou adjouster quelque chose. J’ay voulu
31
veoir avant que l’envoyer à Vostre Altesse et à Vostre Excellence, de
32
quelle façon elle auroit esté receue dans le public. L’on m’assure qu’elle
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n’y a fait que de bonnes impressions, |:et que si elle a desplu à quelques
34
malintentionnez, ç’a esté pour les avoir mis en estat de ne pouvoir respon-
35
dre sur plusieurs articles qu’elle contient, et de n’y avoir osé dire ny ouy
36
ny non:|.

37
Vous verrez par l’avis cy-joinct de |:la ville de Leyden qu’il y a encore
38
quelques membres sains dans le corps de la Holande:|, et qu’il y en a plu-
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sieurs qui cognoissent la justice de nostre procédé, |:et l’injustice des plé-
40
nipotentiaires de cet Estat:|.

41
La pluralité des voix dans les estatz de Hollande qui se séparèrent hyer au
42
soir

46
42 seulement … jours] fehlt in AE , CP Holl. 43.
seulement pour quelques jours, a esté qu’il falloit demeurer uniz à la
43
France et observer le traitté de 1635

47
Der frz.-ndl. Allianzvertrag vom 8. Februar 1635 (Druck, frz.: DuMont VI.1, 80–85).
, mais qu’il estoit sy clair qu’il n’avoit
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point besoing de nouvelle explication. Je ne sçay pas encore bien certai-
45
nement sy c’est une dernière résolution qu’ilz ont prise, et sy la diversité

[p. 449] [scan. 631]


1
des oppinions ne l’aura point empesché. |:Si cette response avoit esté faicte
2
avec bonne intention et par des gens qui eussent observé l’alliance de
3
meilleure foy qu’ilz n’ont faict, nous aurions peut-estre sujet de nous en
4
contenter, et, en tout cas, voylà le plus dangereux advis que nous ayons à
5
craindre:| dans toutes ces provinces, y ayant très grande apparence que
6
|:celuy des six autres nous sera plus favorable:|. Cependant je me plain-
7
dray des douttes qu’on veult laisser dans une affaire de sy grande impor-
8
tance, et tascheray de faire veoir l’intérest que nous avons de demander
9
une déclaration plus claire après les diverses questions qui ont esté mues
10
sur le traitté de 1635 et l’interprétation qui en a esté faite aux députez
11
d’Espagne, par ceux de cet Estat, directement contraire à son

38
11 véritable] in Ass.Nat. 277: premier.
véritable
12
sens.

13
Je me suis apperceu que ce n’est pas tant l’animosité qu’une faulce préo-
14
cupation d’esprit qui esloigne de nous la pluspart de ceux qui gouvernent
15
cet Estat. Ilz s’ymaginent sans rayson que nous ne voulons point la paix,
16
et, sur ce faux fondement, bastissent touttes les belles résolutions qu’ilz
17
prennent. On leur a sy avant imprimé cette oppinion trompeuse que tout
18
ce que nous sommes obligez de demander, ou pour la seureté du traitté ou
19
pour nostre advantage, ilz croyent que ce sont des prétextes recherchez
20
pour continuer la guerre.

21
Cela m’a obligé de leur déclarer, pour les tirer de l’erreur où ilz sont, que
22
s’ilz vouloient députer quelques-uns d’entre eux avec qui je peusse confé-
23
rer librement, je me chargeois de leur faire avouer, en leur explicquant
24
l’estat où nous en sommes avec les Espagnolz, qu’il ne tient pas à nous
25
que le traitté ne soit achevé, et que rien

39
25 n’en retarde] in AE , CP Holl. 43: n’en a retardé.
n’en retarde jusques icy l’exé-
26
cution que l’espérance qu’on a donnée

40
26 de leur part] in AE , CP Holl. 43: de leur part aux Espagnolz.
de leur part d’une séparation.

27
S’ilz acceptent ce party et que je m’en puisse promettre quelque bon effet
28
pour le service du Roy, je croy que Vostre Altesse et Vostre Excellence ne
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trouveront pas mauvais que je leur fasse veoir un projet de tout le traitté

42
Der frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien war den ndl. Ges. in Münster
43
schon am 25. Januar 1647 durch Longueville übergeben worden; vgl. nr. 86 mit Anm. 7
44
und nr. 88.
,
30
en la forme que nous le pouvons signer, principalement sy je puis mesna-
31
ger qu’après l’avoir

41
31 leu] in AE , CP Holl. 43: veu.
leu et approuvé, et surtout aprez estre demeuré d’ac-
32
cord que |:nous devons retenir toutes les conquestes:|, à quoy je ne voy
33
pas que personne fasse icy difficulté, |:ilz envoyent dire aux Espagnolz
34
que s’ilz le refusent en cette forme, cet Estat ne peut pas refuser de leur
35
continuer la guerre conjoinctement avec nous, nonobstant tout ce qui
36
s’est passé. Si j’avois pu obtenir une semblable déclaration:|, il y a appa-
37
rence qu’elle produiroit la paix en moins de huict jours. Je continue de

[p. 450] [scan. 632]


1
leur dire qu’elle ne peut estre faite qu’à Munster, et que sy Brun vient icy,
2
je me retireray à l’heure mesme. Mais sy l’on prenoit icy résolution de
3
|:faire faire cette déclaration:|, je demanderay aussy que ce soit |:par d’au-
4
tres que par leurs plénipotentiaires, ou du moins qu’on leur donne des
5
adjoinctz pour esclairer leurs actions et rectiffier leur conduite:|.

6
Car je persiste tousjours en mon oppinion que pour authoriser |:icy les
7
justes plainctes que nous faisons d’eux, il importe de ne mettre pas, à
8
Munster, toutes nos affaires entre leurs mains:|. J’ay desjà mandé à Vostre
9
Altesse et à Vostre Excellence

41
In nr. 70.
que leur |:entremise n’est plus nécessaire
10
pour convaincre les Espagnolz de ce qu’ilz ont accordé pendant leur mé-
11
diation puisque Philippes Le Roy a plus advoué par l’escrit qu’il a donné
12
à Messieurs les Estatz

42
Beilage 1 zu nr. 64.
que ces bons médiateurs ne nous avoient raporté:|.
13
Je supplie très humblement Vostre Altesse et Vostre Excellence de me
14
marquer sy elles approuvent que j’aye fait l’offre de monstrer le projet
15
du traitté, et s’ilz ne jugeroient point à propos de |:l’envoyer prompte-
16
ment à la cour pour sçavoir si on le trouvera bien et si on n’y voudra
17
rien adjouster:|. Il me semble que nous sommes forcez de justiffier au
18
corps de l’Estat les droittes intentions de la France qui ont tousjours esté
19
desguisées par les artiffices des plénipotentiaires de Munster.

20
|:On a faict une despesche fort seiche aux plénipotentiaires de Munster
21
pour faire envoyer icy tout ce qui a esté faict avec l’Espagne, que toutes
22
les provinces veulent examiner. Celle de Holande, quelques effortz
23
qu’elle ayt faictz, n’a pu empescher que cette résolution n’ayt esté prise
24
et exécutée avec chaleur et avec desseing d’esplucher par le menu toutes
25
les actions des particuliers qui altèrent souvent les bonnes intentions de
26
l’Estat:|. Il y a apparence que quelques-uns des plénipotentiaires voudront
27
venir justiffier leur procédé pour prévenir les mauvais jugemens qu’on en
28
pourroit faire.

29
|:Car encore que quelques particuliers de ceux qui gouvernent le pays, ou
30
par trop de désir de la paix, ou par corruption, inclinent à favoriser les
31
Espagnolz:|, le corps de l’Estat

38
31 pourroit] in AE , CP Holl. 43: paroist.
pourroit estre encor sain, et certainement
32
le peuple, quelque

39
32 envye] in AE , CP Holl. 43: amour.
envye qu’il puisse avoir pour le repoz, conserve dans
33
son cœur beaucoup d’affection et de respect pour la France. |:Quant à
34
madame la princesse d’Orange, je n’ose rien vous en dire. Elle me donne
35
tousjours de belles paroles, mais en vérité ses actions n’y

40
35 respondent] in AE , CP Holl. 43: correspondent.
respondent pas.
36
Je sçay qu’un de ses domestiques, parent de Knut

43
Buysero (vgl. nr. 91 mit Anm. 11).
, est bien souvent la
37
nuict en conférence secrette avec Philippes Le Roy:|.

[p. 451] [scan. 633]


1
Je viens d’apprendre tout présentement de bon lieu que nonobstant le refus
2
qui a esté fait par toutes les provinces du passeport qui avoit esté demandé
3
par monsieur Brun, |:on reparle sourdement de le laisser venir, et qu’on dict
4
desjà chez madame la princesse d’Orange qu’ayant la liberté du passage
5
comme plénipotentiaire:|, on ne peut pas empescher avec rayson qu’il ne
6
prenne son chemin par icy, comme sy c’estoit celuy de Munster et sy ce
7
n’estoit pas tromper le monde que de recevoir un ennemy dans le cœur de
8
l’Estat pendant que les alliez y traittent d’affaires de confiance. |:

36
8 Il faict] in AE , CP Holl. 43: Ilz font.
Il faict
9
tousjours dire soubz main que c’est pour faire

37
9 renouveller les] in AE , CP Holl. 43 und Ass.Nat. 277: de nouvelles.
renouveller les offres à la
10
France, et mesme pour se relascher de Piombino et de Porto Longone.
11
Néantmoins:| il est certain que |:ces belles ouvertures ne sont que le pré-
12
texte de son voyage, et qu’il a desseing de proposer des liaisons plus
13
estroictes avec cet Estat

38
13 et contrebattre] in AE , CP Holl. 43: en combattant.
et contrebattre celle que nous y voulons faire:|. Je
14
supplie Vostre Altesse et Vostre Excellence de me vouloir mander |:si je me
15
retireray en cas qu’il vienne:|.

16
Je vous puis asseurer que sy je suivois mon inclination et sy je |:ne crai-
17
gnois d’estre blasmé d’avoir abandonné sans permission les affaires dont
18
je suis chargé, laissant nos ennemis maistres de la campagne, je prendrois
19
congé avec esclat, ce qui feroit peut-estre un meilleur effect que mon sé-
20
jour. Mais je voy par les dernières lettres de la cour

44
Vgl. nr.n 65 und 66.
qu’une semblable
21
résolution n’y seroit peut-estre pas approuvée, puisqu’on incline mesme
22
à dissimuler ce qui a esté faict à Munster:|. J’ay escrit

45
Vgl. nr. 70; detaillierter an Mazarin in nr. 91.
amplement les ray-
23
sons qui me font croyre qu’il n’est pas utile |:dans une république comme
24
celle-cy, composée de tant de différentes testes, de souffrir tous les maux
25
qu’on nous veut faire sans ressentiment, et que ce seroit désarmer les bien
26
intentionnez qui sont nos amys pour donner par nostre connivence toute
27
l’authorité au party contraire:|.

28
Je viens d’apprendre que les plénipotentiaires de Munster ont escrit par
29
une lettre du

39
29 19] in AE , CP Holl. 43: 29 e .
19 que Vostre Altesse leur avoit proposé de remettre entre
30
leurs mains tout le traitté. Mais

40
30 ne voyant point] hier setzt die Überlieferung des Konzepts ein, die bis zum Ende des
41
Stückes reicht.
ne voyant point la mesme chose dans les
31
lettres particulières que Vostre Altesse m’a fait l’honneur de m’escrire par
32
le gentilhomme que je luy avois envoyé, j’ay sujet de croyre que |:c’est un
33
artifice dont ilz se sont servis pour faire croire icy:| qu’ilz sont tousjours
34
en la mesme considération auprez de nous, nonobstant tout ce qui s’est
35
passé. Je supplie très humblement Vostre Altesse

42
35 et Vostre Excellence] ergänzt aus dem Konzept und AE , CP Holl. 43; fehlt in der
43
Druckvorlage und Ass.Nat. 277.
et Vostre Excellence de

[p. 452] [scan. 634]


1
me faire sçavoir ce qui en est, affin que je ne fasse rien par deçà de contraire
2
à ce qu’elle a trouvé bon de faire par delà, et que l’on n’impute pas ce que je
3
pourrois dire contre lesditz plénipotentiaires à une animosité particulière.
4
Ilz représentent dans leur lettre comme une grande merveille et un effet de
5
leur crédit d’avoir engagé les Espagnolz à rentrer en négociation

33
5 avec nous] dito.
avec nous,
6
et cela me fait croyre que le point sy important |:des places de Toscane est
7
accordé, sans quoy il seroit à craindre que nos partyes, nous voyans passer
8
outre et faire de nouvelles propositions sans en estre asseurez et pendant
9
qu’ilz font difficulté non seulement sur cet article

35
Beilage 2 zu nr. 35.
mais qu’ilz n’ont pas
10
encore respondu sur ceux que nous leur avons présentez

36
Die Spanier hatten nach frz. Auffassung in der [Beilage 1] zu nr. 37 auf die letzten frz.
37
Vorschläge nicht geantwortet, sondern ggb. den ndl. Ges. ihre generelle Ablehnung der
38
frz. Verhandlungsposition bekundet. Sie bezogen sich darin auf Beilage 3 zu nr. 28 und
39
Beilage 2 zu nr. 35.
, ne creussent
11
pouvoir conclurre que nous nous en sommes départis:|.

12
C’est peut-estre trop de présomption à moy d’expliquer |:d’icy mes ap-
13
préhensions:| à Vostre Altesse et à Vostre Excellence, estant bien assuré
14
que leur grande prudence sçaura pourveoir à tout. Je prendray pourtant
15
la liberté de leur représenter encor que sy elles jugent à propos de donner
16
tout le traitté par delà, il faudra se souvenir d’y adjouster un article tou-
17
chant |:Philippeville, Charlemont et Mariembourg:|, et que s’il n’a point
18
encore esté délivré, peut-estre recevriez-vous plus d’avantage que |:la pro-
19
position en vinst de deçà:|. Cette voye, ce me semble, nous feroit rentrer
20
plus honnorablement en commerce avec des gens qui nous ont désobli-
21
gez, soit qu’on donnast |:aux vieux plénipotentiaires quelques adjoinctz
22
nouveaux, soit qu’on leur envoyast des ordres très exprez:| de se conduire
23
mieux en nostre endroit.

24
L’escrit de Philippe Le Roy

40
Beilage 1 zu nr. 64.
fera veoir à Vostre Altesse et à Vostre Ex-
25
cellence que l’on pourroit maintenant en toute seureté

34
25 employer] fehlt in AE , CP Holl. 43.
employer les an-
26
ciens médiateurs et que pour peu qu’ilz ayent de cœur, ilz doivent avoir
27
très grand ressentiment du mespris que les Espagnolz ont fait d’eux, ayans
28
tesmoigné par escrit qu’ilz n’ont rien voulu faire par leur moyen et que
29
tout ce qu’ilz ont accordé a esté en faveur de Messieurs les Estatz

41
Vgl. ebd., in der Kopie [für Mazarin] ( AE , CP All. 80 fol. 427–453) fol. 428’–429, auch
42
452–453. Die Aussage, die Spanier hätten nicht über die Mediatoren verhandeln wollen,
43
findet sich darin nur indirekt, durch das öffentliche schriftliche Eingeständnis der ndl. In-
44
terposition durch die Spanier, bestätigt; es erfolgt keine Kritik an der Mediation Chigis
45
und Contarinis.
. |:C’est
30
une imprudence de nos partyes qui, estant bien relevée, peut produire un
31
très bon effect auprès du Nonce et de Contarini, et nous les rendre entiè-
32
rement favorables:|.

[p. 453] [scan. 635]


1
Outre tout ce que dessuz, je ne sçay pas sy Vostre Altesse et Vostre Ex-
2
cellence croyent devoir conclurre le traitté |:sans la garentye que je de-
3
mande à Messieurs les Estatz. Je crains bien que s’ilz apprennent que la
4
paix se puisse conclurre sans qu’ilz s’expliquent sur ce que je leur ay pro-
5
posé, ilz ne prennent résolution de demeurer dans le silence, sans venir à
6
aucun nouveau traicté ny à aucune interprétation des précédens

34
Gemeint sind die frz.-ndl. Allianzverträge vom 8. Februar 1635 und vom 1. März 1644;
35
vgl. des weiteren den frz.-ndl. Subsidienvertrag vom 15. April 1634 (Textnachweise in
36
Anm. 34 zu nr. 2).
:|. Il est
7
certain que jusques icy, je n’ay point eu de meilleure rayson pour les per-
8
suader qu’en les asseurant que |:la garentye

32
8 proposée] nach dem Konzept und AE , CP Holl. 43; in der Druckvorlage und Ass.Nat.
33
277: réciproque.
proposée, estant résolue, faci-
9
litera la paix et nous tirera de la nécessité où nous sommes de rechercher
10
d’autres seuretez qui pourroient retarder le traicté, quand nous serons as-
11
seurez de celle-là:|.

12
Je supplie très humblement Vostre Altesse et Vostre Excellence de me par-
13
donner sy je leur représente librement la peine où je me trouve d’accorder
14
des choses contraires, |:et l’impossibilité qu’il y aura de réussir si la conduite
15
de Munster et celle d’icy ne sont uniformes:|. Vostre Altesse et Vostre Excel-
16
lence le peuvent faire facilement parce que je feray tout ce qui leur plaira de
17
m’ordonner; je leur demande seulement, avec le respect que je dois, qu’il leur
18
plaise ne m’envoyer pas des advis conditionnez qui me rendent seul respon-
19
sable de l’événement, et prescrire avec authorité tout ce qu’il leur plaira que
20
je fasse, aprez avoir fait réflexion sur la connexité et deppendance qu’il y doit
21
avoir entre la négociation de Munster et celle d’icy. J’obéiray punctuelle-
22
ment à tout ce qu’il leur plaira de me commander.

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