Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
37. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Juni 29

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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Juni 29

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Kopien: AE , CP All. 76 fol. 683–684 = Druckvorlage; AE , CP All. 66 fol. 128–131;
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Ass. Nat. 272 fol. 329–332. Druck: Mém. et Nég. III S. 86–93; Nég. secr. III
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S. 235–237.

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Empfangsbestätigung. Hoffnung auf Bündnistreue der Generalstaaten trotz des negativen Verhal-
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tens ihrer Bevollmächtigten. Friedensbereitschaft Königin Christinas. Tod Brézés in einer See-
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schlacht; Übernahme seiner Ämter durch Königin Anna. Briefe Saint-Nicolas’ über Audienzen
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beim Papst.

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Vostre despesche du 18. e me fut rendue le 22. e et bien que vous la commen-
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ciez en une manière qui pouvoit me dispenser de la faire voir à la Reyne j’ay
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esté d’un contraire sentiment, Sa Majesté s’estant donné la patience de l’en-
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tendre, ne m’a rien commandé pour vous faire sçavoir, hormis qu’elle s’as-
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seure que vous veillerez si bien les députez de Messieurs les Estatz qu’ils
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n’ozeront pas faire ce que quelques-uns d’entre eux peuvent avoir concerté. A
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la diligence que vous y apporterez, informant soigneusement monsieur de La
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Thuilerie de touttes choses, la nostre y contribuera aussy, et il pourra arriver
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qu’il se treuvera plus d’honneur dans le conseil d’Estat et plus de loyauté dans
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les communautez qui le composent, qu’en aulcun de ceux qu’ils ont choisy
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pour se treuver en l’assemblée de Munster et que ceux-là, ou veillez de leurs
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confrères, ou repris de leurs supérieurs changeront de conduitte en la suitte
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du traitté. Il faut advouer que la pierre de touche est à descouvert, que la pièce
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est desjà posée dessuz pour y faire paroistre de quel titre elle est, car si mon-
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sieur le prince d’Orange qui estoit à Bréda le 16. e du courrant se met en cam-
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pagne, et qu’il attaque quelque place de considération, ou seullement qu’il
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force l’ennemy à séparer son armée qui est opposée à la nostre pour luy aller
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au-devant, on pourra conclurre que l’Estat et luy marchent de bon pied avec
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nous. Quelques-uns ont publié qu’il alloit à Dam

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Damme, Stadt in Flandern nördl. von Brügge.
ou à Bruges, mais c’est une
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nouvelle faitte à plaisir, et cela se justiffie que ledit jour 16. e il n’avoit pas
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encores concerté avec Messieurs les Estatz ce qu’il devoit entreprendre, dont
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les députez n’estoient partis que du matin pour l’aller treuver; la députation
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est célèbre et plus qu’à l’ordinaire selon que me l’a raporté monsieur d’Oster-
28
wic

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Willem van Liere (Guillaume de Lyere), herr van Oosterwijk (1588–1649), war 1637–1648
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Botschafter in Frk. und zuvor 1628–1636 Ges. der Generalstaaten in Venedig ( Aa VIII
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S. 130f.; Heringa S. 70).
. De fortune monsieur d’Estrades s’y rendit au mesme temps, qui aura
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eschauffé le prince et l’aura fortiffié pour résister aux prières importunes de
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madame sa femme, qui croit gaigner beaucoup quand elle l’empesche de peu
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de jours de se séparer d’elle. Il faut avouer que vous avez admirablement pres-
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sé les députez, et que la honte de leur infidélité les en a couvertz en voz
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présences. Ilz se sont deffenduz comme des gens coupables, et ilz ont appris
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que peu de choses sont secrettes aux grands roys.

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Je ne sçais pas si l’ambassadeur ordinaire des Estatz qui est en cette court est
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bien informé de ce qui se passe, si l’on pouvoit assoir un jugement sur son
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récit, l’article des Indes n’est pas concerté, ny les provinces ne sont pas seul-
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lement convenues de ce qu’elles doivent demander, et il est en oppinion que si
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on ne leur accorde la liberté entière du trafic, de se pouvoir establir ez lieux

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1
qui ne sont point occupez, et que la trefve ou la paix n’ayt lieu ez pays qu’ilz
2
détiennent,

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2 soit] in Ass. Nat. 272: tant
soit aux Indes d’Orient qu’en celles d’Occident, qu’il ne s’en
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conclurra point. Je n’ay plus à vous demander des raisons pour deffendre ce
4
qu’on veut inférer d’un article secret portant restriction à l’un du traitté de
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[16]35

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Frz.-ndl. Allianzvertrag von Paris vom 8. Februar 1635 (Druck: DuMont VI,1 S. 80–85).
. L’oppinion des députez est un préjugé à nostre advantage; si eux ou
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leurs supérieurs cherchent à l’interpréter, on aura subject de blasmer les uns et
7
se plaindre des aultres.

8
Comme vous attendez avec impatience le retour de Trautmandorff, nous en
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avons aussy d’avoir de voz lettres et nous souhaittons que vous ne vous soyez
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pas mescomptez au jugement que vous faittes, que sa venue et celle

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10–11 du plénipotentiaire] in AE , CP All. 66: des plénipotentiaires.
du pléni-
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potentiaire de Suède sera à dessein de finir cette grande affaire. Les advis que
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nous avons de Suède portent que la reyne veut la paix, mais ce n’est pas une
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chose qui ne soit combattue, et ceux qui la luy déconseillent ne sont pas des-
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nuez de raisons pour appuyer leurs sentimens. Il se peut dire qu’ilz ont enco-
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res du crédit pour s’en faire acroire, pourtant nostre ministre est trompé si la
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justice ne l’emporte, et d’aultres considérations qui l’apuyent, sur lesquelles
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cette Majesté fait grande réflexion. Je m’abstiens de vous en dire les particula-
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ritez pour estre persuadé qu’il les vous a escrittes, et que monsieur de Saint-
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Romain vous en aura donné une pleine information.

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Unsere Flotte hat vor der italienischen Küste gesiegt. Brézé

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Jean-Armand de Maillé duc de Brézé (1619–1646). Er war seit 1643 surintendant général de
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la navigation et du commerce de France, Gouverneur von Brouage, La Rochelle und Aunis
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sowie den Inseln Ré und Oléron und seit 1646 Generalleutnant ( NBG XXXII Sp. 879f.;
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Bazin III S. 198).
ist gefallen. La mort
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de monsieur de Brézé a fait vacquer un gouvernement et une charge de consi-
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dération

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Gemeint sind das Gouvernement von Brouage und das Amt eines surintendant général de la
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navigation et du commerce ( Bazin III S. 343). Letzteres entsprach dem eines amiral de
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France, das 1627 abgeschafft worden war ( Mousnier II S. 112f.).
, que la Reyne a esté conviée de prendre pour satisfairre le publiq,
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touttes sortes de conditions et de personnes luy ont fait cognoistre qu’elle
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devoit cela et au Roy et à elle, et Sa Majesté s’y est d’aultant plus librement
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disposée, qu’elle prenoit un establissement sans qu’il en coustat rien à l’Estat,
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duquel elle n’eust voulu consommer les deniers pour son advantage particu-
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lier.

28
Ein Kurier hat Briefe Saint Nicolas’ vom 10., 12. und 17. Juni gebracht. Im
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ersten berichtet er von einer Audienz beim Papst, der sich nach Kenntnisnahme
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der französischen Forderungen

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Vgl. nr. 1.
Bedenkzeit ausgebeten habe; et par la deuxième
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de ses lettres il explique ce qui se passa en cette seconde audience, qu’il seroit
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long et mesme importun de le vous racompter par le menu; les protestations
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d’affection dont on l’avoit longuement entretenu, les subjectz qu’on avoit de

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1
se plaindre de ce qu’on ne mettoit point en compte les grâces receues; qu’on
2
en demandoit

40
2 d’extraordinaires] in AE , CP All. 66: de très extraordinaires.
d’extraordinaires et qu’on s’y attachoit, sans qu’il en cognust
3
l’utilité, ne pouvant croire qu’on l’establist à luy faire perdre la réputation, Sa
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Sainteté adjousta qu’on la pressoit de recevoir à son audience les ambassa-
5
deurs de Portugal

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Seit 1645 hielt sich Dom Nicolau Monteiro (1581–1672), Prior von Cedofeita, im Auftrag des
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port. Klerus in Rom auf ( GEPB XVII S. 732; Pastor XIV, 1 S. 58f.).
, ce qui avoit esté jugé ne pouvoir estre fait du vivant du
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pape Urbain, et que cette question avoit esté agitée en une congrégation de
7
cardinaux et prélatz, notoirement esloignéz d’aulcune dépendance à la cou-
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ronne d’Espagne, qui y faisoit une formelle opposition, et qu’il ne pouvoit
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passer par-dessuz cette résolution; qu’il vouloit bien en former une seconde
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pour en prendre advis, et ne s’expliqua pas s’il s’y conformeroit.

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Que pour les bénéfices de Catalogne il ne pouvoit faire plus que ce qu’il avoit
12
fait; et que ce qu’il avoit déclaré qu’une abbaye qui y estoit scituée estoit de la
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nomination du roy catholique, ne portoit point de préjudice à Sa Majesté
14
parce que c’estoit un droit acquis à l’aultre, quand il n’auroit nul droit sur ce
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principat, ayant esté fondée[!] par ses prédécesseurs à cette condition, et lors-
16
qu’ilz ne le possédoient point.

17
Que pour Beaupuy, il avoit eu des peines incroyables, qu’il n’avoit consenty à
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le fairre arrester que soubz condition qu’il seroit jugé à Rome. Qu’ayant
19
contrefait le fol, il l’avoit tiré du chasteau et l’avoit fait garder par cent sol-
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datz, et qu’ayant veu qu’il songeoit à s’esvader, il l’avoit fait reserrer au lieu
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d’où il l’avoit tiré; qu’il n’y avoit point d’exemple qu’un prince eust livré un
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41
22 prisonnier] in den anderen Kopien: prévenu.
prisonnier à la prière d’un aultre, et qu’il ne se pourra résouldre à le donner et
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estre cause de sa mort; der Papst hat sich zwar über die Vergehen der Barberini
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ausgelassen, ist jedoch zu ihrer Restitution bereit unter der Bedingung, daß sie
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nach Rom zurückkehren und sich unterwerfen.

26
Ledit sieur abbé n’insista pas fortement sur les trois premiers pointz, parce
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que cela avoit esté concerté, mais il fit effort pour disposer le Pape à plus en
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celuy-cy; luy poza les termes raportez par les ambassadeurs de Venize qui
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avoient donné lieu à venir à son audience; que ce n’estoit point avec les Bar-
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berins qu’il traittoit, mais avec le premier roy du monde, duquel la réputation
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estoit si engagée à protéger cette maison, qu’il falloit qu’il le fist, ou qu’il la
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perdît entièrement. Et que Sa Sainteté au lieu de souffrir de la diminution en
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la sienne en se relaschant, l’augmenteroit par l’advantage qu’il recevoit de se
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rendre entierrement dépendant à une couronne telle que celle de France; que
35
la crainte et le respect qui estoient deux mouvemens raisonnables avoient
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contraint les Barberins de sortir dez Estatz de l’Eglize, mais que pour y reve-
37
nir ou rentrer en sa bonne grâce, ilz estoient disposez à faire tout ce qu’il
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prescriroit, bien entendu aprez que touttes leurs affaires auroient esté adjus-
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tées; mais que la mesme crainte qui les avoit fait partir de Rome, ne leur

[p. 129] [scan. 201]


1
pouvoit permettre d’y revenir. En cela le Pape luy dit qu’ilz viennent en une
2
ville de l’Estat Ecclésiastique de la Romagne et de la

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2 Marche] laut Ass. Nat. 272 statt: Manche in der Druckvorlage.
Marche, et leur affaire
3
n’estant que civille touttes choses s’ajusteront par le respect de la France. Le-
4
dit sieur abbé ne voulust pas presser davantage, crainte de mettre les affaires
5
hors d’estat, jusques à ce qu’il eust eu ordre et response à sa despesche.

6
La troisième contient l’advis qu’ilz avoient eu du combat naval, et tel que je
7
vous l’ay mandé, et de la résolution que le cardinal de Pologne

33
Johann (II.) Kasimir SJ (1609–1672), der Bruder Kg. Władisławs IV. (s. [nr. 30 Anm. 7] ). Er
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war 1646–1648 Kardinal, 1648–1668 Kg. von Polen ( PSB X S. 410–413; Gauchat S. 29).
35
Seine Verbindung mit Frk. bei Coville S. 134.
avoit prise de
8
se déclarer françois. Pour cette fois je ne vous sçaurois mander ce que Sa
9
Majesté se résouldra sur ces affaires, je ne luy ay pas encores montré la des-
10
pesche que j’ay seullement parcourue et avec tant de haste que je puis bien en
11
avoir oublié une bonne partie, mais si j’ay fait faute à vostre esgard, j’y satis-
12
feray, quand je vous feray sçavoir ce qui aura esté délibéré sur icelle, ce que je
13
juge sur l’advis et en conformité de ce que mande ledit sieur abbé, c’est que le
14
Pape pourroit rendre Beaupuy, si on l’asseuroit de luy sauver la vie.

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