Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
62. Lionne an Servien Paris 1645 März 25

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Lionne an Servien


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Paris 1645 März 25

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Ausfertigung: AE , CP All. 50 fol. 401–402 = Druckvorlage.

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Absendung Saint Romains. Streit d’Avaux’ mit Servien: unentschiedene Haltung Briennes;
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Freistellung der Entscheidung zur Rückkehr für d’Avaux; Annäherung Chavignys an Lionne;
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Verweigerung der Zusammenarbeit durch d’Avaux; seine Selbstüberschätzung; Ermahnung
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Mazarins für Servien zu einwandfreiem Verhalten gegenüber d’Avaux. Lob des Hofes für die
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Proposition Ia.

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Nous sommes sur le poinct de dépescher monsieur de Saint Romain. C’est
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pourquoy je n’auray pas l’honneur de vous entretenir longuement, outre
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que je n’ay quasi rien à adjouster à ma précédente

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Lionne an Servien, Paris 1645 März 18 (Ausfertigung: AE , CP All. 50 fol. 362–364).
.

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Il ne se peut exprimer avec quelle satisfaction j’ay receu la nouvelle des
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advantages que vous avés remportés de vostre voyage d’Osnabruk. Je les ay
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bien exaggérez et extrêmement appuyez sur tous les poinctz contenus en la
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dépesche que vous avez escripte à monsieur de Brienne

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Servien an Brienne, Münster 1645 März 11 (Ausfertigung: AssNat 274 fol. 309–315); in
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diesem Schreiben hatte Servien d’Avaux beschuldigt, einerseits die schwedischen Gesandten
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nicht davon unterrichtet zu haben, daß die Auslieferung der Proposition Ia ausdrücklich von
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der Königin angeordnet worden war, und andererseits Servien nicht von dem schwedischen
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Widerstand in Kenntnis gesetzt zu haben. Beide Vorwürfe wurden von d’Avaux in einem
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Schreiben an Brienne energisch zurückgewiesen (d’Avaux an Brienne, Münster 1645 März 11,
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Ausfertigung: AssNat 274 fol. 338–340).
. Je ne suis pas fort
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satisfaict de |:luy car il ne faict proprement que vétiller voulant plastrer les
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choses de costé et d’aultre sans en obliger aulcun. Il:| m’a voulu faire valoir
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u: d’avoir leu vostre lettre particulière tout au long dans le conseil comme
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s’il en eust ozé user aultrement:| se doubtant bien que |:j’en aurois receu la
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coppie et que:| je n’aurois pas manqué de |:la faire veoir à Son Eminence. Il
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a eu ordre de dire à monsieur le président de Mesme que monsieur d’Avaux
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demandoit instamment son congé et qu’il pouvoit le prendre s’il vouloit:|.
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Cependant, quand j’ay voulu |:sçavoir la response qui [!] a faicte ledit

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président:| je n’ay pu en tirer aultre chose si ce n’est |:qu’il estoit au
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désespoir de toutes ces divisions:|. Je suis après pour |:luy faire parler en
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confidence par quelqu’un comme il fault pour ce subject et luy faire
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appréhender que je ne me lie avec monsieur de Chavigny qui:| m’oblige en
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toutes rencontres, mesme en celle-cy, et ne perd aucune occasion de
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rechercher mon amitié par des effectz. Il croid estre assez adroit pour tenir
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tous les deux, cependant son inclination va de l’aultre. |:Mais sa craincte le
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retient, je luy parleray françois à la première rencontre:|.

9
Je n’ay rien sceu |:de ce que monsieur d’Avaux a escript par cet ordinaire

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Gemeint ist das Schreiben d’Avaux’ an Brienne vom 4. März 1645 (Ausfertigung: AssNat 274
40
fol. 259–261).
,
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si ce n’est qu’il mande que vous avez faict prendre l’espée jusqu’au moindre
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marmiton de chez vous et que l’appréhention de quelque violence l’ empe-
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sche de vous visiter:| puisque |:dict-il la présence d’un ministre estranger et
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sa maison propre ne l’ont pu garentir de vostre insulte:|.

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Je tiens que |:il veult porter les choses à l’extrémité et les monstrer
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inaccommodables se croyant sy nécessaire que ce sera:| sans doubte |:vous
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qu’on rappellera, mais voyant le contraire:| je ne sçay quelle résolution il
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prendra, mais en tout cas |:il en deviendra bien plus modéré s’estant
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destrompé de la croyance de pouvoir vous opprimer et monsieur le
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président de Mesmes qui ne sçait pas ses dernières intentions n’aura sceu
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que respondre à la harangue de monsieur de Brienne et:| voudra gaigner
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temps pour |:les sçavoir:|.

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Il est superflu de vous faire souvenir de |:escrire à Son Eminence pour la
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remercier de la protection qu’il vous a accordée:|. Je vous conjure sur toutes
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choses de la part mesme de Son Eminence de |:garder une telle modération
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que monsieur d’Avaux n’ayt pas le moindre subject imaginable de se
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plaindre que vous vous soyez gloriffié de l’avoir supplanté. C’est:| la seule
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chose qui peut |:ruyner l’affaire comme la plus advantageuse pour vous,
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c’est:| l’applaudissement qu’on donne de tous costez à vostre seconde
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proposition |:et les bonnes suites qu’elle peult avoir que:| vous ne manque-
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rés pas s’il vous plaist, |:d’exaggérer comme il fault si elles arivent:| …

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