Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy

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Vostre despêche du 23 du mois passé

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[Nr. 61] ; Eingang nach [nr. 92] am 6. Mai 1644.
nous fut rendue si tard qu’elle ne
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nous donna pas le loisir d’y faire response par le précédent ordinaire. Et celle
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du dernier

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[Nr. 78] ; Eingang nicht ermittelt, vermutlich am 11./12. Mai 1644.
est arrivée si tost qu’elle nous donne moyen d’en accuser la
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réception et d’y respondre succinctement par Monsieur de Saint Romain
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qui estoit près à partir lorsque nous l’avons receue. Il seroit désormais
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inutile de vous parler de la prétention de Monsieur Contarini qui est décidée
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en sorte qu’il a tout sujet d’estre content. |:Nous commençons aussy à l’estre
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de luy:|, et il y a apparence qu’avant nostre arrivé il ne nous avoit pas creu
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si bien disposéz pour la paix qu’il l’a recogneu depuis. Cette cognoissance
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jointe à celle qu’il prend chaque jour de la mauvaise foy de noz parties
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commence à l’apprivoiser avec nous, |:à quoy nous n’obmettons rien de ce
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que nous estimons le pouvoir rendre favorable aux intérestz du Roy:|.

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Nous craignons tousjours ce préjugé pour Messieurs les Estatz; comme
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nous vous avons desjà marqué ce sont espritz qu’il seroit dangereux de
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mescontenter entièrement. Ilz ont desjà rompu le commerce partout avec
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les Ambassadeurs du Roy et ne faut pas espérer qu’ilz se relaschent. Cepen-
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dant leur communication seroit utile en beaucoup d’endroitz, et principale-
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ment pour l’employ de Monsieur de La Thuillerie. S’ilz exécutent leur
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première résolution, ilz envoyeront leurs Ambassadeurs avec cinquante
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vaisseaux de guerre dans la Mer Baltique

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Die Generalstaaten waren als Handelsmacht an der Regelung des Sundzolls bei den schwedisch-
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dänischen Friedensverhandlungen interessiert.
, et si la constitution de leur Estat
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leur pouvoit permettre de donner à leurs Ambassadeurs pleinpouvoir de
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parler comme ilz jugeront à propos et de prendre sur le champ le party
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qu’ilz recognoistront plus utile à leur Estat, il se rendroient par la force les

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arbitres de ce différend, et en ce cas ilz favoriseroient bien la négotiation de
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Monsieur de La Thuillerie. Mais n’ayans point de moyen de traitter ensemble,
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tant s’en faut qu’ilz puissent agir de concert, que peut estre les uns reculeront
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ce que les autres auront avancé. Nous ne doutons pas que vous n’y fassiez
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toutes les réflections que l’affaire mérite.

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On ne peut pas bien juger si l’obmission de la qualité d’Ambassadeur dans
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le pouvoir des Espagnolz a esté faitte pour esviter le préjudice qu’ilz pour-
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royent recevoir en nous céddant ou pour quelque autre plus mauvais dessein.
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Mais il est vray qu’elle ne leur est point donnée, et que c’est un des déffautz
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que nous y avons remarqué[s] comme vous avez peu voir dans noz précé-
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dentes despesches. L’exemple du Nunce et de l’Ambassadeur de Venise
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nous a empesché d’examiner ces qualitéz avant que résoudre la forme de
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vivre avec eux aussy curieusement que nous l’aurions faict si nous n’eussions
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creu avoir mis noz intérestz à couvert et d’avoir usé d’assez de prévoyance
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en priant l’Ambassadeur de Venise d’y travailler pour nous et bien considérer
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les pouvoirs, affin de fonder en raison ce qu’il nous obligeroit de faire en
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l’imitant. Il a esté un peu estonné que nous luy en ayons faict une douce
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plainte. Néantmoins il a soustenu son action par la qualité de Plénipotentiaire
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qu’il croid esgalle à celle d’Ambassadeur tant pour les honneurs que pour
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l’authorité dans un traitté aussy important que celuy cy. Si elle n’estoit
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donnée que pour une affaire particulière, il advoue qu’il y auroit quelque
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chose à dire, mais pour traitter et conclurre une paix généralle, il estime
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que cella vaut bien le tiltre d’Ambassadeur. Néantmoins, puisqu’il faut
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réformer les pouvoirs, nous ne manquerons pas de demander que cette
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qualité y soit adjoustée, voyant mesme qu’elle n’est ny dans le pouvoir des
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commissaires de l’Empereur ny dans celuy des Espagnolz, affin qu’il ne
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reste point de suject de douter sur tout ce qui pourra estre faict à l’avenir.

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Nous n’avons rien obmis pour faciliter et haster le voyage de Monsieur de
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La Thuillerie. Les Ambassadeurs de l’Empereur luy ont bien donné leur
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passeport, mais seulement jusques à Osnabrug, parce qu’il n’en avoit pas
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besoin entre cy et là. Nous apprenons que le Comte d’Auersberg ne l’a point
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visité et que pour excuser ce manquement, il chicane sur ce que dernière-
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ment il fit icy un voyage sans estre visité de nous

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Vgl. dazu [nr. 95.]
. Il est vray qu’estant
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arrivé le soir et reparty le landemain sans nous faire advertir, nous ne
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sceusmes qu’il eust esté icy qu’après son départ. D’abord nous fismes dire
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chez le Comte de Nassau que s’il luy eust pleu nous informer de la venue
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de son collègue, nous n’eussions pas manqué de le voir et luy faire noz
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complimens. Cependant, Auersberg prend ce prétexte pour ne faire point
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de civilité à Monsieur de La Thuillerie et peut estre pour n’estre pas engagé
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à faciliter son passage, ce qu’il eust esté obligé de faire s’il l’eust traitté
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comme Ambassadeur. Cella nous met dans une très grande peine que nous
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avions bien préveue dès La Haye, mais sans avoyr moyen d’y remédier, car

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1
s’il eust pris la mer pour aller en Dannemarc comme c’eust esté la voye plus
2
courte, plus commode et plus seure, les Suédois non seulement en eussent
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pris jalousie, mais s’en fussent offencéz. Pour prévenir leurs plaintes qui
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eussent peu arrester l’affaire, il a fallu que Monsieur de La Thuillerie se soit
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incommodé et qu’il soit allé faire à Osnaburg le premier acte de sa légation
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auprès d’eux pour les disposer à trouver bon qu’ayant rendu par cet office
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les premiers devoirs à la Couronne de la Suède en leurs personnes, il puisse
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n’envoyer qu’un gentilhomme en Suède et aller en personne en Dannemarc
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à cause que c’est son chemin et le lieu où est le mal qu’on veut guérir.
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Cependant, Monsieur le Baron Oxenstiern a eu la civilité de luy dire qu’il
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pouvoit bien encores commencer par la Suède en y allant par mer, sans
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considérer les raisons d’Estat, de bienséance et de commodité qui ne per-
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mettent pas de prendre un si grand destour pour traitter une affaire pressée.
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Nous ne sçavons encores comme Monsieur de La Thuillerie pourra passer
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plus outre dans cette routte, quand mesme il seroit délivré d’une fluxion
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douloureuse sur l’espaule qui le retient au lit depuis quelques jours. Les
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Suédois auront peine à luy donner un convoy assez fort pour le garentir
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des parties qui pourront estre faittes pour l’enlever et qu’il y a grand suject
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de craindre, puisque son employ donne très grande jalousie aux Impériaux.

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Monsieur le Colonel Marsin est digne de louange de voulloir faire office à
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son pais

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Marsin stammte aus Lüttich, wo er im Frühjahr 1644 in französischem Auftrag Truppen aushob;
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vgl. [S. 44 Anm. 2.]
auprès du Roy pour faire cesser les courses des Hessiens, mais il
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n’a peut estre pas bien remarqué l’affection de ceux qui gouvernent cet
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Estat pour le party contraire. Ilz ne peuvent pas faire passer la facilité qu’ilz
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ont apportée aux levées du Roy pour une action qui mérite rescompense,
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faisants tous les jours la mesme chose pour les ennemis. Ilz ne pouvoyent
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la refuser au Roy sans violer ouvertement une seconde fois la neutralité qui
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leur est si chére, comme ilz ont desjà faict cy devant en chassant de leur ville
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et persécutant encores aujourd’huy violemment tous ceux qui ont esté
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affectionnéz à la France

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Die Partei der Frankreich zuneigenden sogenannten Grignoux in Lüttich hatte gegen den zwischen
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der Stadt und dem Bischof von Lüttich, dem Kurfürsten von Köln, am 20. April 1644 geschlossenen
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Frieden revoltiert. Ein Großteil von ihnen entzog sich der Aburteilung durch die Flucht nach
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Maastricht. Darstellung des Gesamtzusammenhangs bei J. Daris I S. 148–194.
. En mesme temps que Monsieur Marsin vous en
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a escrit, il nous a faict la mesme prière, et les ministres de Madame la Land-
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grave nous ont promis qu’on les lairra en repos jusques à ce que les levées
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soient achevées. Mais après cella de voulloir prier une Princesse alliée de
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s’abstenir des actions que les loix de la guerre luy permettent contre des
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ennemis qui l’ont si mal traittée

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Hessen-Kassel versuchte mehrfach, im Gebiet des Fürstbistums Lüttich Kontributionen einzu-
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treiben.
et pour des gens qui ne se mettent point
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en devoir de satisfaire Sa Majesté des offences qu’ilz luy ont faittes, nous
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n’avons pas estimé le devoir faire. A la vérité, si comme vous le remarquez

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1
prudemment, ilz vouloient restablir les exilez et ne tourmenter plus comme
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ilz font la vefue [sic!] de La Ruelle

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Der Lütticher Bürgermeister und Advokat Sébastien La Ruelle war 1637 bei einem Gastmahl von
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spanischen Soldaten ermordet worden; dazu und zu den Folgen H. Pirenne, Geschichte Belgiens
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IV S. 446f. und H. Lonchay, La principauté S. 51–66.
, nous serions les premiers qui vous
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importunerions pour faire oublier tout le passé.

4
Nous ne manquerons pas de faire valloir le bon traittement qui a esté faict
5
à ceux de Colmar, et de faire comprendre aux ministres de Suède lorsque
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nous les verrons les raisons qui les doivent obliger d’escrire aux Princes
7
catholiques aussy bien qu’aux autres. Leur manquement se peut excuser en
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quelque sorte parce qu’ilz n’ont faict qu’envoyer des passeportz à ceux qu’ilz
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ont creu leurs alliéz, ainsy qu’on peut voir par leur lettre, et que ceux du
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party contraire y auront deu estre conviez comme confédéréz de l’Empereur.
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Si la plainte vient de Monsieur le Duc de Bavières, c’est une pure chicanerie
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et un prétexte qu’il prend pour couvrir tous les effortz qu’il fait pour anéantir
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l’assemblée de Munster au lieu de l’authoriser et la rendre célèbre, comme il
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devroit faire s’il avoit une sincère intention que toutes choses fussent restablies
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en leur première dignité dans l’Empire. Wir verweisen in diesem Zusammenhang
16
auf nr. 99.

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Nous n’avons encores peu convenir avec Messieurs les Suédois des moyens
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d’une entreveue, quoyque nous ayons proposé divers expédiens pour les
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contenter. Mais le Baron Oxenstiern est si difficile et si brutal que son
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collègue mesme en est importuné. C’est un esprit capable de ruiner toutes
21
sortes d’affaires pour une vanité et pour une prétention mal fondée.

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Nous ne vous parlerons plus de ce qui arreste nostre négotiation et nous
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empesche d’exécuter si tost les ordres derniers de la Reyne que vous nous
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avez envoyéz.

25
Nous espérons que les raisons qui sont contenues dans la lettre que nous
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escrivons à Sa Majesté vous satisferont et vous feront avouer que l’intérest
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de noz alliéz nous a lié les mains. Cependant les despêches que vous avez
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faittes aux Ambassadeurs du Roy ne lairront pas de produire un bon effect,
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en faisant voir que lorsqu’il n’y a eu que des difficultéz qu’on pouvoit
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surmonter avec le temps, Sa Majesté ne s’y est pas voulu arrester et nous a
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commandé de passer outre, mais lorsque pour nous diviser on a voulu
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traitter avec nous et refusé d’en faire autant avec noz alliéz, nous n’avons
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pas peu le faire.

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Betreffend die Unterstützung Rákóczys verweisen wir auf nr. 99; außerdem ist Saint
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Romain eingehend instruiert.

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Il y a tant de sujet pour nous de craindre que Medina de las Torres ne nous
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vienne estouffer avec l’esclat de sa despense lorsque nous serons lasséz de
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la nostre, que nous souhaitterions de bon cœur qu’il luy prist envie de ne
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sortir jamais de Naples et de s’y conserver par l’assistance des parens de sa

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1
femme , quand mesme Monsieur de La Trimouille

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Henri duc de La Trimouille (andere Schreibweise Trémoille), 1599–1674, – vgl. NBG XXIX
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Sp. 863f. – leitete seinen Anspruch auf Neapel aus einer 1525 zwischen François II de La Tri-
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mouille – vgl. NBG XXIX Sp. 862 – und Anne de Laval geschlossenen Ehe her. Diese war
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Enkelin eines Königs von Neapel. In einem Schreiben Ludwigs XIV. an d’Avaux und Servien
31
(Paris 1643 Oktober 26, Ausfertigung: AE , CP Holl. 29 fol. 21–22) war den Gesandten mit-
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geteilt worden, man erlaube dem Herzog, seine Ansprüche in Münster geltend zu machen, obwohl sie
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angesichts der Rechte der französischen Krone nichtig seien. Letztere werden wie in der Aufzeich-
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nung der Kronrechte aus dem Jahre 1642 begründet; vgl. APW [ I, 1 S. 180–182] . Die Gesandten
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wurden angewiesen, den Herzog zu unterstützen, soweit die königlichen Rechte nicht beeinträchtigt
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würden. Das Ziel der Familie Trimouille war die Anerkennung ihrer Abstammung von dem Haus
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des oben erwähnten Königs von Neapel; damit wären ihre Mitglieder zu Prinzen von Geblüt erhoben
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worden; so Marie de La Trimouille an Huygens, Paris 1643 Dezember 26, Druck: C. Huygens,
39
Briefwisseling III S. 454f.
devroit traitter avec
2
luy de ses prétentions pour luy fournir un tiltre.

3
L’on ne doit pas regretter l’argent qui a esté donné à Madame la Landgrave.
4
Nous sçavons qu’il est utilement employé pour ses gens de guerre. Il y a
5
quelques jours qu’un gentilhomme que nous avions envoyé au Comte
6
d’Ebrestein

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Kaspar Graf von Eberstein, gest. 1644, hessischer Generalleutnant; ADB V S. 581f.
pour la liberté de quelques ecclésiastiques vit dans trois de ses
7
places quatre à cinq mille hommes de pied aussy bien faictz que ceux du
8
régiment des gardes.

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