Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
243. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1647 November 8
Paris 1647 November 8
Kopien: AE , CP All. 89 fol. 435–436’ = Druckvorlage; AE , CP All. 103 fol. 117–118;
Ass.Nat. 273 fol. 522–523’.
Verweis auf nr. 244. Tauschprojekt zum Erwerb der Grafschaft Artois: Klärung im Hinblick
auf Avesnes erforderlich. Umfang der Abtretung französischer Eroberungen in Katalonien;
Einholen von Informationen aus Katalonien. Savoyische Fragen: Uneinigkeit Saint-Maurices
und Scarnafiggis; Beschwichtigung Scarnafiggis; Restitution italienischer Plätze. Lage in
Neapel. Abreise Landgraf Wilhelms VI. von Hessen-Kassel; Beauregard. La Barde. Freude
des Papstes über die Kardinalspromotion Michel Mazarins; Verhalten Chigis. Hofnachrichten.
Par le mémoire du Roy il est amplement respondu au vostre du 28 e du
passé et par le mesme Sa Majesté s’est assés expliquée de la satisfaction
qui luy reste de la manière dont vous vous conduisés, et de ce que vous
avés imprimé en l’esprit de la pluspart des députés qui composent l’as-
semblée de Munster qu’elle veut aussy véritablement la paix que ses en-
nemis en sont esloignés, les artifices desquelz auroient bien pu surprendre
aucuns desdictz députés s’ils en eussent eu de moins puissans à les con-
tredire que Vostre Altesse et Messieurs vos Collègues. Je toucheray seu-
lement deux pointz sur lesquels le mémoire ne laisse d’estre très particu-
lier, mais c’est parce qu’ils furent longuement agittés en la présence de la
Reyne.
L’un est que l’on eut peine de comprendre par quelle raison vous aviés
nommé Avenes parlant des eschanges qui seroient à faire afin que le
comté d’Artois fust entièrement délaissé à la France, parce que c’est une
deppendance de celuy de Hainaut
ceux qui y assistoient que vous eussiés eu en pensée de parler d’un chas-
teau nommé Avenes-le-Comte qui est à la vérité de l’Artois, mais de
nulle considération. Et néantmoins par la defférence qu’on a à ce qui vient
de vous, il sembla à tous qu’il faloit vous prier de nous esclaircir là-dessus,
un chacun estant resté persuadé que vous ne vous estes pas avancés sans
quelque sorte de considération, comme aussy, et c’est l’autre point duquel
j’ay entrepris de vous escrire, quelle difficulté se pourroit rencontrer que
nous demeurassions en possession en Catalogne de divers lieux que nous
y avons fortifiés bien que de la jurisdiction de Tarragonne ou des autres
places qui demeureront au roy d’Espagne, puisqu’il nous a semblé que
vous l’aviés desjà surmontée par le consentement réciproque tant de
vous que des députés d’Espagne, que ceux où il y auroit garnison ne
pourroient estre prétendus par celuy des rois qui demeureroit en posses-
sion du chef-lieu duquel celuy-là seroit dépendant, bien qu’à l’esgard des
non fortifiés et conservés par des garnisons il eust esté convenu qu’ilz
seroient à celuy qui conserveroit le chef-lieu de la justice ou du fief et
seigneurie de laquelle il seroit relevant ou deppendant. Et de fait bien
que Menene
que nous n’avons jamais espéré qu’il nous fust baillé, parce qu’il tomboit
en l’exception de la règle générale par les considérations cy-devant tou-
chées.
Et sur ce que vous avés désiré un esclaircissement plus grand que celuy
que vous avés eu de la consistance de la Catalogne et de sa division, il est
mandé à monsieur le président de Marca de s’y appliquer et d’user de
diligence à vous en envoier une description exacte et punctuelle, auquel
il sera envoié l’extrait de vostre despêche, affin qu’il comprenne bien vos-
tre intention, et outre ce qui luy en sera escrit par monsieur Le Tellier ,
je luy en escriray encores un mot , et j’ajousteray que pour une plus
grande intelligence il joigne une carte au mémoire qu’il dressera, et qu’il
y observe tout ce que font les géographes et les jurisconsultes, affin de si
bien fonde〈r〉 ce que nous devons prétendre qu’il ne puisse demeurer aux
Espagnolz aucun moien de s’en deffendre.
J’aurois achevé n’estoit qu’il vous a plu joindre au mémoire la lettre par-
ticulière dont je dois accuser la réception, laquelle m’a fait conoistre qu’il
ne se passe pas une entière intelligence entre le marquis de Saint-Maurice
et monsieur l’ambassadeur de Savoie qui réside en cette cour
Gemeint ist wahrscheinlich Ponte di Scarnafiggi (s. [nr. 209 Anm. 4] ).
prendray audience l’un des jours de la semaine prochaine, et luy feray
voir ce qu’il vous a plu de m’escrire affin qu’il soit en repos, et qu’il
mande à madame roiale que vous avés demandé la continuation du traitté
de Querasque, et aiant jugé qu’il faloit faire quelque réserve sur les lieux
qu〈i〉 seroient restitués selon qu’il a tousjours esté pratiqué, vous avés eu
soin d’insérer dans l’article ce qui pourroit estre demandé ou prétendu
par les ministres de Savoie. J’ay bien remarqué la délicatesse des termes
et la différence des motz. C’est un effect de vostre aplication et de la sub-
tilité de vos espritz, qui en ce rencontre comme en tous les autres se fait
tousjours connoistre.
Die Nachrichten über die Lage in Neapel geben zu der Hoffnung Anlaß,
große Vorteile – sei es im Hinblick auf einen Friedensschluß oder auf eine
erfolgreiche Fortsetzung des Krieges – erlangen zu können. Unterlegenheit
der spanischen Flotte.
Landgraf Wilhelm VI. von Hessen-Kassel hat sich zur Abreise entschlos-
sen und ist sehr zufrieden angesichts der Ehrerweisungen, die er am Hof
erhalten hat. Wenn der kluge und wohlgesinnte Edelmann
Gemeint ist sicherlich Jacob von Hoff (gest. 1671); er war bis 1636 in hanauischen, später in
hessen-kasselischen Diensten tätig, u.a. als GR , Hofmarschall und Oberamtmann zu Zie-
genhain sowie 1643 und 1646 als Ges. zu Verhandlungen mit Schweden ( APW II C 1, 75f;
APW II C 2, 238 Anm. 1); er hatte Lgf. Wilhelm VI. als Hofmeister während seines Auf-
enthalts am frz. Hof begleitet (Charles Schmidt, 215; Bender, 247).
Auftrag seiner Mutter beaufsichtigt, seinen Einfluß auf ihn oder auf die
Landgräfin behält, könnte dies von Vorteil für Frankreich sein. Zufrie-
denheit Ihrer Majestät mit Beauregard.
La Barde soll zur Aufnahme seiner Botschaftertätigkeit in die Schweiz
abreisen; es wird versucht, ihm eine beträchtliche Geldsumme zur Vertei-
lung in den Kantonen auszuhändigen.
Sans doute vous aurés apris par monsieur Chigi comme le Pape lassé des
mauvais termes, dont les Espagnolz usent en son endroit, ne se peut lasser
de tesmoigner la joie qu’il reçoit d’avoir fait la promotion. Et comme ce
prélat espère son avancement de Sa Sainteté, il y a lieu de croire qu’il
voudra estre en intelligence avec ceux qu’il reconnoistra qui seront en
son affection qu’on veut mesnager avec toute l’adresse imaginable.
Informationen über den Gesundheitszustand der königlichen Familie.