Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
229. La Court an Servien Osnabrück 1647 Oktober 31
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Osnabrück 1647 Oktober 31
Beilage; baldiger Antritt seiner geplanten Reise nach Den Haag nicht in Aussicht. Verhand-
lungsbemühungen der Schweden gegenüber den Gesandten der protestantischen Reichs-
stände und gegenüber Ernst. Sorgen der Schweden angesichts der Lage ihrer Armee; Unru-
hen in der Armee Wrangels. Verärgerung der schwedischen Gesandten über Königsmarck
und die Landgräfin von Hessen-Kassel. Versuche Vorburgs, die reichsständischen Gesandten
von den guten Absichten der Kronen zu überzeugen. Militaria. Haltung des Kurfürsten von
Sachsen.
Ich übersende Ihnen den letzten Brief Briennes, dem Sie entnehmen wer-
den , daß meine Reise nach Holland doch nicht kurz bevorsteht; Rolle
Brassets in diesem Zusammenhang. Bitte sprechen Sie Lionne darauf an,
welches der wahre Grund hierfür ist. Solange Sie in Münster sein werden,
werde ich mich gedulden.
Depuis que je me suis donné l’honneur de vous escrire , messieurs les
ambassadeurs de Suède sont venus céans pour me faire part de la résolu-
tion qu’ils avoient prise d’apeler les députez des princes protestants, pour
leur communiquer leu〈rs〉 dernières intentions, et prendre leur advis sur
les griefs pour sçavoir jusques où ils croioient que l’on deust relascher
pour obtenir la paix, et aussy pour se plaindre du retardement qui [!]
aportoient les Impériaux. Monsieur Salvius en particulier m’a prié de
vous escrire qu’il seroit à propos que vous envoyassiez quérir le député
de Bavières pour luy faire cognoistre avec quelle sincérité ils marchoient à
la paix, cela comme de vous sans qu’il paroisse que cela vienne de leur
part, car vous sçavez qu’ils ne sont pas gents à s’abaisser jusques là. Ce-
pendant |:leurs craintes augmentent tousjours, et les nécessitez de leur ar-
mée . Esken a receu des lettres du mareschal Wrangel qui mande que le
désordre de son armée n’est pas tout à faict appaisé, et qu’il a honte pour
des officiers principaux qui se portent à la mutinerie et demandent enco-
res de l’argent pour empescher que le mal ne passe plus avant. Ilz se sont
assemblez pour luy escrire et pour le prier de vivre avec modération et
douceur avec tous les officiers et leur faire veoir que l’on espère bientost
la paix qui leur donnera leur satisfaction et que pour de l’argent qu’ilz
escriroient à Hambourg pour veoir s’ilz pourront avoir du crédit. Comme
ce coup seroit le dernier malheur qui pourroit ariver dans la conjuncture
des affaires, on ne peult apporter assez de précautions pour y remédier. Il
en y a encor une aultre, c’est que Keniscmarck ne veult poinct joindre le
mareschal Wranguel ne pouvan〈t〉 s’accorder ensemble et va dans la Frise
avec les troupes de Madame la Lantgrave comme vous sçavez, au lieu
d’aller joindre son général qui en a besoin. Messieurs les plénipotentiaires
de Suède sont picquez contre luy et contre Madame la Lantgrave qui pour
ses intérestz particuliers retarde les affaires généralles. Je vous puis dire
qu’il y a un peu d’estonnement et que je ne perds pas un moment pour
leur donner courage:|.
Je suis obligé de rendre ce tesmoignage au député de Wirsbourg qu’il
prend des soins nompareils pour voir touts les autres députez pour leur
faire cognoistre les bonnes intentions de la France et de la Suède, et pour
leur faire cognoistre les desseins de la maison d’Autriche.
Einzelheiten zum Näherrücken der Armeen auf Kassel. Touts les députez
qui sont icy asseurent que monsieur le duc de Saxe a de bonnes intentions.