Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
204. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Oktober 14

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[ 189 ] / 204 / [ 222 ]

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 Oktober 14

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 297–300 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
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CP All. 89 fol. 363–364’. Kopie: AE , CP All. 102 fol. 265–267’

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Die Kopie ist falsch datiert 1647 Oktober 11.
.

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Vorgehensweise hinsichtlich der Sondierungen des Provinzials der Rekollekten. Zu starke
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Betonung der französischen Friedensbereitschaft eventuell schädlich. Friedenswille Salvius’;
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seine Befürchtungen im Hinblick auf eine Verständigung der Reichsstände gegen die auslän-
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dischen Mächte; Übereinstimmung seiner Anschauungen mit denen Mazarins; Salvius an-
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scheinend bereit, die schriftliche Erklärung über den Friedenswillen der Kronen abzugeben;
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Verweis auf nr. 203; Haltung Salvius’. Beurteilung der Haltung Kurbayerns erst nach Ab-
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gabe der geplanten Erklärung der Kronen. Niederländisch-spanische Verhandlungen.

[p. 580] [scan. 692]


1
Je ne manqueray pas de consulter messieurs mes collègues sur les moiens
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d’empescher l’effet de l’artiffice des Espagnolz en cas qu’il y en ait eu en
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la commission qu’ils donnèrent dernièrement |:au provincial des Récoletz
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de me venir voir:|. J’estimerois, Monseigneur, qu’en tout événement il se-
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roit |:plus seur d’en donner quelque connoissance aux ambassadeurs de
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Messieurs les Estatz pour:| les raisons et exemples que Vostre Eminence
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remarque très à propos. Ce sont les mesmes qui m’ont retenu jusques à
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présent de |:me trouver en lieu tiers avec monsieur Brun:| quoyqu’il en
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eust fait paroistre quelque désir.

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C’est aussy très judicieusement que Vostre Eminence met en considéra-
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tion s’il est utile |:de tesmoigner tant de bonne volonté pour la paix:|,
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estant certain que les ennemis en tireroient des conclusions |:au désavan-
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tage de la France et

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13 qui] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext dechiffriert: qu’ilz
qui reculeroient le traitté:|. Mes lettres précédentes

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Vgl. insbes. nr.n 155, 169 und 182.

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vous auront fait voir, Monseigneur, que j’ay eu la mesme pensée, |:et en
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effet quand ce religieux ou le sieur Ridolfi et autres semblables me parlent
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de noz affaires, je puis asseurer Vostre Eminence qu’ilz s’en retournent
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avec opinion qu’à la cour:| l’on désire la paix, mais que l’on ne craint pas
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la continuation de la guerre, et que mesmes le fonds se prépare desjà pour
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les despenses de la campagne prochaine.

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Monsieur Salvius m’a tesmoigné en particulier |:un extrême désir de la
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paix:|. Il dit que si les couronnes |:ne la concluent bientost, il faut craindre
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un grand changement:| dans les affaires, et qu’il est certain que tous les
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princes d’Allemagne catholiques et protestans |:sont en termes de se réu-
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nir contre les estrangers:|.

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Je luy ay fait entendre comme Vostre Eminence nous en a donné le pre-
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mier avis il y a près de six semaines par un ample mémoire

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Nr. 147.
contenant les
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moiens de |:prévenir cette résolution des estatz de l’Empire et un nouvel
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ordre du Roy de haster:| le traitté de tout nostre pouvoir. Il m’a pressé et
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conjuré de luy dire si c’est véritablement et tout de bon que l’on veut
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sortir d’affaires, protestant les mains jointes et les yeux levés au ciel que
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|:c’est l’unique remède contre les menées et pratiques des Impériaux qui
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esclateront tout à coup s’il n’y est pourveu:|. Je vous puis asseurer, Mon-
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seigneur , qu’il m’a représenté sur ce sujet la pluspart des considérations
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déduittes par le susdit mémoire, et je n’ay pu me tenir de luy demander
35
s’il avoit grand commerce de lettres et communication de conseils avec
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Vostre Eminence tant je trouvois non seulement ses avis mais ses raison-
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nemens conformes aux vostres touchant la conduitte qu’il faut prendre en
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cette négotiation.

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En effet, il offre de faire de leur part tout ce qui pourra |:produire la paix
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et d’y apporter beaucoup de facilitez:|. Il ne s’est pas mesme esloigné de

[p. 581] [scan. 693]


1
|:mettre par escrit les dernières intentions des deux couronnes:| quoyque
2
cette manière d’agir soit fort contraire aux Suédois et particulièrement à
3
monsieur Oxenstiern.

4
J’évite icy, Monseigneur, de retoucher ce qui en est porté par la despêche
5
commune

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Nr. 203.
pour ne vous pas lasser de redites, et adjousteray seulement
6
que monsieur Salvius me paroist bien disposé à suivre le mouvement que
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Vostre Eminence nous donne. La seule difficulté que j’y crains est que sur
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le point de l’exécution il ne soit pas assés résolu en l’absence de son col-
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lègue qui est allé faire un voiage à Oldembourg

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Eine Reise Oxenstiernas in die Stadt und Gft. Oldenburg, den Sitz des damals regierenden
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Gf.en Anton Günther von Oldenburg, ist zu diesem Zeitpunkt nicht nachweisbar.
. Si mes soins y peuvent
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quelque chose, ils n’y seront pas espargnés.

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|:Quand je considère cette ardeur présente des Suédois pour la conclusion
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du traitté, et que je la compare avec:| leurs discours et tout leur procédé
13
lorsque j’estois ce caresme à Osnaburg, comme aussy |:avec les nouvelles
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14 propositions et prétentions] laut Konzept statt prétentions im Klartext der unvollständig
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chiffrierten Druckvorlage.
propositions et prétentions de monsieur Oxenstiern:| lorsqu’il partit der-
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nièrement de cette ville

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Am 4. August 1647.
, et |:avec la demande des vingt millions d’or pour
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la soldatesque:|, je suspens le jugement que je dois faire de |:la rupture de
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Bavières:| jusques à ce qu’on voie de quelle sorte |:il agira après la décla-
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ration des couronnes en faveur de la paix:|, car je présuppose que nous y
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porterons les ambassadeurs de Suède, et véritablement Vostre Eminence
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ne pouvoit nous faire envoier un meilleur ordre n’y plus énergique pour
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soustenir dignement les affaires en cette saison.

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Vous sçaurés d’ailleurs, Monseigneur, ce que les plénipotentiaires d’ Espa-
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gne |:ont communiqué de leurs sentimens à ceux des Provinces-Unies:|
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[…].

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