Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
186. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1647 Oktober 4
Fontainebleau 1647 Oktober 4
Kopien: AE , CP All. 89 fol. 256–258’ = Druckvorlage; AE , CP All. 102 fol. 221–223;
Ass.Nat. 273 fol. 473–474 (unvollständig).
Lob der Gesandten. Vorgehensweise gegenüber Krebs und dem Kurfürsten von Bayern. Öf-
fentliche Demonstration des französischen Friedenswillens erforderlich. Geldangelegenhei-
ten . Gunstbezeigungen für Landgraf Wilhelm VI. von Hessen-Kassel. Hofnachrichten.
Keine Nachrichten aus Italien. Aufstand in Neapel. Lage in England. Niederländisch-portu-
giesische Verhandlungen. Vorgehen der kurbayerischen Armee.
Pendant qu’on met au net le mémoire du Roy qui a esté résolu en res-
ponse du vostre du 23 du passé , je me metz en devoir de faire response à
la lettre particulière qu’il vous a pleu de m’escrire, ne voulant de vostre
loisir qu’un petit moment pour vous exprimer avec quelle chaleur vous
avés esté louez de la conduitte que vous avés tenue, et je suis asseuré que
vous louerez celle qu’on tient à l’esgard de monsieur Krebs. Il partira
satisfait si je ne me trompe, et bien persuadé que son maistre se perdroit
entièrement si contre sa parole il venoit à attaquer les Suédois, aiant bien
recognu qu’on ne luy a pas voulu refuser des offices pour obtenir l’ eslar-
gissement de ses quartiers, mais qu’on n’a pas jugé que le refus qu’on luy
en pourroit faire fust une excuse légitime pour en venir à une rupture
d’un traitté
soient clairs, et qu’il n’y ait pas lieu de douter que l’électeur n’ait mis
son armée ensemble, mais mesme qu’il n’ait marché pour attacquer Mem-
mingen , ce que vous nous escrivés est assés exprès pour nous faire crain-
dre qu’il se soit porté à quelque résolution précipitée, si est-ce que deffé-
rant encores à vos mesmes avis qui destruisent une partie de nostre propre
créance, et la donnant entièrement à ce que l’on doit attendre de sa sages-
se , nous sommes demeurés en suspens. Et quand on se porte à vous laisser
la liberté entière de conclure avec les Suédois ce qui est à faire pour se
venger de la perfidie qu’il nous a faite, c’est parce qu’on est asseuré que
vostre sagesse ne peut estre circonvenue et que Sa Majesté est si persuadée
de vostre haute suffisance qu’elle croit que les affaires ne peuvent pas
estre en de meilleures mains. Ainsy se peut-il dire qu’elles tiennent le
sort d’un grand prince, et que l’Empire recevra ou son restablissement
ou sa ruine de ce que vous concerterés. Ce qu’on espère c’est que vous
ferés considérer aux Suédois que nous voulons la paix sans pourtant
appréhender la continuation de la guerre, et que nous nous sommes tous-
jours portés à l’accommodement, persuadés que le bien public le requiert,
auquel public il importe fort d’insinuer cette vérité, et destruire l’ impres-
sion qu’il pourroit avoir prise du contraire, tant parce que c’est nostre
propre inclination que pour le désir que nous avons de plaire aux Suédois.
Nous avons de quoy nous consoler quand bien la guerre auroit à conti-
nuer , dans la durée de laquelle nous aurons à espérer des avantages qui en
adouciront l’amertume. Et l’exemple du passé comme la justice de nostre
cause, et la piété de Leurs Majestés nous donne lieu de croire qu’il nous
en réussiroit plustost du bien que du mal.
Aiant voulu parler avec Monsieur le Surintendant de ce que vous m’ or-
donnés en vostre lettre particulière, il m’a dit avoir fait remettre la somme
entière de vos appointemens de l’année courante, et que jusques à ce que
l’on ayt peu faire quelque chose de plus, vous pourrés vous servir d’une
partie de ce fonds-là pour les affaires les plus pressées, bien asseuré qu’il
ne manquera pas de faire remplacer ce que vous en aurés emploié
autre usage qu’à celuy qu’elle est destinée, et il m’a semblé que monsieur
Hoeufft a convenu qu’il avoit fait remettre une somme qui n’est guères
moindre de 40.000 escus, sur laquelle à la vérité il y en a 25.000 livres qui
sont destinés pour le paiement d’une moitié d’année de quelques minis-
tres subalternes qui servent le Roy en Allemagne, et je ne crains point
de vous dire de me mander si cella n’avoit esté exécuté, ou s’il y a quelque
nécessité si pressée qu’elle ne puisse nous donner le temps de respirer,
parce que Monsieur le Surintendant est très bien disposé de faire les der-
niers effortz pour vous donner satisfaction avouant qu’il n’y a point d’ ar-
gent si utilement emploié que celuy qui est despensé par vos ordres.
Einzelheiten über die Unterbringung Landgraf Wilhelms VI. von Hessen-
Kassel und die ihm gewährten Gunstbezeigungen. – Hofnachrichten; die
Erkrankung Monsieurs dauert noch an. – Wir haben noch keine Neuig-
keiten aus Italien. Der Aufstand in Neapel hält an; die Aufständischen
haben dem Herzog von Guise
Henri II de Lorraine, seit 1640 5. duc de Guise, prince de Joinville (1614–1664); 1629–1641
Ebf. von Reims; er war 1641 wegen verschwörerischer Umtriebe zum Tode verurteilt und
1643 begnadigt worden; im Gefolge des Aufstandes von Neapel geriet er 1648 in span. Ge-
fangenschaft ( ABF I 494, 382–399; 1061, 174–177; DBF XVII, 329f; Gauchat , 295 ).
von England hofft auf seine Wiedereinsetzung durch die Armee.
Je ne doute point que monsieur de La Thuillerie ne vous ayt mandé ce qui
se passe en Holande et la jalousie qu’en ont les Espagnolz
que Messieurs les Estatz et les Portugais conviennent entre eux.
Nachricht über die bevorstehende Beteiligung eines Teils der kurbayeri-
schen Armee an der Belagerung von Memmingen und über den Anschluß
des anderen Teils an die Kaiserlichen in Böhmen.