Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
163. Lionne an Servien Fontainebleau 1647 September 20
Fontainebleau 1647 September 20
Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP All. 102 fol. 145–146 = Druckvorlage. Eigenhän-
diges Konzept: AE , CP Holl. 45 fol. 294–294’, 293.
Intrigen d’Avaux’: Schreiben Promontorios an Mazarin erwünscht. Abberufung d’Avaux’? In-
formationen über das Verhältnis Longuevilles zu d’Avaux erbeten. Manifest über die Verhaf-
tung Rosens und die Meuterei der Weimarer in Arbeit. Sorge der schwedischen Königin in An-
betracht des Artikels 5 des französisch-niederländischen Garantievertrags; klärendes Schreiben
Serviens an Chanut über seine Verhandlungen in Den Haag und seine Osnabrücker Konferen-
zen mit den schwedischen Gesandten erbeten. Geldangelegenheiten. Privata. Grafschaft Cha-
rolais . Informierung der schwedischen Gesandten über die Äußerungen d’Avaux’.
Pour response à vostre mémoire du 11 e du courant j’auray l’honneur de
vous dire que Monseigneur le Cardinal a eu plaisir d’y voir les justiffica-
tions que vous m’avez mandées des |:choses que vous aviez escriptes de
monsieur d’Avaux:| non pas |:pour en avoir doubté, mais pour faire parler
ces personnes-là mesmes:|.
Son Eminence m’en a fait prendre une note, et il seroit bien à propos, si
c’estoit une chose possible, que vous |:engageassiez Promontorio
escrire directement à Son Eminence comme en recognoissance des soins
qu’elle a de luy et:| prenant ce prétexte de |:luy descouvrir ceux qu’il co-
gnoist n’estre pas ses serviteurs:|.
Je voy Son Eminence en disposition de |:faire révocquer monsieur
d’Avaux:|. Mais elle ne voudroit pas |:que monsieur de Longueville de-
mandast aussy à se retirer:|. C’est pourquoy il importeroit de sçavoir
bien au vray |:comme quoy monsieur de Longueville et ledict sieur
d’Avaux sont ensemble:| et il ne vous sera pas malaisé, je m’asseure,
|:maintenant que vous estes présent d’en descouvrir la vérité:|.
On travaille à une espèce de manifeste pour faire sçavoir au monde tout
ce qui s’est passé en la détention de Rose et en l’affaire des mutinés. Les
blesseures que vous dictes que ceux-cy monstrent ont esté toutes faictes
de la main de leurs officiers.
Monsieur Chanut escrit icy que la reyne de Suède luy a tesmoigné estre
fort en peine du 5 e article de nostre traicté de garentye avec Messieurs les
Estatz
quoy toutes choses sont passées, les raisons qui vous ont obligé à en user
comme vous avés faict, et les précautions que vous avés prises à l’esgard
de la Suède; elle vous prie donc d’y satisfaire.
Comme aussi il sera bien à propos que vous luy mandiés, s’il vous plaist,
le résultat des conférences que vous avés eues avec les ambassadeurs de
Suède à Osnabruk |:sur les intérestz surtout de monsieur de Bavière:| et
les considérations dont vous vous estes servy pour |:tirer leur consente-
ment pour l’alliance:| et pour les persuader de |:donner les mains aux con-
ditions que demande ledict duc touchant les places du Wirtemberg, l’ es-
largissement des quartiers et la garnison d’Ausbourg:|.
J’ay receu l’estat de la despense des trente mil livres , que l’on ne désiroit
pas si exact que vous l’avés envoyé. On n’avoit autre but que d’en pouvoir
demander à messieurs des finances le remplacement que l’on destine à
faire des achaptz. Je le feray voir en gros en passant à monsieur d’Hémery
afin qu’il ne croye pas que ce soit un prétexte, et je suis asseuré qu’il ne le
verra pas en sorte qu’il puisse retenir aucun nom. Il faudroit seulement
avoir les quittances de ceux à qui on a payé des pensions publiques,
comme Vicqfort et |:le gendre de monsieur de Nederhost:|.
Privata. – Auf das Memorandum des Herzogs von Atri bezüglich seiner
Bitte, die Grafschaft Charolais
Charol(l)ais, Gft. im Hgt. Burgund mit der Hauptstadt Charolles, war 1477 gemeinsam
mit dem Hgt. Burgund von Frk. als heimgefallenes Lehen eingezogen, jedoch 1493 Maxi-
milian I. (1459–1519; 1486 Kg., 1493/1508 Ks.) unter dem Vorbehalt der frz. Oberhoheit
überlassen worden; 1556 war die Gft. an den span. Zweig der Habsburger gekommen, und
im Frieden von Vervins vom 2. Mai 1598 (Text (frz.): Bertrand Haan , 16–38, hier 20)
waren deren Rechte bestätigt worden ( Imhof , 189–192; Tischer , Diplomatie, 334 Anm.
54). – Vor dem Hintergrund der Vermutungen, Spanien sei bereit, Charolais Frk. zu über-
lassen , hatte Servien darum gebeten, daß ihm die Gft. ganz oder teilweise überlassen
werde; vgl. Servien an Lionne, Den Haag 1647 Januar 21 (Text: APW II B 5/1 nr. 78,
hier 391 Z. 12ff).
men , brauchen Sie keine Rücksicht zu nehmen; informieren Sie Longue-
ville über Ihre diesbezüglichen Interessen und über die Gründe, der Bitte
des Herzogs nicht zu entsprechen.
J’ay oublié de vous dire que Son Eminence juge à propos que |:monsieur de
La Cour essaye de mettre addroictement Oxenstiern et Salvius séparément
l’un de l’autre sur le discours de monsieur d’Avaux et de l’affection qu’il a
pour Son Eminence et qu’il en tire le plus qu’il pourra, et le mande:|.