Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
152. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1647 September 16
Münster 1647 September 16
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 309–310’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 85 fol. 191–192. Kopie: AE , CP All. 102 fol. 119. Druck: NS IV, 160.
Geldangelegenheiten. Entsendung Saint-Romains zum Kurfürsten von Köln geplant. Resti-
tution Frankenthals. Verweis auf nr. 153.
Nous vous rendons grâces bien humbles de ce qu’il vous a plu faire sça-
voir à la Royne ce que nous vous avons mandé touchant les despenses
extraordinaires de l’ambassade . Il est certain que dans les occasions qui
se présentent tous les jours, le service du Roy peut manquer, s’il n’y est
pourveu promptement.
Vous avés très bien jugé qu’il ne seroit peut-estre pas |:temps d’envoyer à
l’eslecteur de Cologne les lettres du Roy avant que d’avoir sceu ce qu’il
auroit dict sur ce que nous luy voulions faire représenter:|. Nous nous som-
mes servis |:desdictes lettres pour former l’instruction :| du sieur de Saint-
Romain que nous envoyons vers ledict sieur électeur, ayans jugé plus à
propos de |:luy faire parler de nostre part que d’employer le nom et l’ auc-
thorité du Roy:|. Après le retour dudict sieur de Saint-Romain nous don-
nerons avis de ce que l’on |:aura cognu de la disposition de ce prince suivant
laquelle on pourra régler la response de Sa Majesté:|, sy ce n’est que l’on
juge plus prompt et plus commode de nous envoyer cependant |:des blancz
signez pour la dresser icy et la faire tenir au mesme temps:|.
Quant à |:la restitution de Franquendal:| dont l’agent de messieurs les
princes palatins vous a parlé, ceste affaire doit estre plutost résolue sur
l’avis de monsieur de Turenne qui en a une entière connessance que sur
le nostre. Quand on a faict cy-devant |:les mesmes ouvertures
sentiment avoit esté que l’on n’y devoit pas entendre:|. Mais l’instance
estant faicte aujourd’huy par |:les princes mesmes intéressez, qui se disent
estre asseurez du consentement des Espagnolz:|, il semble que l’on |:ne peut
honnestement s’i opposer:|, et peut-estre que lesdicts |:Espagnolz n’y con-
sentent que pour obliger Leurs Majestez au refus et en rejetter la haine sur
la France en obligeant la maison palatine par une offre qu’ilz seront peut-
estre bien aises que l’on n’accepte pas:|. Mais il nous semble que l’on peut
demander à ceux qui proposent ceste affaire jusques où les trouppes qui
sortiront de la place entendent estre conduites, et observer la neutralité,
quelles assurances l’on donnera pour cela, et sur |:ces poinctz et autres sem-
blables , que l’on doibt gaigner temps que la campagne soit passé, lesdictes
trouppes ne pouvans alors aporter grand préjudice aux services du Roy ny
donner avantage à ses ennemis:|.
C’est, Monsieur, ce que nous avons cru devoir respondre à vostre lettre
du 6 de ce mois, le mémoire vous apprendra les nouvelles de deçà.