Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
101. Memorandum Serviens für Lionne [Münster] 1647 August 13

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Memorandum Serviens für Lionne


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[Münster] 1647 August 13

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Ausfertigung, nicht unterfertigt und nicht dechiffriert: AE , CP Holl. 45 fol. 225–228’ =
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Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 101 fol. 250–251’, 258–258’. Kopie,
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mit teilweise abweichender Reihenfolge der Absätze: AE , CP All. 101 fol. 259–262.

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Postangelegenheiten. Kriegswilligkeit der Schweden. D’Avaux: von allen Seiten Klagen über
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sein Verhalten; Verhältnis zu Longueville; Intrigen. Bedenken hinsichtlich der geplanten Ab-
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reise Longuevilles. Hoffnung auf Fortschritte in den französisch-spanischen Verhandlungen.
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Haltung d’Avaux’ gegenüber Mazarin. Regelung der Pfalzfrage im Sinne Kurbayerns. Be-
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mühungen in der Frage der württembergischen Plätze. Geldangelegenheiten.

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|:Je n’oze plus escrire d’icy à Son Eminence, je pense luy rendre plus de
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respect en me privant de cet honneur.

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J’ay treuvé icy les affaires en grande confusion tant pour le général que
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pour le particulier:|. Lorsque je vous ay cy-devant mandé

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Konnte nicht ermittelt werden.
que |:les Sué-
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dois n’avoient pas tant d’impatience de conclurre la paix qu’ilz en fai-
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soient le semblant:|, je ne me suis pas trompé. Il est vray pourtant qu’ilz ont
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esté |:en grande appréhention de 〈no〉us. Rozenan:| m’a confessé que
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pendant quelque temps ilz ne sçavoient que croire des advis qu’on leur
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donnoit que |:nous avions changé de parti, veu que nous les traictions
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desjà comme s’il n’y avoit plus d’alliance entre eux et nous; maintenant
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qu’ilz sont revenuz de cette crainte ilz panchent plus à la guerre qu’à la

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paix, il se fault bien garder de faire la faulte qu’on a faicte cy-devant de
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leur oster cette humeur avant qu’estre bien asseurez des intérests du Roy.
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Si je vous marquois toutes les imprudences de monsieur d’Avaux, vous en
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auriez pitié:|. Quand mon humeur ne seroit pas esloignée de la |:finesse,
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son exemple m’en rebuteroit pour toute ma vie. Il est absolument décré-
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dité et ruyné de tous costez pour s’estre voulu trop avant intéresser dans
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les secrets de tout le monde au lieu de faire les affaires de son maistre. Les
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Impériaux disent haultement qu’il les a trompez, les protestans et les Sué-
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dois qu’il les a abbandonnez et s’est opposé à leurs desseins plus que leurs
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propres ennemis, les catholiques qu’ilz ne les a assistez que par hypocrisie
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et les Médiateurs qu’il est changeant, irrésolu et sans aucun expédient. Il
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n’est pas trop bien avec monsieur de Longueville qui est importuné de ses
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flatteries et de ses bassesses, enfin vous ne sçauriés imaginer en quel mes-
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pris et méfiance il est par deçà.

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Intrige d’Avaux’ gegen Servien. Au lieu de défendre les intérests par bon-
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nes raisons il a dict à divers ministres qu’il vouldroit bien la paix, mais
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qu’il estoit obligé de faire ce qu’il faisoit pour ne se ruyner pas à la cour:|.
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Je vous jure que jamais |:homme n’eût de si grandes faiblesses ny avec cela
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tant de malice.

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Im Hause Longuevilles ist d’Avaux verhaßt; nur Boulanger hält gegen-
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wärtig zu ihm.

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Monsieur de Longueville paroist résolu de partir cette sepmaine. Je luy
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avois bien conseillé d’en faire le semblant pour reprendre la négotiation
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avec les Espagnolz qui:| est interrompue depuis deux mois, |:mais je tra-
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vaille autant que je puis à l’arrester de crainte que son départ ne fasse trop
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d’esclat et ne recule encor davantage les affaires:|.

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Il est bien asseuré que quand |:Préfontaine partit d’icy

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Préfontaine war am 22. Februar 1647 von Münster nach Paris gereist (vgl. APW [ II B 5/1 nr. 148 Anm. 9 ] ).
il avoit charge de
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demander le congé de monsieur d’Avaux quand monsieur de Longueville
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partiroit:|, mais je ne sçay sy |:à présent il ozera toucher cette corde:|.

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Il seroit à désirer que |:monsieur de Longueville pour excuser son départ
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n’eust pas dict cy-devant aux Médiateurs que son voyage faciliteroit la
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paix quand il aura parlé à la Reyne et à Son Eminence parce que ce dis-
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cours donne subjet de croire que les dificultez viennent de nostre costé ce
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qui n’est pas.

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Si monsieur de Longueville part:|, je ne sçay comment |:nous pourrons
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travailler monsieur d’Avaux et moy, non pas que je ne sois résolu d’avoir
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la mesme patience icy qu’en Hollande, mais parce que pour redresser les
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affaires et les porter à la conclusion:| il fault nécessairement |:en toutes
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choses prendre le contre-pied de ce qu’il a faict jusqu’icy ce qu’il aura
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peine à souffrir. J’espère pourtant que:| dans l’ordinaire prochain nous
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pourrons escripre |:quelque bonne nouvelle de la paix d’Espagne, au
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moins si les Médiateurs ne sont trompez, qui meurent d’impatience de

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1
faire une conclusion avant le retour des Hollandois:|, nous taschons
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|:comme il faut de profiter de l’envie qu’ilz en ont.

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3 Il ne] Im Konzept geht eine kurze Passage über die in den französisch-spanischen Ver-
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handlungen
umstrittene Frage der Auxiliartruppen bzw. der französischen Assistenz für
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Portugal voran; sie gehört nicht in diesen Brief, steht möglicherweise in Zusammenhang
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mit einem Schreiben Serviens an Longueville vom 14. August 1647 [vgl. S. 817] und findet
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sich demzufolge auch nicht in den anderen Überlieferungen von nr. 101: que ladite assi-
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stance ny tout ce qui sera fait par les troupes auxiliaires de France lorsqu’elles seront au
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service des Portugais, où elles auront la liberté d’agir sous les comendementz des chefz
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dudit royaume de Portugal en la mesme manière qu’ont fait cy-devant les autres troupes
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auxiliaires qui ont esté au service des autres princes et potentatz, puisse estre pris pour
Il ne reste plus d’espérance à monsieur d’Avaux qu’en la protection de
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madame de Longueville

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Anne Geneviève de Bourbon-Condé (1619–1679), Schwester Condés, seit ihrer Heirat
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1642 duchesse de Longueville; sie hatte sich von 1646 Juli – 1647 März bei ihrem Mann
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in Münster aufgehalten; während der Fronde agierte sie gemeinsam mit ihm gegen Maza-
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rin ( ABF I 671, 365–442; II 424, 165–168; Debû-Bridel ; Lahrkamp , Aufenthalt; Bé-
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guin
).
pour obtenir par son moyen celle de Monsieur
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le Prince. Je sçay:| certainement |:que c’est son but et que dans son âme il
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craint et hayt Son Eminence et cherche partout des appuyz contre elle:|.

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Son Eminence peult bien faire |:valoir aux Bavarrois l’accommodement
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qui fut faict hier de l’affaire palatine à leur entier contentement. Les Sué-
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dois :| nous ont tesmoigné par une de leurs lettres

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Oxenstierna und Salvius an Longueville, d’Avaux und Servien, Osnabrück 1647 August 1/
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11 (Text (lat.): APW II C 3 nr. 287; Meiern IV, 414 f).
qu’ilz ne s’y sont por-
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tez que pour le respect de la France, et il les a fallu extraordinairement
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presser pour obtenir leur consentement, aussy ne |:manqueront-ilz pas
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de publier parmy les protestans que nous sommmes cause du préjudice
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que la maison palatine y a receue:|. Nous allons travailler solidement
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pour |:obtenir les places du Virtemberg que monsieur de Bavière désire:|,
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mais tout cela mérite |:bien qu’il fasse quelque chose de grand pour la
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France et qu’il perde:| la coustume de faire tousjours agir les autres pour
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|:ses intérests sans rien faire de considérable pour eux:|.

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Je vous jure que mon voyage de La Haye me couste dix mil escuz d’ extra-
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ordinaire , ma livrée m’a cousté dix mil livres, les charroys, les convoyz,
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les présens ou le rançonnement des hostelleries de Hollande aultant, et les
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autres dix mille francz pour avoir eu deux ordinaires en mesme temps
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sans compter celuy que j’ay en Anjou, et pour avoir esté obligé d’ aug-
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menter beaucoup ma table et ma despense à La Haye, cependant je n’ay
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peu encor toucher les dix mil livres que Son Eminence m’avoit faict or-
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donner .

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