Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
68. Servien und La Thuillerie an Brienne Den Haag 1647 Juli 23
Den Haag 1647 Juli 23
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 196–199; Eingang laut Dorsalvermerk, fol. 199’: Abbeville
1647 Juli 30 = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 45 fol. 119–122. Kopie:
AE , CP Holl. 42 fol. 109–111.
Garantieverhandlungen: Verweis auf Beilage 1; eingetretene Verzögerungen; Vorteile des
Vertrags; Erklärung zur französischen Assistenz für Portugal und Schweden; Haltung Ma-
thenesses; keine Vollmacht La Thuilleries zur Vertragsunterzeichnung. Unterredung mit
Musch: niederländisch-portugiesische Beziehungen. Hoffnung auf größeres Entgegenkom-
men der Niederländer infolge der militärischen Erfolge Frankreichs. Fall Landrecies’.
Si nous eussions sceu la résolution de Leurs Majestez sur le traitté de
garentie dont l’un de nous envoya dernièrement le projet
nous aurions espargné le voyage du sieur de Monbas que nous creusmes
y devoir despescher pour recevoir les ordres précis de ce que nous
avions à faire dessus. Maintenant, Monsieur, que vous nous avez nettement
déclaré que Leurs Majestez laissoient à nostre disposition de conclure
ledit traitté en la forme que Messieurs les Estatz le proposent |:après avoir
tiré d’eux ce que nous aurons pu de plus advantageux pour le service du
Roy:|, nous n’avons présentement qu’à donner compte de l’estat auquel
est l’affaire, ce qui ne se peut mieux qu’en vous envoyant la copie dudit
traitté tout dressé et arresté entre messieurs les commissaires des
Estatz
Servien verhandelte während seines Aufenthalts in Den Haag mit wechselnden Kommis-
saren der Gst. über den Garantievertrag (vgl. Aitzema, Historia Pacis, 531; Aitzema, Hi-
storie VI, 344; Arend, 702; APW [II B 5/1 nr. 64 Anm. 9] ). Diejenigen Vertreter der Gst.,
die den Garantievertrag am 29. Juli 1647 schließlich unterzeichneten, waren Gent, Mathe-
nesse (s. [nr. 1 Anm. 4] ), Boreel (s. [nr. 18 Anm. 3] ), Veth, van der Hoolck, Haubois, van der
Beeke und Eyben – Johan baron van Gen(d)t (1605–1679), heer van Oosterwe(i)de, war
1638 in die Ritterschaft von Nimwegen aufgenommen worden, Abgeordneter der gelder-
ländischen Ritterschaft bei den Gst. und galt als Parteigänger des Hauses Oranien ( BAB
255, 218–224; NNBW VI, 563f). – Jacob Veth (Lebensdaten konnten nicht ermittelt wer-
den) war 1641–1643 secretaris und 1645–1661 pensionaris von Middelburg ( BAB 701, 12f).
– Gijsbert van der Hoolck (1598–1680) war mehrfach Bürgermeister von Utrecht und Ab-
geordneter bei den Gst.; er war an den Verhandlungen zu den frz.-ndl. Verträgen vom 29.
Februar und 1. März 1644 beteiligt und sollte ursprünglich der ndl. Delegation auf dem
WFK in Münster angehören ( BAB 331, 15–21; Aitzema, Historie V, 495; Huygens, 307
Anm. 2; Poelhekke, Vrede, 136). – Cornelis Haubois (Haulbois, Hobois) (gest. 1670) war
Bürgermeister von Sneek ( NNBW X, 339; Gloria Parendi, 792). – Johannes van der
Beeke (nach 1600–1660), heer van Doornick en den Krijtenberg, war spätestens seit 1638
mit Ämtern der Stadt Deventer betraut und zum Zeitpunkt der Unterzeichnung des Ga-
rantievertrags Bürgemeister der Stadt ( BAB 46, 202–211). – Hieronymus Eyben (Heyben)
(1603–1648), heer van Negenhoven, war seit 1639 mit wichtigen Ämtern in Stadt und
Land Groningen betraut, u.a. Bürgermeister, und wurde 1646 dessen Abgeordneter bei
den Gst. ( BAB 224, 118–121; NNBW VI, 500).
plus correctes, mais en effet la mesme chose que ce qu’ils avoient désiré,
et nous l’aurions signé puisqu’il n’y a plus rien à y joindre et que lesditz
sieurs commissaires disent qu’il est aprouvé de Messieurs les Estatz, si
tesmoignant encore |:quelque reste d’humeur rétifve ilz n’avoient:| voulu
différer la signature jusques à ce que les députez de Hollande se fussent
rassemblez, qui le doivent estre demain. Ainsy deux ou trois jours ne se
passeront pas comme nous estimons que cela ne soit fait, après quoy l’un
de nous se préparera pour s’en retourner à Munster, n’y ayant aucun
temps à perdre et les plénipotentiaires de Messieurs les Estatz faisant estat
de s’y acheminer au plus tost. Cependant nous |:verrons de tirer quelque
parolle d’eux:|, la plus précise qui nous sera possible, |:qu’estants retour-
nez audit Munster ilz s’y comporteront plus franchement qu’ilz n’ont
faict jusques à cette heure et diront clairement et hardiment:| aux mini-
stres d’Espagne ce que l’on |:doibt attendre de vrais et fidelles alliez.
Mais nous avons si peur du mauvais sang qu’ont contre nous trois ou
quatre d’entre eux que:| auparavant le départ de moy Servien |:nous es-
sayerons par:| tous moyens |:de le rectifier et si entre les autres l’on pou-
voit porter Paw et Knuit à venir à résipiscence, nous:| n’estimerions pas
avoir mal |:travaillé:|.
Nous espérons quoyque ce traitté ne soit pas tout à fait |:expliqué ni cou-
ché si clairement qu’il:| le pourroit estre si |:nous traittions avec des gens
plus aysez, que:| Leurs Majestez |:néantmoins ne lairront pas:| d’en tirer
du proffit par les raisons que nous avons marquées dedans nos précéden-
tes lesquelles nous ne répetterons point, |:du moins n’en recevront-elles
aucun préjudice:| après la déclaration que nous avons faitte sur le *** ar-
ticle
Vgl. [Erste] Erklärung Serviens und La Thuilleries zu Art. [5] des Garantievertrags, Den
Haag 1647 Juli 21 (Ausf. (frz.), von Servien und La Thuillerie unterfertigt, mit späteren
eigh. Korrekturen Serviens: AE , CP Holl. 42 fol. 127–127’ (mit nachträglich korrigiertem
Tagesdatum 1647 Juli 29; s. nr. 81 Beilage 1). Konzepte Serviens (frz.): ebd. fol. 264–264’
(eigh.; datiert Den Haag 1647, mit korrigiertem Tagesdatum Juli 24); ebd. fol. 73–73’ (mit
eigh. Korrekturen); in den Konzepten wird noch fälschlicherweise auf Art. 4 Bezug genom-
men).
tre l’Espagne ou autre:| qui luy feroit la guerre |:et la Suède contre qui que
ce soit:| suivant nos |:traictez hors contre eux s’ilz venoient à se brouiller:|
avec l’un ou avec l’autre dont ilz se déclarent assez librement. |:Nous ten-
terons encore lors de la signature si nous pourrons tirer d’eux le mesme
consentement par escrit qu’il nous ont:| donné en parolle, nous ayans res-
pondu quand nous leur avons fait ladite déclaration, qu’ils n’y trouvoient
rien à dire et que nous |:avions raison, mais nous n’espérons pas d’en venir
à bout, y ayant tousjours quelqu’un de la province de Hollande qui
gronde et particulièrement Matenesse qui n’estant pas fort habille homme
n’a pas assez d’addresse pour cacher sa mauvaise volonté:|. En somme,
Monsieur, ce traitté présentement nous est avantageux |:et s’il y avoit par
après quelque chose à y dire, ce ne pourra estre que la paix estant faitte
puisque seullement deux mois après il doibt estre ratiffié, auquel temps
nous serons en estat de l’expliquer ainsy qu’il sera jugé pour le mieux et
qu’il tournera plus à compte aux affaires du Roy:|.
Cependant vous vous souviendrez s’il vous plaist, Monsieur, que moy La
Thuillerie |:n’ay point de pouvoir pour estre admis à la signature de ce
traitté:| et ainsy si cela n’est desjà fait, nous vous suplions de l’envoyer
|:antidaté du temps qu’il est party de France:|.
Nous voyons par l’une de vos despesches
gal qui est en France presse de régler les assistances qu’on luy pourra
donner:| contre l’Espagne, et nous croyons que c’est particulièrement si
la paix généralle estoit faitte |:sans que son maistre y fust compris:|, sur
quoy nous sommes obligez de luy dire que l’un de nous
|:Musch
que peut-estre les affaires |:d’entre ledit sieur roy
se pourroient accommoder s’il leur vouloit rendre les places du Brésil qui
leur avoient esté prises et quelque peu d’argent, mais:| que les offres en
devoient estre |:faictes par ses ministres et non pas par ceux de Sa Majesté,
adjoustant ledit Musch:| que quelque bonne mine que les Espagnolz leurs
fassent, ils ne seront jamais leurs vrays amis, et qu’il estoit bon d’avoir un
moyen de les tourmenter, que |:celuy du Portugal ne seroit pas mauvais:|,
dit de plus qu’il falloit songer à cette affaire, et pria celuy de nous auquel
il parla d’y penser aussy de son costé. |:Si ledit Musch a faict ce discours
tout de bon:|, l’on en pourroit tirer quelque advantage, |:mais nous dou-
tons que le:| desseing de |:ces gens-cy ne soit de tirer une déclaration du
roy de Portugal qu’il peust restituer le Brésil:|, ce que jusques icy il a nié
|:pour estre entre les mains des révoltez, et qu’aprez avoir ladite déclara-
tion Messieurs les Estatz:| positivement ne le luy demandassent, ce que
s’excusant ou refusant |:de faire ilz n’en prissent subject de luy desnoncer
la guerre:| dont ils ont assez |:d’envie d’ailleurs:|. Ainsy nous demeurons
fermes sans pousser cette affaire, laissant à la direction de celuy de nous
qui restera en ces provinces à se gouverner et à donner les advis en France
qu’il estimera les plus convenables pour y attendre les ordres du Roy.
Seit der für Frankreich vorteilhaften Entwicklung auf dem flämischen
Kriegsschauplatz |:nous trouvons ces gens-cy un peu changez:|, ce qui
nous doit servir de preuve que |:maintenant les affaires en bon estat en
Flandres il y aura peut-estre moyen d’amener Messieurs les Estatz à rai-
son, car voyant que sans eux:| nous y ferons fortement la guerre, |:ilz per-
dront la croyance qu’ilz ont de nous estre:| absolument nécessaires. Nous
considérerons comme ils doivent et faisant réflextion sur la grandeur du
Roy |:songeront sans doubte qu’elle leur est très utile:| et que le |:traicté de
paix:| qu’ilz veullent faire avec les Espagnolz |:sera sans comparaison plus
seur pour eux:| quand nous en serons |:les garendz:|.
En finissant cette lettre nous aprenons avec desplaisir la prise de Landrecy
et prions Dieu qu’il se contante et nous envoye quelque bonne fortune
ailleurs.
1 Ass.Nat. 278 fol. 200–202’: Vereinbarter Garantievertragsentwurf (letzte Fassung), Den
Haag 1647 Juli 20, Kopie (frz.; s. die). – Weitere Kopien (frz.): AE , CP Holl. 42 fol.
74–76’; AE , CP Holl. 45 fol. 157–158 (s. die); spätere Kopie: BME, F10 p. 77–83 (s. die) .