Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
27. Longueville an Mazarin Münster 1647 Juli 8
Münster 1647 Juli 8
Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 159–159’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 101 fol.
69–70.
Regelung der Pfalzfrage im Sinne Kurbayerns. Rücksichtnahme der Kaiserlichen auf Spanien
infolge der geplanten Heirat des Kaisersohns und der Infantin; daher Schwierigkeit, ein Ver-
bot kaiserlicher Assistenz für Spanien durchzusetzen. Freude über die Entscheidung der Kö-
nigin , den Zeitpunkt seiner Abreise in sein Belieben zu stellen; Aussprache mit Mazarin,
sobald die Verhandlungen dies erlauben.
Depuis nos dernières dépesches il ne s’est rien passé qui mérite de vous en
informer, si ce n’est que la cause palatine est terminée entièrement à la
sattisfaction de monsieur l’électeur de Bavières |:qui en a la seule obliga-
tion à la France:|.
Il est bien vray que |:les Espagnolz procèdent un peu hautement avec les
Impériaux, sçachant que l’Empereur ne les veut désobliger en rien pour
ne pas nuire au mariage de son filz avec l’infante
Zum Projekt einer Heirat Ehg. Ferdinands mit der span. Infantin s. [ nr. 6 Anm. 3 ] .
plus difficile à obtenir la promesse que nous désirons de luy de n’assister
pas
qu’à cette heure tant que le prince d’Espagne a vescu:|.
Je suis extrêmement obligé à la bonté de la Royne de ce qu’elle me fait
l’honneur de laisser le temps de mon partement à ma disposition et res-
sens aussi comme je dois qu’il vous ayt pleu de faire valoir auprès de Sa
Majesté ce que je reste encore icy, qui à la vérité fera voir assez clairement
à toute l’assemblée, quand j’en partiray que pour plus longtemps ma pré-
sence y seroit inutile |:puisque le traicté de l’Empire sera lors conclud si
nous ne trouvons moyen de le retarder, en sorte que je pourray faire un
tour en France et revenir avant qu’il s’achève, et que si celuy d’Espagne se
retarde, ce sera seulement par le peu de disposition de nos partyes:|.
J’estime d’ailleurs si nécessaire, pour les raisons que je vous ay desjà man-
dées , d’avoir l’honneur de vous voir, que je ne perdray point le premier
temps que les affaires seront en quelque surséance de m’en aller vous ren-
dre compte de ce qui se passe icy […].