Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
15. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Juli 1
Münster 1647 Juli 1
Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 132–134’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
CP All. 88 fol. 461–463. Kopie: AE , CP All. 101 fol. 32–35.
Entrüstung über die gegen ihn erhobenen Vorwürfe; Beteuerung weisungsgemäßen Han-
delns . Komplimente. Klarstellung seiner Haltung bezüglich des Assistenzartikels für Portu-
gal . Kein Einfluß auf Korrespondenzen Longuevilles. Insistieren darauf, abweichende Mei-
nungen stets offen vertreten zu haben.
Ich bin sehr gekränkt und überrascht über die Vorwürfe, die Sie gegen-
über Préfontaine
Préfontaine (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden) war der Sekretär d’Avaux’; er
wurde häufig als Kurier zwischen Münster und dem frz. Hof eingesetzt und war vorüber-
gehend Gesandtschaftssekretär und Rechnungsführer in Münster; nach dem WFK wurde er
Sekretär Mademoiselles (s. [ nr. 128 Anm. 9 ] ), in deren Diensten er bis 1655 blieb ( Ogier ,
153 Anm. 1; Bosbach , Kosten, 34, 42; Bouyer , Gaston, 298f, 304f). – Einem Schreiben
Lionnes ist zu entnehmen, daß Mazarin glaubte, Longuevilles Brief vom 10. Juni 1647 (s.
[ nr. 14 Anm. 1 ] ), dem er den Vorwurf entnahm, er habe den Frieden mit Spanien verhindert,
sei in Wahrheit von d’Avaux oder Saint-Romain verfaßt worden; laut Lionne war der
Kardinal kurz davor, Préfontaine vom Hof zu verweisen und d’Avaux vom Kongreß ab-
zuberufen (vgl. Lionne an Servien, Amiens 1647 Juni 22; Text: APW II B 5/2 nr. 343).
geglaubt, weisungsgemäß und zu Ihrer Zufriedenheit zu handeln. Kom-
plimente . Après une vérité si constante et dont j’ay rendu beaucoup de
preuves, je ne sçais comment je puis estre suspect de me contredire moy-
mesme si laschement que d’improuver une administration que j’ay tous-
jours louée, et des ordres qui ont plustost gaigné ma raison qu’ils n’ont
contraint mon obéissance. C’est ainsy qu’il en est encores arrivé au sujet
du Portugal. Je n’ay pas sitost veu ce qui nous a esté mandé tant sur la
courte trêve
Gemeint ist die Frage der frz. Assistenz für Portugal (s. [ nr. 11 Anm. 1 ] ; vgl. ferner nr. 22
Anm. 4).
sentement et toute mon application pour en venir à bout. Il n’y a per-
sonne à Munster ny à Osnaburg qui l’ignore, et qui ne m’ayt veu exécut-
ter cet ordre comme très juste, à mon sens, et très bien considéré. La lettre
que je me donnay l’honneur d’escrire à Vostre Eminence par le dernier
ordinaire marque encores la mesme pensée, et je n’y ay pas varié un mo-
ment , bien loin d’avoir voulu rejetter là-dessus le délay que reçoit la paix.
Et de vray nostre mémoire du 10
termes clairs que la véritable cause du retardement vient de l’asseurance
que les Espagnols pensent avoir que Messieurs les Estatz ne mettront point
en campagne. Que si immédiatement après il est parlé de l’ordre
avons eu de les faire expliquer sur le fait de l’assistence du Portugal, ce n’a
esté en aucune façon pour rétracter ou affoiblir ce que nous venions de dire
si positivement touchant ce qui arreste la paix, mais pour fonder nostre
opinion qu’après avoir descouvert par ce moien la mauvaise volonté de
noz parties il seroit dangereux d’acquiescer à l’article
Vgl. Art. 2 der am 10. April 1647 von den Mediatoren übergebenen span. Überarbeitung
der ersten 20 Art. des frz. Gesamtentwurfs für den Friedensvertrag mit Spanien: Vingt
premiers articles du projet du traitté entre la France et l’Espagne comme ilz ont esté don-
nez à Son Altesse par Messieurs les Médiateurs, [Münster] 1647 April 10 (Kopie, mit Mar-
ginalien Longuevilles (nicht eigh.): AE , CP All. 88 fol. 64–70’, hier fol. 64–64’; s. APW II
B 5/2 nr. 225 Beilage 1; weitere handschriftliche Überlieferungen ebd. ).
mes généraux, et il me semble que c’est la seule conclusion que nous en
tirons. Au moins, Monseigneur, je vous puis asseurer que c’est la seule qui
passa par mon esprit quand la despêche fut concertée, et que je n’ay eu
aucune communication de celle
Longueville an Mazarin, Münster 1647 Juni 10 (s. [ nr. 14 Anm. 1 ] ).
escrivit. J’y ay eu aussy peu de part qu’à d’autres qui m’ont esté cy-devant
imputées
Der genaue Bezug ist unklar; möglicherweise spielt d’Avaux hier auf das angeblich von
ihm in einem Gespräch mit Trauttmansdorff vom 29. Juli 1646 gemachte Angebot an, auf
Katalonien und das frz. Engagement für Portugal im Tausch gegen die Überlassung Cam-
brais oder der Franche-Comté an Frk. zu verzichten. Das Protokoll dieses vertraulichen
Gesprächs war bekannt geworden, d’Avaux stritt jedoch ab, besagten Vorschlag Trautt-
mansdorff unterbreitet zu haben (vgl. Tischer , Einleitung, XLVIIIf; Tischer , Diploma-
tie , 350f; Text des Protokolls (dt. ÜS): APW II A 4 nr. 279 Beilage [1]).
Maintenant l’on veut faire croire à Vostre Eminence que c’est monsieur
de Saint-Romain
Melchior de Harod de Senevas, (marquis?) de Saint-Romain (1611–1694), war 1643–1648
frz. Res. in Münster und wurde daneben mit verschiedenen ao. Missionen betraut; er war
ein Vertrauter d’Avaux’ und wurde mit diesem 1648 vom WFK abberufen; vor dem Kon-
greß hatte er als Res. in Hamburg gewirkt; 1666–1685 war er Ges. in Portugal, der
Schweiz und Frankfurt, 1683 conseiller d’Etat ordinaire ( Zedler XXXII, 694; Granges
de Surgères IV, 188f; Repertorium , 215, 231, 236; Tischer , Diplomatie, 90, 167–171;
Croxton / Tischer , 260f).
destruire que je me sousmetz à perdre l’honneur si un seul se trouve non
seulement véritable, mais qui tienne quelque chose du vray. Ich sichere
Ihnen meine Dienste zu und bin verwundert, daß Sie sich anderslautende,
substanzlose Einflüsterungen zu eigen machen; ich bin sicher, daß sich
diese als gegenstandslos erweisen werden, j’en respons sur ma vie et que
monsieur de Longueville ne m’a jamais appellé au conseil de ses affaires
ny des lettres particulières qu’il escrit. C’est un grand prince qui est au-
dessus de la nécessité de se desguiser, l’on peut sçavoir de luy et des siens
ce qui en est. Vostre Eminence le connoistra aussy par elle-mesme, s’il luy
plaist se souvenir de ma conduitte quand je me suis trouvé dans quelque
opinion différente de la sienne. Cella est arrivé fort rarement en quatre
années, mais alors je n’ay recherché appuy ny protection aucune. Bien
moins ay-je voulu agir sous le nom d’autruy: je me suis présenté en per-
sonne , j’ay escrit mon sentiment et mes raisons à Vostre Eminence sa-
chant bien qu’elle le trouve bon, et que ce n’est pas un crime d’estre
d’un mauvais avis. J’en aurois encores usé de la sorte en ce qui touche le
Portugal, et ne vous aurois point servi à couvert si j’eusse creu voir quel-
que inconvénient aux ordres que nous en avons receu, mais au contraire
j’y ay plènement adhéré et n’ay obmis aucun soin en ce qui dépend de
moy pour les faire réussir.
Ich habe mir Ihnen gegenüber nichts vorzuwerfen, ersehne einen glück-
lichen Ausgang der von Ihnen geleiteten Angelegenheiten und werde mich
allen von Ihnen angeordneten Verhaltensmaßregeln fügen.