Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
8. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und d’Avaux Amiens 1647 Juni 29
Amiens 1647 Juni 29
Duplikat für Servien (von Brienne unterfertigt): AE , CP All. 100 fol. 372–378 bis’ = Druck-
vorlage . Konzept: AE , CP Holl. 44 fol. 540–544’. Kopien: AE , CP All. 88 fol. 391–395;
Ass.Nat. 273 fol. 355–360.
Verärgerung über die Verhandlungsführung der Schweden; Vorteile für Schweden durch
eine Verzögerung des Friedensschlusses im Reich; Demonstration des französischen Willens
zum Vertragsabschluß und Abwälzen der Schuld für die Verhandlungsverzögerungen auf
die Regelung der schwedischen Militärsatisfaktion und die Frage der Autonomie in den kai-
serlichen Erblanden ratsam.
Erwägungen zum kaiserlichen Verzicht auf Assistenz für Spanien und zur französischen
Assistenz für Portugal. Stellungnahme der Gesandten erbeten zu: 1) Abschluß des Friedens
im Reich im Falle eines kaiserlichen Verzichts auf Assistenz für Spanien bei fortwährendem
Krieg gegen Spanien? 2) Abschluß des Friedens im Reich vor einem Friedensschluß mit Spa-
nien trotz kaiserlicher Ablehnung des Assistenzverbots?
Möglicherweise erneuter militärischer Druck auf den Kaiser angebracht. Beschwerde über
das Verhalten der Kaiserlichen und über Chigi. Meuterei der Weimarer Truppen. Dank des
bayerischen Kurfürsten für die Übersendung der französischen Ratifikation des Ulmer Waf-
fenstillstands . Beilagen: Stellungnahme der Gesandten erbeten; Geheimhaltung der franzö-
sisch-kurbayerischen Verhandlungen erforderlich.
On ne peut nier que la conduitte que tiennent aujourd’huy |:les ministres
de Suède:| ne soit fort adroitte pour parvenir à leurs fins, mais ilz ne peu-
vent désadvouer aussy que les moyens qu’ilz prennent ne sont guières
|:honnestes et correspondent fort mal à la sincérité que l’on doibt avoir
pour des alliez et que nous avons eue pour eux en toutes rencontres:|.
Ilz nous donnent le tort dans la prétention que nous avons que l’Empereur
ne puisse assister directement ny indirectement le roy d’Espagne soubz
quelque nom que ce soit, présumantz et avec raison que la France ne s’en
relaschera pas ayzément, et que cela pourroit faire tirer en longueur la con-
clusion des affaires d’Allemagne, en quoy |:ilz gaigneroient de trois façons.
Car en premier lieu la guerre continueroit comme ilz souhaittent en leur
âme quelque désir qu’ilz tesmoignent à présent du contraire:|.
En second lieu ilz rejetteroient |:sur la France seulle le blasme du retarde-
ment de la paix:| et par la disposition qu’ilz auroient monstrée d’y voulloir
mettre la dernière main |:s’acquerroient la bonne volonté de tous les
princes et estatz de l’Empire:|.
Et enfin nous faisans valloir |:qu’ilz ne continuent la guerre que pour nos-
tre considération, peut-estre seroient-ilz assez
pas contenter des subsides ordinaires et nous voudroient encores obliger à
les leur augmenter:|.
On croid superflu de suggérer à Messieurs les Plénipotentiaires les
moyen〈s〉 qui semblent les plus propres pour se garentir des préjudices
qu’on nous veut faire en cela, ce qui leur sera d’autant plus ayzé que |:les
pièges qu’on nous tend sont connuz. Peut-estre que la meilleure contrebat-
terie seroit de faire paroistre de nostre part la mesme bonne:| disposition de
conclurre le traitté de l’Empire sans perte de tempz |:et de rejetter le re-
tardement qui s’y rencontre sur le poinct de la satisfaction de la milice de
la couronne de Suède et sur celuy de
Der Begriff «Autonomie» steht für die Forderung der Protestanten nach freier Ausübung
des ev. Bekenntnisses in den Territorien kath. Rst. ; es zählte zu den Hauptzielen der ksl.
Kongreßpolitik, die Autonomie in den ksl. Erblanden zu verhindern ( Heckel ; Dickmann ,
vgl. Register «Autonomie», 609; Ruppert , insbes. 277–282). – Im Juni 1647 stockten die
Verhandlungen in dieser Frage: Ks. Ferdinand III. lehnte einen von Trauttmansdorff zu-
nächst in Erwägung gezogenen schwed. Vorschlag ab, der das Angebot enthielt, von der
generellen Forderung nach Autonomie in den Erblanden abzusehen, sofern die ausschließ-
lich private Religionsausübung gestattet und zudem dem am Ks.hof befindlichen ausländi-
schen Gesandtschaftspersonal und den luth. RHR der Besuch öffentlicher Gottesdienste
zugestanden werde (vgl. Ks. Ferdinand III. an Trauttmansdorff, Preßburg 1647 Juni 11;
Text: APW II A 6 nr. 153).
res :|, qui ne sont pas encore ajustez non plus que la satisfaction de Madame
la Langrave ny la demande |:de Benfeldt
Benfeld, Stadt und stärkste Festung des Hst.s Straßburg im Unterelsaß, südwestlich von
Straßburg gelegen, war seit 1634 als einzige elsässische Festung unter schwed. Besatzung
geblieben ( Stein , 166ff, 326). – Chanut war mit Verhandlungen am schwed. Hof über
die Überlassung Benfelds an Frk. und die Festlegung eines Kaufpreises beauftragt worden
(s. [ nr. 13 Anm. 18 ] ; vgl. ferner das Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und
d’Avaux, Amiens 1647 Juni 22; Text: APW II B 5/2 nr. 339, hier 1534 Z. 4–8).
Car pour la prétention que nous avons que l’Empereur n’assiste point le
roy d’Espagne on n’estime pas que |:les ministres de Suède persistent à
nous y condamner:| quand Messieurs les Plénipotentiaires leur auront
fait entendre noz raisons qui sont sans réplique ny que les Impériaux mes-
mes s’y oppiniastrent.
Les envoyez de Bavières qui sont en cette court nous ont asseuré que
l’Empereur a souvent escrit à leur maistre qu’il n’arresteroit pas un seul
moment le traitté de l’Empire pour aucun intérest des Espagnolz et posi-
tivement qu’il ne feroit pas difficulté de s’obliger à ne les assister point.
Ilz nous ont dit en outre que l’Empereur ne le peut sans parjure, ayant
promis solemnellement à son élection
Die Wahl Ferdinands III. war am 22. Dezember 1636 erfolgt; das o.g. Versprechen, das
dem im Vorfeld der Wahl verfolgten Ziel der Kf.en entsprach, Friedensverhandlungen für
das Reich nicht durch span. Interessen beeinträchtigen zu lassen (vgl. Heiner Haan , 152f
Anm. 78, 172 Anm. 166, 224–229), findet sich nicht in der Wahlkapitulation vom 24. De-
zember 1636 (Text der Wahlkapitulation (dt.): Christoph Ziegler , 123–152).
meslera et ne s’embarrassera en aucune façon des affaires d’Espagne.
Ilz adjoustent que quand nous y consentirions tous les princes et estatz de
l’Empire s’y opposeroient pour leur intérest propre, se ressouvenantz que
c’est de cette mesme source que sont dérivez tous les malheurs dont l’ Al-
lemagne est affligée depuis sy longtempz.
Après tout sy l’Empereur veut faire des distinctions imaginaires qui luy
donnent lieu de nous continuer la guerre soubz d’autres noms, nous pour-
rions nous paciffier avec l’Empereur et l’Empire, mais nous aurions droit
de faire aussy du pis qu’il nous seroit possible à l’archiduc et aux princes
de la maison d’Austriche.
De cette façon nous ne sommes plus obligez à rendre les villes forestiè-
res
d’Austriche et moins encores de donner des sommes considérables d’ ar-
gent aux archiducz d’Inspruck
Ehg. Ferdinand Karl von Tirol (1628–1662) und sein Bruder Sigismund Franz (1630–1665)
( Stammtafeln NF I T. 16). Für die Abtretung habsburgischer Besitzungen an Frk. sollte
gemäß den ksl.-frz. Satisfaktionsartikeln vom 13. September 1646 eine Entschädigung von
drei Millionen Livres tournois an Ehg. Ferdinand Karl gezahlt werden ( Repgen , Satisfak-
tionsartikel , Anhang I, hier 211).
employées contre nous-mesmes.
Si c’estoit la France qui reffusast absolument touttes conditions de paix au
roy d’Espagne par un dessein formé de luy continuer la guerre, il y auroit
quelque plus grande coulleur de raison à l’Empereur de s’opposer à nostre
prétention et de ne pas abandonner sa maison, voyant qu’on voudroit la
pousser aux extrémitez, mais puisque la France consent de mettre les ar-
mes bas,
chrestienté les progrez qu’elle peut vraysemblablement encore faire, et
que c’est de son choix que l’Espagne veut la continuation de la guerre
contre cette couronne, comme tout le monde veoit par la froideur que
Pennaranda a tesmoignée depuis que nous nous sommes relaschez au
point de la trefve de Portugal
Vgl. [ nr. 7 Anm. 2 ] .
teurs et de presque tous les ministres qui composent l’assemblée le seul
qui arrestoit la conclusion entière de la paix, il est tout à fait injuste que
les Espagnolz soient appuyez des Impériaux dans le dessein qu’ilz ont de
tenir la chrestienté en trouble et que faisans la paix avec un prince, et luy
restituant pour cela ou à sa maison des Estatz entiers ou des places consi-
dérables , il demeure nostre ennemy soubz un autre nom.
La faculté que nous voullons nous réserver dans le traitté d’Espagne d’ as-
sister le roy de Portugal, n’est pas un exemple que les Impériaux puissent
tirer à conséquence contre nous, car touttes les circonstances sont dissem-
blables .
E|:n premier lieu c’est le roy d’Espagne qui de son eslection veult plustost
aujourd’huy continuer la guerre contre nous que faire la paix:|.
L|:e roy de Portugal ne demande que de s’accommoder et on ne veult
seulement pas le recevoir à traitter:|.
La France présente à l’Espagne des conditions de paix tout à fait équi-
tables , ce qui se justiffie par le consentement que celluy-cy a desjà donné
dans les pointz les plus importans.
L’Espagne n’offre aucun party au roy de Portugal et ne luy fait veoir que
sa ruine.
L’|:Espagne ne peut de soy et sans l’assistance de l’Empereur faire courir à
la France la mesme fortune que la France à elle et il se veoid bien qu’elle
en est persuadée puisque pouvant conclurre la paix elle ne la veult pas:|.
L|:a ruyne du roy de Portugal est certaine et inévitable dez que la France
auroit donné les mains à ne point l’assister:|.
Pour conclusion si les Espagnolz avoient des places à nous rendre autant
que nous en rendrons dans l’Allemagne par le traitté de l’Empire, il fau-
droit bien que pour les tirer de leurs mains |:nous nous résolussions à ne
pas assister le roy de Portugal, encor tiendrions-nous à grande grâce de
pouvoir par ce moyen faire une paix dont nous aurions besoin et qui nous
seroit advantageuse:|.
Il y auroit cent autres raisons à dire pour justiffier l’équité de nostre pré-
tention sy on n’estoit asseuré que Messieurs les Plénipotentiaires les ont
touttes présentes à l’esprit.
Sa Majesté désire seullement avoir leur advis sur deux choses affin de
prendre après mieux ses résolutions.
L’|:une est en cas que l’Empereur se relasche sur nostre prétention et
s’oblige de ne donner aucune assistance à l’Espagne sy nous devons sin-
cèrement achever le traitté de l’Empire sans y apporter
demeurans de cette sorte en guerre avec l’Espagne:|.
L’|:autre est sçavoir s’ilz estiment que l’on doive achever le traitté de
l’Empire avant celuy d’Espagne, quand mesme on ne pourroit obtenir la
condition que nous demandons que l’Empereur ne puisse assister les Es-
pagnolz , supposant dans tous les deux cas que les Suédois ne nous entrais-
neront pas et qu’il nous sera:| aisé de façon ou d’autre, c’est-à-dire en leur
accordant quelques advantages de les mettre dans noz sentimens et noz
intérestz.
On met en considération à Messieurs les Plénipotentiaires s’il seroit bon
de faire |:craindre aux Impériaux par l’entremise des Médiateurs ou des
ministres de Bavières
Kurbay. wurde auf dem WFK in Münster seit 1645 durch die Ges. Haslang und Krebs (s.
[ nr. 7 Anm. 6 ] ) vertreten, hgl.-bay. Sekundarges. war seit Januar 1646 Ernst ( Egloffstein ;
Immler , Kurfürst, 17–20; Immler , Instruktionen, 5*f; vgl. auch APW [ III A 3/1 nr. 3 Anm. 16 ] und [ nr. 7 Anm. 52 ] ). – Georg Christoph Fh. von Haslang zu Hohenkammer und Gie-
bing (1602–1684) war seit 1621 im bay. Verwaltungs- und im Militärdienst und wurde
1645 GR ( Heydenreuter , 335; Kaster / Steinwascher , 256f). – Dr. iur. Johann Ern(n)st
(1604–1667) war seit 1635 Hofrat; 1641 nahm er am Regensburger RT und 1643–1644 am
Frankfurter Deputationstag teil; 1651 wurde er Hofkanzler ( Heydenreuter , 323; Bio-
graphisches Repertorium E, 448f; Immler , Kurfürst, passim – vgl. Register, 531).
une prétention sy juste, la France pourra bien se résoudre à faire agir de
nouveau monsieur le mareschal de Turenne en Allemagne et luy envoyer
plus de forces qu’on n’a fait jusques icy, prétendre une satisfaction dans
l’Empire toute autre que celle dont on s’est contenté ou traitter de nou-
veau avec la Suède pour ne mettre point fin à la guerre que l’un ou l’autre
party ne soit entièrement ruyné:|.
A la vérité ce n’estoit pas sans fondement que l’on a tousjours soupçonné
qu’avec quelque sincérité que nous traictassions les Impériaux et quelques
offices qu’on rendît à leur maistre, les Espagnolz qui ne se soucient pas de
le sacriffier pour leurs intérestz auroient tousjours plus de crédit prez de
luy que nous. On ne douttoit nullement que cela n’arrivast, mais outre
qu’on a creu le devoir à la cause de Dieu, c’est-à-dire à l’advantage de la
relligion, on n’auroit peu se persuader que |:la mauvaise foy des Impé-
riaux fût allée sy avant que d’employer pour nous nuire ce que nous avons
voulu faire en leur faveur et animer les Suédois contre nous, leur décou-
vrant que nous leur avons offert assistance dans le poinct de
et touchant l’évesché d’Osnabruk
Volmar hatte am 25. Mai 1647 dem F.enhaus Braunschweig-Lüneburg – u.a. unter der
Bedingung der vollständigen Restitution des Hst.s Osnabrück, das im Frühsommer 1647
nahezu vollständig in die Hand des schwed. Generals Königsmarck fiel, an Fbf. Franz
Wilhelm von Wartenberg – eine künftig zwischen einem kath. Fbf. und einem prot.
Adm. aus dem Hause Braunschweig-Lüneburg alternierende Landesherrschaft angeboten;
diese Alternanz sollte mit dem Tod Wartenbergs einsetzen ( Knoch , 154–158; Ruppert ,
292; Feldkamp ; vgl. den ksl. Entwurf betr. die Restitution Osnabrücks und einer zwi-
schen den Konfessionen alternierenden Verwaltung des Hst.s (ksl. Entwurf des Art.s
XIII IPO), Auszug, datiert 1647 Mai 26; Kopie (lat.): AE , CP All. 83 fol. 193–194’;
Druck (it. ÜS): Siri IX, 1319ff (vgl. auch ebd. , 1323ff); zur ksl. Überlieferung s. APW
II A 6 nr. 112 Beilage [1]); zu den diesbezüglichen Vorwürfen von frz. Seite an Trautt-
mansdorff vgl. das Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und d’Avaux, Amiens
1647 Juni 22 (Text: APW II B 5/2 nr. 339, hier 1527 Z. 7–18).
protestantz:|.
C’est en de pareilz incidens que si le Nunce qui réside à l’assemblée estoit
désinterressé et sans autre passion que celle de servir l’Eglize, il devroit
esclatter et fulminer contre de telz procéders, il fait le zélé pour la rel-
ligion en choses frivolles ou qui vont à nous charger, mais quand |:l’ Espa-
gne porte le Palatin
mieux abandonner la religion que de la soustenir avec nous:|, pouvant le
faire en toutte seureté, c’est alors qu’il est muet, ou qu’il feint de ne veoir
pas ce qui se passe.
Die deutschen Kavallerietruppen Turennes weigern sich unter dem Vor-
wand von Soldrückständen, nach Flandern zu marschieren, in Wirklich-
keit aber aus Abneigung, ihre guten Quartiere zu verlassen. Die Infante-
rie und die anderen Truppen werden aber eintreffen.
Peut-estre mesme que d’une si mauvaise cause on tirera un bon effect qui
est que nous serons plus considérez dans les affaires d’Allemagne et par
les Impériaux et par noz alliez et par monsieur de Bavière, voyant que la
meilleure partie de nostre armée |:n’en sera point partie:|.
Trotz der Meuterei der Weimarer ist die französische Flandernarmee den
feindlichen Truppen quantitativ und qualitativ überlegen und deshalb be-
reit loszuschlagen.
|:Monsieur le duc de Bavières escrit
sieur le cardinal Mazarin, rendant de grandes actions de grâces de la ratif-
fication qu’on luy a envoyée du traitté de suspension fait à Ulm et disant
en parolles fort expresses que puisque ladite ratiffication l’assure suffi-
semment et à sa satisfaction entière de l’affection que Leurs Majestez luy
portent et de la propension qu’on a icy pour ses intérestz:|, il n’aura point
à l’advenir de désir plus ardent que d’observer non seullement de son cos-
té très punctuellement ledit traitté d’Ulm en tous ses pointz, mais d’ em-
ployer touttes ses forces et son industrie pour méritter de plus en plus les
bonnes grâces et la protection de Leurs Majestez.
Les députtez dudit duc qui sont en cette court ont baillé deux mémoires
audit Sieur Cardinal touchant les intérestz de leur maistre, et un project
du traitté d’alliance qu’il souhaitte d’establir avec cette couronne. |:On
fera en sorte de couler le tems dans cette négociation jusques à ce que
nous sçachions
traitté d’Ulm. Cependant comme par ce moyen on aura peut-estre le
tems de recevoir des nouvelles desdits Sieurs Plénipotentiaires, Sa Majesté
a jugé à propos de leur adresser une coppie desdits mémoires et projetz
affin qu’ilz luy mandent leur advis sur tous les articles qu’ilz contiennent,
et en quelques-uns dont l’exécution dépend d’eux:| Sa Majesté désire que
sans attendre d’autres ordres plus particuliers ilz fassent tout ce qui se
pourra en faveur dudit sieur duc, et pour luy tesmoigner que l’on se porte
icy à tout ce qui est de ses intérestz et de sa sattisfaction avec la challeur et
la sincérité qu’il peut désirer luy-mesme. Sa Majesté attendra leur res-
ponse au plus tost |:et leur recommande surtout le secret qu’il est très
important de garder dans toute cette affaire autant pour nostre intérest
propre à cause de noz alliez que pour celuy de monsieur le duc de Bavière
qui en a fait des extraordinaires instances:|.
1 Kurbayerisches Memorandum für Mazarin, Kopie (fehlt). – Kopien (frz.; s.l. s.d.): AE , CP
Bavière 2 fol. 142–143 (s. nr. 9 Beilage 3); Ass.Nat. 273 fol. 361–362 .
Allianzentwurf. Pfalzfrage. Voranbringen des Friedensschlusses im Reich unter Berück-
sichtigung katholischer Interessen. Präzedenzstreitigkeiten mit Schweden
Die bay.-schwed. Präzedenzstreitigkeiten resultierten aus der Forderung Schwedens, den
Vorsitz auf der weltlichen Bank im FR einnehmen zu dürfen mit dreifacher Stimme für
das Hgt. Vorpommern, das Est. Bremen und das Hst. Verden, die gemäß dem ksl.-schwed.
Satisfaktionsabkommen vom 18. Februar 1647 (s. [ nr. 22 Anm. 14 ] ) an Schweden überlassen
werden sollten; seit Mitte des 16. Jh.s hatte jedoch Bayern die erste Session auf der welt-
lichen Bank im FR inne ( Aulinger , 241ff; vgl. die schwed. Forderung im IPO/S vom 24.
April 1647 (s. [ nr. 90 Anm. 17 ] ), Kopie (lat.): Giessen 209 nr. 67 p. 565–671, hier p. 651–652;
vgl. ferner die Chur-Bayrische Protestation und ausführliche Remonstrations-Schrifft,
wegen der Session und Voti im Fuersten-Rath, in specie gegen die von Schweden dieß=fals
prætendirte Præcedenz, [vorgetragen im KFR und im FR Münster 1647 Juni 17]; Text
(dt.): Londorp VI, 255–259; Meiern IV, 610–616 ; vgl. APW II C 3 nr. 257 Beilage E;
APW II A 6 nr. 158 Beilage [1]; zur Datierung vgl. APW III A 1/1 nr. 120, hier 803 Z. 7;
Protokoll des FR Münster später in APW III A 2).
Ratifikation des Ulmer Waffenstillstands.
2 Kurbayerisches Memorandum zu militärischen Fragen
s.d.): AE , CP Bavière 2 fol. 226–227 (s. nr. 9 Beilage 4); Ass.Nat. 273 fol. 366–367’.
3 Kurbayerischer Entwurf einer französisch-kurbayerischen Allianz, Kopie (fehlt). – Kopien
(lat.; s.l.): AE , CP Bavière 2 fol. 211–215’ (mit eigenhändigen Korrekturen Serviens) (s.
nr. 9 Beilage 2); ebd. fol. 217–222 (beide Kopien laut Kanzleivermerk am Kopf, fol. 217,
bzw. laut Dorsalvermerken, fol. 216’ und fol. 222’, datiert 1647 Juni 25); AE , MD All. 9
fol. 285–292’ (s.l. s.d.) .