Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
113. Longueville an Mazarin Münster 1647 Februar 11
Münster 1647 Februar 11
Ausfertigung: AE , CP All. 81 fol. 78–79 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 98 fol.
300–302’.
Vorteile der Aushändigung des französischen Gesamtentwurfes für den Friedensvertrag mit
Spanien an die niederländischen Gesandten: Konterkarieren des von den Spaniern ge-
wünschten Eindrucks eines Bruchs zwischen Frankreich und den Generalstaaten sowie der
niederländischen Absicht, Frankreich als nicht friedenswillig hinzustellen; weitere Vorteile
bezüglich der Durchsetzung der Forderungen zu Italien; Niederländer und Spanier jetzt
bei ausbleibender Einigung unter Rechtfertigungszwang; Vorzüge für die Garantievertrags-
verhandlungen mit den Generalstaaten. Loyalitätsbeteuerungen Chigis; dessen Meinung
über die Abtretung der toskanischen Plätze.
Je n’ay presque à vous informer par cest ordinaire que de ce qui s’est dit
entre les plénipotentiaires de Hollande qui sont allez à La Haye et moy.
Comme cela est particulièrement contenu en ma dépesche , je ne vous en
importuneray pas icy davantage.
J’ay bien reconnu, Monsieur, que |:les Espagnolz et les plénipotentiaires
de Messieurs les Estatz qui sont malintentionnez eussent fort souhaicté
que je n’eusse pas délivré les articles du traicté
suite de la signature qu’ilz ont obtenue
ture entre noz alliez et nous, et lesdictz plénipotentiaires de Holande
pour faire voir que la France ne veut pas la paix:|, de sorte que |:de les
avoir mis entre les mains desdictz plénipotentiaires ne sera pas seulement
utile pour pouvoir mesnager plus advantageusement par eux les poinctz
qui regardent l’Italie, à cause qu’ilz n’y ont point d’intérest contraire,
mais aussi pour la garentye et la négotiation de monsieur Servien:|.
D’ailleurs, |:le retardement du traicté ne peut plus désormais estre rejecté
sur la France, qui s’est déclarée de toutes ses intentions, mais sur les
Estatz s’ilz ne s’expliquent de la garentye, ou sur les Espagnolz s’ilz s’ ar-
restent encore à Porto Longone et Piombino après estre entrez en traicté
en suite des déclarations expresses qu’on leur a faictes que c’estoit desjà
chose accordée par la cession des conquestes, et sans laquelle la paix ne se
pouvoit jamais faire.
D’attendre pour cela que Messieurs les Estatz nous eussent faict raison de
nos plainctes dans la disposition où ilz sont, il n’y avoit pas beaucoup de
certitude de se le promettre, et ilz auroient esté moins pressez de la garen-
tye qu’à cette heure qu’ilz ne sçauroient plus douter de l’intention qu’on a
pour la paix, et que chacun cognoist ne pouvoir plus estre empeschée s’ilz
se déclarent favorablement sur la garentye et qu’ilz fassent cognoistre net-
tement aux Espagnolz qu’ilz ne se veulent jamais séparer de la France, ce
qui peut donner beau champ à ceux qui nous sont affectionnez dans les
Provinces d’appuyer ce que nous désirons et d’y porter mesme ceux qui
ont passion pour la paix:|
Mazarin wies diesen Rechtfertigungsversuch als nicht schlüssig zurück; sie wäre es nur,
wenn man es mit anderen Leuten als den Niederländern zu tun habe. Er erwarte weiterhin
von den ndl. Interpositoren nichts Gutes; vgl. Mazarin an Longueville, Paris 1647 Februar
22; Kopie: AE , CP All. 98 fol. 361–361’; Konzept: AE , CP All. 81 fol. 140; fehlerhaftes
Regest: Mazarin , Lettres II, 863.
En rendant mes visites, j’ay veu |:le Nonce:|
m’avez fait l’honneur de m’escrire sur ce qui le regarde , qu’il a appris de
|:monsieur Nani:|, et m’a prié de vous asseurer que vous ne trouveriez
jamais en sa conduitte rien qui vous puisse desplaire, et m’a bien fait con-
noistre que |:quand il auroit eu des ordres, il auroit faict sçavoir que le
temps ne permettoit pas de les exécuter:|, les choses estant au poinct que
|:bien que les Espagnolz n’ayent pas dict qu’ilz céderoient les postes de
Toscane, ilz en ont dict assez pour ne pouvoir plus rompre sur cela sans
estre blasmez de tout le monde, et qu’il croyoit que cela vient de l’artifice
des Espagnolz qui en ayans possible pressé le Pape et receu de luy des
paroles générales, l’ont voulu faire passer pour quelque chose de plus,
mais que Sa Saincteté n’est pas si hastée:|. Il a désiré aussi que je vous
supplyasse en son nom de ne vouloir rien croire contre luy et d’avoir
agréable, quand on vous dira quelque chose, de vous en esclaircir, et qu’il
vous peut asseurer que vous connoistrez tousjours qu’il procède en
homme de bien et vostre serviteur. Ce qu’aura |:escrit Contarini à mon-
sieur Nani:| vous en esclaircira encore plus particulièrement.