Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
262. Mazarin an Longueville Paris 1646 November 19

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Mazarin an Longueville


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Paris 1646 November 19

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Kopie: AE , CP All. 78 fol. 375–376 = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 62 fol.
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296–296’.

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Postangelegenheiten. Spanische Klagen ungerechtfertigt. Verärgerung der Mediatoren über die
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Spanier. Billigung der Äußerungen Longuevilles gegenüber den Kaiserlichen. Verweis auf La
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Croisette.

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Depuis la dépêche qu’un extraordinaire vous porta il y a quatre jours

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Nr. 260.
, j’ay
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receu celle qu’il vous a plu m’escrire du 29 du passé, et y ay veu les plaintes
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que les Espagnols ont fait faire à vous autres Messieurs par la voye des Ho-
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landois et ce que les choses qu’on leur avoit dit qui se concluroient en huit
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jours sont en un même estat depuis plus de six semaines, quoiqu’il

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Gemeint ist Peñaranda (vgl. nr. 229).
eust épui-
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sé son pouvoir sur l’espérance de faire la paix en peu de temps. Il est super-
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flus , Monsieur, de vous suggérer aucune réponse à cette plainte, mais la force

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de la vérité me contraint à vous dire en passant que nous ne faisons pas peu
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pour la paix et avons une modération, qu’indubitablement n’auroient pas nos
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parties, de n’acroître point nos demandes quand nous voyons assurée la
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conqueste entière des Pays-Bas par celle que nous avons faite des places de la
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mer, et les ministres d’Espagne savent bien dans leur cœur, et mieux que per-
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sonne si nous disons en cela la vérité ou si ce ne sont que chimères.

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Je ne doute point que les médiateurs, après un si long séjour à Munster et tant
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de peines prises, ne soient extraordinairement piqués contre les Espagnols,
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qui leur ont osté la négotiation d’entre les mains. Ç’a esté un bonheur pour
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nous que ce qui nous estoit avantageux pour les raisons que vous verrés dans
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le mémoire, ayt esté fait par nos parties, et que les médiateurs ne puissent rien
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nous en imputer. Il y aura beau champ de leur exagérer le mauvais traitement
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qu’ils ont receu, ce qui les animera à nous obliger dans les rencontres où ils le
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pouront.

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Vous ne pouviés leur répondre plus adroitement que vous avés fait sur ce
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qu’ils nous ont dit de la part des Impériaux touchant la levée du siège d’ Aus-
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bourg , et me remettant du surplus au sieur de La Croisette, que j’ay long-
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temps entretenu ce matin …

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