Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
184. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1646 Oktober 4
Fontainebleau 1646 Oktober 4
Kopien: AE , CP All. 67 fol. 38–39 = Druckvorlage; AE , CP All. 78 fol. 77–77’; Ass. Nat.
272 fol. 430–431, datiert auf den 3. Oktober. Druck: Nég. secr. III S. 339, datiert auf den
3. Oktober.
Verweis auf nr. 185. Bemühen um Zugeständnisse Schwedens in der Satisfaktionsfrage. Hoffen
auf allgemeinen Frieden. Einlenken des Papstes zugunsten der Barberini. Haltung Königin
Annas. Beaupuy. Beilage: Stellungnahme Vautortes zu Klagen des Mainzer Domkapitels.
Enfin le courrier
Clinchant (s. [ nr. 176 Anm. 1 ] ).
de monter à cheval, il n’attend que cette lettre qui ne sera pas longue. Il seroit
à la vérité assés inutille d’y traitter de l’affaire principale qui donne lieu à son
envoy. Le mémoire dont il est chargé est plain de raisons pour persuader les
Suédois de préférer un establissement solide à un de plus d’estendue qui ne
sçauroit estre acquis que par la continuation de la guerre, dont les événemens
sont tousjours douteux, puisque ce n’est ny la justice apparente de la cause ny
la multitude des hommes qui acquièrent les victoires, et que Dieu dont les
secretz ne se pénètrent point la donne à celuy qu’il veut eslever, et pour en
humilier un autre fait voir des cheuttes que l’entendement de l’homme ne
conçoit point.
Vostre expérience dont Sa Majesté a fait preuve en diverses autres rencontres
d’affaires vous donnera des lumières pour faire consentir les Impériaux et les
Espagnolz aux conditions justes que nous demandons, affin que la paix qu’on
s’est proposée devoir estre généralle ayt son accomplissement sous lesquelles
on peust consentir qu’il soit parlé du duc Charles. Cella est si bien expliqué,
qui est la troisiesme fin qu’on s’est proposé[e] en dressant le mémoire qu’il est
aussy superfleu d’en parler. Je me flatte d’espérer que toutes choses vous suc-
céderont à bien parce que je suis persuadé que vostre capacité et la fortune de
l’Estat acquiéreront à Sa Majesté toutes sortes d’avantages et qu’elle ne voudra
pas que ce soit en Allemagne et dans les affaires délaissées à vostre conduitte
que Sa Majesté en esprouve le revers.
Der Papst hat endlich dem französischen Druck zugunsten der Barberini nachge-
geben . Tout ce qu’ilz ont jamais peu demander leur est accordé et mesme la
descharge d’aller en Italie leur estant seulement imposé de se rendre en Avi-
gnon . Je vous fais transcrire l’article de la lettre que j’ay receue de monsieur
le cardinal Grimaldi, duquel vous comprendrés facilement tout ce qui a esté
concédé à ces messieurs par le respect qui est rendu à cette couronne. Peut-
estre que l’appréhension de voir une armée dans la Romagne
mouvement, et c’est quelque chose qui relève à l’avantage de cette monarchie
ce qui s’est passé.
La Reyne a senti avec beaucoup de contentement cet effect de la protection
que Dieu donne à toutes ses entreprises, et elle s’en promet la continuation
par le zèle dont elle est touchée de tout ce qui peut contribuer à sa gloire, et
par l’ardent désir qu’elle a que la paix soit une fois affermie dans la chrestien-
té , qu’elle espère pouvoir ensuitte produire une réunion de tous les dévoyéz à
la religion catholique.
Wir hoffen, daß Beaupuy an Frankreich ausgeliefert wird. Rome void au-
jord ’huy les François triomp[h]er non seulement pour avoir acquis des pro-
vinces et gaigné des batailles, mais pour avoir rendu la justice maistresse de
l’injustice, et ce peuple aimant la liberté a senti de la joie de ce qu’il nous a
esté defféré.
Je vous envoie les apostilles que monsieur de Vautorte a mis aux treize articles
proposez par messieurs du grand chapitre de Mayence
le double, desquels vous conoistrés que ces messieurs se plaignent de bien des
choses dont nous ne sçaurions les garentir et que c’est la guerre qui leur cause
des pertes et non la volonté de Sa Majesté ou de ceux qui commandent ses
armées. En quelques chefz ils seroient en droit s’ilz ne faisoient un très mau-
vais usage de ce qui leur a esté concédé, et aux autres le mesme monsieur de
Vautorte apportera tous ses soins pour leur donner contentement.