Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
181. Longueville an Mazarin Münster 1646 Oktober 1
Münster 1646 Oktober 1
Regelung der schwedischen Satisfaktion von einer Vereinbarung über Stettin abhängig. Schwe-
den zur Waffenruhe bereit. Spanisches Angebot von den Gesandten der Generalstaaten über-
bracht : Abtretung der französischen Eroberungen in den Spanischen Niederlanden und in der
Franche-Comté sowie des Roussillon; keine Zusage betreffend Rosas; fünfundzwanzigjähriger
Waffenstillstand für Katalonien; Uneinigkeit hinsichtlich Herzog Karls und Prinz Eduards. Rolle
der Mediatoren.
Nous sommes demeurez à Osnabrug plus que nous ne pensions et nostre
voyage eust esté assez infructueux sy nous y eussions esté moins puisque rien
ne s’est faict que le dernier jour ainsy que vous verrez par nostre dépesche
commune et que désormais la seule place de Stetin peut empescher que la
Suède n’ayt ce qu’elle désire, et que l’électeur de Brandebourg ne donne son
consentement. Et bien que les uns et les autres n’ayant pu en donner de parole
positive faute de pouvoir, ils ont néantmoins faict clairement connoistre tant
d’une part que d’autre qu’hors Stetin ils conviendroient facilement du reste.
Nous avons obtenu encores le |:consentement des ambassadeurs de Suède
touchant une suspension et pour cet effect d’escrire eux et nous à messieurs
les mareschaux de Turenne et Wrangel pour entrer en traicté d’une de six
sepmaines ou deux mois avec les généraux de l’Empereur et du duc de Ba-
vière
Gemeint sind vermutlich die Heerführer der aus ksl. und kurbay. Truppen bestehenden Reichs-
armada , Ehg. Leopold Wilhelm (s. [ nr. 23 Anm. 18 ] ) und der bay. Feldmarschall Gottfried
Huyn, Gf. von Geleen und Amsterad, Freiherr von Wachtendonk (gest. 1657). Geleen befand
sich seit 1615 wechselnd in ksl. und bay. Dienst und führte seit 1645 den Oberbefehl über das
bay. Heer ( DBA 377, 389–390; Heilmann II S. 1111–1115).
importante qui les retienne |:de la conclurre:|. Nous l’avons dict hier aux
médiateurs qui ne nous ont point veu depuis l’avoir faict sçavoir aux Im-
périaux .
Au sortir de chez eux les ambassadeurs de Messieurs les Estatz nous sont
venus trouver |:pour nous offrir formellement de la part des Espagnolz ce
que nous tenons au Pays-Bas et en Bourgogne et le Roussillon:|. Lesdictz
ambassadeurs espèrent qu’ilz |:y comprendront Roses, mais ils ne l’ont pas
encore promis formellement, et vingt-cinq ans de trêve pour Catalogne. Les
difficultez restent:| pour le duc Charles qu’ils veulent pouvoir assister et pour
l’infant Dom Edouart qu’ils ne veulent pas relascher, et encor quelques autres
poinctz; nous avons remarqué qu’ilz |:voudroient fort conclurre dès à présent
et que toutes les hostilitez finissent à la signature du traicté:| disans que les
pouvoirs ratifians ce qui sera faict l’autre ratification n’est pas nécessaire.
|:Nous gaignerons le temps s’il est possible dans l’espérance de la prise de
Dunkerque et de Lérida et pour attendre les ordres qu’il vous plaira nous
envoyer:| qu’il est important d’avoir |:en toute diligence pressez comme nous
sommes:|.
Pour ce qu’il vous a pleu de me mander touchant |:monsieur Contarini:|
touttes les imaginations |:d’ordres secretz et que la France ne veut point de
paix:| sont non seulement cessées |:dans l’esprit des médiateurs, mais de
toute l’assemblée:| et tournent à honte, à confusion pour tous ceux qui les ont
prises sy légèrment, on n’a laissé passer à personne icy ny en public ny en
particulier aucune |:parolle sans la relever hautement:|. On peut voir le peu
de |:prudence et de conduite des médiateurs:| en ce qu’ils n’ont |:crédit ny
près des Espagnolz ny près de nous et que les Espagnolz n’ont pas voulu
passer par leurs mains:|. Cela monstre aussy qu’ilz n’ont embrassé comme
nous croiions les |:intérestz d’Espagne:|, et il est vray qu’ilz ont |:servy au
traicté de l’Empire:|, mais ce n’a pas esté |:comme ilz le pouvoient s’ilz se
contentoient de laisser aux partyes à faire des difficultez sans en faire eux-
mesmes :| en choses tout à faict inutiles. C’est de quoy, Monsieur, j’ay le
temps de vous pouvoir rendre compte messieurs mes collègues et moy ayans
esté continuellement occupez depuis nostre retour avec les médiateurs et
Hollandois.