Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
169. Longueville an Mazarin Osnabrück 1646 September 24
Osnabrück 1646 September 24
Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 377–378’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 77 fol.
397–399.
Verweis auf nr. 171: Beharren der schwedischen Gesandten auf ganz Pommern. Hoffnung auf
neue Anweisungen aus Stockholm; Verlängerung des Osnabrück-Aufenthalts. Unterrichtung Cha-
nuts . Erwägung, an Königin Christina zu schreiben. Beeinflussung La Gardies wünschenswert.
Vorschlag der Generalstaaten. Positives Verhalten Pauws. Bitte um Anweisungen. Enghien. Er-
kundung der Intentionen der spanischen und niederländischen Gesandten.
Vous verrez par nostre dépesche commune les difficultez que nous avons
trouvées icy. Les ambassadeurs de Suède ont procédé un peu plus franche-
ment en nostre dernière conférence; ils sont tousjours demeurez fermes à as-
surer qu’ilz n’ont aucun ordre de rien relascher de la Poméranie. Mais ilz ont
dict qu’ils avoient escrit sur la proposition qui leur avoit esté faicte de se
contenter de moins, et qu’ils espéroient en avoir possible response
Auf das Schreiben der schwed. Ges. vom 14./24. September 1646 (= APW II C 2 nr. 189
S. 455–465) antwortete Kg.in Christina zwar am 3./13. Oktober mit der Weisung, die Satis-
faktionsforderung unverändert beizubehalten ( ebd. S. 455 Anm. 1), doch hatte sie am 19./29.
September 1646 Entgegenkommen gegenüber Kurbrandenburg empfohlen (APW II C 2
nr. 192 S. 470–476) und damit den Weg zu dem Satisfaktionsvertrag vom 18. Februar 1647
frei gemacht (vgl. Odhner S. 163f.).
premier ordinaire et nous ont convié de demeurer icy jusques à mercredy
pour voir sy dans les dépesches qui leur viendront, il ne leur sera rien ordon-
né là-dessus. Cela nous y retardera quelques jours que nous ne plaindrons pas
s’il en réussit un bon effect.
Nous avons escrit à monsieur Chanut pour le tenir adverty de touttes ces
difficultez, et peut-estre nous résoudrons-nous d’envoier un exprez à Stoc-
holm pour agir plus efficacement auprès de la reyne |:suivant le conseil que
monsieur Salvius luy-mesme a donné:|. Cependant, Monsieur, il nous semble
que monsieur le comte de La Garde estant auprès de Leurs Majestez, on se
peut utilement servir de son entremise pour surmonter ceste difficulté, et bien
disposer l’esprit de la reyne de Suède qui a grande confiance en luy.
Vous serez aussy, Monsieur, particulièrement informé de la |:proposition que
nous sont venus faire les ambassadeurs de Messieurs les Estatz:|. Il semble
par leurs discours que |:les Espagnolz soient résolus de convenir des condi-
tions :| ausquelles on s’estoit relasché et que la |:crainte de perdre Donkerque
les a portez à prendre si promptement cette résolution:|, dont ils n’auroient
pas esté sy vivement pressez |:par les Holandois si ceux-cy n’avoient esté tou-
chez de la mesme appréhension de voir tomber cette place entre les mains de
la France:|. Il paroist que |:monsieur Pau agit bien en cette occasion:|, soit
qu’il aye la mesme crainte ou qu’il veuille |:réparer les fautes qu’il a cy-devant
commises:|. Sy c’est par la dernière considération, nous avons tiré grand
proffit de l’advis que vous avez eu agréable de nous donner par un mémoire
particulier du 7. de ce mois suivant lequel nous luy dismes que nous sçavions
|:les propos qu’il avoit tenus au comte de Pennaranda:| et prismes de là oc-
casion de luy |:faire plusieurs reproches:|, luy faisant néantmoins connoistre
qu’il y avoit encor lieu de se remettre bien avec la France, et d’en tirer d’aussy
solides avantages qu’il pourroit faire d’ailleurs, mais avec beaucoup plus
d’honneur et de seureté. Nous avons cru très important de tesmoigner aux-
dictz ambassadeurs d’avoir |:autant d’impatience qu’eux d’achever le traicté:|
de peur que la croiance qu’ils auroient que nous |:voulussions retarder ne les
obligeast à faire retirer leur armée et encores leurs vaisseaux:|. Nous essaye-
rons dans la chose mesme |:de trouver moyen de l’allonger jusqu’à ce que:|
nous recevions les commandemens de la Royne. Nous vous supplions très
humblement, Monsieur, de nous |:renvoyer en toute diligence un courrier:|
afin que nous ne puissions manquer de suivre les volontez de Sa Majesté.
Comme cecy ne passe pas |:par les médiateurs:| nous croyons qu’il est fort
avantageux de |:le tenir extrêmement secret:|.
Freude über die in nr. 145 zum Ausdruck gebrachte Zufriedenheit mit Enghien.
Dès que nous serons à Munster nous essaierons de pénétrer le plus avant qu’il
se pourra dans |:les intentions des Espagnolz et Holandois:| dont nous ren-
drons un compte fort exact.