Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
168. d’Avaux an Mazarin Osnabrück 1646 September 23

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d’Avaux an Mazarin


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Osnabrück 1646 September 23

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Ausfertigung

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Die Ausfertigung ist nicht signiert, da der Brief zunächst nach Münster gesandt und dort chif-
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friert wurde. D’Avaux erläuterte das Vorgehen in einem signierten Begleitschreiben vom sel-
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ben Tag (eigh. Ausf.: AE , CP All. 61 fol. 371).
: AE , CP All. 61 fol. 372–376’ – Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
31
All. 66 fol. 451–454. Kopie: AE , CP All. 77 fol. 390–396’.

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Empfangsbestätigung. Behinderung der Korrespondenz durch Osnabrück-Reise. Hoffen auf baldi-
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gen Frieden im Reich. Vertrauliche Empfehlung Salvius’, an Königin Christina zu schreiben.

[p. 473] [scan. 545]


1
Unterredung mit Salvius: Kritik d’Avaux’ an dessen Vertragsentwurf; Entgegenkommen von
2
Salvius signalisiert. Krankheit d’Avaux’. Salvius: durch rasches Nachgeben Trauttmansdorffs An-
3
wachsen der schwedischen Satisfaktionsforderungen; starre Haltung Axel Oxenstiernas. Bemühen
4
Trauttmansdorffs und der niederländischen Bevollmächtigten um französisch-spanischen Frieden.
5
Dauer des Waffenstillstands für Katalonien. Erwähnung Portugals im französischen Vertragsent-
6
wurf . Peñaranda vermutlich im Besitz einer Blankoratifikation. Haltung der Generalstaaten.
7
Übernahme des Elsaß als Reichslehen empfohlen.

8
Je ne puis présentement que rendre très humbles grâces à Vostre Eminence de
9
la lettre dont il luy a pleu m’honorer le 14. de ce mois, car comme l’on avoit
10
fait estat d’estre de retour à Munster avant le partement de l’ordinaire je n’ay
11
point icy de secrétaire ny de chifre. Remettant donc la response à une autre
12
fois je me contenteray de dire à Vostre Eminence sur de bons fondemens que
13
la paix |:d’Allemagne s’en va faitte et que monsieur Salvius m’a avoué de
14
luy-mesme:| qu’il est raisonnable que la couronne de Suède |:et autres alliés
15
suivent le mouvement que la France leur donne. C’est luy qui m’a dit:| en
16
confiance ce qui est contenu en nostre despêche commune

39
Nr. 171.
qu’il seroit bon
17
que |:nous escrivissions efficacement à la reine de Suède pour apuier leurs
18
offices:| et pour donner lieu à laditte reyne de surmonter les difficultez qu’on
19
fait en Suède de rendre l’une des Poméranies à l’électeur de Brandebourg
20
parce qu’il |:y en a qui ne sont point portés à la paix:|. J’en informay aussy-
21
tost messieurs mes collègues.

22
Je viens présentement de me promener |:avec luy dans un cloistre où nous
23
avons esté presque deux heures:|, et ce que j’en ayme mieux c’est qu’il |:a
24
désiré cette entreveue. Il m’a monstre un projet de traitté

40
Zu den verschiedenen Stufen der Ausarbeitung des IPO seit Sommer 1646 s. APW II A 5 nr. 2
41
Anm. 17 S. 8. Bei der hier erwähnten Version handelt es sich eventuell um die von Salvius am
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17. September 1646 in APW II C 2 nr. 186 S. 446 erwähnte, von der keine Überlieferung
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ermittelt werden konnte.
tout écrit et apos-
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tillé de sa main qui m’a semblé monstrueux en la:| forme et en la matière, et
26
dont je confesse que la lecture m’a ennuie. Il en vouloit sçavoir mon avis,
27
m’offrant à la vérité très civilement de le suivre en tout ce qui luy seroit pos-
28
sible . Représentés-vous s’il vous plaist, Monseigneur, |:un très gros cahier
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rempli de nouvelles loix pour abolir la religion catholique dans:| plusieurs
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provinces d’Allemagne où elle est encores, et pour se préparer la voie à faire
31
un jour |:des empereurs luthériens ou calvinistes:|. Avec cela il y a un es-
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trange nombre de princes, comtes, petites villes, barons, gentilshommes, et
33
autres particuliers |:qui font chacun un article:|, et leurs intérestz décidés au
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contraire des arrestz, jugements, transactions et partages depuis 1621, le tout
35
en faveur des protestans.

36
|:Je luy en

38
36 ay dit] im Klartext falsch dechiffriert: dis.
ay dit mon sentiment sans hésiter:| et mesmes tesmoigné du des-
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goust , car en ce point il me semble qu’on ne sçauroit estre neutre. Cela ne l’a

[p. 474] [scan. 546]


1
pas surpris, |:il m’a respondu franchement qu’il y a inséré beaucoup de choses
2
pour plaire aux estats de l’Empire, mais non pas pour y persister:| s’il s’y
3
trouve trop d’obstacle. Nous en avons remis l’examen à une autre conférence,
4
car le lieu et le temps estoit[!] fort contraire à mon mauvais bras qui m’a
5
mesmes donné une fièvre de 24 heures, mais hors ce jour-là que je fus forcé de
6
garder le lit je n’ay manqué à aucune conférence ny à aucune fonction avec
7
messieurs mes collègues, ce que je ne dis pas, Monseigneur, pour chercher
8
une approbation de si peu de chose, mais pour esviter qu’on ne se serve de
9
cette incommodité dont je suis travaillé depuis quelque temps pour me faire
10
croire encores plus inutile que je ne suis.

11
Un autre grand mal qui arriveroit de telles prétentions |:de la couronne de
12
Suède:| c’est que la paix ne se pourroit conclurre de deux ans s’il falloit dé-
13
meler tant d’affaires. Je n’oublieray rien pour en dissuader |:monsieur Salvius,
14
et en tout cas nous ne l’imiterons nullement au projet qui sera dressé de nos-
15
tre part:|. Car j’ay recogneu qu’il me faisoit cette communication non seule-
16
ment pour en prendre avis, mais pour m’insinuer ses pensées. Je n’ay |:pu
17
l’obliger à me laisser cet escrit, mais au contraire il a stipulé très soigneuse-
18
ment qu’on ne sçache pas que je l’aie veu:|.

19
Comme nous avons esté hors d’une si fascheuse contention (qui nous a quel-
20
quefois brouilléz ensemble), il m’a parlé |:de la Poméranie

27
20 encores] im Klartext nicht dechiffriert.
encores plus ou-
21
vertement que la première fois et m’a dit sous la foy du segret[!] que leurs
22
ordres ont bien tousjours esté de

28
22 demander] im Klartext falsch dechiffriert: garder.
demander cette province, mais non pas l’ ar-
23
chevesché de Brême ni l’évesché de Verden

30
Das Est. Bremen stand seit 1634, das Hst. Verden mit zeitweiliger Unterbrechung seit 1623
31
unter der Verwaltung des Adm. s Pz. Friedrich von Dänemark (s. [ nr. 60 Anm. 4 ] ). Seit 1645
32
war Bf. Wartenberg (s. [ nr. 105 Anm. 12 ] ) apostolischer Vikar Bremens. Bremen und Verden
33
wurden im Verlauf des schwed.-dän. Krieges 1645 schwed. besetzt und Königsmarck (s. nr. 8
34
Anm. 21) als Gouverneur unterstellt ( Lorenz S. 7–51; Böhme S. 25–36; LThK X Sp. 674f.).
35
Auch wegen der dän. Ansprüche hatten das Est. und das Hst. vor der schwed. Besetzung nicht
36
zu den Satisfaktionsforderungen gehört, wohl aber war der Austausch gegen einen Teil Pom-
37
merns erwogen worden (Nebenmemorial II zur schwed. Hauptinstruktion vom 5./15. Okto-
38
ber 1641, APW I,1 nr. 20 Art. 4 S. 263).
:|, que sur cela ayans remonstré
24
les difficultez qu’ilz trouvoient à |:obtenir la Poméranie entière, ils

29
24 eurent] im Klartext: receurent
eurent
25
ordre

39
Die schwed. Hauptinstruktion vom 5./15. Oktober 1641 schrieb zwar die Forderung nach
40
ganz Pommern vor ( APW I,1 nr. 17 Art. [36] S. 250f.), doch hatte eine gleichzeitige geh.
41
Nebeninstruktion die Möglichkeit gelassen, auf Hinterpommern zu verzichten ( ebd. nr. 19
42
Art. 4 S. 259).
de se contenter de la moitié, pourveu qu’on y adjoustast Brême et Ver-
26
den , mais que le comte de Trautmansdorff aiant accordé le tout sans grande

[p. 475] [scan. 547]


1

33
1 cet ordre] im Klartext irrtümlich: l’ordre.
cet ordre fut révoqué et

34
1 à] ergänzt aus dem Konzept.
à eux enjoint de ne rien relascher de la
2
Poméranie:|.

3
Voilà la véritable suitte qu’a eu cette affaire, d’où |:monsieur Salvius conclut
4
qu’il ne sera pas malaisé à la France de faire

36
4 revenir] im Klartext irrtümlich dechiffriert: venir.
revenir les choses au point dont
5
on s’est desjà contenté en Suède:|, quoyqu’il soit très vray que |:luy et son
6
collègue en ont escrit plusieurs fois:| sans en avoir eu aucune bonne response
7
jusques-là, mesmes que |:le chancelier Oxenstiern en a fait en particulier
8
unne réprimande à son fils et luy a mandé que s’ils ne peuvent avoir les deux
9
Poméranies avec Vismar, Brême et Verden, il feroit mettre en déliberation
10
dans le sénat

39
Gemeint ist der schwed. RR; zu seiner Bedeutung und Funktion s. SU 24 Sp. 159–164.
s’il ne valoit pas mieux continuer la guerre. Monsieur Salvius
11
adjouste que les conseils dudit sieur chancelier ne tendent point à la paix et
12
qu’il le sçait de personnes confidentes à la reine de Suède, mais qu’elle est
13
pourtant persuadée qu’il la faut faire:|.

14
Le traitté d’Espagne n’est pas en moins bon estat. Nous faisons tous les jours,
15
Monseigneur, une agréable expérience de plusieurs choses que Vostre Emi-
16
nence a prédit et préveu il y a longtemps, et lors que nous doutions d’y ap-
17
porter toute nostre créance. Je ne parleray que de deux que nous avons reco-
18
gnu ces jour-cy bien clairement, l’une est que dès l’arrivée de Trautmansdorff

40
Trauttmansdorff war am 29. November 1645 in Münster eingetroffen ( APW II A 3 nr. 3
41
S. 3).

19
Vostre Eminence nous manda que la paix de l’Empire estant conclue elle se-
20
roit bientost suivie de celle d’Espagne et qu’il le falloit piquer de la gloire de
21
faire l’une et l’autre. Nous voyons aujourd’huy par les lettres

42
Konnten nicht ermittelt werden.
de monsieur de
22
Saint-Romain combien ledit comte travaille au traitté d’Espagne, |:et nous
23
avons apris de la bouche des ambassadeurs de Hollande, les sieurs Pau, Donia
24
et Clant qui sont venus exprès en cette ville

43
Die drei ndl. Ges. waren am 19. September 1646 in Osnabrück eingetroffen ( APW II C 2
44
nr. 189).
:|, combien l’avancement de la
25
paix d’Allemagne a eschaufé le comte de Peñaranda. En peu de motz, Mon-
26
seigneur , |:ils déclarent avoir tellement pressé les plénipotentiaires d’Espagne
27
à laisser au Roy le Roussillon avec toutes les places conquises tant au Païs-Bas
28
qu’en la conté de Bourgogne et à faire unne trêve en Catalogne pour le
29
mesme espace de temps que sera celle de Messieurs les Estats qu’ils ont esté
30
priés par lesdits Espagnols de sçavoir de nous si c’estoit

37
30–31 nostre dernière et entière prétention] im Klartext irrtümlich dechiffriert: nostre der-
38
nière intention et entière prétention.
nostre dernière et
31
entière prétention:|, et qu’ilz ne doutent point que tous ces articles ne nous
32
soient accordez hormis peut-estre en ce qui touche la Catalongne ou plustost

[p. 476] [scan. 548]


1
en cette relation que nous voulons de la trêve de Catalongne à celle de Hol-
2
lande . Car au surplus les plénipotentiaires d’Espagne ne se rendront point
3
difficiles pour le temps ou la durée de laditte trêve.

4
„Et n’est-ce pas assez“ |:disoit monsieur Pau:|, „s’ilz accordent vingt ou
5
vingt-cinq ans, demandez-en plustost trente; si la Catalongne vous demeure
6
trente ans vous la sçaurez bien conserver à perpétuité, et nous ne voyons pas
7
qu’il vous importe que les deux trêves finissent en mesme temps.“

8
|:Par ce discours de Pau Vostre Eminence jugera que

36
8–9 l’Espagnol et le Hollandois] im Klartext dechiffriert: l’Espagnol et les Hollandois;
37
im Konzept: les Espagnols et les Holandois.
l’Espagnol et le Hollan-
9
dois concourent dans ce mesme dessein:| qu’il n’y ayt point de liaison ny de
10
connexité d’une trêve avec l’autre. Nous ne manquasmes pas de |:luy repré-
11
senter que nous le

38
11 faisions] im Klartext dechiffriert: ferions.
faisions pour l’intérest de Messieurs les Estats et pour leur
12
donner l’effet du neufviesme article, mais il n’en fist pas de:| cas et dit en
13
passant qu’après ce traitté de paix bien exécuté il y avoit lieu de croire que |:le
14
Roy feroit un eschange de la Catalogne contre la Navarre ou quelqu’autre
15
province qui seroit plus commode à la France:|.

16
J’ay un peu insisté auprès de messieurs mes collègues que puisqu’on trouvoit
17
bon de |:mettre nos articles par escrit entre les mains des ambassadeurs de
18
Hollande:|, quoyque ce ne soit que pour soulager leur mémoire à ce qu’ilz
19
disent et avec promesse que |:

39
19 l’Espagnol] im Konzept: les Espagnols.
l’Espagnol ny autres:| n’en auront aucune
20
communication, néantmoins puisque nous en donnions un escrit

42
Vgl. Beilage zu nr. 171.
il estoit
21
nécessaire que |:nous y fissions mention du Portugal, affin que s’il s’en faut
22
relascher ce ne soit qu’après que les Espagnols auront:| donné positivement
23
leur parole de ce que dessus et qu’alors nous |:le

40
23 fassions] im Klartext dechiffriert: faisions.
fassions à l’instance des
24
ambassadeurs de Hollande:|. Ilz l’ont enfin approuvé et il en a esté fait un
25
article.

26
L’autre événement qui a suivy à point nommé vostre prévoiance est qu’on
27
croit que Penaranda a desjà la ratification du roy d’Espagne en blanc pour
28
le traitté qu’il peut faire avec nous et que |:les ambassadeurs de Hollande
29
nous en ont donné quelque connoissance:|. C’est ce que Vostre Eminence
30
nous a fait l’honneur de nous escrire il y a longtemps, et qui paroissoit à la
31
vérité fort extr[a]ordinaire veu les mœurs des Espagnolz et l’importance de ce
32
traitté.

33
|:Considérant le grand soin des Hollandois à haster la conclusion de nos af-
34
faires avec Espagne et la grande soumission des Espagnols à nous accorder
35
tout ce que nous avons désiré

41
35 j’ay] im Klartext irrtümlich: et j’ay.
j’ay peine à trouver les causes de deux si nota-

[p. 477] [scan. 549]


1
bles changements:|. Je crois bien comme il est dit cy-dessus, que l’estat où ilz
2
voient la paix de l’Empire leur a donné |:chaleur aux uns et aux autres:|. Je
3
crois aussy que le siège de Dunquerque haste fort |:les uns et les autres:|, et
4
que c’est encores en cela |:un intérest commun qui les pousse à:| prévenir la
5
perte de cette place par un traitté de paix |:ou au moins à sauver la Flandres:|.
6
Mais pour |:m’en esclaircir je dis à monsieur Pau:| en la dernière conférence
7
et comme nous estions desjà sur les complimens pour nous séparer, que |:

35
7 ma] im Klartext falsch dechiffriert: la.
ma
8
satisfaction n’estoit pas moindre que celle d’aucun autre, mais qu’elle estoit
9
un peu confuse en mon esprit et que je ne voiois pas:| encores une si prompte
10
pacification comme il seroit à désirer, d’autant que noz ordres sont exprès de
11
ne faire ny paix ny trêve |:sans eux et que leur traitté à ce qu’ils disoient:| ces
12
jours passés est encores bien esloigné. Il répliqua promptement que |:leur
13
intention n’est pas aussi que nous signions aucun traitté avec les plénipoten-
14
tiaires d’Espagne,

36
14 mais] aus dem Konzept ergänzt.
mais seulement qu’estants convenus des principaux points
15
Messieurs les Estats aient sujet de se haster et de conclure aussi avec les Espa-
16
gnols :|. „Cela ira bien viste“, |:dit-il, „nous aurons fait en huit jours.“ Cette
17
response dudit sieur Pau non préméditée nous a fait ouvrir les yeux pour
18
considérer s’il ne voudroit point pour l’aparence introduire unne telle négo-
19
tiation entre les deux couronnes à dessein de pouvoir tout de bon conclure la
20
leur sous nostre propre aveu et que Messieurs les Estats qui l’ont surcise pour
21
le respect de la France à cause que les Espagnols ne traittoient pas en mesme
22
temps avec nous leur

37
22 envoient] im Klartext irrtümlich: envoie.
envoient ordre d’achever:|.

23
Hier, Monseigneur, les ambassadeurs de Suède nous remonstrèrent quelques
24
inconvéniens à prendre la souveraineté de l’Alsace qui nous a esté offerte, et
25
dirent qu’on voudroit bien aussy leur laisser la Poméranie de cette sorte, mais
26
que la Suède veut avoir part aux diètes et affaires de l’Empire, et qu’elle es-
27
time que la France auroit avantage d’en faire autant. Ilz adjoustèrent que tous
28
les protestans sont fort de cet avis, et que mesme |:ils s’oposeront à l’offre de
29
l’Empereur

38
29 s’ils] im Klartext irrtümlich: s’il.
s’ils croient que nous ne l’aions pas désagréable. Voilà le chemin
30
ouvert:| pour en user comme Vostre Eminence ordonnera. Je demeure en
31
mon avis qu’il seroit plus avantageux à noz rois d’estre princes de l’Empire
32
que d’y estre tousjours estrangers sauf les meilleurs et plus judicieux senti-
33
mens de messieurs mes collègues. J’en ay mandé les raisons par le mémoire

39
Beilage zu nr. 60.

34
que nous avons envoyé à la cour sur ce sujet.

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