Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
144. Memorandum Mazarins für Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1646 September 7
Fontainebleau 1646 September 7
Kopie: AE , CP All. 77 fol. 341–341’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 61
fol. 336–337.
Lob der Verhandlungsführung. Spanischer Kurier mit Blankoratifikationen. Militärische Nach-
richten betreffend Lérida und Mardijk. Beteuerungen der Bündnistreue durch die Generalstaaten
gegenüber Frankreich; anderslautende Zusicherungen Pauws gegenüber Peñaranda; Rüge Pauws
empfehlenswert. Verdächtiges Verhalten Gorings; diesbezügliche Anweisung an Brasset.
Je ne croyois pas, Messieurs, avoir rien à vous mander pour cette fois, vos
dernières dépesches n’obligeans Sa Majesté à aulcune response pour continuer
à louer vostre conduicte, mais j’ay receu ce matin quelques advis dont j’ay
estimé devoir vous faire part aussytost, affin que vous n’ignoriez rien de ce
qui peult vous servir dans vostre négotiation.
Le courrier que les ministres d’Espagne attendoient du roy leur maistre, à ce
que j’ay appris, estoit pour avoir des blancz signez de luy, affin que quand
leur traicté seroit ajusté de tout point, ilz pussent d’abord en fournir la ratif-
fication et ainsy passer oultre à l’exécution sans estre obligez d’attendre les
ordres d’Espagne qui auroient sans cette précaution esté longtemps à venir.
Bemühungen der Spanier, Lérida zu entsetzen.
De Bruxelles on me mande que le marquis de Castel Rodrigue avoit receu
deux mauvaises nouvelles en un mesme jour, zum einen die Einnahme Mar-
dijks mit der Gefangennahme unter anderem der Garnison und des Gouverneurs .
L’autre estoit la response
S. [ nr. 140 Anm. 2 ] .
La Thuillerie pour asseurer la France que les Provinces-Unies n’acheveroient
jamais leur traicté que conjoinctement avec elle.
Il est vray que j’ay sceu que Paw avoit dict à Peneranda dans le mesme temps
et en avoit escript à ses correspondans en Hollande, affin qu’ilz le confirmas-
sent à Castel Rodrigo qu’ilz ne se missent point en peine de cette response, et
que l’on treuveroit bien les voyes de faire leur accommodement sans nous,
mais que cependant il falloit nous contenter de belles parolles.
J’estimerois qu’il ne seroit que bien à propos que vous prissiez occasion, Mes-
sieurs , de reprocher audit Paw la conduicte qu’il tient à nostre esgard nonobs-
tant les protestations qu’il vous a faictes du contraire, et que vous luy fissiez
cognoistre que vous sçavez de ses nouvelles plus qu’il ne croid et luy en dis-
siez mesmes quelques particularitez, luy faisant appréhender que comme
Messieurs les Estatz font assez cognoistre par les déclarations qu’ilz font en
toutes occasions que leur intention envers cette couronne est telle que nous la
pouvons désirer, aussy ce seroit avec plus de raison que Sa Majesté tesmoigne-
roit ses justes ressentimens aux particuliers qui contre l’ordre de leurs supé-
rieurs et le bien de leur patrie n’oublient rien pour procurer les avantages des
ennemis communs à quelque prix que ce soit.
On me donne advis que monsieur Goring
George (1628 Baron) Goring (um 1583–1663), seit dem 28. November 1644 Earl of Nor-
wich , ein engl. Politiker und Militär, der in den Bürgerkriegen auf Seiten der Royalisten stand.
1639 wurde er Mitglied des Privy Council. Goring nahm verschiedene diplomatische Missio-
nen wahr, darunter Dezember 1643-November 1644 als ao. engl. Ges. in Frk., wo er den am
3. Juli 1644 unterzeichneten frz.-englischen Allianzvertrag von Rueil aushandelte ( DNB
XXII S. 248–251; Bigby S. 10, 51–53, 62–66, 156f.; Firth / Lomas S. 13). Zu Gorings poli-
tischen Sondierungen im Juli und August 1646 in den Generalstaaten und in den Span. Ndl.n
s. Poelhekke S. 296f.
d’Angleterre faict de continuelz voyages de Bruxelles à La Haye et dans l’ ar-
mée des Hollandois, et que c’est de son entremise que Castel Rodrigue se sert
le plus près de madame la princesse d’Orange pour les négotiations qu’il a
avec elle, et pour la tenir tousjours en bonne disposition envers la couronne
d’Espagne à nostre préjudice. Je mande au sieur Brasset d’y avoir l’œil de près
et d’employer mesme ce qu’il jugera à propos pour rompre toutes ces pratic-
ques , à quoy je crois qu’il doibt avoir d’aultant plus de facilité que ledit Goring
est fort avide de toutes négotiations, et qu’il m’avoit mesme offert de s’ entre-
mettre avec Castel Rodrigue pour nous faire donner toute satisfaction.