Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
140. Longueville an Mazarin Münster 1646 September 3
Münster 1646 September 3
Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 334–335 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 77 fol.
329–330’.
Vorwürfe Ripperdas und Clants gegenüber Pauw. Antwort der Generalstaaten auf die Be-
schwerde La Thuilleries. Bedeutung Prinz Wilhelms. Unterredung mit den Mediatoren: Philipps-
burg ; Karl von Lothringen; Eid des Gouverneurs von Philippsburg. Positive Auswirkung von
Äußerungen Mazarins gegenüber Bagno und Nani. Keine Verhandlungsergebnisse.
Vous verrez par nostre dépesche commune la conférence que nous avons eue
avec les ambassadeurs de Messieurs les Estats. |:Riperda continue à bien faire
et à donner de rudes attaques à Pau; Klant le seconde en cela, mais non pas si
fermement. L’un et l’autre luy ont faict de grandz reproches des visites secret-
tes qu’il a faictes aux Espagnolz dont nous leur avions donné advis:|.
Nous avons receu la responce
Am 21. August 1646 verabschiedeten die Generalstaaten in Den Haag eine Antwort auf die
Erklärung La Thuilleries (s. [ nr. 124 Anm. 2 ] ) und die Note Brassets (s. [ nr. 105 Anm. 7 ] ) sowie
eine Deklaration (Kopien: AE , CP Holl. 35 fol. 470’–472’; AE , CP Holl. 37 fol. 150–151;
ebd. fol. 152–156; ebd. fol. 157–158’; AE , CP Holl. 38 fol. 69–70; Druck: Aitzema ,
Verhael II S. 119–121; Nég. secr. III S. 447–448; ebd. S. 448–449; (it. ÜS:) Siri VIII
S. 192–194); in beiden bekräftigten sie ihre Bündnisverpflichtungen und sprachen den unter-
zeichneten span.-ndl. Artikeln den Charakter eines Vertrages ab.
Thuillerie à Messieurs les Estats. |:Ce qui viendra des provinces donnera plus
de certitude de ce qu’on devra attendre de leur Estat:|.
Nous avons |:sceu aussi ce qui s’est passé dans leur armée, et je ne croy pas
qu’il y ayt rien à faire que par le moyen du prince Guillaume qui demeurera:|
extremement |:abbaissé, si devant la trêve il ne se rend considérable par quel-
que action d’esclat, et il n’a besoing pour cela que d’appuyer ceux qui vou-
dront destruire Knut qui pousse le plus hardiement à la trêve, et qui ayde le
plus à la jalousie que monsieur et madame la princesse d’Orange ont de
luy:|.
Nous avons receu visite des médiateurs et leur avons rendu sur le fait de l’ of-
fre de Philipsbourg |:pour asseurer cette place à la France, il luy en coustera
un million de livres de plus que les trois desjà offertz.
Ilz continuent à presser de comprendre le duc Charles dans la paix aux condi-
tions des plus advantageux traictez qui seront faictz avec luy, et disent que s’il
les accepte, il ne restera plus rien à dire, s’il les refuse, l’Empereur sera des-
chargé et n’aura plus de blasme de l’abbandonner.
Nous persistons:| tousjours |:à l’exclurre:| entièrement.
|:Ilz parlent aussi de vouloir que le gouverneur de Philipsbourg fasse serment
au Roy et à l’archevesque et au chappitre de Trèves ce que nous avons refu-
sé :| avec des raisons assez fortes, et qui ont fait, à ce qui nous semble, impres-
sion vers les |:médiateurs. Ilz joignent encore à cela diverses choses qui font
appréhender que la paix ne se fasse pas. Mais apparemment les principales
difficultez seront sur ce qui concerne les alliez:|.
Ce que vous avez eu agréable de |:insinuer au Nonce et à l’ambassadeur de
Venise que nous nous estions trop advancez produict icy un fort bon ef-
fect :|.
Nous rendrons, Monsieur, par le prochain ordinaire un compte exact de tout,
ne le pouvant présentement, |:estans dans le fort de la négotiation et rien
n’estant arresté:|.