Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
129. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 August 27
Münster 1646 August 27
Ausfertigung: Ass. Nat. 276 fol. 91–92’ – Druckvorlage; Eingang nach den Dorsalen fol. 107’
von Beilage 1 und fol. 109’ von Beilage 2: 4. September 1646. Duplikat für Mazarin: AE , CP
All. 61 fol. 317–318, ohne PS. Kopien: AE , CP All. 66 fol. 325–326’; AE , CP All. 77 fol.
316–316’, jeweils ohne PS. Druck: Mém. et Nég. III S. 220–222; Nég. secr. III S. 286,
jeweils ohne PS.
Postalisches. Bislang keine Visite bei den Gesandten von Kurmainz und Kursachsen. Noch keine
Entscheidung über die Modalitäten der Entsendung Mondevergues nach Wien. Beschwerden des
Mainzer Domkapitels. Antwort auf Schreiben Rákóczys erbeten. Briefe für Krebs eingetroffen.
PS: Subsidien für Hessen-Kassel.
Quand nous aurons adjousté au mémoire un remerciement bien humble de la
continuation de voz faveurs, nous aurons respondu à voz lettres du 10 et 17
de ce mois. Vous pouvez remarquer dans ledict mémoire que nous ne voyons
pas les députez de Mayence
rendu compte du suject qui nous oblige d’en user ainsy envers les premiers.
Pour ceux de Saxe lorsqu’ilz arrivèrent en l’assemblée à Osnabrug, ilz visitè-
rent le comte de Trautmansdorff, avant qu’il les eût veu, ce qui fut cause que
les plénipotentiaires de Suède ne voulurent pas leur faire la première visite,
comme il s’est practiqué icy par touttes les couronnes envers les ambassadeurs
des électeurs. Il y eut sur cela une longue contestation, après laquelle lesdicts
députez de Saxe allèrent rendre la première visite à messieurs les Suédois .
Quand ils ont esté à Munster, ils ont voulu changer cet ordre, et le comte de
Peñaranda pour les obliger, les a visité le premier, ce que nous n’avons pas
voulu faire, et la chose est demeurée en cet estat jusqu’icy.
Nous n’avons point encor pris de résolution sur l’envoy du gentilhomme des-
tiné pour faire le compliment à l’Empereur sur la mort de l’Impératrice, parce
qu’il n’a pas semblé à propos de |:interrompre la négotiation au point où elle
est entre le comte de Trautmansdorff et nous. Quant l’affaire de Phillisbourg
sera résolue:| nous essayerons de nous conduire en celle-cy au mieux qu’il
nous sera possible, puisque la Royne a eu agréable de nous en confier le soing,
et nous serons fort soigneux de mesnager l’intérest du Roy et la dignité de la
couronne.
Le chapitre de Mayence faict de grandes plaintes que l’on exige d’eux et de
leurs subjectz une quantité de choses au delà de ce qui a esté accordé par la
capitulation
Nachdem Anselm Kasimir Kf. von Mainz (s. [ nr. 1 Anm. 26 ] ) vor der heranrückenden frz. Ar-
mee während des Feldzugs von 1644 in das Kft. Köln geflüchtet war, kapitulierten Domkapi-
tel und Bürgerschaft der Stadt Mainz am 16. September 1644 vor Enghien ( Kapitulationsver-
trag : TE V S. 560f.). In der darauffolgenden Zeit kam es immer wieder zu Klagen über die
Handhabung der frz. Besatzung (vgl. die entsprechenden Briefe Mazarins an Turenne in
Mazarin , Lettres II S. 136f. und 146).
avec le mémoire de leurs plaintes. Il importe extrêmement en tout temps,
mais en celuy-cy plus qu’en nul autre de rendre la justice et de donner bonne
opinion aux voisins de l’équité de la France. Nous vous supplions de repré-
senter la chose selon son mérite et y faire donner quelque bon ordre qui
puisse donner un soulagement effectif à ces messieurs.
Nous avons tousjours icy le courrier du prince de Transsylvanie , et comme il
nous presse extrêmement de luy donner sa dépesche, et qu’elle ne luy peut
estre refusée plus longtemps, il sembleroit bien à propos qu’il pleût à Leurs
Majestez faire response aux lettres que le sieur de Croissy a envoiées. On peut
mesme se remettre sur nous de ce qui concerne les affaires. Ce prince et ses
enfans
servira à le maintenir dans les bons sentimens qu’il tesmoigne avoir pour la
France. Nous différerons à faire partir ce courrier, jusqu’à ce qu’il vous aye
pleu nous envoyer lesdictes lettres .
Celles qui |:recomandent les intérestz de monsieur Crebs sont venues bien à
propos. Nous avons afaire de luy ainsy que le mémoire vous l’apprendra:|, et
ces petites gratifications servent quelquefois à bien disposer les espritz et sont
utiles au service de Leurs Majestez, ce qui faict que souvent vous recevez de
nous de semblables prières. Nous avons tout suject de vous rendre grâces des
soings que vous avez agréable d’apporter à faire ce que nous désirons en
cela …
PS: Madame la Landgrave doit faire de nouvelles instances pour obtenir du
Roy un subside extraordinaire. Nous sommes obligez de rendre tesmoignage
qu’elle a souffert de grandes pertes pendant le séjour de l’armée suédoise en
son païs, et sa fermeté et constance dans le bon party méritent beaucoup de
considération.
3 Nr. 130.