Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
112. Longueville an Mazarin Münster 1646 August 13
Münster 1646 August 13
Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 260–260’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 77 fol.
254–255’.
Unterredung mit den Mediatoren. Auswirkung der militärischen Erfolge auf die Verhandlungen
erhofft. Rücksichtnahme Trautmansdorffs und der bayrischen Gesandten auf Spanien. Notwen-
digkeit eines Friedensschlusses bis September. Orbetello; Kritik an der Haltung des Papstes. Kom-
plimente .
Vous verrez par nostre dépesche commune la conférence que nous avons eue
sans dessein avec les médiateurs. |:Quoy qu’il en puisse réussir, nous en tire-
rons tousjours quelque fruit:|. Il est certain que nous |:n’en avons pas espéré
la conclusion du traicté:|, toutes les apparences allant à nous persuader
que |:les Impériaux et les Espagnolz reculent plustost que d’advancer:|. Ich
hoffe, daß die gegenwärtigen militärischen Erfolge Frankreichs und der General-
staaten feront parler les Espagnolz, et que les armées de France et de Suède
estant présentement joinctes
traicté.
|:Trautmansdorf n’a plus la mesme hardiesse que par le passé, et la crainte
qu’il a des Espagnolz faict que tout son soing est de leur complaire:|.
Pour les |:Bavarois ilz ne nous disent plus rien, et ne veulent plus, ce semble,
choquer les Espagnolz de peur de les avoir contraires à leurs intérestz, voyans
l’Empereur si estroictement lié avec eux qu’il suit tous les mouvemens qu’ilz
luy donnent:|.
Nous espérons que |:les armées d’Allemagne s’advançans vers le Danube
donneront d’autres pensées au duc de Bavière et:| par conséquent |:d’autre
conduite à ses ministres:|. Militaria.
Il est infaillible qu’il faut que |:la paix soit conclue dans le mois de septembre
ou qu’il n’y a plus lieu de l’espérer de long temps:|.
Die Aufhebung der Belagerung von Orbetello ist bedauerlich. Le Pape ne se peut
excuser de la conduitte qu’il y a tenu |:qui est plus d’un ennemy déclaré que
d’un père commun:|.
Je vous rends, Monsieur, de très humbles grâces de ce qu’il vous plaist me
tesmoigner sur l’arrivée de ma femme et de ma fille icy. Elles vous sont extrê-
mement obligées de l’honneur de vostre souvenir aussi bien que moy …