Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
74. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 Juli 16

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1646 Juli 16

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Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 165–167’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
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All. 66 fol. 179–181’. Kopie: AE , CP All. 77 fol. 118–121’.

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Laut Versicherung Oxenstiernas kein Bruch des schwedisch-polnischen Waffenstillstands beab-
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sichtigt . Druck Gents, Pauws und Knuyts zur Unterzeichnung der niederländisch-spanischen
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Artikel insbesondere auf Ripperda. Reise Gents, Knuyts und Nederhorsts in die Niederlande.

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Profranzösische Haltung Nederhorsts. Überlegungen bezüglich Kataloniens: Waffenstillstand;
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Tausch gegen die Freigrafschaft Burgund. Hoffnung auf Erwerb Philippsburgs. Militaria. 9. Ar-
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tikel .

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Le mesme jour que je receus la lettre dont il vous a pleu m’honorer le 6. du
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courant, nous tirasmes asseurance de monsieur Oxenstiern que la couronne
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de Suède n’entreprendra chose quelconque au préjudice de la trêve qu’elle a
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avec la Pouloigne. Je crois qu’il sera bon que nous le fassions sçavoir à mon-
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sieur de Brégy.

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Vostre Eminence a bien jugé que le pouvoir et la ratification que Peñaranda a
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receu n’auroient pas l’effet qu’il s’en est promis. L’engagement de la campa-
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gne |:et la résistance de messieurs de Niderhorst et de Riperda ont rompu ses
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mesures:|. Il ne cesse pas pourtant d’agir |:et

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12 a icy] im Klartext fälschlich: ay.
a icy de bons solliciteurs parmy
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les plénipotentiaires de Messieurs les Estats:|. C’est chose estrange qu’encores
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hier |:Meinerssvik, Pau et Knut pressèrent extraordinairement Riperda de si-
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gner les articles que eux trois ont desjà signez dans l’original qui est:| souscrit
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par Peñaranda, Bergagni, et Brun, lequel original les Espagnolz laissent confi-
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demment entre les mains des Hollandois, |:mais Riperda voyant:| qu’ilz s’ es-
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toient donné l’authorité de |:signer contre l’avis de la compagnie:|, il s’en
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plaignit avec cholère |:et refusa absolument d’y metre son nom:|. Nous pre-
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nons soin de |:l’entretenir dans ce refus:|, parce qu’autrement |:il ne tient pas
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ferme contre les inductions et artifices de ses collègues:|.

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Messieurs de Meinerswic, Knut, et Niderhorst s’en vont en Holande. Ilz par-
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tiront après-demain et il ne restera icy que Messieurs Pau et Riperda. |:Cette
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absence recule encores la signature des articles. Niderhorst m’a bien promis
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d’informer sa province:| de la sincérité de nostre conduitte et de ce qui
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manque à la leur. |:Il a grand crédit dans laditte province. Il fera le mesme à
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27 La Haie en] ergänzt nach dem Konzept.
La Haie en l’assemblée des Estatz Généraux.

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28 Ledit] in Konzept: Le comte.
Ledit de Pennaranda fust [!] dire avant-hier aux Hollandois que:| monsieur
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Oxenstiern luy ayant tesmoigné grande disposition à la paix de l’Empire, et
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monsieur de Trautmansdorff luy ayant fait entendre la mesme chose |:avec
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résolution de passer outre nonobstant les intérestz d’Espagne, il se trouvoit
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obligé de condescendre à la prétention:| des François qui veulent au nom du
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Roy traitter d’une trêve en Catalongne, quoyque cela soit bien dur au roy
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d’Espagne, et il dit avec des sentimens de

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34 douleur] in der Kopie: douceur.
douleur qui excitoient à compassion
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qu’il n’avoit pas fermé l’œil toute la nuit. |:C’est un point gaigné qui est assez
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considérable:|, mais Peñaranda entend qu’au lieu d’une trêve il sera dit que
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tous actes d’hostilité cesseront en Catalongne de part et d’autre |:durant deux
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ans:|. Les Holandois n’ont |:osé nous faire raport de cette dernière parole:|,
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parce que c’est un terme trop court; ilz se sont contentez de nous dire que les

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plénipotentiaires d’Espagne ont accordé que le traitté s’en fasse entre les deux
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roys, et que pour la durée de cette cessation c’est à quoy il faut maintenant
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travailler. Nous leur avons répliqué si net et si ferme qu’il n’y peut avoir autre
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terme que celuy de la trêve dont ilz conviendront, et que s’il y manquoit
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seulement un an, nous n’y consentirions pas, qu’il me paroist que l’affaire va
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bien.

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Quelques-uns d’entre eux et particulièrement |:monsieur de Riperda:| nous
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veulent induire à trouver bon qu’ilz proposent comme d’eux mesmes aux Es-
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pagnolz |:un eschange de Cataloigne avec la Franche-Conté:|, mais outre que
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cette négotiation seroit périlleuse, il est certain que si cette ouverture vient de
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nous directement ou indirectement, l’affaire en deviendra beaucoup plus dif-
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ficile et plus longue. D’ailleurs, Monseigneur, |:la trêve quand à présent semble
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préférable à l’eschange, parce que durant la trêve l’on pourra tout à loisir et
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avec plus d’avantage et de seureté traiter d’un eschange:|, et s’il ne réussit pas,
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nostre pis aller sera |:la possession d’une belle province dans l’Espagne:|. Vray
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est qu’alors il ne seroit pas |:si honneste d’abandonner les Catalans:| et que la
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considération de la paix générale de la chrestienté qui pourroit |:aujourd’huy
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rectifier cette vente cesseroit après la paix faite:|. Vostre Eminence y pensera
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s’il luy plaist, et jugera mieux que personne |:à quel des deux il se faut attacher
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présentement, à l’eschange ou à la trêve, mais si c’est l’eschange:|, je ne vou-
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drois pas que la proposition en vinst de nous en aucune manière.

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Une personne don[t] j’ay receu quelquefois de bons avis asseure à présent que
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|:nous aurons Philisbourg:|; ich erhoffe eine Verbesserung unserer militärischen
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Lage in Deutschland. Lob Tracys.

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Les ambassadeurs de Hollande nous renouvellèrent hier l’instance du neu-
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vième article , |:non pas tant pour l’obtenir que:| pour se préparer une justi-
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fication , quand ilz manqueront au traitté de 1644, dont ilz prétendent que
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ledit article fait une partie essentielle et nécessaire.

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Quand nous les eusmes laissés, |:Knut avertit ses collègues de ne nous en plus
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parler:|, disant qu’il suffisoit de |:nous l’avoir demandé:|, mais bien loing de
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seconder |:son mauvais dessein par nostre silence:|, nous sommes en pensée
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de faire response par escrit et de l’envoyer à Messieurs les Estatz, attendu que
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leurs ambassadeurs sont quasi tous absens. |:C’est un conseil de monsieur de
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Niderhorst qui ajouste qu’il faudra faire passer en Zélande une copie de cette
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response, affin que Knut y estant hay d’un chacun perde une partie du crédit
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dont il abuse contre la France, car sa province, qui insiste plus que les autres:|
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à ce qu’après leur trêve expirée le Roy soit obligé ou de la faire prolonger par
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les Espagnolz ou de leur faire la guerre conjointement avec lesditz Sieurs Es-
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tatz , verra par nostre response qu’il n’y a plus lieu de prétendre cette obliga-
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tion , puisque par l’aveu desditz ambassadeurs et par un escrit signé d’eux le
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roy d’Espagne pourra reprendre les armes, si bon luy semble, lorsque le
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temps de la trêve sera fini.

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