Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
59. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Juli 9
Münster 1646 Juli 9
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 514–515 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 515’: 1646
Juli 17. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 61 fol. 126–127. Kopie: AE , CP All. 77 fol.
81–81’. Druck: Mém. et Nég. III S. 132–134; Nég. secr. III S. 251.
Empfangsbestätigung. Noch kein Treffen mit Trauttmansdorff. Bitte um Geldmittel. Spanische
und französische Klagen über gegenseitige Behinderung des Kurierdienstes.
Nous receusmes hier la dépesche du
eu le temps de considérer non plus que de voir monsieur de Trautmansdorff
pour convenir avec luy s’il se peut du titre que la Royne doit donner et rece-
voir de l’Empereur.
Nous ne ferons point de response particulière à voz lettres pour ne pas répé-
ter ce que nous avons mis dans le mémoire qui vous est addressé et vous
rendrons seulement grâces bien humbles de touttes les faveurs que nous rece-
vons de vous et de la peine que vous avez agréable de prendre en nostre consi-
dération .
Wir haben Tracy für den Truppenunterhalt nochmals 8000 Reichstaler geschickt
und dem Kurfürsten von Trier 4000 Reichstaler zukommen lassen. Eine Erstat-
tung unserer Auslagen, die sich damit auf 20 000 Reichstaler belaufen, ist drin-
gend erforderlich. Außerdem bitten wir darum, Meulles
halt zuzusenden. Il est bien malaisé de servir utilement le Roy parmi les estran-
gers sy on n’a pas de quoy s’y entretenir honnestement. Et cela est sy néces-
saire au bien des affaires de Sa Majesté que nous ne faisons point de difficulté
de vous supplier d’en faire en nostre nom une bien vive instance.
Messieurs les Médiateurs envoyans demander un passeport de la part du
comte de Penaranda pour un courrier qu’il a ces jours passés dépesché en
Espagne ont faict dire que ledict sieur de Peñaranda se plaignoit qu’on a ar-
resté longtemps à Paris le dernier courrier qui y a passé. Ceste plainte nous
avoit desjà esté faicte et nous avions respondu que nous ne sçavions pas ce qui
estoit arrivé à Paris, mais qu’à Bruxelles on arrestoit souvent ceux qui estoient
envoyés de nostre part, que depuis peu un courrier party d’Amiens pour La
Haye y avoit esté retenu quatre jours. Ledict Penaranda a faict dire qu’il en
escrira bien expressément au marquis de Castel Rodrigo et se promet que cela
n’arrivera plus, nous priant d’en faire autant de nostre part. Nous avons pro-
mis d’en escrire, et pour nous en acquitter nous vous supplions de faire don-
ner sur ce les ordres qui seront jugez nécessaires …