Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
54. Mazarin an Longueville [Paris] 1646 Juli 6
[Paris] 1646 Juli 6
Kopie: AE , CP All. 77 fol. 58–63’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 61 fol.
106–108’.
Zur Truppenvereinigung. Würdigung des Verhaltens Longuevilles gegenüber Pauw. Polnische
Rüstungen. Mollondin. Warten auf Ergebnisse der kaiserlichen und der französischen Gespräche
mit den Schweden. Schwierigkeiten rascher Übermittlung militärischer Neuigkeiten. Spanische
Friedensbereitschaft. Mainzer Kanzler spanienfreundlich. Staatsrechtliche Verhältnisse im Elsaß.
Militärische Nachrichten. Erwerb Philippsburgs wünschenswert. Bitte um Weitergabe der Infor-
mationen.
Erhalt von nr. 30. Ihrem Brief an Turenne stimme ich zu. Die Konsequenzen aus
der Vermeidung der Truppenvereinigung wären jetzt unangenehmer als die, wel-
che sich aus der Durchführung ergeben. Wir haben Turenne bereits zwei Kuriere
mit entsprechenden Anweisungen geschickt, und seine Verweigerung bereitet mir
große Sorge, da Wrangel schon weit vorgerückt ist.
Anweisung an La Ferté-Senneterre, Longwy zu belagern.
Je vous avoue que j’ay esté ravy que vous ayez parlé à monsieur Pau aux
termes que vous me mandez, il ne peut rien estre de plus judicieux ny de plus
fort que le discours que vous luy avez tenu entre la crainte de ce qu’il doit
apréhender s’il manque à son honneur, et l’espérance de ce qu’il peut se pro-
mettre en faisant son devoir, il est impossible que cela n’ayt fait grande im-
pression sur son esprit et le pis aller est que s’il veut achever le traitté qu’il a
négocié, il essayera que le nostre se fasse aussy en mesme temps.
Die polnischen Rüstungen sind nicht gegen Schweden gerichtet, sondern sollen mit
venezianischer Unterstützung einem Türkenkrieg dienen, der aber im polnischen
Senat wohl keine Zustimmung findet.
J’attens avec impatience d’apprendre à quoy Trautmansdorff en sera demeuré
avec les Suédois, quand il est revenu à Munster, et ce qui se sera passé en
vostre conférence avec les ministres de la couronne de Suède à Lengerik; ce-
pendant je me suis extrêmement réjouy que vous ayez conduit l’affaire avec
telle adresse que vous pourez voir Trautmansdorff avant qu’aller à cette entre-
veue, ce qui est capable de vous y donner beaucoup d’avantage.
La Reyne a trouvé bon que le sieur Molondin demeure à Berne, comme vous
l’avez désiré, et je luy en feray escrire de la part de Sa Majesté.
Freude über die Einnahme Courtrais. Feldzugsvorbereitungen. Der Prinz von
Oranien wird Antwerpen angreifen, doch soll dort die freie Ausübung
Als Teil eines am 11. Juli 1646 zwischen Frk. und den Generalstaaten geschlossenen Vertrages
wurde zwar die Freiheit des kath. Bekenntnisses in Antwerpen zugesichert (frz. Kopie: AE , CP
Holl. 37 fol. 31; Druck: Aitzema, Historia S. 403; (it. ÜS:) Siri VII S. 601f.), diese aber
zugleich in einem von La Thuillerie und d’Estrades unterzeichneten Geheimartikel (frz. Kopie:
AE , CP Holl. 37 fol. 30; Druck: Aitzema, Historia S. 404; (it. ÜS:) Siri VII S. 602) auf
vier Kirchen beschränkt.
lischen Bekenntnisses gewahrt bleiben.
Voilà comme toutes choses ont esté concertées, et on va travailler à l’exécu-
tion. Je voudrois bien pouvoir faire en sorte que vous receussiez des nouvelles
de l’armée de quelqu’un qui vous les pût escrire par une plus courte voye que
par celle de Paris; mais cela est assez dificile, et l’armée estant si avancée nous
en avons nous-mesmes avec si grande peine, que la plus grande partie des
couriers jusqu’à cette heure ont esté tuez ou faits prisonniers par les garnisons
de La Bassée et d’Aire que les ennemis ont extrêmement renforcées.
J’ay eu avis de bon lieu que les Espagnols estoient résolus de nous donner
entière satisfaction en ce que nous pouvons désirer, pourveu qu’ils puissent
obtenir que le roy de Portugal ne fût pas nommé dans le traitté, et qu’ils
pouroient mesme à la fin se porter à consentir que l’on fît un article à part
pour une trêve d’un an ou de deux pour le Portugal, afin que la France pût
aussi sortir de cette affaire avec honneur. Je ne sçay pas ce qui en est; mais
nous avons grand sujet de croire que s’ils n’en ont pas eu la pensée, ils y
pourront venir, maintenant que par la prise de Courtray faite à la veue de
toutes leurs forces assemblées sans aucune diversion de la part des Holandois,
les peuples qui desjà en sont fort esmeus et en crient fort, ne peuvent plus
ajouster de foy aux espérances du repos dont on les repaissoit continuelle-
ment par la conclusion d’un acommodement particulier avec Messieurs les
Estats, et que de surcroît ils se verront tomber sur les bras une armée de vingt-
cinq mil hommes, quand ils pensoient que cette trêve fut conclue.
Il est bon que vous soyez informé que le chancelier de Mayence
Raigersperger (s. [nr. 9 Anm. 2] ).
ment espagnol et dépendant d’eux comme estant leur pensionnaire. Ils ont
pris soin de le faire payer ponctuellement, si bien qu’il ne faut pas douter
qu’en toutes occasions il ne se dépouille de la qualité de bon Allemand, et
qu’il ne fasse marcher à son esgard les intérests de la couronne d’Espagne
avant ceux de l’Empire.
Je n’ay pas bien remarqué par vos précédentes dépesches si on veut exiger de
nous qu’on ne puisse mettre ny parlement ny des justices selon l’usage de
France dans l’Alsace, ce pays demeurant au Roy en souveraineté. Si on ne
nous l’accordoit qu’en fief on auroit raison de prétendre qu’on y conservast
les loix et les coustumes de l’Empire; mais en l’autre cas, je ne vois pas sous
quel prétexte ils prétendroient nous lier de la sorte, et il ne sera pas malaisé, à
mon avis, de leur faire entendre raison là-dessus.
Militärische Nachrichten aus Italien.
Je continue à vous conjurer de ne rien oublier pour avoir Philisbourg, parce
que ce seroit un grand coup si nous pouvions encore le retenir. J’en ay fait
escrire par le Nonce à monsieur de Bavière comme d’un point que nous n’a-
vions jamais douté d’emporter, et je tiens que pour en venir à bout il ne faut
rien espargner envers l’électeur de Trêves, si la chose dépend de luy.
Je n’ay pas eu assez de matière cette fois-cy pour faire un mémoire particulier
à vous et à messieurs vos collègues, sçachant d’ailleurs que vous leur ferez
part de tout ce qui est contenu dans cette lettre qui le méritera.