Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
48. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Juli 2
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Münster 1646 Juli 2
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 479–483 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 483’: 1646
Juli 10. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 60 fol. 398–401, ohne Schlußabsatz, datiert auf
den 2. Juni 1646. Kopien: AE , CP All. 76 fol. 533–537’, datiert auf den 4. Juni 1646; AE , CP
All. 77 fol. 47–48, jeweils ohne Schlußabsatz. Druck: Mém. et Nég. III S. 39–43; Nég. secr.
III S. 240–241, jeweils ohne Schlußabsatz.
Postangelegenheiten. Rückkehr Trauttmansdorffs aus Osnabrück. Schwedisch-französisches Tref-
fen in Münster statt in Lengerich. Militärisches. Widersprüchliches Verhalten der niederländi-
schen Gesandten. Bericht Saint-Romains nach seiner Rückkehr aus Schweden. Entsendung d’ Anc-
tovilles zum Kurfürsten von Trier: Entschädigung für Truppendurchmärsche; Geldversprechen
für den Fall der Zustimmung zur Abtretung Philippsburgs; Unterstützung seiner Interessen beim
Papst. Bitte um Sicherheit für alle Kuriere. Empfehlungsschreiben für Jesuiten in Emmerich er-
beten . Empfangsbestätigung für nr.n 22 und 23. Reise Oxenstiernas nach Münster angekündigt.
PS: Paßwunsch Herzog Ernst Augusts von Braunschweig-Lüneburg.
Zuletzt haben wir von Ihnen nr. 14 erhalten und mit nr. 28 beantwortet, et ne
s’estant rien faict depuis en la négotiation, nous n’avons pas suject de vous
faire ceste dépesche bien ample.
Le comte de Trautmansdorff est retourné d’Osnabrug à Munster, chacun de
nous l’a veu en particulier, et il a desjà rendu la visite à un de nous. Il ne s’est
dict aucune chose qui mérite que l’on en fasse rapport. |:On tient qu’il n’a
rien faict de nouveau avec les plénipotentiaires de Suède en ce dernier
voyage:|, et depuis son retour il ne nous |:a du tout point faict parler d’ af-
faires :|. Tout ce qu’il y a de plus considérable est qu’il a tesmoigné désirer
que lesdictz |:sieurs plénipotentiaires de Suède entrent en conférence avec
nous et que cella se fasse plustost à Munster qu’à Lengeric:| comme il avoit
esté proposé, ce qui nous faict juger qu’il pourra s’ouvrir davantage en ce
temps-là, ne croyant peut-estre pas |:pouvoir rien conclurre avec:| les uns et
les autres que lorsque |:nous nous serons veus et aurons pris ensemble noz
dernières résolutions:|.
Nous avons laissé le choix à messieurs Oxenstiern et Salvius du lieu et du jour
de ceste entreveue que nous n’estimons pas devoir estre différée plus tard que
sur la fin de la sepmaine. Ils se résoudront peut-estre de venir à Munster pour
éviter qu’allans à Lengeric, ils ne soient obligez de |:nous visitter les pre-
miers :|. Nous serons bien aises que ceste conférence se fasse au lieu de nostre
résidence où se trouvans touttes les parties intéressées, et les médiateurs aussy,
il y a lieu d’espérer plutost une conclusion que sy l’on s’assembloit ailleurs.
Die spanischen Gesandten haben Gerüchte über einen französischen Rückschlag
bei der Belagerung von Courtrai verbreitet, welche sich aber als falsch erwiesen.
Ils voyent tousjours fort souvent les ambassadeurs de Holande; et ceux-cy ne
manquent pas de nous donner nouvelles assurances de leur fidélité et pro-
messe de ne rien faire sans nous. |:Ilz n’ont pas exécuté néantmoins:| ce dont
ils estoient demeurez d’accord, qui estoit de |:voir monsieur Contarini et de
désadvouer devant luy:| ce que les ministres d’Espagne ont dict |:aux média-
teurs :| que ceux des Provinces-Unies ont |:déclaré de n’estre point obligez
aux intérestz de la France que pour ce qui concerne le Païs-Bas:|.
Zur Rückkehr Saint-Romains aus Stockholm Verweis auf nr. 52: Kanzler Oxen-
stierna hat die Fehler seines Sohnes erkannt; Königin Christina wünscht eine gute
Zusammenarbeit mit uns.
Le sieur d’Anctouille retourne à Trèves |:bien instruict de ce qu’il doit négo-
tier avec l’électeur de Trèves:|. Il est |:porteur d’une lettre de change de qua-
tre mil risdalles que nous faisons remettre à Cologne:| pour luy |:donner
moyen d’adoucir les ressentimens de ce prince:| duquel nous |:avons besoing
en le desdommageant de la perte:| qu’il a faicte au passage des trouppes du
Roy qui ont faict un grand dégast dans ses propres terres. |:Son consentement
est du tout nécessaire pour retenir Philisbourg:|. Nous avons donné pouvoir
audict sieur d’Anctouille de |:luy promettre pour cet effect jusques à la
somme de cinquante mille risdalles, au cas qu’en suitte de sondit consente-
ment la place nous demeure par le traicté de paix, et avec ordre de n’accorder
cette somme qu’à l’extrémité et de la mesnager par degrez en offrant moins et
puis augmentant la récompense comme:| de son propre mouvement et sans
charge, mais donnant espérance d’en faire |:venir le pouvoir:|. Nous vous
supplions, Monsieur, de faire pour le contentement de cet électeur tout ce qui
sera possible. Il a une affaire à Rome pour l’abbaye de Saint-Maximin
l’on luy veut faire perdre. Il nous a prié de faire en sorte que l’on escrivît à
ceux qui ont charge des affaires du Roy d’assister l’agent dudict sieur électeur
en ce qu’il désirera d’eux. Il vous plaira aussy considérer s’il seroit bon que la
Royne luy fît une lettre pour tesmoigner le desplaisir que Sa Majesté a receu
quand elle a appris que l’on avoit logé dans ses terres, et qu’elle a donné ordre
que cela n’arrive plus cy-après. Et enfin il est |:très utille de mesnager en
toutes choses l’esprit de ce prince et de nous le rendre favorable:|.
Messieurs les médiateurs nous ont renvoyé les ordonnances du Roy pour le
faict des courriers avec un mémoire du comte de Tassis
l’ordre soit général tant pour les courriers qui iront de Paris à Munster et de
Munster à Paris que pour tous les ordinaires qui viendront ou retourneront
dudict lieu de Munster, soit à Paris, Alemagne, Italie, Angleterre, Holande ou
autres lieux. Il ne semble pas qu’il y aye difficulté à leur accorder de ceste
sorte, puisque le Roy agréant que dans les terres de son obéissance il y aye
seureté pour tous courriers ordinaires et extraordinaires, Sa Majesté doit dési-
rer que la mesme seureté soit partout ailleurs. Nous vous supplions, s’il est
jugé qu’on le doive ainsy faire, de nous en envoyer les ordres.
Les jésuittes d’Emrich
collège à Messieurs les Estatz. Il est digne de la bonté de Leurs Majestez de les
leur accorder, non pas peut-estre avec les clauses qui sont dans leur mémoire
cy-joinct, mais telles que l’on a accoustumé en de semblables occasions.
Comme l’on mettoit ceste dépesche au net, nous avons receu le mémoire du
Roy et vostre lettre du 22 du mois passé . On a déchiffré l’un et l’autre, et
nous n’avons pas encor eu le temps de les considérer. S’il eschet response,
nous la ferons par le premier ordinaire. Pendant ce temps nous avons receu
deux lettres d’Osnabrug; par la première messieurs Oxenstiern et Salvius
avoient assuré d’estre icy tous deux mercredy au soir; en la seconde on nous
mande qu’ils ont changé d’advis, et que monsieur Oxenstiern y viendra seul
pour rendre la visite ordinaire.
Le comte de Trautmansdorff a veu aussy depuis un de nous, et ne luy a rien
dict d’important sinon que les médiateurs nous devoient voir, mais ce ne doit
pas estre pour chose de conséquence de la façon qu’il en a parlé.
P. S.: Nous vous supplions de faire expédier un passeport au prince Ernest de
Brunsvic
Hg. Ernst August von Braunschweig-Lüneburg (1629–1698); 1646 Koadjutor des Ebf.s von
Magdeburg, 1661 Bf. von Osnabrück, 1679 F. von Braunschweig-Kalenberg, 1692 Kf. von
Hannover ( DBA 291, 122; NDB IV S. 608–609 ).