Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
10. Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV Münster 1646 Juni 14

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Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV.


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Münster 1646 Juni 14

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Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 424–435 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 435’: 1646
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Juni 17. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 61 fol. 12–17’. Kopien: AE , CP All. 66 fol.
6
49–55; AE , CP All. 76 fol. 570–572’. Druck: Mém. et Nég. II S. 415–424; Nég. secr. III
7
S. 216–219.

8
Erfolg des Beharrens auf Breisach. Bei Friedensschluß im Reich verschiedene Interessen zu berück-
9
sichtigen . Verzögerungstaktik Trauttmansdorffs. Übersendung einer heimlichen Kopie der kaiser-
10
lichen Ulterior declaratio; offizielle Annahme verweigert, da Diskreditierung bei den Verbünde-
11
ten zu befürchten und von Feinden offenbar beabsichtigt; Geheimhaltung geboten. Kaiserliche
12
Forderungen: 4 Millionen Reichstaler Entschädigung für die Innsbrucker Erzherzöge, Übernahme
13
ihrer auf 1 Million Reichstaler veranschlagten Schulden durch den französischen König; Geld-
14
statt Truppenhilfe gegen die Osmanen. Keine französische Stellungnahme zu Philippsburg, zur
15
Form der Abtretung des Unterelsaß und zu Souveränitätsrechten. Seit zwei Monaten keine
16
Nachricht von Turenne. Notwendigkeit der französisch-schwedischen Truppenvereinigung trotz
17
Risiken. Weisungen an Tracy und Turenne. Mißtrauen gegenüber den Generalstaaten; Abwarten
18
des Feldzugs. Verteidigung der katholischen Konfession. Neutralität Bayerns gegenwärtig nicht
19
zu erreichen. Bemühungen um eine allgemeine Waffenruhe.

20
Nous avons faict icy le mesme jugement sur l’affaire de Brisac que celuy porté
21
dans le mémoire qui nous a esté rendu par le courrier Saladin; et nous avons
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esté sy heureux que nous ne nous sommes pas fort esloignez de la conduite
23
que l’on nous y prescrit, ayans tousjours tesmoigné aux médiateurs, aux alliez

[p. 33] [scan. 105]


1
et à toutte l’assemblée que la paix ne se pouvoit faire sans que Brisac demeurast
2
à la France, qu’elle continueroit plutost la guerre toutte seule, et qu’il faloit se
3
résoudre de luy oster ceste place par force, puisqu’elle en estoit en possession,
4
|:ce qui nous a réussi de sorte que:|, comme nous en avons donné advis par nos
5
précédentes dépesches, les Impériaux après avoir en vain tenté tous moyens de
6
nous faire changer de party ont à la fin consenty que Brisach demeure au Roy
7
pour sa satisfaction. Ils y ont adjousté de grandes demandes et des conditions
8
qui véritablement ne sont pas raisonnables. Nous croyons que ce n’est pas tant
9
avec espérance de les obtenir que |:pour essayer de tirer de nous le plus qu’ilz
10
pourront:|, mais le poinct de Brisach estant accordé |:qui est le principal et
11
l’essentiel:|, nous estimons que |:les affaires sont grâces à Dieu en estat:| pour
12
ce qui regarde l’Empire que sy |:l’on y procedde de bonne foy et qu’il n’arrive
13
quelque accident impréveu qui fût:| pour en renverser la constitution présente,
14
|:la paix est comme

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14 asseurée] im Duplikat: asseurée dans l’Empire.
asseurée à nostre esgard:|.

15
Mais pour |:estre asseurée elle n’est pas conclue:|; il reste encor beaucoup de
16
façons à luy donner. C’est une pièce composée de divers ressortz et une af-
17
faire liée et enchaisnée parmy tant d’autres qu’il faut du temps pour l’achever.
18
La couronne de Suède y a ses intérestz comme nous, et peut-estre encor d’ au-
19
tres desseins dont ses prospéritez luy ont faict naistre les pensées. Madame la
20
Landgrave faict partie de nostre négotiation, et nous sommes obligez d’en
21
prendre soing. Les princes et estatz de l’Empire ont diverses prétentions qui
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ne sont point encor ajustées, et comme touttes ces choses se doivent terminer
23
dans un mesme temps et par un seul traicté, il faut de nécessité que chacun
24
sache où il en doit passer avant que de venir à une entière conclusion.

25
Nous eussions bien souhaité de pouvoir mettre les affaires au poinct que
26
|:monsieur de Turenne eust esté libre d’agir dans l’entreprise dont la Reyne

40
Anna von Österreich (Anne d’Autriche) (1601–1666); Tochter Kg. Philipps III. von Spanien,
41
1615 Gemahlin Kg. Ludwigs XIII. von Frk., nach dessen Tod 1643 Regentin für ihren Sohn
42
Ludwig XIV. ( DBF II Sp. 1309–1320; Dulong ; Kleinman ) .
a
27
eu agréable qu’il nous fust donné

38
27 part] im Klartext: advis.
part. Ce dessein:| eût esté sans doute autant
28
utile comme il estoit |:judicieusement projette:|, mais il n’a pas esté |: possi-
29
ble d’avancer icy davantage:|. Le comte de Trautmansdorff, comme nous l’ a-
30
vons souvent remarqué, a tousjours prolongé les affaires, |:soit pour favoriser
31
les Espagnolz et leur donner du temps pour se résoudre, ce qui est vraysem-
32
blable et qui luy peut avoir esté ordonné par l’Empereur:|, soit par quelque
33
autre considération; il n’a jamais |:accordé les choses que sous des restrinc-
34
tions sur lesquelles on ne peut conclurre:|.

35
Un peu avant son départ pour aller à Osnabrug

43
Trauttmansdorff war am 7. Juni 1646 nach Osnabrück gereist ( APW III C 2,1 S. 645) und
44
dort am Folgetag eingetroffen (s. nr. 6A).
les médiateurs nous présen-
36
tèrent un escrit |:dont

39
36 nous voulusmes] nous ergänzt nach Duplikat und Kopien; fehlt in der Druckvorlage.
nous ne nous voulusmes point charger, parce qu’il

[p. 34] [scan. 106]


1
contenoit plusieurs choses qui pouvoient nous rendre suspectz aux alliez:|. Il
2
fut néantmoins |:coppié à la haste et sans qu’ilz l’ayent sceu. Nous l’ en-
3
voyons

43
Beilage 1.
avec les nottes en marge de:| ce que nous dismes de bouche aux
4
médiateurs. On verra |:par cet escrit combien ilz font encor de demandes qui
5
sont à rejetter. Cet escrit, s’il estoit divulgué, nous apporteroit si grand préju-
6
dice :| que nous supplions très humblement que |:nulle coppie n’en soit veue
7
en façon du monde, afin que nous

39
7 puissions] im Duplikat: puissions tousjours.
puissions désadvouer de l’avoir

40
7 receu] im Klartext fälschlich: receue.
receu:|.

8
Ils persistent à prétendre quatre millions de risdalles pour les archiducs en
9
chargeant le Roy de leurs debtes qu’ils estiment à un million. Ils demandent
10
en argent le secours qu’on leur a offert en hommes contre le Turc, et ils y ont
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meslé d’ailleurs tant de |:déclarations qu’ilz désirent de nous contre la bien-
12
séance qu’ilz semblent avoir eu dessein de nous tendre un piège pour nous
13
décréditer en l’assemblée et nous mettre en mauvais mesnage avec noz al-
14
liez :|.

15
Comme ceste procédure

41
15 oste] im Duplikat: a oste.
oste le moien de |:conclurre comme nous eussions
16
bien désiré:|, nous avons jugé nous devoir défendre par les mesmes armes que
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nous estions attaquez. Nous avons |:laissé le poinct de Phillisbourg indécis:|,
18
la question de la |:forme dont ilz entendoient nous cedder la Basse-Alsace:| a
19
esté par nous mise en avant |:et la cession des droictz souverains demandée
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sur le tout, comme elle a esté offerte sur une partie:|. Pour les affaires géné-
21
rales nous avons |:faict sçavoir noz sentimens aux médiateurs, mais sous le
22
sceau du secret et avec protestation de désadveu:|, sy on s’en servoit |:pour
23
nous faire de mauvais offices:|. Et c’est la raison pour laquelle nous trouvons
24
sy important que |:l’escrit ne soit poinct veu parce qu’il en faict mention:|.

25
Enfin les choses sont en estat que sans |:désobliger les amis ny donner avan-
26
tage à noz parties:| touttes les fois qu’elles se mettront à la raison, nous pou-
27
vons nous |:départir de noz demandes et nous contenter de ce qui nous a esté
28
offert:|.

29
Il y a plus. Quand nous aurions dès à présent |:arresté toutes choses, mon-
30
sieur de Turenne n’auroit pas esté pour cella en liberté d’agir ny noz affaires
31
plus asseurées:|, ayans nous-mesmes |:tousjours stipulé:| en faisant nostre
32
dernière response aux Impériaux que ce n’estoit qu’avec relation au traicté
33
général, et que sy la paix ne s’achevoit, tout ce qui se passoit entr’eux et nous
34
seroit comme non faict et non advenu. Et il est certain que jusques à ce que
35
chacun soit content et que le traicté soit escrit, signé et mesme ratifié, il ne
36
faut point se |:promettre une asseurance entière dans cette affaire:|.

37
Nous adjousterons à cela qu’il y a eu mesme quelque avantage de |:ne point
38
terminer

42
38 du tout] fehlt im Klartext.
du tout avec les Impériaux:| ce qui regarde la satisfaction de la

[p. 35] [scan. 107]


1
France, estant hors de doute que |:les plénipotentiaires de Suède dont la ja-
2
lousie n’est desjà que trop grande en fussent entrez en un excedz de collère
3
capable de les porter à de mauvaises résolutions:|; que nous n’eussions eu
4
aucune |:aucthorité envers eux:| quand il sera peut-estre besoing de nous
5
|:interposer pour les faire contenter de la raison:|; que toutte l’assemblée
6
nous eût |:porté envie et considéré comme tropt attachez à noz intérestz:|
7
particuliers; que nous eussions esté |:inutilles aux catholiques dont Sa Majesté
8
nous recommande le soing:|; et en somme que nous en eussions pu recevoir
9
divers préjudices. Pour tout dire en un mot il est besoing d’un |:peu de temps
10
et de ne rien précipiter en cette affaire qui est tellement résolue qu’elle peut
11
néantmoins recevoir ses difficultez:|.

12
Nous ne sçavons pas le véritable estat où l’armée est présentement n’ayans
13
receu aucune lettre de monsieur de Turenne depuis le 9. avril, et pour dire le
14
vray nous nous sommes |:trouvez empeschez de quelle façon luy escrire:|.

15
Nous luy avons faict sçavoir de temps en temps ce qui s’est icy passé. On
16
pourra voir par la copie

37
Beilage 2.
de nostre dernière lettre que dans |:la crainte de
17
nuire à ses desseins:| nous l’avons laissé en pleine liberté d’agir selon ses or-
18
dres et ce qu’il jugeroit pour le mieux. A la vérité la |:jonction des armées
19
nous a tousjours semblé dangereuse:| et nos dépesches feront voir que nous
20
en avons souvent marqué les inconvéniens. Mais touttes les choses |:y estant
21
disposées:| comme il paroist par les lettres du baron d’Avaugour

38
Charles Dubois, baron d’Avaugour (um 1600–1657), war seit 1642 Res. bei der schwed. Ar-
39
mee und ab 1644 zusätzlich Kommandeur eines schwed. Kavallerieregimentes. Zwischen 1633
40
und 1641 wurde er mit verschiedenen diplomatischen Missionen bei den Hansestädten, in Dä-
41
nemark , Schweden, Polen und den Generalstaaten betraut. 1654–1657 war er frz. Ges. in
42
Schweden ( DBF IV Sp. 824–826; Inventaire I S. 145; Chéruel , d’Avaugour).
, il nous
22
sembleroit encor |:plus périlleux

36
22 d’en] im Klartext: de.
d’en changer à présent le dessein. Die Ver-
23
weigerung
der Truppenvereinigung könnte bei der derzeitigen militärischen Lage
24
für die Schweden negative Konsequenzen haben; cette jonction qui nous a tous-
25
jours semblé périlleuse paroist nécessaire maintenant:|, et comme de deux
26
|:maux la prudence veut qu’on choisisse le moindre:|, il n’y auroit peut-estre
27
pas tant de |:danger à suivre cette première résolution qu’à s’en départir trop
28
tard:|. Elle peut mesme |:produire un plus grand bien:|, et Dieu permettra
29
que ce sera |:le moien le plus efficace:| pour porter |:l’Empereur

43
Ferdinand III. (1608–1657), 1625 Kg. von Ungarn, 1627 Kg. von Böhmen, war seit 1636
44
Röm. Kg. und seit 1637 Ks.
:| et |:le
30
duc de Bavière:| à finir promptement le traicté, et pourveu que |:monsieur de
31
Turenne ne s’engage point tropt avant avec les Suédois et qu’il se tienne en
32
estat de pouvoir repasser le Rhin lorsqu’il luy sera ordonné:|, elle pourra es-
33
tre cause de très bons effectz et ce qui n’aura pas |:esté entrepris au commen-
34
cement de la campagne, se pourra exécutter sur la fin avec plus de seureté et
35
pareille utillité:|.

[p. 36] [scan. 108]


1
Il est arrivé bien à propos que le sieur de Tracy retournant de Hambourg a
2
passé à Munster. Nous l’avons aussytost faict repartir pour la Hesse avec
3
charge de |:faire marcher les nouvelles levées:|.

4
Wir haben Turenne dargelegt, daß die Truppenvereinigung kaum zu umgehen
5
sein wird. Doch soll er kein Risiko eingehen und eine schwere Schädigung Bayerns
6
verhindern.

7
Il nous a semblé luy devoir faire ainsy parler dans l’estat présent où sont les
8
affaires, et que le moyen d’avoir |:libre l’armée d’Allemagne pour la fin de
9
cette campagne est de faire présentement la jonction:|; et cependant on se
10
peut assurer que nous ferons tous les effortz possibles pour |:arrester une
11
suspension généralle dans l’Empire, si la paix n’y peut estre sitost conclue:|.
12
Les soings que l’on prend de nous envoyer les copies des lettres escrites par
13
monsieur le cardinal Mazarin à monsieur le maréchal de Turenne et à mon-
14
sieur de La Thuilerie nous obligent beaucoup, et nous en recevons de grandes
15
lumières dont nous essayerons de profiter, veu mesmes qu’elles contiennent
16
plusieurs choses importantes dont nous n’avions point de connoissance.

17
Nous avons |:envoie à La Haye advertir ledit sieur de La Thuillerie de:| l’ es-
18
tat où sont icy les affaires entre les ministres d’Espagne et les ambassadeurs de
19
Messieurs les Estats, elles sont sy avancées qu’il |:s’est parlé de dresser les
20
articles d’une trefve et de les signer de part et d’autre:|. Quand le |:pouvoir
21
des Espagnolz sera venu, si la ratiffication est envoyée en mesme temps,
22
comme il est à croire qu’il n’i sera pas manqué, ces affaires peuvent estre
23
bientost achevées. Il fault que l’ordre de les retarder vienne des supérieurs:|,
24
car quoyque nous ayons faict icy |:toutes sortes d’effortz, nous y avons peu
25
gaigné:|. Ce n’est pas qu’ils ne persistent tousjours à nous donner les meilleu-
26
res paroles du monde touttes les fois que nous parlons à eux, et qu’ils ne nous
27
assurent tous en général et chacun en particulier qu’ils ne manqueront jamais
28
à leurs obligations. Le temps sy proche de la campagne fera connoistre par les
29
effects |:s’il y a sincérité en leurs parolles:|, et cependant nous leur |: parle-
30
rons icy avec la fermeté qui nous est ordonnée:| et ferons touttes choses pos-
31
sibles pour maintenir les affaires et empescher que le bien du service de Leurs
32
Majestez ne reçoive aucun préjudice.

33
Nous avons bien observé les pieuses intentions de la Royne ès choses de la
34
religion catholique et mettrons peine de suivre ponctuellement en cela ses
35
volontez. Sa Majesté doit avoir ceste satisfaction que ceux qui ont l’honneur
36
de traicter ses affaires en ceste assemblée ont porté avec plus de fermeté les
37
intérestz de la religion que les ministres d’aucun autre prince. Nous y avons
38
quelquefois peu considéré les raisons d’Estat et n’y avons point hésité quand
39
l’occasion s’en est présentée sachans bien que rien ne pouvoit estre plus agréa-
40
ble à Sa Majesté.

41
Nous avons veu |:les Bavarois et essayé de leur faire comprendre l’intérest de
42
leur maistre à finir promptement la guerre dans l’Empire:|. Nous leur avons
43
faict |:appréhender le passage de nostre armée et:| le changement qui peut
44
arriver en un moment dans les affaires. Il n’a pas esté oublié de leur dire que

[p. 37] [scan. 109]


1
le retardement de la paix provenoit de l’artifice des Espagnolz, et on leur a
2
assez faict entendre que pour leur |:asseurance ilz pouvoient à l’exemple du
3
duc de Saxe

35
Johann Georg I. (1585–1656), seit 1611 Kf. von Sachsen ( NDB X S. 525f. ), war mit dem auf
36
sechs Monate geschlossenen Waffenstillstand von Kötzschenbroda vom 27. August/6. Septem-
37
ber 1645 (Druck: DuMont VI, 1 S. 325f.) und dem sich anschließenden Waffenstillstand von
38
Eilenburg vom 31. März/10. April 1646 (Druck: Helbig S. 283–288) faktisch aus dem Krieg
39
ausgeschieden ( Duchhardt ) .
convenir d’une neutrallité:|. Il n’y a pas eu moyen pourtant de
4
|:tirer d’eux autre chose que la proposition d’une suspension généralle:|, et
5
comme nous leur avons reparty que nous y consentirions volontiers, mais que
6
noz alliez y estoient contraires essayans |:au deffaut de la généralle de faire
7
tomber le propos sur une particullière, ilz ont esvité d’y entrer:| et semble à la
8
vérité que |:monsieur de Bavière voyant approcher la fin de la guerre ne veut
9
point qu’il luy soit reproché qu’il aye manqué si tard à son party:|. Nous
10
avons sceu pourtant qu’après |:nostre conférence:| ils ont faict partir un
11
homme exprez pour presser le comte de Trautmansdorff qui est à Osnabrug
12
de |:proposer aux Suédois une suspension généralle:|, ce que nous appuie-
13
rons par tous les moyens dont nous pourrons nous adviser.


14
Beilagen


15
1 Ass. Nat. 275 fol. 440–446: Ulterior declaratio der kaiserlichen Gesandten zur französischen
16
Satisfaktion (lateinisch), Münster 1646 Juni 5, mit französischen Randbemerkungen, Kopie.
17
Weitere Kopien: AE , CP All. 60 fol. 410–414’; AE , CP All. 66 fol. 18–20’; Druck: Jacob
18
S. 319–325 (nach der kaiserlichen Überlieferung); Siri VII S. 1244–1252.

19
2 Ass. Nat. 275 fol. 436–439: Longueville, d’Avaux und Servien an Turenne, Münster 1646
20
Juni 9, Duplikat. Druck einer it. ÜS: Siri VII S. 1239f.

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