Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
278. Lionne an Servien Compiègne 1646 Mai 20
Compiègne 1646 Mai 20
Ausfertigung: AE , CP All. 76 fol. 414–416 = Druckvorlage; überbracht nach Dorsal fol. 416’
durch Héron.
Zu nrs. 253 und 262: Neuer Vorstoß Mazarins bei Longueville bez. direkter Verhandlungen mit
der Gegenpartei. Sicherung des Friedens. Verzögerung der Vereinigung der französischen mit der
schwedischen Armee. Verwendung der Argumente Serviens gegenüber Schweden und Bayern.
Cambrai als Entschädigung für Katalonien. Lösung der italienischen Fragen. Heiratsverbindung
mit Mantua. Abberufung La Bardes. Billigung der Kritik Serviens an der Antwort seiner Kolle-
gen auf das spanische Angebot. Mißachtung der Intrigen d’Avaux’. Prätentionen Longuevilles.
Grafschaft Ferrette. Privata. Inhalt der Schreiben d’Avaux’. Privata. Komplimente an Oxen-
stierna .
Dank für nrs. 253 und 262. Die meisten Punkte in nr. 253 sind bereits |: in un-
seren Beschlüssen berücksichtigt:|.
|:Son Eminence faict une recharge bien pressante à monsieur de Longueville
S. [ nr. 277 ] .
sur la conduicte des médiateurs et sur:| l’advantage que nous tirerions si nous
pouvions trouver moyen de |:traicter immédiatement avec noz parties:|.
On a escript amplement
S. [ nr. 241 ] .
demeurant armé soubz prétexte de la guerre du Turc pour la seureté de la
fidelle exécution de la paix qui sera arrestée dans l’Empire:|.
On a essayé de pourvoir autant qu’il s’est pu |:attendu l’engagement où nous
a mis le baron d’Avaugour, aux inconvéniens de la jonction de monsieur de
Turenne avec Torstenson que l’on ordonne à celuy-là d’esloigner tant qu’il
pourra:|.
|:Vous verrez que j’ay inséré dans un des mémoires du Roy :| tout ce que
vous m’avés marqué |:qu’il falloit dire aux Suédois touchant la suspension
généralle aussy bien que pour la particulière avec Bavière avec quelques adou-
cissemens :| pourtant.
J’ay aussi |:faict escrire par le nonce à monsieur de Bavière:| aux termes que
vous m’avez mandé |:hors de parler de la suspention particulière:| pour la
raison que vous verrez |:dans la dépesche commune, mais:| je luy ay faict
valoir |:tout ce que vous avez faict, et obtenu pour luy à vostre voyage d’ Oz-
nabrug :| et n’ay pas mesme oublié les considérations que vous faictes que
|:monsieur de Bavière veult plus profiter dans le party malheureux:| etc., |:ce
que j’ay feint que Oxenstiern vous avoit dict:| sur ce sujet.
On a escrit cy-devant
S. [ nr. 241 ] .
Cambray et du Cambrésis en eschange de la Catalogne:|.
On est icy |:de vostre sentiment qu’on ne peult faire présentement qu’une
trêve pour l’Italie, ou faisant la paix, suivre l’aultre expédient que vous propo-
sez d’un article secret pour avoir le temps d’adjuster tout:|.
On approuve fort |:vostre pensée du mariage de la fille de Mantoue avec le
Roy ou:| au moings |:d’en faire le semblant pour avoir cette princesse entre
noz mains, mais Son Eminence dict que:| les François ne sont pas capables
de |:ces sortes d’expédiens, que tout le monde murmureroit et que:| on trou-
veroit peut-estre mesme |:grande répugnance dans l’esprit des principalles
puissances:|.
Je pense que |:on retirera monsieur de La Barde:| et ne voy pas que |:on ayt
grande disposition à l’envoyer en Suisse. Néantmoins comme Son Eminence
est bonne:| je croy plustost |:qu’il aura satisfaction quand il sera icy:| qu’ au-
trement . Ich habe |:seinen Brief an mich nicht beantwortet :|.
|:On a approuvé:| les considérations que vous allégués sur |:la molle res-
ponce que l’on a faicte pendant vostre absence aux propositions des Espa-
gnolz touchant la Catalogne et j’ay mis dans le mémoire du Roy vostre ref-
flection sur la place de Roses:|.
|:Son Eminence vous conjure de dissimuler la conduicte de monsieur
d’Avaux, c’est un homme faict:| de la sorte |:et qui ne cessera jamais de vous
faire des pièces soubz main, mais:| vous devez |:les mespriser ayant les rieurs
de vostre costé:|. Il y a mesme lieu de |:le jouer là-dessus et les tourner en
raillerie le flatant dans ses pensées et ses vanitez:|.
Quant à |:la prétention de monsieur de Longueville touchant l’investiture de
l’Alsace:| on est bien en peine que vous dire puisque |:Monsieur le Prince et
monsieur d’Enghien sont les premiers à se mocquer de celle qu’il a de prince
du sang:| et qu’on ne sçauroit |:le servir en cela:|. Peut-estre que la chose
|:s’accommodera de soy-mesme et qu’on donnera cette investiture pour la
couronne:|. Mais autrement je croy que le meilleur conseil qu’on puisse vous
donner c’est |:que vous laissiez démesler l’affaire à monsieur de Longueville
luy-mesme avec les médiateurs sans en parler:| si vous ne voulés pas |:l’y
flatter comme:| je m’asseure que |:monsieur d’Avaux ne manquera pas de
faire:|.
Mazarin hat mir |:die Grafschaft Ferrette für Sie zugesagt:|. Eile ist nicht ge-
boten , es sei denn, Sie |: einigen sich schon jetzt mit dem bisherigen Besitzer :|. On
n’approuve pas de |:vendre les biens des archiducz:|, ouy bien de |:ne laisser
pas dans le pays des héréticques:|. On prétend |:retenir au service du Roy
plus de deux cens officiers de l’armée veymarienne, et les bien traicter:|.
Privata: Ansuchen |: meines Onkels, des Abtes :| , abgelehnt.
|:C’est monsieur d’Avaux qui a donné par une de ses lettres la pensée que:|
vous verrés dans le mémoire du Roy qu’il faudroit |:relascher de noz advan-
tages pour pouvoir bien affermir le roy de Portugal et luy obtenir une trêve de
la durée de celle de Messieurs les Estatz:|. On a fort approuvé la pensée. |:Il a
escript aussy fortement pour les intérestz de la religion:|.
|:Il a mandé aussy
S. [ nr. 250 ] .
pagnolz touchant la suspension de Catalogne, qui est que Penneranda croiroit
d’avoir rendu un grand service à son maistre s’il avoit obtenu une suspension
généralle partout à longues années, que nous ne disputons donc que du nom
et d’avoir un tiltre de plus pour nos conquestes de Flandres et du Roussil-
lon :| parce que |:la trêve faicte pour la Catalogne on rentreroit en guerre et
sy les armes estoient favorables il pourroit aussy bien reconquérir le Roussil-
lon et le reste de ce qu’il auroit perdu que s’il ne l’avoit pas ceddé par un
traicté:|.
|:On luy respond
S. [ nr. 274 ] .
médiateurs et à nos parties, mais qu’elle cloche:| à nostre esgard parce qu’il
nous faudroit |:la trêve expirée nécessairement rentrer en guerre ou faisant
aultrement et nous asseurans par une paix le Roussillon et les conquestes de
Flandres, sy quand ladicte suspension finira nos affaires ne requièrent pas que
nous prenions les armes nous pourrons nous en exempter bien aisément en
remettant la Catalogne qui seroit pour lors le seul subjet de la dispute:|.
Privata.
|:Son Eminence vous prie de dire tout ce dont vous pourrez vous aviser de
plus obligeant à monsieur Oxenstiern sur la pensée qu’il a tesmoigné avoir de
venir en France et mesme que monsieur d’Avaux a escript à Son Eminence en
faveur de Salvius qui a le mesme dessein, mais que l’on aymera infiniement
mieux que le choix tombe sur luy, que l’on fera de ce costé-cy tout ce qu’il
pourra désirer, et qu’il treuvera un parfaict amy en Son Eminence:|.