Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
267. Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Mazarin Münster 1646 Mai 14
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Münster 1646 Mai 14
Ausfertigung: AE , CP All. 60 fol. 264–265’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 76 fol.
129–129’, datiert: 1646 April 14; AE , CP All. 76 fol. 340–341.
Anträge der Spanier an die Gesandten der Generalstaaten.
Les ambassadeurs de Messieurs les Estatz viennent de nous dire que |:les Es-
pagnolz leur ont faict une proposition
faire une suspension d’armes quand on seroit d’accord des principalles condi-
tions de la trêve:|; le deuxiesme de |:n’assister point cependant les ennemys
les uns des autres:|; le troisiesme de fournir la |:ratiffication du traicté dans
trois mois:| pendant lesquelz |:toutes hostilitez cesseroient:|. Les mesmes
ambassadeurs ont adjousté que leurs |:instructions estoient toutes contraires à
ces poinctz:| et qu’ils avoient ordre de leurs supérieurs non seulement de
|:n’arrester aucune suspension, mais quand elle leur’seroit proposée de la re-
jetter sans leur en escrire et sans demander aucun ordre:|; que pour ceste
raison |:ilz n’en manderoient rien à La Haye:| encor que pour ne manquer
pas à la bonne correspondance, ils avoient jugé nous en devoir donner part,
nous prians |:néantmoins de tenir la chose secrette parce que si elle estoit
divulguée, cela donneroit lieu à de nouveaux bruictz dans leur Estat où cha-
cun prend la liberté de dire son advis sur toutes choses
Vgl. Servien an [La Thuillerie], Münster 1646 Mai 15, eigenhändiges Konzept: AE , CP All.
76 fol. 369–371; fol. 369’–370: Die staatischen Ges. geben vor, ihren Vorgesetzten nicht über
alle Verhandlungen Rechenschaft abzulegen, um neue Schwierigkeiten im Hinblick auf Frk
oder die Öffentlichkeit zu vermeiden. Dies ist meiner Ansicht nach ein gefährliches Verhalten,
weil die Verhandlungsführung damit den Generalstaaten und dem Pz.en von Oranien ent-
zogen wird. Eine schlimme Entscheidung könnte so eher getroffen werden, da es keine Ein-
spruchsmöglichkeit einer Provinz oder gar einer Stadt mehr gibt. Kopie: AE , CP Holl. 35
fol. 264–270; s. auch [ nr. 271 Anm. 1 ] . Antwort La Thuilleries (hierauf und bez. Knuyt und
Ripperda, Pz.in von Oranien, Schwäche des Oraniers) an Servien, Den Haag 1646 Mai 22,
Ausfertigung: AE , CP Holl. 36 fol. 284–286’.
en ceste considération de n’en |:vouloir pas escrire:|, ce qui est cause que
nous ne l’avons point |:mis dans la dépesche commune et que:| nous faisons
ce mot à part à Son Eminence. Elle sçaura s’il luy plaît qu’après avoir loué la
générosité de Messieurs les Estatz |:de ne pas vouloir seulement ouÿr parler
d’une suspension, et le sage conseil qu’ilz avoient pris de deffendre à leurs
plénipotentiaires de leur en escrire:|, nous avons pris occasion de dire que
|:si l’on différoit de mettre en campagne, ce ne seroit pas exclurre la suspen-
sion , mais la recevoir en effect:|. Sur quoy ils ont répliqué qu’ils attendoient
aujourd’huy les nouvelles de la résolution qui aura esté prise à La Haye sur ce
suject.
Les Espagnols parlans du |:temps de la trefve avec Messieurs les Estatz ont
dict qu’elle se pourroit faire pour douze ou vingt années ou encore plus lon-
gue si lesdits Sieurs Estatz le désiroient:|.