Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
257. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Mai 7
Münster 1646 Mai 7
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 295–299 = Druckvorlage; Eingang in Compiègne nach Dorsal
fol. 300’: 1646 Mai 15. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 60 fol. 230–232’. Kopien: AE , CP
All. 65 fol. 30–32; AE , CP All. 76 fol. 322–323. Druck: Mém. et Nég. II S. 244–248; Nég.
secr. III S. 171–172; Gärtner IX S. 612–617.
Änderung der Posttage. Besoldungsrückstände Beauregards. Empfang der kaiserlichen Duplik.
Geplante Zusammenkunft mit den Schweden in Lengerich zur Abfassung der Triplik. Nähe der
schwedischen Armee. Truppenunterhalt. Titelanspruch Brandenburgs: Kompromißvorschlag.
Beilagen 4 und 5.
Ceux qui porteront nos lettres partiront doresnavant de Munster le mardy au
matin. Ils promettent de n’estre pas plus de six jours sur les chemins et d’ ar-
river à Paris le dimanche. Ils assurent aussy que sy de Paris on faict partir les
pacquets le samedy matin, ilz seront icy rendus le jeudy au soir ensuivant. De
ceste façon vous auriez la commodité de faire déchiffrer les lettres, résoudre
les responses, et les remettre en chiffre depuis le dimanche jusqu’au samedy,
et nous depuis le jeudy jusques au mardy; et sy l’on pourroit avoir en dix-sept
jours la response à ce qu’on escriroit au lieu qu’auparavant il faloit vingt-
quatre jours entiers, nous vous supplions, Monsieur, de faire en sorte que l’on
s’y veuille accommoder. Hinweis auf Beilage 1 und auf unsere letzte Depesche
= nr. 248, die Freitag, den 27. April, geschickt wurde. Elle est importante et
contient une proposition des Espagnolz avec nostre response conforme aux
ordres que nous avons de la Royne.
Beauregard beklagt sich, daß seine Bezüge trotz über zehnjähriger, ununterbro-
chener Dienste in Deutschland nicht nur nicht entsprechend den übrigen Residen-
ten erhöht, sondern auch nicht ausgezahlt werden. Da er darauf angewiesen ist
und wir ihn nicht aus unserem Fonds bezahlen dürfen, bitten wir Sie, dafür zu
sorgen, daß er seine Dienste weiterhin würdig fortsetzen kann.
Messieurs les médiateurs nous vinrent trouver le dernier jour du mois passé et
nous apportèrent la duplique des Impériaux. Ils nous représentèrent en
mesme temps qu’elle estoit remplie de tant de raisons et allégations, qu’elle ne
contenoit pas moins de vingt-quatre feuilles de papier, et qu’ils avoient esté
obligez de dire aux plénipotentiaires de l’Empereur qu’ils n’estimoient pas à
propos de donner ceste duplique en la sorte qu’elle estoit, qui pourroit causer
une grande longueur, et peut-estre de nouvelles difficultez; sur quoy lesdicts
plénipotentiaires leur ayans promis de la changer, et de ne toucher que le
sommaire des choses sans les appuier de raisons et d’autoritez, lesdictz sieurs
médiateurs nous prièrent de la tenir pour receue, et promirent de nous la
rapporter comme ils ont faict depuis, en la forme que vous verrez par la copie
cy-joincte. Nous avons escrit à monsieur de La Barde à Osnabrug, à ce qu’il
fist s’il se pouvoit auprès de messieurs Oxenstiern et Salvius qu’ils agréassent
que la duplique qui leur avoit esté donnée de la part des Impériaux
Ksl. Duplik auf die schwed. Replik, Osnabrück 1646 Mai 1, Druck: Nég. secr. III
S. 421–426 (frz. Übersetzung); Gärtner IX S. 536–558 (dt. Fassung); Meiern III
S. 54–62 .
courcie aussy bien que la nostre. Ilz y ont faict quelque difficulté à laquelle
nous n’avons pas beaucoup contredict. Nous croyons nous assembler bientost
avec eux en un lieu tiers qui est entre Munster et Osnabrug appellé Lengerich,
pour prendre les dernières résolutions sur le traicté que nous avons à faire
avec l’Empereur et y former ce qu’ils appellent la triplicque |:où nous essaye-
rons de faire s’il est possible en sorte que l’acte mesme du traicté soit inséré tel
qu’il devra estre passé entre les Impériaux et nous:|.
L’armée suédoise s’estant avancée vers Hoecster
donné l’alarme à quelques-uns de l’assemblée comme sy les Suédois avoient
dessein de troubler la négotiation. Il est certain que sy leurs trouppes séjour-
nent longtemps en ces quartiers, le moindre inconvénient qu’il en puisse arri-
ver , est qu’elles ruineront tellement le païs et luy osteront touttes commoditez
qu’il sera malaisé que l’assemblée y puisse subsister.
Ce qui est dans le mémoire servira s’il vous plaist de response à voz lettres du
21 e et 26 e du mois passé. Nous vous dirons seulement que la Royne faict très
prudemment de donner les ordres nécessaires pour l’entretènement des le-
vées , et de n’y espargner pas un peu de despense. Le sieur de Tracy a esté
obligé par les prières de Madame la Landgrave et la rencontre des affaires qui
sont présentement dans la Hesse, de faire plus de séjour à Cassel qu’il n’eût
faict autrement.
Le baron de Dona estant icy a demandé souvent sy |:l’eslecteur de Brande-
bourg donnant au Roy le tiltre de Majesté il n’auroit pas agréable de le traic-
ter de frère:|. On a tousjours respondu qu’il ne devoit entrer en aucun traicté,
mais faire de bonne grâce ce que les autres électeurs faisoient, et qu’il devoit
attendre d’autant plus de faveur de Sa Majesté qu’il y procéderoit avec plus de
franchise, et quand il a parlé en particulier, chacun de nous luy a plutost osté
l’espérance de voir réussir ceste prétention que de la luy laisser. Puisque l’on
nous faict l’honneur de demander nostre advis
In [ nr. 241 ] .
seroit nullement à propos d’accorder ce qu’il désire, attandu que ce tiltre n’a
point esté donné jusques icy aux autres électeurs qui se tiendroient désobligez
si l’un d’eulx seullement en estoit honoré:|. Et ceste raison peut estre |:dicte à
luy-mesme qui est le dernier d’entre eulx:|. Ce n’est pas qu’il ne semble que
sy le Roy trouvoit à propos de gratifier cy-après le collège électoral, Sa Ma-
jesté ne pust |:faire quelque différence en la façon d’escrire à un eslecteur et à
un simple comte de l’Empire:|. Mais pour le présent on peut |:contenter le
baron de Dona en:| disant que sy Sa Majesté venoit à prendre quelque réso-
lution |:en faveur de tout le collège électoral:|, ne pouvant rien faire pour un
qui ne se face aussy pour les autres, |:la considération de monsieur le marquis
de Brandebourg y serviroit beaucoup et en seroit le principal motif:|. Et pour
le rendre plus capable de ces raisons il semble qu’on luy peut faire quelque
gratification, et l’assurer de la bonne volonté du Roy envers son maistre, le-
quel ayant |:besoing de l’appuy de la France dans les grandes affaires qu’il a
présentement n’auroit pas grande peine d’attendre une autre occasion:|.
Beilage 4 haben wir von den Mediatoren. Bitte um entsprechende königliche
Befehle. Hinweis auf Beilage 5.
1 Benachrichtigung von der Änderung der Posttage [fehlt].
2 Duplica Caesareanorum [1646 Mai 5], undatierte Kopie: Ass. Nat. 275 fol. 328–337; frz.
Übersetzung: Ebenda fol. 339–342’
Datum der Übergabe: Münster 1646 Mai 5. Weitere Kopien (lat.): AE , CP All. 60
fol. 223–228 (ebenfalls undatiert, Beilage zum Duplikat von nr. 257 für Mazarin); AE , CP
All. 64 fol. 282–289’ (frz. Titel, dann: Duplica Caesareanorum ad sensum mediatorum
abbreviata, iisdemque exhibita sabatho 5 maii 1646 ) ; AE , CP All. 65 fol. 9–16’ (Lemma
ebenso); ebenda fol. 392–396 (datiert: 1646 Mai). Druck (lat.): (ohne Angaben): ebenda
fol. 5–8; Meiern III S. 13–17 ; Nég. secr. III S. 426–429 (frz. Übersetzung); Siri VII
S. 1045–1056 (it. Übersetzung).
3 nr. 258.
4 Anweisung Castel Rodrigos zugunsten der neuen Kuriere, Kopie [fehlt].
5 nr. 259.