Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
255. Mazarin an Longueville Paris 1646 Mai 5
Paris 1646 Mai 5
Kopie: AE , CP All. 76 fol. 308–309’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 60 fol.
229–229’, am Kopf datiert: 1646 Mai 6. Druck (Regest): Mazarin , Lettres II S. 749.
Hinweis auf Beilagen. Armee Turennes. Pikardiereise. Flandernfeldzug. Flottenoperationen.
Keine wesentlichen Neuigkeiten.
Beilagen 1 und 2 zeigen, daß Maximilian von Bayern continue à aller à son
accoustumée, touchant la satisfaction de cette Couronne, et pour le dernier
point qui regarde l’authorité que vous avez de conclurre la paix, dont il sem-
ble que nos parties veullent douter, il sera bon que vous preniez soin de bien
détromper les ministres dudit sieur duc d’une croyance si fausse.
Von Beilage 3, dem Brief des Kurfürsten von Trier, wird Ihnen auch d’Antouille
eine Kopie geschickt haben
ledit sieur d’Antouille est près de luy, dans toutes les choses qui regardent la
France. C’est à vous autres Messieurs à examiner, s’il peut y avoir quelque
difficulté de le contenter en ce qu’il prétend, touchant la métropole de Trèves,
sur les trois éveschez de Metz, Toul et Verdun; en quoy je ne pense pas que
l’authorité du Roy soit blessée.
Je ne puis finir sans vous faire ressouvenir, Monsieur, que rien n’importe tant
en toutes façons à l’avancement de la paix, que de mettre bientost l’armée de
monsieur le mareschal de Turenne en estat d’agir de façon ou d’autre, et ce
qui nous doit obliger plustost à le procurer, c’est qu’il est certain qu’elle cour-
roit risque de se ruiner, si elle demeuroit plus longtemps en l’estat qu’elle est,
et comme je vous escrivis au long là-dessus par le sieur de Préfontaine
Dies bezieht sich möglicherweise auf ein nur in den (nicht aufgefundenen) Papieren Longuevil-
les vorhandenes Memorandum Mazarins für Longueville, entsprechend dem (ebenfalls Préfon-
taine diktierten) für d’Avaux ( [ nr. 245 ] ). Weitere (kurze) Hinweise in [ nr. 241 ] [ S. 833 ] und
[ nr. 245 ] [ S. 848 ] .
vous diray autre chose, si ce n’est que j’espère que ledit sieur mareschal de
Turenne sera bientost esclaircy par vous autres Messieurs, de ce qu’il aura à
faire. Cependant on luy a dépesché d’icy un courier pour luy dire les inten-
tions de Sa Majesté touchant l’employ de son armée, au cas qu’il ne fût pas
obligé de passer en Allemagne.
Leurs Majestez partent sans faute mardy pour la Picardie, et chacun se met en
estat de faire ses efforts en Flandre pour augmenter la gloire des armes du
Roy, si tant est que les Espagnols ne prennent résolution à temps de nous les
faire tomber de nos mains, consentant aux conditions de paix que nous pré-
tendons avec tant de justice.
L’armée navale est partie des isles d’Iers le vingt-sixiesme du passé avec un
vent frais en pouppe, qui l’aura mis en Vaye dans deux jours, où ell’aura em-
barqué monsieur le prince Thomas qui l’y attendoit dès le dix-huitiesme avec
quinze cens hommes effectifs. Elle est composée de cent cinquante voiles en
tout, et peut mettre dix mil hommes effectifs à terre. Toute l’Italie est dans
une espouvante générale. On tasche de donner de la besongne aux Espagnols
de tous costez, et les révolutions que cet armement peut causer doit estre un
nouveau motif bien puissant en eux, pour ne retarder pas plus longtemps la
conclusion de la paix.
Beilagen [fehlen] :