Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
236. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1646 April 22
Münster 1646 April 22
Ausfertigung: AE , CP All. 76 fol. 210–211 = Druckvorlage.
Militaria. Vertrauenswürdigkeit des bayerischen Vertreters in Osnabrück. Kaiserlicher Stand-
punkt in der bayerisch-pfälzischen Frage. Inoffizielle Vorschläge der Mediatoren namens der
Spanier.
Verwenden Sie sich bei Trauttmansdorff für die Freilassung des hessischen Geleits
für Beauregard.
Les ambassadeurs de Bavières nous ont dict que celuy qui est pour leur
maistre à Osnabrug
Ernst, s. [ nr. 18 Anm. 10 ] .
qui se sont passées entr’eux et nous et auquel vous pouvez parler avec la
mesme liberté que vous feriez à eux-mesmes. Ils ont dict encor que monsieur
de Trautmansdorff avoit déclaré à monsieur Oxenstiern que l’Empereur en-
tendoit en faisant le traicté que l’électorat demeurast à monsieur le duc de
Bavières et aux siens et que le Haut-Palatinat fût aussy réservé pour le paye-
ment de ce que son maistre devoit audict duc; que moyennant ce l’Empereur
consentiroit de créer un huictiesme électorat pour la maison palatine, qui
auroit séance le dernier de tous; à quoy monsieur Oxenstiern n’ayant pas
beaucoup répliqué on croit que la couronne de Suède ne s’y opposera pas
fortement.
Les médiateurs nous sont venus trouver de la part des Espagnols et nous ont
veu dans nostre fermeté ordinaire. Ils ont donné à entendre qu’ils pourroient
laisser le comté de Roussillon et ce que nous occupons dans celuy d’Artois;
mais n’en ayans point faict d’offre formelle et au contraire ayans déclaré que
ce n’estoit ny offre ny proposition, mais un simple discours qu’ils faisoient
sans charge, et que pour la Catalogne le roy d’Espagne ne traictera jamais sy
elle n’est remise entre ses mains, à condition touttesfois d’en maintenir les
privilèges, nous avons respondu que nous ne pouvions leur dire autre chose,
que ce que nous leur avons répété tant de fois que les Espagnols nous facent
raison de la Navarre ou que touttes choses demeurent en l’estat où elles
sont.