Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
233. Mazarin an Longueville Paris 1646 April 21

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Mazarin an Longueville


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Paris 1646 April 21

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Kopie: AE , CP All. 76 fol. 197–199’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 60 fol.
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165–166. Druck (Regest): Mazarin , Lettres II S. 744.

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Bevorstehende Abreise Préfontaines. Nachrichten von der Entschlossenheit des Kaisers, Frank-
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reich zufriedenzustellen; schrittweises Vorgehen zu erwarten; geringe Rücksicht auf Spanien;
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Drängen Bayerns. Bedeutung Portugals für Spanien. Handlungsfreiheit der Gesandten. Zurück-
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stellung persönlicher Vorteile Mazarins.

[p. 808] [scan. 138]


1
Je n’ay point receu le bien de vos lettres cette semaine, parce, je m’asseure que
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Saladin qui n’estoit party qu’un jour avant l’ordinaire, me les avoit rendues .
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Vous verrez ce qui est contenu dans le mémoire du Roy , et le sieur de Pré-
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fontaine partira dans deux jours sans faute. Cependant je me contenteray seu-
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lement de vous dire que la mesme personne de Vienne qui me donna l’avis de
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la négociation de Rosenhan avec les Espagnols, me mande la confirmation
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des avis de monsieur de Bavière, et que nous avons encore d’autres endroits,
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de la résolution qu’a pris l’Empereur de nous satisfaire, et qu’il en a envoyé
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tous les ordres à Trautmansdorff. Ce qu’il y adjouste de plus particulier est
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que ledit Trautmansdorff ira par degrez, et qu’il doit insister extrêmement à
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la démolition de Brisack; mais que ne pouvant venir à bout de l’obtenir, il
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passera outre et accordera ce que nous prétendons, pourveu que la paix s’en
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ensuive, reconnoissant qu’il est impossible de soustenir plus longtemps la
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guerre sans courre grand risque de perdre tout absolument; d’autant plus qu’il
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commence à y avoir en l’armée de l’archiduc Léopold (qui a esté un des prin-
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cipaux conseillers de son frère pour le porter à faire envoyer cet ordre à ses
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ministres) des mutineries qui achèveroient de tout ruiner si elles avoient
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suitte.

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Il me mande en outre que si les Espagnols ne se résolvent de nous donner
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bientost satisfaction, les nécessitez de l’Empereur, et les instances pressantes
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de Bavière ne permettront pas que l’on retarde un seul moment la conclusion
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de la paix à leur esgard, et qu’il ne se peut rien adjouster à la vigueur, et à la
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résolution avec laquelle agit le duc de Bavière pour la satisfaction de la
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France, protestant qu’il n’est plus temps de hésiter, qu’il faut contenter les
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deux couronnes, et que Trautmansdorff ne l’exécutant pas promptement à
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Munster, il sera contraint à prendre le party par le moyen duquel il croira
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pouvoir mettre ses affaires à couvert.

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Je vous diray aussy que l’on me mande d’Espagne qu’ils sont en grande peine
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de voir que nous n’offrions encore quoy que ce soit pour le Portugal, et que
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pour peu de jour que nous leur donnassions d’y

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30 rentrer] aus AE , CP All. 60 statt: entrer in der Druckvorlage.
rentrer, ou à présent, ou dans
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quelque temps, qu’asseurément ils faciliteroient dans le reste toutes nos satis-
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factions ; vous userez, Monsieur, s’il vous plaist de cet avis avec messieurs vos
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collègues ainsy que vous jugerez plus à propos.

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Je finis en vous confirmant en particulier ce que vous verrez dans la dépesche
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du Roy, que Sa Majesté se remet sur vous autres Messieurs, touchant nostre
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satisfaction dans l’Empire; vous y pouvez agir sans aucun scrupule imagina-
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ble , pouvant vous asseurer que tout ce que vous et messieurs vos collègues
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ferez, soit pour vous relascher, ou pour tenir bon, ou pour changer quelque

[p. 809] [scan. 139]


1
chose sera entièrement approuvé par la Reyne, et par le conseil, où il n’y a
2
personne qui ne soit très persuadé qu’en tout ce qui regarde le service du Roy,
3
vous faites tousjours le mieux qu’il se peut.

4
Vielen Dank, daß Sie an meinen Vorteil gedacht haben

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Gemeint ist wohl Longuevilles Absicht, das Bt. Straßburg für Mazarin zu beantragen, die er
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La Croisette mitgeteilt hatte. Vgl. [ nr. 211 ] .
: mais je vous avou[e]ray
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librement, que ces choses-là ne me touchent qu’en tant que l’on peut en pren-
6
dre le prétexte pour procurer quelque avantage au service du Roy; du reste
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j’aurois grande répugnance de donner les mains à quelque chose de semblable
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qui auroit esté traitté dans l’assemblée, parce que bien qu’effectivement le
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principal motif eût esté le service de Sa Majesté, les malins et les critiques qui
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censurent les meilleures actions pourroient s’en servir pour faire croire au
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monde que j’eusse contribué à faire relascher des intérests de Sa Majesté pour
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avancer les miens particuliers. Im übrigen verweise ich Sie auf Préfontaine, der
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hoffentlich noch vor diesem Brief bei Ihnen sein wird.


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Beilagen

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Nach Randvermerk im Konzept.
:


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1 Guido del Palagio an Mazarin, Münster 1646 April 8, Kopie [fehlt]. Ausfertigung: AE , CP
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All. 60 fol. 84–85

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Unvollständig transkribierte Kopie: ebenda fol. 86–86’.
: Bevorstehende Abreise Saavedras. Ero l’altro giorno a darli il buon
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viaggio ove venne il Volmar et si cominciò a discorrere della pace tenendo questo che
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deva seguire per di qui a Pentecoste, disse al Saiavedra che conveniva che anco loro si
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accomodassero come potevano, rispose questo: «So molto bene che voi altri vi volete ac-
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cordare senza noi», disse quello: «E questo no, ben è vero che mentre Baviera e li principi
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di Alemagna non daranno grandi aiuti al Imperatore, converrà che egli solo si accomodi,
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mentre non puol resistere, è vero che la pace sarà infame e vituperosa ma che si ha da
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fare.» Replicòlli: «Sapete voi che Francesi dicono che voi altri non potete più durare a
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sostener la guerra», et questo in collera respose che la Spagna la puol durare cinquanta
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anni, disseli: «Come facete quest’anno a difendervi da 3 bande?» Respose: «Li Olandesi
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non vogliono uscir in campagna», disse: «Se vi potete assicurar di questo crederei vi rius-
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cisse ma bisogna esserne ben certi.» Li consigliò a far la pace con li Olandesi et dichiararli
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popolo libero come hanno fatto loro con Svizzeri. In somma questo tien che la pace deva
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seguire ben presto, disse che Salvius nel andarsene da Trautmanstorf nella visita che
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li fece, li disse: «Vostra Eccellenza venga presto a Osnaburg che certo concluderemo
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qualcosa di buono.» Ottaviani-Affäre.

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2 Nachrichten aus Italien [fehlen].

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