Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
108. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Februar 10
Paris 1646 Februar 10
Kopien: AE , CP All. 63 fol. 335–339 = Druckvorlage; AE , CP All. 75 fol. 213–215; Ass.
Nat. 272 fol. 109–112. Druck: Mém. et Nég. I S. 246–253; Nég. secr. III S. 63–65; Gärtner
VIII S. 148–155.
Entsendung Tracys nach Deutschland; Truppenaushebungen. Befriedigung der Portugiesen über
die Unterstützung ihrer Belange. Barberini-Affäre. Freie Hand für die Gesandten in der Frage
eines Passes für Lothringen. Ablehnung neuer Angebote an Spanien. Geringschätzung der Dro-
hungen der Spanier. Äußerung von Waffenstillstandswünschen in Paris. Vorsicht gegenüber un-
fundierten Vorschlägen der Mediatoren. Neue spanische Angebote an die Generalstaaten; Ver-
dächtigung Frankreichs. Positiver Bericht La Thuilleries aus Schweden. Antrag Hessen- Darm-
stadts auf französische Unterstützung gegen Hessen-Kassel. Pommernfrage. Abberufung Bellezias.
Ankunft Prinz Thomas’. Verzögerung der Mission La Courts nach Konstantinopel. Militaria.
Zu nr. 85: Wir senden Tracy nach Deutschland; er ist mit allem Nötigen ausge-
rüstet , um den Unterhalt der neuen Truppen sicherzustellen. Die meisten Hoff-
nungen setzen wir auf Meulles’ Aushebungen in Hamburg. Bönninghausens Korps
müßten allmählich marschbereit sein. Sein neues Angebot ist abgelehnt worden,
vielleicht entschließt man sich aber doch noch, es anzunehmen. Le commendeur
de Portugal qui est demeuré chargé des affaires par le départ du comte de
Vidiguiera avoue que son maistre n’a plus rien à désirer et que vous avez passé
tous les offices qu’il pouvoit attendre, mais saisi de crainte d’un refus du costé
de l’ennemy, il vous exhorte à la persévérance.
Le pape veut essaier quelle peut estre la nostre, et si je ne me trompe la pa-
tience prévaudra contre la haine, et malgré les malveillans des Barberins leur
maison sera plus puissante qu’elle n’a encor esté, et si elle a esté privée de
l’appuy d’un oncle et d’un pape, elle a rencontré la protection d’un grand roy.
Wir erwarten mit nächster Post endlich Nachricht über die Reaktion des Papstes
auf die Flucht der Barberini. Leur crime n’est que d’estre riches ainsy qu’on
nous le mande, et le cardinal Antoine possédant moins que les autres sera plus
tost en estat de grâce. Sa Majesté a bien considéré ce que vous luy avez mandé
vous avoir esté dit au sujet des passeportz demandez pour le duc Charles et
les raisons qui vous ont portez à vous deffendre de les accorder. Elle s’est
remis à voz prudences de ce qui s’en devra faire, et elle ne juge pas se devoir
déterminer à rien de plus précis que ce qu’elle a fait du passé; vous estes sur
les lieux où l’on peut juger s’il y a raison de l’accorder ou persister au refus, et
où l’on peut pénétrer les intentions des Impériaux, et ce qui seroit à craindre
ou à espérer de la résolution qu’on pourroit prendre sur ce sujet. Vostre lettre
nous apprend que cella est poursuivi, mais de sorte que quand vous vous
affermirez en voz premières délibérations, celles qui ont à se faire pour avan-
cer la paix n’en seront point reculées. Aiant parlé de cette affaire vous estes
entrez en une qui est bien de plus de conséquence. Les médiateurs vous ont
pressé de vous déclarer sur les prétentions et conditions que vous aviez à de-
mander aux Espagnolz. La response que vous leur avez faitte sans avoir
concerté entre vous leur aura fait connestre qu’il n’y a rien à espérer au-
dessous de ce que vous avez demandé; de n’en avoir pas esté surpris et de
l’avoir feint, cela se devoit attendre de leur addresse [et] de leur capacité; et de
leur bonne foy on devoit se promettre qu’au lieu de vous presser de parler
qu’ilz passeroient ces offices envers voz parties, lesquelles pour se laisser en-
tendre comme ilz ont fait du passé qu’ilz estoient prestz de consentir à une
paix ou à une trêve ne sont pas hors de blasme de ne point respondre aux
propositions que vous avez faittes. S’ilz les condamnent pour estre trop hau-
tes , ilz condamnent aussy leur manière de proposer, et leur premier escrit a
donné lieu au nostre que tous gens sages ne sçauroient condamner. Ce n’est
pas un moien pour nous porter à rabattre de noz demandes que de nous me-
nacer de rompre l’assemblée, nous sçavons et vous l’avés très bien jugé qu’ilz
ont grande peur que nous en prenions la résolution. Il y a parmy nous des
gens qui ont telle envie qu’on face une trêve que dez le moment qu’on en
profère le nom ils se laissent pénétrer de leur sentiment. Mais Sa Majesté qui
va avec grande circonspection en toutes ses affaires n’est pas résolue de la
demander et quand on luy en fera des ouvertures, elle délibérera si elle la doit
accepter ou rejetter. Sur la pensée des médiateurs
fondement, desjà elle a expérimenté qu’ilz avancent plusieurs choses d’eux
qui souvent ne sont pas advouez, et en une matière aussy délicate que celle-là
il est absolument nécessaire de n’y entendre qu’à bonnes enseignes. Les Espa-
gnolz ont mis à exécution ce dont on vous a voulu menacer, et comme c’est
avant qu’ilz ayent sceu vostre response, on ne le peut attribuer qu’à leur infi-
délité ; non contens d’avoir fait rechercher Messieurs les Estatz d’un traitté
particulier avant le partement de leurs commissaires, ilz s’en sont de nouveau
laissez entendre par deux différentes personnes
Zur Ablehnung des Gesuchs eines Brabanters namens von der Locht um einen Paß für einen
Beauftragten Castel Rodrigos s. Brasset an Brienne, Den Haag 1646 Januar 22 und Januar 29,
Duplikate für Mazarin: AE , CP Holl. 32 fol. 308–312 und fol. 318–323; entsprechender
Beschluß der Generalstaaten s. ebenda fol. 313; Waddington II S. 159.
induire plus facilement les autres de leur dire que nous estions en traitté avec
eux et sur le point de conclurre, que l’une des conditions estoit le mariage du
Roy et de l’infante; ilz n’ont pas eu l’effronterie d’avancer les articles dont je
suis resté surpris. Monsieur le prince d’Orange s’est mocqué de l’avis et n’a
pas laissé de le faire sçavoir . Ceux que j’ay receus de monsieur de La Thuil-
lerie
La Thuillerie an Brienne, Stockholm 1646 Januar 13, Kopie: AE , CP Holl. 35 fol. 84–84’.
Den eigentlichen Bericht enthält das als Beilage übersandte Schreiben La Thuilleries an die
Ges. in Münster, s. [ nr. 112 Anm. 3 ] .
ne manqueront point à ce qu’ilz ont promis et il se fonde non seulement sur
le bon accueil qui luy est fait, mais sur l’authorité entière que le chancellier
s’est conservée en leur cour, avec lequel aiant esté prez de trois heures en
conférence il tient l’avoir pénétré jusques à en ozer respondre. Pourtant il
promet une seconde despêche et il n’aura pas manqué de vous faire response à
celle que vous luy avez addressée. Ce que vous avez adjousté du différent qui
paroist entre leurs plénipotentiaires confirme ce que vous aviez mis um peu
devant, et toutes les choses ainsy examinées, on se promet que les Suédois
non seulement persisteront loyaument en ce qu’ilz ont juré, mais chercheront
les moiens d’amender ce que les alliez leur pourront reprocher. Un député de
Darmstad m’aiant fait parler des intérestz de son maistre et essayé d’engager
Sa Majesté d’en prendre la protection, ou au moins à ne point appuier les
intérestz de Madame la Langrave contre luy, je luy ay respondu que cette
princesse avoit tant mérité du bon parti et des couronnes qu’elles ne la pou-
voient abandonner, que ses demandes seroient appuyées par vous, et que le
seul moien qu’il y avoit de mettre la famille en paix estoit qu’ilz vuidassent
une bonne fois et en une assemblée aussy notable que celle de Munster leurs
différens. Il me voulut parler des sentences rendues en faveur de son maistre,
et des transactions passées entre les langraves, et je luy respondis que je ne
sçavois pas le fondz des raisons de sa partie, mais que j’avois veu des consultes
faittes par de grans jurisconsultes allemans et françois qui ne les avoient pas
en grande considération, que pour le demeurant ne s’agissant que de faire
censure que son païs fust soulagé, que je m’y emploierois avec soin. J’ay receu
une lettre de monsieur de Brégi dattée de Stetin du 17 e du passé et le double
des transactions passées entre les maisons de Brandebourg et de Poméranie,
comme des investitures accordées à ceux de Brandebourg du duché de Pomé-
ranie
1637 war der letzte Hg. von Pommern, Bogislav XIV. (geb. 1580; ADB III S. 56–58 ) ohne
Nachkommen gestorben. Aufgrund der Erbvereinigungen zwischen Pommern und Branden-
burg von 1529 (Druck: Du Mont IV,2 S. 50–52) und 1571/74 (Druck: Du Mont V,1
S. 208–210) war Georg Wilhelm (1595–1640, 1619 Kf. von Brandenburg; ADB VIII
S. 619–629 ; NDB VI S. 203f. ) nachfolgeberechtigt. Die ksl. Investitur auf Pommern hatte er
1638 erhalten ( Breucker S. 8; Wehrmann S. 74).
pourroit inférer qu’il apportera beaucoup de difficulté à quitter ce duché aux
Suédois. J’ay ouÿ dire à monsieur le baron d’Avaugour que le roy de Suède et
l’électeur estoient demeurez d’accord, l’un de moyenner la récompense, et
l’autre de l’accepter. S’il s’en est passé quelque acte il sera entre les mains des
Suédois, qui n’oublieront pas de l’exhiber. Angeblich hat Madame Bellezia ab-
berufen , was nach so langen Auseinandersetzungen keinen großen Eindruck mehr
macht. Ankunft von Prinz Thomas in Paris am 7. Februar. Verzögerung der Ab-
reise La Courts
Henri Groulart (gest. 1658), sieur de La Court, ab Oktober 1646 frz. Res. in Osnabrück, ab
März 1649 frz. Bevollmächtigter in Münster ( DBF XVI Sp. 1357; Chéruel , Groulart). Von
dem (vorläufig noch geheimen) Beschluß, jemanden wegen der venezianischen Angelegenheiten
nach Konstantinopel zu senden, hatte Lionne Servien am 23. XII. 1645 berichtet, und auch
von seiner Absicht, La Court dafür vorzuschlagen; Ausfertigung: AE , CP All. 53
fol. 467–467’.
Noch vor Eingang von nr. 94 Beschluß der Abfertigung Tracys spätestens am 12.
Februar, der Entsendung eines Kommissars nach Mainz und der Übernahme der
drei zusätzlich von Bönninghausen aufgestellten Kavalleriekompanien.