Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
68. La Barde an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1646 Januar 17
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Osnabrück 1646 Januar 17
Kopie: AE , CP All. 63 fol. 160–160’ = Druckvorlage.
Drängen der Kaiserlichen sowie auch der Schweden auf Mitteilung der französischen Replik.
Meinung der Schweden zu der von den Franzosen geforderten Deputation der Reichsstände. Un-
nachgiebigkeit der Schweden in der Frage der Zulassung La Bardes zu den Konferenzen.
Stenglin
Zu Stenglin s. [ nr. 32 Anm. 9 ] sowie Einleitung S. XLIV. Er war mit den Beschwerden der frz.
Ges. über die schwed. Replik und die Nichtzulassung La Bardes zu den Konferenzen nach
Osnabrück geschickt worden. Zu seiner Rückkehr s. auch nrs. 77, 79; La Barde hatte die Be-
schwerden offenbar abgemildert, s. nr. 92; Longueville erneuerte sie daraufhin umso heftiger
Rosenhane gegenüber, s. [ nr. 90 Anm. 1 ] .
Il a veu monsieur le comte Oxenstiern et monsieur Salvius et sçaict mieux
leurs sentiments que moy. Je donneray seulement comte à Vostre Altesse et à
vous Messieurs de ce que monsieur Oxenstiern m’a dict ce soir que monsieur
Volmar en une audience qu’il a eue de luy et de monsieur Salvius a tesmoigné
grand désir que la réplicque de France fust mise au plus tost entre les mains
des Impériaux
S. [ nr. 69 Anm. 1 ] .
font aussi parestre grande passion sur ce subject. Monsieur Volmar leur a
parlé de celuy du retardement que l’on a apporté à délivrer la réplicque, sur
quoy monsieur Oxenstiern m’a assuré luy avoir dict que les estatz de l’Empire
à Munster avoient très mal faict refusans de recevoir par une députation la
communication que Vostre Altesse et vous Messieurs leur vouliez donner
touschant la réplicque. Mais comme la députation qui a esté faicte icy à ces
messieurs
Vostre Altesse et vous Messieurs désiriez, sçavoir de quelques-uns des trois
collèges, il semble qu’ilz n’improuvent pas absolument la difficulté que les
estatz y ont apportée, mais en toutes façons ilz souhaittent que la réplicque
soit donnée le plus tost qu’il se pourra aux Impériaux. J’ay faict pourtant
comprendre à monsieur Oxenstiern que la chose estoit engagée, que Vostre
Altesse et vous Messieurs aviez eu raison de demander cette députation
comme il en demeuroit luy-mesme d’accord et que la communication que
l’on vouloit donner aux estatz de l’Empire leur estoit aventageuse si bien qu’il
failloit que cette affaire fust vuidée avant que l’on délivrast la réplicque aux
Impériaux; que l’on m’avoit dict que les estatz de l’Empire se disposoient à
donner contentement à Vostre Altesse et à vous Messieurs sur ce subject, de
sorte que cela n’aloit pas à un long temps pendant lequel je ne doutois poinct
que tout ne fust ainsi sursis comme il m’avoit promis, ce qu’il m’a derechef
confirmé. Néantmoins monsieur Stinglin fera rapport à Vostre Altesse et à
vous Messieurs de la variété avec laquelle ces messieurs luy ont parlé et à moy
aussi de cette affaire et de toutes les autres. Il n’i a que celle de mon admission
à leurs conférences avec les Impériaux sur laquelle ilz demeurent fermes à n’y
vouloir poinct consentir.