Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
25. Memorandum Mazarins für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 Dezember 16
Paris 1645 Dezember 16
Kopien: AE , CP All. 53 fol. 404–406’ = Druckvorlage; AE , CP All. 78 fol. 552–555’. Kon-
zept Lionnes: AE , CP All. 45 fol. 257–262.
Bestätigung von nr. 12. Verständigungsbereitschaft Trauttmansdorffs; seine Rücksicht auf Bay-
ern ; seine Zweifel am Friedenswillen Frankreichs. Empfehlungen für die Verhandlungstaktik:
Eröffnungen gegenüber Trauttmansdorff; Nährung der Furcht der Spanier vor Einigung Frank-
reichs mit dem Kaiser; Konzessionen notfalls eher im Reich als gegenüber Spanien; unnachgiebige
Reaktion auf eventuelle spanische Propositionen. Nachteilige Wirkung des Durchsickerns von
Informationen über die französische Friedensbereitschaft in Paris; Notwendigkeit einer kompro-
mißlosen Haltung, um Spanien friedensgeneigt zu machen; Mißdeutung von Mazarins Politik in
Paris. Angebliche Aussicht auf das Angebot der Hand der ältesten Kaisertochter durch Trautt-
mansdorff ; Konsequenzen und Maßnahmen in diesem Fall. Absichten Bayerns; Ablehnung gegen-
seitiger schriftlicher Verpflichtungen; Antrag auf Freilassung gefangener Offiziere. Hinweis auf
Beilage; Behandlung der Ansprüche Portugals.
Da nr. 12 keiner langen Erwiderungen bedarf, erwarten wir Ihre Antwort auf die
durch La Buissonnière überbrachten Memoranden und Nachricht über Ihre Ver-
handlungen mit Trauttmansdorff.
Cependant nous apprenons de divers endroictz deux choses très importantes
touchant le voyage de ce ministre, et qui seroient fort advantageuses pour
nous sy les effectz correspondoient aux asseurances qu’on nous en donne de
tous costez.
La première est qu’il vient avec résolution d’apporter toute facilité à un
prompt accommodement, d’accorder pour cet effect toutes les satisfactions
que prétend cette couronne, et au cas que les Espagnolz en fissent difficulté
pour les intérestz que nous avons à démesler ensemble, après leur avoir insi-
nué que l’Empereur passera oultre, à le faire effectivement s’ilz ne prennent
bientost les biais qu’il fault pour sortir d’affaires.
La 2 e est que tant par sa propre inclination que de l’aggréement et par les
ordres de l’Empereur, il déférera extrêmement aux conseilz de Bavières les-
quelz pour les raisons qui ont esté souvent mandées nous avons subjet de
croire ne pouvoir estre qu’advantageux à cette couronne touchant la satisfac-
tion qu’elle prétend dans l’Empire et beaucoup plus en celle que nous préten-
drons des Espagnolz dans laquelle on le pourra faire agir indirectemment en
la manière que nous désirerons.
Je suis adverty en oultre que ledict Trautmandorff a grand soupçon que nous
ne voulions point la paix, et qu’il appréhende fort que la France n’aye résolu
de pousser à bout la maison d’Austriche, nonobstant que Bavières pour l’ inci-
ter à se rendre sans perte de temps à l’assemblée l’ayt comme asseuré qu’il en
sortira avec beaucoup de gloire, et que asseurément il treuvera que nous em-
brasserons sincèrement la paix et mesmes séparément avec l’Empereur sy on
nous accorde noz satisfactions dans l’Allemagne, quand les Espagnolz ne
vouldroient pas se porter à consentir à celles que nous leur demanderions.
J’estimerois donc très à propos que, soit pour le naturel des Allemans, soit
pour la franchise dont je sçay que s’est tousjours picqué Trautmandorff, soit
aussy pour ne pas perdre le temps inutilement, vous aultres Messieurs vous
laissassiez entendre tout d’un coup naïfvement à luy de la satisfaction que
nous prétendons dans l’Empire, en façon que il comprît que ladicte satisfac-
tion , celles de la couronne de Suède et de Madame la Lantgrave estans esta-
blies , et ayant ajusté les choses pour lesquelles les députez des princes et
estatz de l’Empire sont assemblez, à quoy les couronnes mesmes s’ employe-
ront et agiront utilement pour les mettre à fin sy une fois elles voyent leurs
intérestz particuliers à couvert, il pourra en peu de jours recognoistre sy la
France marche de bon pied à la paix, et à vouloir restablir une parfaicte amitié
avec l’Empereur.
Il fauldroit en mesme temps luy faire cognoistre le mauvais estat des Espa-
gnolz qu’on peult dire avec vérité n’estre guières loing du bord d’une ruyne
entière, et luy représenter en détail la face des affaires de la chrestienté affin
qu’il voye que nous sentons noz forces, et que nous sçavons la foiblesse et la
misère de ceux qui sont noz véritables ennemis; mais que toutes les belles
apparences que nous monstre l’avenir dans la continuation de la guerre n’ em-
pescheront pas que la France ne sacriffie avec plaisir cet intérest au bien de la
chrestienté en retenant néantmoins à l’imitation des Espagnolz qui nous en
ont souvent monstre l’exemple à noz despens, les advantages que le bonheur
des armes nous a donnez cette fois-cy, lesquelz serviront pour compencer en
partie ce dont ilz jouissent encor présentement en plusieurs endroictz par un
mesme droict.
On pourra adjouster qu’encor que la passion de Sa Majesté pour l’avancement
de la paix soit très forte et très sincère, quand les Espagnolz débitent partout
que la France ne la veult point, il se peult faire en certain sens qu’ilz disent
vray. Car certainement elle ne veult point de cette paix qu’ilz se sont mis en
teste de faire, mais elle en veult une qui soit juste, en retenant comme ilz ont
faict en pareil cas ce que nous avons occupé, et qui mesme leur soit avanta-
geuse puisqu’ilz sçavent bien dans leur âme que selon toutes les apparences la
guerre continuant elle empirera leur condition.
Je perciste dans la mesme pensée que je vous manday dernièrement que rien
ne sçauroit tant obliger les Espagnolz à nous rechercher et à se mettre au
point que nous pouvons désirer que de fomenter avec adresse la crainte qu’ilz
ont desjà que nous n’ayons de grandes négotiations avec Trautmandorff et
que nous puissions faire un accommodement avec l’Empereur en peu de
temps. On pourra aussy faire sans doubte un merveilleux effect sy on apporte
de nostre costé toute facilité à conlcurre avec ledict Trautmandorff et que l’on
tienne tousjours bon avec les Espagnolz, leur déclarant bien que l’on est prest
à signer la paix, mais en demeurant dans la pocession de tout ce que la guerre
nous a faict acquérir.
Cette fermeté avec eux et la facilité avec les aultres leur fera croire infaillible-
ment que nostre but est de mettre les choses en estat que nous n’ayons affaire
qu’à eux seulz et voyans que nostre dessein peult réussir s’ilz n’y mettent
ordre, il est impossible que leur appréhension ne s’augmente au dernier
poinct, et qu’ilz ne nous facent aussytost des propositions telles à peu près
que nous sçaurions désirer.
Il est bon en sortant de cette guerre de tirer des avantages de tous costez. Mais
quand on se debvroit relascher de quelqu’un, mon advis seroit que l’on le fist
plustost de celuy de l’Empire que de l’Espagne, parce que quelque accommo-
dement que la France conclue avec elle, sy par le passé les Espagnolz ont esté
jaloux de la grandeur de ce royaume, et continuellement médité les moyens
de l’abbaisser, ilz le seront bien à plus forte raison à l’avenir qu’ilz verront cet
Estat accreu notablement par leurs propres pertes, et qu’ilz auront tousjours
le poignard dans le sein d’avoir esté contrainctz de céder à sa puissance, sans
parler de l’antipatie naturelle que la nation espagnolle a pour la françoise, ce
qui n’est pas de l’allemande avec laquelle, soit pour la franchise, soit pour la
façon de vivre les François n’ont pas grande peine de se bien accommoder.
Les considérations cy-dessus me font croire que quand les médiateurs feront
les premières propositions de la part des Espagnolz, on ne devroit pas y faire
des responces approchantes à ce dont en effect nous pouvons nous contenter,
[mais] percister à déclarer que l’on veult tout retenir, mettant peine à faire
comprendre aux médiateurs que cette fermeté n’est pas un artiffice pour con-
tinuer la guerre, mais qu’effectivement le bon estat de nos affaires ne permet
pas à la Reyne de consentir à la paix à d’aultres conditions pour n’encourir
pas un jour les reproches du Roy son filz, faisant cependant bien jouer tous
les ressortz affin de faire soupçonner l’avancement de l’accommodement de
l’Empereur sans l’Espagne.
Tout cecy ne regarde que la forme de la conduicte qui paroist la plus utile à
tenir dans la négotiation. Car pour le fonds de l’affaire on se remet tousjours à
ce qui a esté mandé cy-devant par les mémoires du Roy. Mais il me semble
que se gouvernant de la sorte on pourroit en tirer de notables avantages parce
que réellement les Espagnolz sont en très mauvais estat, qu’ilz sçavent que
nous le cognoissons, qu’ilz craignent avec raison une ruyne totale particuliè-
rement en Espagne et en Flandre, et qu’ilz verront que l’Empereur pour sortir
de l’embarras auquel il se treuve et pour satisfaire les princes de l’Empire est
pour se porter absolument à s’accommoder à quelque prix que ce soit, mesme
sans eux s’il ne le peult aultrement.
Une des choses qui me faict le plus de peine ce sont les discours de Paris, que
l’on ne peult empescher; et comme quelquesfois on dict dans le conseil des
choses qui tendent à apporter toute facilité à la paix, il arrive que quelqu’un
après ou par zèle n’en considérant pas assez les suites, ou par inadvertance
vient à en parler pour faire valloir les bonnes intentions de Sa Majesté et cela
s’espandant il s’en forme aussytost des bruictz sur lesquelz les médiateurs qui
nous sont peu affectionnez règlent leur conduite, et les ennemis qui en ont la
mesme cognoissance nous croyans lassez de la guerre, ou que quelque raison
secrette nous faict désirer passionnément d’en sortir, pourroient bien sur ce
mauvais fondement changer l’envie qu’ilz en ont et s’esloigner d’aultant plus
d’un accommodement. C’est pourquoy il fault s’il vous plaist que vostre pru-
dence remédie à tout cela, et que vous demeuriez inesbranlables à quoy qui
vous puisse estre dict, tesmoignant tousjours une esgalle fermeté, affin que les
Espagnolz treuvans en vous plus de facilité qu’ilz n’ont faict par le passé ne
s’imaginent pas de pouvoir sortir de la guerre avec moins de perte, et ne
conçoivent pas des espérances d’en estre quittes à meilleur marché.
Lorsque les Espagnolz ont envoyé leurs plénipotentiaires à Munster, il n’y a
soin qu’ilz n’ayent pris pour destourner l’Empereur de la trêve. Une des plus
fortes raisons qu’ilz avoient c’est qu’ilz supposoient que nous la désirions et
que malaisément souhaitterions-nous une chose qui ne leur fust préjudiciable.
On a veu depuis que quand nous y avons tesmoigné grande aversion et icy et
à Munster, et que nous avons pris peine à leur exagérer les raisons pour les-
quelles la France ne pouvoit consentir à ladicte trêve, ç’a esté la proposition
qu’ilz ont faicte avec le plus de chaleur d’obtenir.
Cette expérience nous doibt persuader que le mesme ariveroit sy par quelque
moyen ilz pouvoient croire que la France fust entièrement résolue d’avoir la
paix parce que nostre désir leur feroit reprendre courage et au lieu de nous
accorder des conditions advantageuses ilz auroient peult-estre eux-mesmes la
hardiesse de nous en demander. Ainsy quoyque les gens peu sensez jugeront
que c’est un paradoxe, il est pourtant indubitable que le vray moyen d’obliger
les Espagnolz à la paix, et de l’avoir promptement à des partiz glorieux et
utiles pour cette couronne, c’est de tesmoigner qu’on n’en veult point qu’à
des conditions encor bien plus avantageuses et se tenir fermes là-dessus,
monstrans au reste que nous sommes prestz à poursuivre gayement noz diffé-
rends par la voye des armes, et que nous nous en promettons beaucoup plus
d’advantage que par la conclusion de quelque accommodement que ce puisse
estre.
Tout cela faict que je suis bien souvent extraordinairement gehenné en mes
discours parce que sy je tiens ceux qu’il fault affin qu’estans sceuz des enne-
mis ilz désirent et en facilitent d’aultant plus la paix, il y a des gens malavisez
ou malintentionnez qui prosnent partout qu’on veult la guerre pour des inté-
restz particuliers et qu’on ne songe point à ce que souffre le peuple. Mais pour
moy quoyqu’il n’y ayt rien au monde que je souhaitte avec plus d’ardeur que
de veoir establir le repos de cette couronne avec gloire et advantage dans ce-
luy de la chrestienté, néantmoins pour ne pas préjudicier aux affaires et [à
l’]avancement de vostre négotiation je me dispense le plus que je puis de
m’ouvrir devant le monde et me soubsmetz plustost à estre blasmé de ceux
qui vouldroient me veoir prescher sans cesse par les rues que la France veult
tout faire pour avoir la paix, espérant que les effectz feront cognoistre bien-
tost par la conclusion de la paix quelle visée j’ay eue dans ma conduicte.
La conclusion de tout cecy est que vous ne vous arrestiez point s’il vous plaist
à quoy que ce soit que le vulguaire publie, et que vous alliez droict à voz fins
par les voyes que vous estimerez les meilleures.
On nous mande de divers endroictz que le comte de Trautmandorff propo-
sera le mariage de la fille aisnée de l’Empereur avec le Roy, et de luy donner
en dot ce que nous possédons en Allemagne. Je ne sçay pas ce qui en sera,
mais je croy pouvoir vous dire par avance qu’au cas que l’on ne voye pas jour
de conclurre celluy d’Espagne avec plus d’advantage, la Reyne ne s’ esloigne-
roit pas d’escouter cette proposition, bien entendu que l’on y observeroit tou-
tes les précautions portées par un mémoire du Roy du 30 e septembre dernier ;
et quoyque n’y ayant rien de réel sur le tapis on n’ayt pas examiné l’affaire à
fonds, néantmoins pour ce qui peult tumber d’abord dans le sens, il semble
que pour divers respectz oultre les advantages présens, cette alliance pourroit
avec le temps en apporter de plus grands, et nous fournir des biais de séparer
la maison d’Austriche d’Allemagne d’avec celle d’Espagne, ou du moins
qu’elles ne s’uniroicnt plus à nostre préjudice.
Je vous prie pourtant Messieurs sy on en parle d’en faire sçavoir vos senti-
mens à Sa Majesté, et c’est alors je m’asseure que l’on verroit de grandes allar-
mes parmy les Espagnolz, et qu’ilz se résouldroient à bientost sortir d’affaires
avec nous à quelque prix que ce fust. C’est pourquoy ce cas arivant vous
aurez beau champ de vous en bien servir; mais tousjours la première chose qui
semble devoir estre faicte en ces sortes de propositions, c’est la communica-
tion aux ministres de Suède et de noz alliez dans les termes que vous aultres
Messieurs jugerez plus à propos puisqu’aussy bien le sçauroient-ilz infaillible-
ment d’ailleurs, et nous pourrions recevoir du préjudice sy nous leur en
avions voulu faire un secret.
Touchant monsieur de Bavières, j’estime que ce sera tousjours inutilement
que l’on parlera d’un traicté particulier avec luy pendant que nostre armée
sera deçà le Rhin et qu’il aura espérance de sortir d’embarras avec plus de
réputation et de seureté par le moyen d’une paix généralle dans l’Empire.
Quand à l’instance que vous ont faicte ses ambassadeurs de mettre par escript
quelques obligations réciproques entre nous et ledict duc, encor que vous re-
mettiez à nous en mander vos sentimens par le prochain ordinaire et qu’après
les avoir veuz Sa Majesté vous doibve envoyer précisément ses ordres, je vous
diray pourtant par avance ma pensée qui est que nonobstant que je croye bien
que Bavières marche franchement en cela, [et] que ce qu’il en faict est pour
s’asseurer effectivement l’assistance de cette couronne touchant la dignité
électoralle et non pas pour nous nuire près de noz alliez en leur faisant après
sçavoir noz engagemens, néantmoins on doibt s’abstenir présentement de rien
mettre par escript, mais seulement en tirant parolle de ses ambassadeurs qu’il
fera avoir à la France la satisfaction qu’elle prétend dans l’Empire, vous pour-
riez luy donner la vostre pour la conservation de l’électorat en sa famille du
moins par les expédiens que l’on a aultresfois mandez et que le Roy l’assistera
en ce qui pourra deppendre de Sa Majesté pour la rescompence qu’il prétend
pour le Palatinat qu’il rendroit.
Il sera bon aussy de faire des instances bien pressantes aux ministres dudict duc
pour la délivrance des prisonniers que leur maistre nous retient et particuliè-
rement de messieurs Roze et Schmitberg
General Reinhold von Rosen (gest. 1667), Oberbefehlshaber der Weimarer Armee ( ADB
XXIX S. 197–199 ), und Schmidtberg, Oberst der Weimarer Armee, waren in der Schlacht bei
Mergentheim (5. V. 1645) in bayerische Gefangenschaft geraten ( Barthold II S. 510).
à rançon ou à eschange; et à la vérité il semble que Bavières pour tesmoigner
la bonne volonté qu’il dict avoir pour cette couronne se debvroit porter de
luy-mesme à en faire quelque démonstration en cela, et à n’y apporter pas les
difficultez qu’il faict contre la bienscéance et la charité.
Monsieur l’ambassadeur de Portugal m’a envoyé le mémoire cy-joinct sur le
subjet de monsieur le prince Edouart, frère du roy de Portugal. Je vous l’ ad-
dresse Messieurs affin que vous vous y employez aultant que vous jugerez à
propos de le devoir faire.
Il m’a représenté aussy que comme il sembloit que les couronnes estoient
disposées de percister à demander par escript la liberté dudict prince et que
d’un aultre costé elles ne vouloient faire instance des sauf-conduictz pour les
ministres de Portugal que de vive voix, cette différence feroit veoir que l’on
n’affectionnoit que fort médiocrement cette dernière demande. Je ne puis rien
vous dire là-dessus sy ce n’est que l’on souhaitte icy beaucoup toutes les satis-
factions et tous les avantages du roy de Portugal, mais tousjours avec subor-
dination à ceux de cette couronne et à condition que ilz ne sçauroient nous
préjudicier. C’est sur ce fondement Messieurs que vous aurez agréable s’il
vous plaist de régler vostre conduicte là-dessus.